good times, crazy friends ★ ven 5 juin ─ w/ @Caesar J. Thompson

Cette proposition "d'aventure" elle tombe à pic. Surtout avec lui, avec Caesar qui a toujours su te faire rire, te faire sourire, te sortir de ta zone de confort et juste oublier tout le reste lorsque vous étiez ensemble. D'ailleurs, il est le seul de tes exs avec lequel tu as gardé bon contact et une relation positive. Parfois, tu te dis que t'as vraiment un problèmes, à toujours faire en sorte que tout se termine dans les cris et les larmes... Mais avec lui, tout avait été énoncé clairement. Une aventure de quelques semaines, des destinations de voyage dingues, pas de "demain" et beaucoup de complicité. T'es contente d'entretenir cette amitié avec lui, encore plus lorsqu'il se montre d'un soutient sans faille envers toi. Il conduit, vous vous éloignez toujours plus de Boston pour entrer dans la réserve de Blue Hills. T'as les yeux qui pétillent devant toute cette verdure. Mais qu'est ce que vous allez bien pouvoir faire ici ? Il se gare devant un centre d'activités, tu sors de la voiture, dans ta tenue de sport qu'il t'a demandé d'enfiler. « bon alors, qu'est ce que tu me réserves ?! »

code by lumos s.

Katalia qui n'a pas le moral et je rapplique pour lui proposer une après midi aventure pour la faire sortir de sa zone de confort comme à mon habitude. Cette femme, un petit bout de femme que j'avais eu la chance de rencontrer lors de mes nombreux voyages. Elle était jeune, plus jeune, elle était belle, très belle, elle était riche, très précieuse et pourtant tout en elle m'avait plu. Le temps avait passé et lorsque notre voyage s'était achevé, on s'était comme promis de rester en contact. Chose faite ! En bons termes de surcroït. La vie nous avait quelque peu éloignés et pourtant lorsqu'elle m'avouait avoir rompu avec son petit ami, c'était tout naturellement que je lui avais proposé une sortie. En début d'après midi j'étais passé chez elle pour aller la chercher, direction le plein air, les sensations, l'altitude. Tous les deux en tenues de sport, nous descendions de la voiture où la nervosité de la jeune femme face à l'inconnu avait été contenu par nos chants "faux" tout au long du trajet. Une fois stationné, le sourire aux lèvres je la regardais. Choisis entre 1, 2 ou 3 ... Et le sort en sera scellé Borgia ! dis je alors que la prenais par l'épaule pour l'emmener avec moi jusqu'au guichet, de sa réponse allait dépendre notre activité, toute aussi palpitante et excitante les unes que les autres.

Le fait te retrouver là, en voiture avec lui, à regarder le paysage défiler et chanter faux en rythme. Ça a une saveur d'autrefois, qui te fait en même temps tant de bien. Il conduit, évidemment, comme avant. Toi, t'as toujours pas ton permis, d'ailleurs t'as loupé ton code la semaine passée car t'as pas eu assez de temps pour réviser avec toutes les merdes qui te sont tombées dessus... Une fois sortie de la voiture, tu t'étires avant de faire le tour du véhicule pour le rejoindre. Et voilà qu'il te demande de choisir "au hasard", la pression ! bordel de merde. Tu fais mine de réfléchir, comme si cela allait changer quelque chose. Puis tu suis finalement ton instinct et annonces bien distinctement « deux ! » T'imagines que tu vas bien vite découvrir ce que ça veut dire... Ses paumes sur tes épaules, tu te laisses embarquer tel un pantin entre ses mains. Vous avancez jusqu'au guichet et tu finis par t'échapper pour te planter en face de lui et déposer les mains sur tes hanches « si ça me plait pas, j'ai le droit de choisir un autre numéro ? » tu lui demandes en lui tirant la langue. Evidemment qu'il va dire non, mais on ne pourra pas te reprocher de ne pas avoir essayé.

Katalia hors de sa zone de confort était toute une histoire, un plaisir indescriptible. La peur mêlée à l'excitation. Le sourire crispée sur son visage que je connaissais si bien pour l'avoir créé de nombreuses fois par le passé. Ok c'est parti alors ... T'aurais du dire trois c'était farniente au jaccuzzi ! Perdu Kat' ! dis je alors que je lui lançais un clin d'oeil pour attiser sa frustration. Jouer avec Kat' était un passe temps que j'avais naturellement apprécié dès que j'avais rencontré, plaisir intense même. Face au guichet, alors que je sortais de quoi payer pour deux places d'acrobranche, elle se mit en scène. Levant les yeux au ciel en voyant qu'elle faisait l'enfant. Y a rien de mieux qu'un peu de sensation pour t'occuper l'esprit ! A essayer de rester en vie tu verras que tes problèmes sont mineurs ... Allez enfile ça !   Je lui tendais les baudriers et mousquetons pour qu'elle s'équipe de la plus belle des façons, même si de toute évidence Borgia était canon en toutes circonstances, presque rageant pour la gente féminine. Plaçant mon équipement autourde la taille, excité de cette activité, aventurier comme pas deux, j'allais me régaler.   Tu veux boire une petite boisson fraîche avant ? Après tout on ne savait pas durant combien de temps cela allait nous prendre, les angoisses de Katalia pouvant arriver à chaque obstacle, un régal.

Son histoire de farniente dans le jacuzzi, tu n'y crois pas une seule seconde. Des deux, lors de votre voyages, c'est toujours toi qui le tirais dans ce genre d'activités. Pendant que lui s'appliquait à vous faire louer des scooter pour faire le tour d'une île ou faire du parachute attentionnel. Autant d'activités que tu faisais dans un premier temps semblant de bouder, pour finalement que ça devienne de merveilleux souvenirs dans ton esprit. Il t'a toujours sorti de ta zone de confort, mais t'es finalement heureuse qu'il l'ai fait. Ça bien sur, tu ne lui diras jamais, t'as bien trop de fierté pour ça. Alors à la place, tu lui tires la langue et roules des yeux au ciel lorsqu'il veut faire passer tes problèmes pour mineurs face au danger de la mort. Bon ok vu comme ça, il n'a pas tord. Hauts les cœurs ! Il te tend l'équipement que tu enfiles avec application et une certaine facilité. Tu resserres toi même toutes les sangles en attendant qu'un instructeur vienne vérifier que tout est bien mis correctement. Ce que Cae ne sait pas, c'est que l'accrobranche, ça te connait. Comme la via ferrata, d'ailleurs. Deux activités auxquelles tu adorais t'abandonner dans les Alpes Italiennes lorsque t'étais plus jeune. C'était pas très loin de la maison de campagne de tes parents et t'as pu y passer un temps fou avec tes cousins éloignés ou des amis, il n'y a pas si longtemps que ça. Tu joues à l'idiote, te tournes vers lui en tournant sur toi même « c'est bon, c'est bien mis ? » Y'a encore un petit groupe dans l'attente de commencer le parcours devant vous, alors tu décides d'accepter sa proposition. Tu commandes un coca et commences à le siroter doucement, bien installée dans l'un des petits salons de jardins devant le stand de snacks. La conversation va ça et là, en surface et volontairement de ta part. La seule présence de ton ami à réussi à te greffer un sourire sur les lèvres, il est hors de question que tu replonges en parlant du bal, de Toni, de ton dérapage à New York ou... de quoi que ce soit d'autre. L'instructeur vous fait un petit signe de la main, tu termines cul sec ta boisson, il semble faire de même, tu te redresses et le tires par le coude pour le tirer dans ton sillage « je passe en première mais n'en profite pas pour me mater les fesses ! »

Elle tire la langue, elle fait l'enfant comme elle sait si bien le faire, malgré les mois et les années qui ont passés depuis notre périple improvisé, la jeune femme reste la même. Fraiche ! Jeune ! Un peu capricieuse bien que cela lui passait tout de même rapidement, un bon point. Elle m'en avait fait voir de toutes les couleurs par le passé, mais c'était à postériori les meilleurs souvenirs que j'avais en tête de nos aventures à travers les îles grecques entre autre. Une Borgia ça s'apprivoise et ça reste imprégné à vie. La regardant une fois que les bousquetons furent adaptés à sa taille, je lui demandais de tourner sur elle même afin de vérifier que tout était bon. Welle done Borgia ! Comme quoi tu es pleine de surprises. Un clin d'oeil taquin avant de partir pour m'acheter une canette de coca. Fraicheur exquise dans ma bouche, nécessaire pour l'aventure qui nous attendait. Rassure moi Kat' tas pas le vertige ? Car oui clairement les cris aigus dans mes oreilles je m'en passerais bien. La queue avançant rapidement, le moniteur donnait quelques consignes de sécurité, futile our un aventurier comme moi mais je plaçais Kat' devant moi pour qu'elle écoute bien avant de poser mes bras sur ses épaules et ma tête posée sur son épaule. Ecoutant d'une oreilles discrètes, déjà prêt à savourer l'instant qui allait nous être offert. Aventure absolue ! Je les connais déjà par coeur ... Je les rêve jour et nuit ! dis je en plaisantant, après de la laisser me tirer vers le premier obstacle, un début en toute facilité, le pont suspendu mais surement peu stable. Allez vend moi du rêve Kat' !

Le seul vertige que t'as, c'est celui du précipice dans lequel tu peux parfois descendre à mesure que tu fais les mauvais choix dans ta vie. Le vertige de la hauteur ? pas pour toi, au contraire, même ! Cette sentiment que ça fait naître là dans le creux de ton ventre, c'est juste totalement grisant. « bien sur que non. » tu réponds simplement avec un sourire en coin. En plus il le sait, avec le parachute sensationnel en Grèce, les seuls cris que tu avais poussé là haut n'était pas d’effrois mais ceux de quand on prend son pied. dans le parachute et ailleurs avec lui... Bref, tu secoues doucement la tête, amusée et un peu gênée par cette pensée du passé, avant de rejoindre l'instructeur pour les règles de sécurité. Tu connais déjà mais tu fais mine d'écouter, Cae dans ton dos, ses bras confortablement installés sur tes épaules en guise d’accoudoirs. Tu finis par gigoter pour t'échapper en disant que tu passes la première. « t'en rêve carrément ? ben dis donc, j'aurais jamais pensé tant marqué ta vie et tes nuits Thompson ! » tu réponds sur le même ton de la rigolade. Une fois bien sécurisée, tu te lances sur le pont de suspendu, surement l'un des passages que tu aimes le moins. Un rictus vite remplacé par un sourire assuré, tu te lances, doucement mais surement. Probablement trop doucement car Cae s'amuse à faire gigoter le fil sur lequel tes mains se tiennent « Cae arrête, tu vas le regretter ! » bye le self control et l'assurance, qu'il arrête sinon tu vas tomber !