You're so fucking cool
★ ─ w/@Mickey Ainsworth

Sur la route, heureuse de te rejoindre dans ta nouvelle maison, je repensais aux liens que nous avions tissés, pas peu fière d’avoir trouvé quelqu’un comme toi, dès le début du Nephilim. T’étais le plus ancien et à bout de bras, tu m’avais aidé à faire décoller le bar. C’était sûrement pour cela que j’étais très arrangeante avec toi ou peut-être pour me faire pardonner d’avoir été défoncée lors de ton entretien d’embauche ? Qu’importe, je t’appréciais vraiment. Shadow était plutôt calme, malgré que se soit son plus long trajet en voiture depuis qu’elle était mienne. Je longeais la côte, jusqu’à arriver jusqu’à la fameuse adresse que tu m’avais envoyé par message, je me garais, attrapais la staffy pour la poser à terre et la tenir par la laisse reliée à son harnais. J’arrivais à la porte, regardant déjà la vue en attendant que tu viennes m’ouvrir. Par chance le ciel était dégagé, avec seulement quelques nuages qui obscurcissait la luminosité de temps à autre. « ZIZI EST LÀ. » Gueulais-je amusée en face de ta porte quand je t’entendais approcher de la porte et me montrer ton visage. « Vous vivez à 10 là-dedans ? » D’extérieur, la maison paraissait grande, alors à l’intérieur… « Ca va ? » Te demandais-je, sachant pertinemment que ce ne serait pas moi qui aurais ton attention, elle me volait la vedette ma boulette.

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w/ @Izzy Bulger

C’était prévu que tu passes faire un tour, ne serait-ce que pour voir l’état de cette baraque qui était une réelle aubaine. Je ne sais pas trop comment Mav avait fait pour la dégoter mais pour le coup, j’étais pas peu fier de lui. Dès que j’avais vu les photos, j’avais déjà eu une idée précise de ce que ça allait donner et les travaux actuellement avançaient dans la bonne direction. Tout ne serait pas terminé avant le départ en vacances mais Mav saurait s’en occuper aussi de son côté, c’était certain. Quoi qu’il en soit, je m’amusais pas mal à repeindre, monter des cloisons, malgré mon plâtre. C’était possiblement pas trop indiqué mais qu’importe, depuis quand j’écoutais les médecins ? Alors que j’avais commencé à préparer quelques trucs à bouffer puisque tu venais, la sonnette s’est mise à retentir et voilà que tu étais présente sur le pas de ma porte. Je me précipitais pour t’ouvrir avant d’entendre ton surnom de ta bouche. Un rire s’échappait sans aucun doute avant que la porte s’ouvre sur moi, totalement heureux de te retrouver. « MIMI EST CONTENT ! » Et c’était pas un mensonge, au contraire. Putain, j’avais l’impression de revivre petit à petit, laissant mon histoire avec Gaia reprendre doucement mais sûrement, retrouver mes amis, mes repères. Ma fille aussi. C’était dingue comment une personne pouvait influer sur ma vie. « Juste trois… trois et demi à la rentrée, quand Maddie reviendra une semaine sur deux » Pas peu fier pour le coup de cette nouvelle. D’où ma demande de mi-temps. « Ça va et toi ? Tu veux manger, boire quelque chose ? » que je demandais en retour avant de voir la boule de poils à mes pieds qui réclamait de l’attention. Et le sourire s’élargissait immédiatement, alors que je m’accroupissais pour la caresser de ma main non plâtrée. « Mais c’est que t’es belle toi, oh bah oui t’es belle »

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Depuis notre première rencontre, ça semblait être une évidence que ça déboucherait sur une amitié. Je n’étais pas peu fière du un an qui s’était écoulé et la direction que j’avais prise, tout comme l’affluence qu’il y avait au nephelim. Le chemin, même jonché d’embûche ne m’empêchait pas d’évoluer. Tu avais même ta part de responsabilité dans tout ça, ayant mis ta pierre à l’édifice depuis le début, tu semblais être un allié de choix. Je regrettais de ne pas t’avoir à mes côtés les soirs de décadence, mais j’espérais de tout cœur que ta convalescence se passait bien et pire encore depuis ton escapade dans le Vermont. À croire que t’attirais les accidents. Mais qu’à cela ne tienne, t’étais toujours débout et cela était bien le plus important. Sans manque d’humour, après une petite heure de route, je m’annonçais de la meilleure façon, enfin… Ça dépendait du point de vue. Un rire s’échappait de mes lèvres en t’entendant me répondre de la sorte et d’enfin voir apparaître ta bouille. La maison était immense, retenait mon attention une minute avant de finalement être accaparé par ton sourire. Ça faisait plaisir de te voir comme ça. « Vous avez opté pour la garde partagée avec Nina ? C’est une super nouvelle ! » C’était attendrissant, que l’histoire prenne cette tournure et qu’elle puisse avoir ses deux parents. Bon entre nous, je n’y connaissais rien à tout ça, ayant toujours eu mes deux parents, avant leurs décès. « Ça dépend, t’as quoi à me proposer ? » Mais ton attention se portait sur Shadow, ma fille, qui grandissait à vue d’œil un peu plus chaque jour. « Ouais, j’sais merci. » Plaisantais-je, en te regardant caresser la petite boule de poil.

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Faut dire qu’on s’était bien trouvés, presque semblables quand on y pense, toi et moi. Deux bons délires, deux amoureux de la vie qui ne semblent pas vraiment très futés avec l’amour. Et pourtant, ça faisait bientôt un an que j’étais avec Gaïa, si on ne compte pas les quelques semaines de séparation. Rien n’est non plus vraiment officiel entre nous mais on est sur la bonne voie. Pour moi, mon cœur lui appartient depuis tout ce temps et rien ni personne ne changera ça. Quoi qu’il en soit, tu étais arrivée dans mon humble demeure avec ta boule de poils et j’étais bien content de te voir entre ces quatre murs. « Ouais enfin maintenant qu’elle a retrouvé la mémoire, à force de passer tout son temps avec elle depuis l’accident de métro… ouais, c’est devenu plus ou moins officiel ouais » que j’admettais, pas peu fier. J’étais un vrai papa maintenant, de ceux qui font une chambre pour leur enfant super classe et super géniale. Quoi qu’il en soit, je te proposais à manger ou à boire, ce que tu semblais vouloir accepter mais mon attention était bien vite retenue par ce chien que tu m’avais ramené. Je riais à ta plaisanterie avant de donner une dernière caresse à Shadow et me relever. « On va voir directement à la source, viens » Je te conduisais jusque dans la cuisine, pas vraiment top en l’état puisque pas refaite, pas moderne, mais elle avait un petit truc, j’admets. « Bière, jus de fruits, soda… alcool plus fort aussi… Et à graille, on a des chips et… des chips » Sourire qui s’agrandit avant de me caler contre le plan de travail. « Tu veux que je fasse une gamelle d’eau pour la chienne ? Puis après j’te fais faire le tour du proprio » Juré, c’était une bonne idée ça.

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Si j’aimais le fait qu’au travail c’était bonne ambiance, comme une bande de pote qui se supportaient les uns les autres, t’étais bien le seul que je considérais véritablement comme un ami. Pourtant, jusqu’à présent, je préservais l’image que tu avais de moi, omettant volontairement mes frasques passées et mon engagement envers l’illégale. Ça ne m’empêchait pourtant pas d’avoir un cœur et d’être attendri par des situations que je ne pouvais pas réellement comprendre, ne les ayant jamais vécus. « Je suis heureuse pour vous, ça lui donnera plus de stabilité, d’avoir son père plus souvent. » Parce qu'au-delà des complications que représentait mon nom, je mettais toujours senti soutenue par mes parents et je n’étais pas peu fière de l’éducation que j’avais eu, même si je taisais certains détails glauques pour le commun des mortels. Petit sourire, je te suivais, posant mon regard un peu partout, avant d’arriver jusqu’à la cuisine. « C’est déjà beau sans que ce soit fini… » Que je soufflais stupéfaite, c’était une belle acquisition. « Bière ça sera parfait, j’ai le retour à faire et avec ça du coup, ’hésite entre les chips et les chips… » Et comme je n’étais pas à l’aise au volant, je préférais très clairement éviter de perdre ma fille ou ma vie dans un accident. « Ils ne livrent pas ici les restaurants ? » Te demandais-je en me grattant doucement la tête. Les joies des robots humanoïdes qui venaient jusqu’à notre porte, c’était le pied. « Oui, j’veux bien, elle semble avoir grande soif, comme nous. D’ailleurs, y’a rien qui craint ? J’peux lui retirer sa laisse ? » C’était une pro pour faire le tour du proprio en à peine quelques secondes.

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C’était cool, l’amitié qu’on avait su tisser au long de tous ces mois de boulot acharné. Enfin, c’était plus qu’un boulot pour moi le Nephilim, c’était une famille, une opportunité qui m’avait beaucoup apporté mine de rien. Et je t’en serai reconnaissant pendant un long moment tu sais ? Déjà que l’entretien avait su montrer les ressemblances qu’on pouvait avoir toi et moi, ces mois passés ensemble n’ont fait que le renforcer. « C’est ce que je me dis ouais » Bien que depuis qu’elle avait perdu la mémoire, j’en avais sa garde totalement et c’était pas forcément facile, que ce soit pour ma relation de couple comme pour le boulot. Faire appel à une nourrice ou demander à Gaïa de s’en occuper, c’était pas ouf. C’est pour ça que j’avais pas mal de plans pour la rentrée, et ça incluait un mi-temps au Nephilim pour les semaines où j’avais pas Maddie. T’amenant dans la cuisine, la chienne à tes pas, on se stoppait pour te proposer à boire, à manger. Quelque chose pour faire passer le temps quoi. « Ouais, de base on est que locataires mais le proprio nous a fait un rabais sur le loyer pour qu’on puisse retaper ça convenablement » C’était plutôt cool en vrai. Quoi qu’il en soit, je me mis à rire à tes mots. « J’sais pas s’ils livrent mais en vrai, j’peux te faire un truc rapide. T’aimes les grilled cheese? J’suis expert » Haussement de sourcils significatif avant de rire, puis tu validais pour l’animal. Une gamelle d’eau était grandement nécessaire. « De mémoire, non, je pense avoir refermé tous les pots de peinture mais attends, gamelle et je fais un tour rapide du propriétaire pour vérifier que tout est bon » Je sors une assiette creuse pour y foutre de l’eau fraiche avant de la poser par terre pour que la petite puisse boire. Puis je courais dans la maison pour y chercher les moindres trucs “dangereux” pour un chien. Après avoir rebouché trois pots de peinture et les avoir mis en hauteur, y compris pour quelques outils et autres bouts de bois nécessaires aux travaux, je redescendais. « Ok, maintenant c’est clean, tu peux la lâcher, et t’en fais pas dehors, c’est tranquille elle risque rien, l’accès à la mer se fait par un portillon qui est fermé »

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