fight ★ ven 5 juin ─
w/ @Toni Caldwell

Soirée au Lord Hobo pour fêter le début du week-end mais surtout la fin de cette nouvelle semaine d'examens. Demain matin, t'as rendez-vous à l’aéroport avec @Ilhan Locke afin de vous envoler pour un week-end entre amis. Où ? t'en sais rien, vous avez décidé de choisir la destination au hasard dans le hall de l’aéroport. T'es à la fois flippée et excitée par cette idée. En attendant, tu prends un verre avec quelques amis de promo mais décides de ne pas rentrer tard, tu dois encore préparer tes affaires pour le lendemain. Tu sors du bar, entends au loin le fracas de coups. Au début, tu penses à tes taquineries entre amis, puis le bruit se fait de plus en plus vif, bruyant et plaintif. Une bagarre, sérieusement ?! Tes pas accélèrent dans cette direction, cependant prudente, alors que tu sors ton téléphone de ta poche pour appeler la police. C'est trois mecs que tu vois courir dans la direction opposée à la tienne « mais qu'est ce que... » tu passes la tête pour voir dans la ruelle et remarques un homme accroupi au sol, de dos, les épaules voûtées. Tu sembles reconnaître cette carrure, et ses cheveux « Toni ?! » il tourne la tête vers toi et s'écroule le dos au mur dans cette ruelle « attend ne bouge pas j'appelle les urgences. » Tu t'approches de lui et, les doigts tremblants, tentes de composer le numéro d'urgence avec difficulté.

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fight ★ ven 5 juin ─
w/ @katalia borgia

Tu as stalké les réseaux sociaux de ton ex petite amie. Pourquoi faire ceci ? Tu te poses encore la question après ce que tu as vu. Elle mène encore sa petite vie de rêve, elle semble être aux anges malgré votre rupture. Tandis, que de ton côté tu restes enfermé dans ta chambre pour ne croiser personne. La seule personne que tu croises c'est Anya quand tu as besoin de te changer les idées le soir. Une rage émane de toi quand tu aperçois un post sur instagram où elle annonce être sur New York. Fou de rage, tu t'habilles rapidement pour ensuite sortir dans les ruelles de Boston. Tu es tellement en colère que tu t'avances dans une petite ruelle sombre derrière le Lord Hobo, un petit bar. Tu provoques un homme pour qu'une bagarre se déclenche. Sauf, qu'il y a deux autres hommes qui débarquent. Ils te mettent minable, ils te laissent pour mort dans la ruelle lorsqu'ils entendent des chaussures venir dans leur direction. Tu t'écroules dos collé ton dos contre le mur, le visage ensanglanté, tu es presque inconscient. Puis une fois t'interpelle lorsqu'elle annonce appelé les urgences. « Non, appelle personne s'il te plait ... » murmuras-tu en déposant ta main sur son bras.

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Il ne te repousse pas, ne te cris pas de déguerpir et dépose même une main rougie de sang sur ton avant bras pour stopper ton mouvement. Il ne t'as pas reconnu, pas de toute, il n'a même pas relever la tête et quand bien même il le fera, il verra double. A mesure que tu approches, tu remarques le sang sur sa joue, son œil gonflé, ses phalanges noires de sang, ses bleus dans le cou et qui dépasse de son tee-shirt. Mais bordel, qu'est ce qu'il s'est passé ?! Tu frissonnes, tu paniques, tu perds pied devant cette vision d'horreur. T'attends qu'il redresse la tête pour réaliser que c'est toi... « bien sur que si je vais appeler les urgences, tu dois aller à l’hôpital, Toni ! » adieu un instant la rancœur, la haine, la peine. Tu te sens juste complètement dépassée et futile devant ce spectacle morbide.

fight ★ ven 5 juin ─
w/ @katalia borgia

Sur l'instant, tu ne sais même pas à dit tu t'adresses. Tu sais juste qu'il faut impérativement qu'elle n'appelle pas les urgences. Tu ne veux pas que la police s'en mêle. Tu n'as pas envie qu'on remonte jusqu'à toi. Puisque de toute évidence, tu es le seul fautif de ta situation, de ton état lamentable ce soir. Une main sur l'avant bras de ton interlocuteur. Tu as du mal à voir, a reconnaître les traits du visage qui se tient accroupi devant toi. Ta vision se trouble, tu viens même à cracher du sang de l'autre côté de la personne. « Non, tu n'appelleras personne. Promets moi ? » Les blessures peuvent se guérir seul. Ce ne sont que des bleus de par et d'autre de ton corps, un oeil qui dégonflera avec le temps. Et une plaie un peu ouverte qu'on peut facilement désinfecté avec de l'alcool à quatre-vingt-dix degré. Rien de bien méchant en gros. « est-ce qu'ils sont partis ? » demandes-tu d'une petite voix.

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Te faire promettre que tu ne vas appeler personne ? sérieux mais bordel qu'est ce qu'il a encore fait ?! même accroupie devant lui, t'as comme un mouvement de recul. Tu le connais, tu connais ses excès de colère et son passif de combats de boxe illégaux... Alors plutôt que de faire une promesse que tu ne veux pas tenir, tu t'emportes un peu « bordel qu'est ce que t'as foutu encore ? c'est toi qui les a cherché ?! » "eux" ces trois mecs que t'as vu courir hors de cette ruelle sombre... « oui oui ils sont partis. mais tu devrais pas rester là, j'insiste, laisse-moi appeler... » presque plaintive car tu ne peux te résoudre à le voir dans cet état. Tu tentes de dégager ton avant-bras qu'il tient fermement, juste dans le but de pouvoir porter le téléphone dans ta main à ton oreille.

Tu ne lui demandes pas grand-chose, seulement une promesse qu'elle peut facilement tenir. Rien de bien méchant en soi. Ne pas appeler. Est-ce un crime de quémander ça ? Au lieu de te calmer parce que ton coeur commence à battre en grande vitesse. Elle se permet de t'engueuler en sachant que tu es dans un sale état. « J'ai fait une connerie ... j'ai fait cela après avoir vu de post instagram sur ton compte ... » Les posts où elle montre que tout va bien dans sa vie. Où elle l'a croque à pleine dent alors, que tu te morfonds dans ton coin. « non, je t'interdis d'appeler Katalia ! » Tu maintiens ta main sur son avant bras. Tu serres un peu plus pour éviter que sa main arrive jusqu'à son téléphone. « Ramène moi plutôt chez moi ... j'ai tout ce qu'il faut à la main pour me soigner ! »

Il finit par te reconnaître, comprendre que c'est toi. Tu le sais car il te parle de ton compte instagram, de tes photos... laisse sous entendre qu'il s'est laissé emporté par la rage après vu tout ça... Sérieusement ?! Pourtant, il t'avait bien vu poster de sublimes photos où tout allait bien en Italie ; alors qu'en vrai, dans la réalité, il t'avait vu au plus mal et pleurer toutes les nuits à cause de tes cauchemars... Il t'interdit d’appeler, serre encore plus ton avant bras dans sa main. Il est sonné, il ne contrôle pas sa force, si bien que sa poigne commence à te faire très mal. Si mal que s'il continue, tu risques d'avoir une marque. T'arrives pas à t'en défaire malgré que tu tentes de lui arracher ton bras. Il serre si fort... il veut que tu partages ses bleus, ou quoi ?! Tu finis par lâcher une plainte de douleur, seul moyen pour qu'il retire sa main. Le ramener chez lui... « ok ok, mais lâche moi s'il te plait ! » Sa prise s'adoucit et t'arrives enfin à arracher ton avant-bras, tu te relèves et viens frictionner ce dernier autre l'autre paume de ta main. Tu prends ton téléphone pour réserver un taxi, dix minutes d'attente... « essuie toi le visage et les mains avant... » tu lui tends un paquet de mouchoir que tu viens de sortir de ton sac.

Il te fallait quelques minutes pour reconnaître Katalia qui se tenait devant toi. Tu étais tellement dans un état second, que sur l'instant tu ne savais pas à qui tu t'adressais. Les posts instagram qui t'as fait sortir de tes gongs. De voir qu'elle prend si bien votre rupture, t'as mis hors de toi. Ta poigne sur l'avant bras de Katalia se serre davantage quand elle insiste pour appeler les urgences. Tu ne contrôles pas ta force, tu pourrais lui briser les os tellement tu mets toute ta force. C'est lors qu'elle lance un petit soupir de douleur que tu relâches ton emprise sur elle. « désolé ... » Le seul mot que tu arrives à balancer à cet instant précis. Tu attrapes les mouchoirs qu'elle te passe pour essuyer tes mains et ton visage. Cela n'enlève pas les bleus et les marques de blessures que tu as sur le visage. « Tu devrais rentrer chez toi Katalia ... ou retrouver ton nouveau partenaire de crime ! » Tu n'as pas envie qu'elle se préoccupe de toi ou même ta santé. Elle devrait continuer de vivre sa vie comme elle le fait si bien depuis quelques jours.

Après lui avoir tendu le paquet de mouchoirs, tu ne peux t’empêcher de relever doucement ta manche pour constater la marque sur ton bras. Tes lèvres forment un rictus, tu vas très certainement avoir un sale bleu pendant quelques jours... Tu passes doucement tes doigts sur ta peau (là où se trouve le début de marque) et les retire aussitôt tellement ça fait mal. T'as presque envie de pleurer. De douleur ou du fait que ce soit lui qui t'ai fait ça ? T'en sais rien, juste pleurer c'est tout. Évacuer. Mais tu ne veux pas lui donner cette satisfaction. T'as déjà assez pleuré pour lui. Pendant des jours et parfois encore... Maintenant tu dois être forte. « mon partenaire de crime ? mais bon sang de quoi est-ce que tu parles ? » allez doucement, respire Katalia. Il est sonné, il n'a pas les idées claires, il raconte n'importe quoi. Ton cœur se resserre lorsque tu réalises à cet instant que, il aura beau te balancer toutes les vacheries du monde, t'insulter de tous les noms, tu ne l'abandonneras pas sur ce trottoir... tu vas t'assurer qu'il aille mieux, qu'il se soigne. Même si tout ça, tu dois le faire toi même, juste pour t'en assurer... T'attends le taxi et tournes le regard vers lui. Tu te sens juste minable d'être là, de rester là, de ne pas fuir. Il a encore une grosse tache de sang sur le haut de la pommette. Tu lui arraches le paquet de mouchoir des mains, en prend un que tu viens faire passer plusieurs fois sur sa peau pour t'en occuper toi même.

Tu ne contrôles pas ta force, ni même que tu es en train de blesser Katalia. Chose que tu as toujours refusé de faire même sous tes pulsions de colère. Elle ne mérite pas d'être blessée ou quoique ce soit. Même si dans le fond, tu ne mérites pas de souffrir de la sorte non plus. Tu as vacillé depuis votre rupture, elle ne le sait pas. Elle pense que tu n'as aucune douleur. Pourtant, ce qui bat dans ta poitrine est meurtrie au plus profond de ton âme. « Ouais ton partenaire de crime. Tu sais le gars qui a dû certainement prend ma place dans ta vie. » Il ne faut pas prendre en compte les mots que tu sors. Tu es tellement dans un état second que tu pourrais déblatérer un tas de connerie plus grand que toi. Tu essaies tant bien que mal de t'essuyer les mains et le visage, mais il reste encore des marques. Tu vois la jeune femme mettre sa main sur son poignet qui semble être marqué de ta force. Tu lui attrapes le bras pour passer délicatement ta main sur le bleu qui commence à sortir. « Je suis vraiment désolée de t'avoir fait mal Kat ... » dis-tu doucement en posant ton regard sur elle. « Je ... je ... je ne voulais pas. »