new york city ★ vendredi 29 mai ─
w/ @Ottis Abatucci

Y'a des fois où tu réfléchis beaucoup trop pour que ce soit viable. D'autre fois où tout ce bruit dans ta tête se calme et te permet de t'abandonner à des idées plus ou moins acceptables. Heureusement que cette proposition s'est faite par messages et pas en face, car il aurait pu voir sur ton visage que t'as changé d'avis au moins quinze fois. Quel plan foireux, en fait. Mais un plan excitant, tout de même. L'idée de t'envoler loin de tout et de tout le monde, d'être dans un autre contexte, un autre monde, c'est aussi flippant qu'intriguant. T'aurais pu proposer à n'importe qui de venir avec toi, un ou une amie pour passer une bonne soirée. Mais sur le coup, t'as tout de suite pensé à Ottis. Tu saurais pas comment expliquer que ça t'a donné la sensation que tu passerais une encore meilleure soirée. Tu arrives à l'heure indiquée à l'aéroport, ravie de cette excursion improvisée, les yeux un peu moins cernés que d'habitude car t'as réussi à mieux dormir cette nuit. Cela ne se remarque pas ceci dit, car t'as comme d'habitude appliqué avec soin du maquillage pour dissimulé tout ça. Un jean confortable, des baskets et un léger sweat ample, tu arrives sur le grand parvis avec ta valise et la housse de ta robe repliée en deux sur l'avant bras. Ça pèse une tonne, tout ce bazar, si bien que lorsque tu vois Ottis nonchalamment posé en train de fumer une cigarette avec ses lunettes de soleil, tu vas pour approcher de lui. T'as un léger bon au cœur lorsque tu approches, pas parce que t'es stressée mais parce qu'il est vraiment beau, l'air ailleurs comme ça et baigné par le soleil de l'après-midi. « Alors, t'es prêt ? » tu lances avec un sourire pour attirer son attention. Tu sors ton téléphone de la poche arrière de ton jean afin de prévenir un assistant de la société pour qu'il vienne à votre rencontre et récupérer les bagages. Quelques banalités d'usages et un sourire qu'Ottis a su greffer à ton visage avec ses blagues et sa bonne humeur, vous voilà à suivre un employé de l'aéroport qui vous conduit vers le tarmac. « j'ai une surprise pour toi, le directeur des finances est sur le continent donc... » tu t’arrêtes au milieu de ta phrase pour le laisser découvrir de ses propres yeux le jet privé de la société de ton père sur le tarmac. Tu regardes ses yeux faire plusieurs aller-retour entre l’appareil et ta propre personne. Toi, t'as juste les bras légèrement écartés et cet air sur le visage qui dit "tadaaaa". Les quelques autres passagers arrivent après vous (des employés de hauts postes et la famille d'un actionnaire) et à peine monter dans l’appareil, tu tires Ottis par le coude pour l'amener jusqu'à ton siège favori. Tout au fond, à côté du hublot et parce que t'as toujours trouvé les lumières un tout petit peu tamisées qu'au dessus des autres sièges. Il s'assoit en face et tu l'observes un instant discrètement et en silence. Le fait qu'il se trouve ici avec toi... pas gênant nan, juste... étrange. « je t'explique le topo, mes parents me laissent vivre ma vie et faire ce que je veux à Harvard et à Boston et en échange, je me rends dans toutes sortes de mondanités afin de saluer pour lui et faire bien voir la famille Borgia auprès de tous ces "amis" du business. ces soirées, c'est toujours très très hypocrite, mais on s'habitue, à force. » tu laisses un instant couler, le regard perdu à travers le hublot, mais te tournes de nouveau vers lui en haussant simplement les épaules. Une routine carrément lassante mais qui peut se transformer en la plus intéressante des aventures lorsque t'as la chance d'être en bonne compagnie.

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w/ @Ottis Abatucci

Petite escapade à New York. Moi je dis oui. Je n'ai jamais eu la chance de mettre les pieds dans cette ville et ça me motive trop. Surtout que je vais passer le week-end avec Katalia. J'en ai grandement besoin. Me retrouver avec elle loin de Boston et des regards curieux. Pendant un instant, je me demande si elle invitait aussi Toni à la suivre lors de ses soirées mondaines aux quatre coins de la terre. L'envie d'être l'exception me plait. J'imagine qu'elle n'aime pas se rendre toute seule à ce genre de soirée, et celui qu'elle a choisi cette fois-ci, c'est moi. J'ai déjà participé à ce genre de soirée vu que ma mère s'est mariée précédemment avec le père Ferrari. Mais je déclinais souvent l'invitation. A partir d'un moment, j'en ai eu marre. Ce n'est pas un monde qui me fascine. Puis voir mes demi-frères et soeurs Ferrari être en haut de la sellette alors que je suis légitimement un Abatucci, peu gratifiant pour moi. J'arrive à l'heure à l'aéroport - miracle - et j'attends l'arrivée de l'italienne. Je me fume une clope, appuyé contre ma valise et je regarde distraitement les passants pressés en baillant. J'espère que je ne me suis pas trompé d'endroit. Je serais capable. Une voix sur ma gauche attire mon attention et je vois la jolie Kat qui marche gaiement vers moi. Si j'étais nerveux avant, la voir m'apaise automatiquement. On échange un sourire. « ça se voit non ? je t'attends depuis une heure. » je la taquine, et elle ne peut pas voir mes sourcils faussement sévères avec les lunettes qui sont sur le bout de mon nez. Une surprise ? My god, encore ? Je reste silencieux, je me contente de la suivre. On prend nos bagages avant d'arriver devant un jet privé. « ah ouais... donc en fait tu m'emmènes en lune de miel ? » ou ça se passe comment ? J'aime les belles choses. Et ça, ce jet, je peux vous assurer que c'est le meilleur avion que j'ai jamais vu. J'ai pas le temps de baver plus, la pforzheimer me tire par le bras pour prendre nos places à l'intérieur. Ca sent bon, ça sent le neuf, le luxe. Je me sens comme un poisson dans l'eau, totalement dans mon élément. Je m'installe en face d'elle, tend mes jambes et mets mes mains dans les poches de mon pull à capuche. Je l'écoute, mais je suis distrait du regard qui va un peu partout. « je vois, une soirée de lèche-culs. mais je ne sais pas si tu as choisi la meilleure personne pour faire bonne impression. » sourire au coin des lèvres, je plante mon regard dans le sien. Je sais me tenir, mais parfois, je divague. « et donc tes parents te laissent emmener qui tu veux pour t'accompagner ? » est-ce qu'elle leur a parlé de moi ? Surement pas. Peut-être. Je ne sais pas comment ça se passe. Si ça tombe, ils lui font une confiance totale si elle fait bien son boulot. J'appréhende, même si je suis tout excité de voyager avec elle, je ne sais pas à quoi m'attendre.

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w/ @Ottis Abatucci

Rien ne saura t'arracher ce sourire sur tes lèvres, même pas ses mots qui tentent de faire croire que tu l'as laissé poiroter un certain temps. Le promesse de ce "voyage" te met du baume au cœur et apporte une certaine lumière à tes traits, pour la première fois depuis deux semaines. T'en as marre de croiser ce reflet triste dans le miroir. D'entendre des "ça va ?" inquiets à chaque fois que t'adresses la parole à quelqu'un. Marre de courir après un type qui a salement parlé de toi à ses amis. C'est terminé tout ça. C'est ce que tu montres aujourd'hui, en apparences du moins alors que ton cœur se resserre encore vivement lorsque te mets à trop cogiter. Mais tu te souviens de tes mots, de cette promesse que tu lui a faite et que tu comptes bien tenir. Ce n'était pas des mots lancés à la volée. Ils étaient peut être certes provoqué par le grisement de l'instant, mais le fond était bel et bien là. Et il est encore là. Et un petit quelque chose en toi te souffle que t'as envie qu'il soit toujours là. C'est cette promesse qui t'as permise de trouver le courage de lui proposer ce plan et qui fait que tu lui réponds ces mots alors qu'il blague sur une lune de miel « ah ouais d'accord, tu vas vite toi ! laisse moi au moins le temps de te passer la bague au doigt. » tu ris spontanément. Pour une fois que t'as envie d'entrer dans son jeu, de rire à ses blagues, plutôt que de bondir en arrière les yeux écarquillés. Il faut en profiter. Une fois à bord, tu regardes Ottis s'installer confortablement, comme habitué. Ce qu'il est ou pas ? t'en sais pas vraiment grand chose, en fait. « bien sur que si, je suis sure que tu seras parfait. » son regard se plante dans le tien et t'oses même te tenir. « oui oui. » tu réponds l'air un peu ailleurs à sa prochaine question. Tu peux amener qui tu veux, tant que toi t'y vas et que tu joues la rejeton Borgia parfaite aux yeux de tous. Puis, tes parents savent pertinemment que tu n’emmènera personne capable de salir leur nom car il est également le tien... et qui te connait sait ô combien tu tiens à ton image. Tu sais très bien que si tu indiquais la famille de laquelle vient Ottis, tes parents seraient plus que satisfaits qu'il soit ton cavalier. A l'époque, tu disais le contraire, mais t'avais très bien vu qu'ils n'avaient pas approuvé Toni. Il était aux antipodes du milieu social dans lequel t'évolues et t'avais très bien senti que ton père s'était dit que ce garçon venait de... nul part, en fait. C'était absolument pas ce que tu pensais toi. Mais de toute façon maintenant, il ne veut plus te donner la chance de penser quoi que ce soit de lui, donc... « je compte bien juste dire bonsoir et m'échapper à la première occasion, je compte sur toi, on va se la jouer mr and mrs smith ! » tu annonces en riant doucement alors que tu réponds à quelques messages via la wifi en même temps.

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w/ @Katalia Borgia

La pression. Ne pas faire un pas de travers pour éviter de porter la poisse à la famille Borgia. Katalia a une grande estime pour moi et je ne suis pas sûr que ce soit très prudent de me mettre ce poids sur les épaules. Mais en vrai ? C'est juste pour une soirée. Après, New York est à nous. La grande pomme n'a pas encore eu l'honneur de découvrir Ottis Abatucci. Je suis nerveux, excité, tous les sentiments et émotions mélangées. M'évader avec elle, c'est le pied. Vraiment, elle m'impressionne. Je ne m'attendais pas du tout à cela. Il faut dire qu'on a beaucoup de hauts et de bas et j'ai le pressentiment qu'on va encore chuter de quelques étages après le week-end. Parce que c'est comme ça, on est jamais sur la même longueur d'ondes, y'en a un qui perd toujours l'équilibre sur le fil. Mais heureusement, l'autre trouve toujours la force de rattraper celui qui tangue. Mais jusqu'à quand ? Perdu du regard, j'écoute sans trop écouter Kat qui me dit que je serais parfait. Un sourire échangé puis je sors mon téléphone pour l'imiter, à faire glisser l'écran tactile. « ça me semble un bon plan tout ça. » au moins, on va pas se forcer à rester trop longtemps à la soirée. Comme elle dit, quelques bonjours et puis on se casse pour faire nawak dans la ville. Oh oui, ça me botte trop. J'ai toujours voulu visiter New York la nuit en plus. On boucle nos ceintures et on nous annonce qu'on va décoller sous peu. Génial. Je baille et je m'installe plus confortablement dans mon siège. Les yeux à moitié fermés. « m'en veux pas si j'me tape un petit somme. je veux être en forme une fois arrivé sur le sol new-yorkais. » Katalia sait que je suis un gros dormeur qui s'endort n'importe où, n'importe quand. A peine je ferme les yeux que les secousses de l'avion qui roule sur le tarmac me bercent doucement. « n'oublie pas de me réveiller par contre. » je rigole, lui fais un petit clin d'oeil et pose ma tête contre la parois près du hublot. Je laisse déjà planer mon imagination. Ma main dans celle de Kat, en train de nous balader dans central park en train de courir après les petits écureuils.

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w/ @Ottis Abatucci

Ce n'est pas vraiment une surprise lorsqu'Ottis approuve le plan que tu as tête. De toutes façons, tu ne le vois pas vraiment rester en place à une soirée aussi rasoir. Déjà que tu ne le vois pas rester en place pour quoi que ce soit. Sauf peut être cette fois là, après la soirée à la pfor, où tu t'étais endormie près le lui, là il avait semblé être comme en apnée... bref. L'avion décolle enfin et tu le vois rapidement fermer les paupières. Toi, tu passes l'heure et demi mi sur ton téléphone mi à laisser tes pensées s'envoler là parmi les nuages que tu contemples à travers le hublot. La nuit tombe tout doucement pendant le vol, presque en même temps que les lumières de la ville ne viennent éveiller tes pupilles d'excitation. Tu sors de nouveau ton téléphone et prends une photo de manhattan que tu postes aussitôt sur ton instagram. Puis tu tournes l'appareil vers Ottis en plein sommeil et immortalises également ce moment. Tu souris doucement en observant la photo, il va surement te maudire et vouloir la supprimer lorsque tu vas la lui montrer à son réveil. Toi, tu trouves la photo juste réussie et n'importe quel idiot pourrait lui envier cet air apaisé qu'il a sur les traits à cet instant. Ça te fait même mal au cœur de devoir le réveiller. Pourtant, tu penches le buste et frictionnes doucement son avant bras entre tes doigts. « Ottis, on est arrivés, regarde. » qu'il se réveille pour voir la ville d'en haut avant l'atterrissage quand même, il ne faudra pas qu'il loupe le meilleur moment. Dix minutes plus tard et vous voici sur la terre ferme. Puis dans le taxi, puis dans vos chambres respectivement à l'hôtel. Tu prends plus de temps à coiffer tes longueurs brunes et te maquiller qu'enfiler ta tenue, en finalement très peu de temps. Tu te tortilles pour remonter la fermeture de ta robe dans ton dos et y arrive enfin après un instant, presque essoufflée. Deux minutes pour calmer ton cœur battant bien trop vite, avant d'aller toquer à sa porte et tourner sur toi même lorsqu'il ouvre « alors qu'est ce que t'en pense ? » Tu lorgnes sur son costume, encore plus beau que ce que tu avais imaginé. Un peu perturbée par la vision que vous devez offrir là tout les deux à apparaître dans la soirée, toi à son bras, tu prends quand même soin de jouer ton parfait rôle de Katalia Borgia, fille de. C'est un rôle que tu joues depuis ton plus jeune age, la fille parfaite sous toutes les coutures, polie, belle, intelligente mais surtout amusée et intéressée par tout ce qu'on peut bien lui dire. Au fond, tu t'en fou complètement de ce qu'on te raconte mais tu donnes très très bien le change. T'as l'habitude, c'est si naturel que tu ne contrôles même plus tes réactions, tes mots ou tes faux sourires. C'est comme un poésie, le bel art de la tromperie, qu'on répète encore et encore et encore. A quelques reprises, vous arrivez à vous échapper au bar, prendre une coupe de Champagne et grignoter de délicieux mets « ok, tu le vois lui ? à chaque soirée, il est avec une "petite-amie" différente, je ne compte même plus le nombre de fois où il m'a fait des avances, un gros lourd. » tu te places à côté d'Ottis et inclines la tête vers lui pour parler doucement, sur l'air de la confidence en portant ton regard dans telle ou telle direction. « elle, elle me déteste, elle tente toujours de draguer mon cavalier pour me faire rager. je te préviens, si tu me lâches pour cette pimbêche, je t'en voudrais beaucoup. » et tu seras jalouse, aussi ? très probablement. Plus que de raison, en tout cas. Encore deux trois anecdotes et une dernière coupe de Champagne que tu attrapes. La dernière, parce qu'il fait très chaud ici et que tu veux garder tout ton self control. « on y va après ? » Vers le meilleur moment de la soirée, celui où tu pourras peut être troquer ton sourire hypocrite contre un sourire sincère qu'il s'aura assurément étirer sur tes lèvres.

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w/ @Katalia Borgia

Délicatement, Katalia me sort des bras de Morphée. Un rêve si court qui devient réalité. Qu'est-ce que j'aime ouvrir les yeux sur ton visage. Je me frotte les paupières en baillant et je regarde dans la même direction qu'elle. Je suis tout excité. Manhattan nous voilà. Il fait nuit mais la plupart des bâtiments sont éclairés pour nous en mettre plein la vue. Faudrait que je prenne un peu plus de temps pour voyager. Je ne suis pas un globe trotteur et je suis sûr que je passe à côté de pleins de choses en restant dans mon petit confort à Boston ou en Italie. J'ai pas les mots, elle non plus. Un sourire, un regard échangé et nous voilà sur le sol newyorkais à bord de ce magnifique jet privé. Avec des sièges vraiment confortables, je préfère le souligner. Une fois au grand air, un taxi nous conduit jusqu'à notre hôtel et on s'apprête chacun dans notre chambre. Est-ce que je suis déçu qu'on soit séparés ? Oui. Elle a surement voulu bien faire, ne pas créer un malaise dès le départ. Mais une chose est sûre, hors de question que je dorme seul cette nuit. Je m'acharne à mettre mon noeud papillon devant le grand miroir de la chambre lorsque l'italienne vient frapper à la porte. J'ouvre et je manque de m'évanouir en voyant ce sublime mannequin me sourire de toutes ses dents. « c'est... c'est c'est... j'ai pas les mots. » ce n'est sans doute pas les mots qu'elle aurait aimé entendre mais elle m'intimide avec sa beauté. Elle est époustouflante. Je me sens ridicule face à elle. J'arrive à nouer le noeud papillon comme je peux et je prends ma veste qui me sert de costume avant de la suivre pour la soirée. Sur le chemin, mes yeux vont encore un peu partout mais bien trop souvent sur elle. Comme je suis heureux de pouvoir tenir une aussi belle fille à mon bras. J'sais pas pour vous, mais j'ai un petit goût de bal de promo. Katalia à mon bras, et non Danna. Pas de Toni. Juste elle et moi, comme je l'aurais voulu. Nous arrivons à la dite soirée et je tente de faire bonne impression en suivant les consignes et les gestes de Katalia à la lettre. C'est simple, dès qu'elle sourit à quelqu'un, je l'imite. Dès qu'elle souhaite une bonne soirée, je la copie. Un vrai petit pion qui s'efforce de bien se faire voir. Discrètement, ma cavalière me souffle quelques ragots à l'oreille et je peux pas m'empêcher de pouffer de rire. Ce qui attire quelques regards vers nous, oups. « lui ? tu veux rire ? t'as vu ses yeux ? trop rapprochés, il a été croisé avec un alien. » le garçon en personne nous lance un regard et je suis sûr que Kat et moi on s'est mis à lui sourire en même temps. Mes yeux suivent les indications de la brune et elle me montre une fille. Elle aussi avec une robe resplendissante. Si je n'avais pas d'yeux que pour Katalia, je sais pas comment j'aurais pu survivre face à tant de gonzesses autour de moi. J'attrape le poignet de Kat et je lui murmure à l'oreille : « jalouse ? » je sais que mes mots vont la déstabiliser alors j'en profite pour glisser mes doigts entre les siens. Au moins, celle qui la déteste pourra faire la grimace en nous voyant main dans la main. On peut au moins se détendre avec du bon champagne, et j'peux vous dire qu'on en profite. Je ne compte pas les coupes. Je comprends pourquoi c'est la boisson favorite des stars, elle est très peu calorique. Maintenant que nous sommes un peu plus joyeux, l'envie d'aller danser m'obsède l'esprit. Mais ici, personne ne danse, ce n'est pas un bar de débauche. C'est plus grande classe et conversations emmerdantes. « après, maintenant, quand tu veux. j'étouffe dans ce costume. » je veux l'enlever, retrouver mon jeans et mon t-shirt et courir dans l'air frais de New York s'il le faut.

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w/ @Ottis Abatucci

Ces mots qui font toujours plaisir à entendre, mais surtout son regard, qu'il pose sur toi lorsque tu fais découvrir ta tenue pour la soirée. T'as juste l'impression d'être dans un autre monde, c'est irréel ; que vous vous retrouviez tous les deux ensemble ici, ton bras au sien. Pas après les circonstances plus que houleuses de votre rencontre, il y a tout juste quoi ? deux mois en arrière ? T'as juste parfois l'impression que ça fait bien plus longtemps que cela, lorsque vous vous mettez à rire ensemble de confidences comme vous êtes en train de le faire pendant cette soirée. Grisée par le Champagne qui coule dans tes veines et par son souffle qui s'écrase sur ta nuque lorsqu'il te chuchotes des mots en retour, tu pouffes doucement de rire et portes une main devant ta bouche pour le cacher au reste du monde. On vous regarde un peu, mais tu t'en fiche sur le coup, tu décides de prendre ça pour de l'admiration. Cette histoire de yeux trop rapprochés et d'alien te fait rire, t'y peux rien. Tu lui désignes une autre nana et tu regrettes presque aussitôt de l'avoir fait lorsqu'il regarde un peu longtemps dans sa direction. Finalement, ça t'allait plutôt très bien, qu'il n'ai d'yeux que pour toi. Il attrape ton poignet, surprise, tu tournes la tête vers lui et le regarde dans les yeux une seconde. Une seconde seulement car tu détournes ton attention à sa question. « d'elle ? c'est une insulte. » ouais, t'es jalouse et ça te fera clairement grave chier qu'il t'abandonne toute seule à cette soirée pour aller avec une autre. Toi t'as pas envie de le faire, alors pourquoi lui aurait envie de le faire hm ? toujours cet art de se sentir comme le centre du monde, Katalia... La bouffe est délicieuse, t'en peux plus et le Champagne commence à te faire un peu tourner la tête. Vite, de l'air. Tu fais la moue lorsque tu te souviens que tu dois encore saluer deux ou trois personnes avant de partir. Du regard, tu parcours la grande pièce, impossible de les trouver. Oh et puis merde, il ne s'en vexeront pas. T'espères. La main d'Ottis dans la tienne te déstabilise quelque peu, pourtant tu ne la lui arrache pas et la tire même avec ton dans sillage vers la sortie. Tes pas vont aussi vite que tes talons de dix centimètres te le permettent. Vous voilà enfin dans la fraîcheur revigorante de la nuit bien entamée. Il n'est pas très tard, mais t'as pourtant l'impression qu'il est bien plus tôt encore. Les rues agitées et animées, les vives couleurs des néons, les discussions et les rirent qui s'envolent dans la nuit. Tu fermes les paupières, redresses le menton et prends une grande inspiration. Tu ne lâche sa main que lorsque vous montez dans le taxi et prends le temps d'envoyer un vocal à ton père avec petit debrief de la soirée. Là, il sera content et te foutra la paix. Au moins jusqu'à demain. Ton téléphone verrouillé, tu te tournes de nouveau vers lui, qui semble obnubilé par le paysage urbain là de l'autre côté de la fenêtre du taxi « on rentre pas tout de suite hin, on va se balader un peu ? » T'es pas du tout fatiguée, t'es même plus qu’éveillée. La nuit vous appartient. Arrivés à l'hôtel en moins de deux, vous allez dans vos chambres enfiler des vêtements bien plus confortables. Exit la robe et les hauts talons, bonjour les baskets, le jean et... merde, t'as pas pensé à prendre un sweat supplémentaire, t'as seulement celui que tu gardes pour demain, pour le voyage retour. Tu te laisses tomber sur le ventre sur ton lit et tends le bras pour attraper le téléphone de la chambre. Tu composes le numéro de la chambre d'Ottis et prends une voix faussement sérieuse « bonsoir, c'est le room servi... non c'est pas drôle, c'est Kat. dis, t'aurais un second sweat à me prêter ? j'ai pas prévu et j'ai pas envie de me cailler dehors... » T'attends ensuite sagement qu'il vienne frapper à ta porte pour t'apporter le dit sweat, allongée sur le dos et adsorbée par la contemplation du plafond. Deux coups vifs sur la porte et te voilà à trottiner jusqu'à la porte que tu entrouvres seulement, attraper le sweat du bout des doigts et l'enfiler à même par dessus ton sous vêtement. Tu ouvres grands la porte, attrapes ton petit sac que t'enfiles en bandoulière, récupères ton portable et finalement quittes la chambre pour le rejoindre dans le couloir « ah au fait, merci de m'avoir accompagné. t'as vu, ce n'était pas si terrible, ça passe vite, lorsqu'on est en bonne compagnie. » petit clin d’œil et sourire amusé alors que vous sortez de l'hôtel. « on va au hasard où tu veux voir un endroit en particulier ? »

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w/ @Katalia Borgia

Jalouse ou pas, j'ai bien vu ses muscles se contracter après avoir regardé un moment sa rivale. Vraiment, oui elle est charmante. Mais on lui retire sa couche de maquillage, ses cheveux faussement soyeux et ses talons qui lui donnent une tête en plus que tout le monde, elle n'aurait rien à envier. Kat, elle est encore plus belle au naturel. Je l'ai vue sous toutes ses coutures. Habillée classe, habillée comme à une soirée étudiante, et pratiquement en pyjama avec ses claquettes, ses cheveux attachés et ses lunettes sur le bout de son nez. Mais y'a bien une chose que mes yeux n'ont pas vu, son corps, sans vêtements, rien. J'ai beau me faire des images dans la tête, à essayer de deviner à quoi elle ressemblerait et j'en suis tout bonnement curieux. Belle, ça c'est sur. La soirée continue mais sans nous. On a assez passé de temps à faire semblant devant tous ces visages au sourire ironique. Et réellement, j'étouffe moi dans cette chemise et ce costard. On se prend un taxi et même si j'ai un petit coup de pompe, je me vois mal aller dormir maintenant pour repartir directement le lendemain. Je veux profiter, quitte à faire une nuit blanche. De toute façon, je pourrais rattraper d'office une heure ou deux dans le jet privé. « ouais, je retire ce costard qui me colle à la peau et je suis tout à new york. » ou tout à toi. Si tu le veux. Nos chemins se séparent quelques minutes le temps de retrouver notre chambre respective et de se refaire une beauté. Je retire l'entièreté de mes vêtements, m'amuse à me regarder dans le miroir puis enfile un sweet et un jeans. Je sursaute comme une fillette lorsque le téléphone de ma chambre sonne. « laisse-moi te dire que ton imitation ressemble à la voix du téléphone rose. » j'éclate de rire au téléphone, ce qui doit surement lui casser le tympan. « mais oui j'arrive, j'vais te prêter un truc. » prêter hein ! Parce que je suis Ottis le radin qui ne donne pas facilement ses affaires aux autres et comme le disent bien les mamans 'elles s'appellent retour'. Je chope le dernier sweet qu'il me reste, surement trop grand pour elle but anyway, et je lui passe entre le mur et la porte de sa chambre. J'attends sagement, je vérifie que j'ai bien fermé la porte de ma chambre et je fais demi-tour lorsque celle de Kat se ferme. Là voilà toute prête. Finalement, mon pull lui va comme un gant. Je la laisse venir vers moi et je pose naturellement mon bras sur son épaule, laissant mon avant-bras pendre autour de son cou. « de rien, on recommence quand tu veux... je suis bien content que tu ai retiré tes talons. j'me sentais petit à côté de toi. » je suis déjà petit, mais maintenant, on fait la même taille. Peut-être que je gagne deux centimètres mais il n'y a que moi qui les voit alors.  « mmh je veux voir Times Square... et manger un burger newyorkais. il parait que ce sont les meilleurs. » et oui, j'ai faim. Comme souvent. Je veux évacuer ce champagne qui me donne un poids désagréable sur l'estomac.

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w/ @Ottis Abatucci

« je saurais dans quoi me reconvertir si je loupe mes exams. » tu ris et tu raccroches. Le sweat mais surtout Ottis arrivent et vous voilà enfin prêts à sortir, dans des tenues bien plus confortables et appropriées à votre nouveau périple. Son bras qui passe sur tes épaules et tu fais mine qu'il pèse tout le poids du monde avec une grimace et ton buste qui s’affaisse faussement. Tu ris à ses mots. C'est vrai qu'Ottis n'est pas hyper grand pour un mec, et toi tu l'es plutôt pas mal. Vous êtes tous grands, chez les Borgia, en plus t'es la fille d'une ex mannequin reconvertie en femme de. « moi aussi, ces pompes font un mal de chien. » T'es beaucoup mieux en baskets, confortable et à l'aise, prête à courir la ville aussi longtemps que votre motivation vous le permettra. Le programme énoncé, tu réfléchis quelques secondes et réalises que Times Square est beaucoup trop loin pour y aller à pied. Alors tu t'avances sur l'avenue et lèves un bras pour héler un taxi telle une vraie new yorkaise modèle. Un taxi passe sans ralentir, un deuxième, un troisième, rien.  Tu laisses retomber ton bras le long de ta hanche en soupirant longuement « c'est nul, y'a que dans gossip girl que ça marche du premier coup... tu penses qu'il faut que je soulève mon sweat pour que ça fonctionne ? » ta main à coupé qu'il t'as prêté son sweat avec en dernière des intentions le fait que tu veuilles le retirer devant le premier chauffeur de taxi venu... « viens m'aider au lieu de te foutre de ma gueule. » Le hasard où sa présence fait qu'enfin un s’arrête, tu veux pas reconnaître ta "défaite" alors tu pars vite sur un autre sujet de conversation « un burger alors ? t'as encore faim après tout ça ? » peut être qu'il a moins grignoter que toi à la soirée ? ça se mange sans faim ces petites conneries d'amuses bouches, tu ne t'en lasse pas. Enfin arrivés à Times Square, t'as déjà les yeux qui brillent à travers la vitre teintée du taxi. Tu sors et une bourrasque de vent fait voler tes cheveux partout autour de ton visage, tu tentes de les faire tous glisser dans ton dos en vain. Tu dois juste ressembler à Meduse mais avec tes longueurs brunes au lieu des serpents.. hm pas grave. Tu vois un petit stand de burger, hot dog et milkshake visiblement bien décidé à offrir ses services toute la nuit à des touristes comme vous. Tu tires Ottis par le coude pour aller jusqu'au dit stand, le laisse choisir son burger et demandes un milkshake, pour faire office de dessert. La commande arrive, vos pas qui traversent la grande avenue ne se comptent plus tellement la discussion est facile, fluide et naturelle « c'est la première fois que tu viens à new york alors ? t'as forcement une to do list en tête, met moi au défi de t'aider à tous les réaliser, il nous reste encore... » tu relèves le poignet et regardes l'heure sur ta montre « onze heures. » Il est presque minuit, demain le vol part en fin de matinée. Onze heures ça peut être beaucoup trop comme rien du tout, t'imagines que tu le découvriras bien vite.

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new york city ★ vendredi 29 mai ─
w/ @Katalia Borgia

Ces moments-là où on rigole, je les savoure. Mais tellement fort. Je me créé des images et des souvenirs dans la tête pour le jour où je te perds. On ne sait pas de quoi nous réserve l'avenir mais au moins, si t'es plus là, tu seras au moins dans mes pensées. La fille qui avait tant peur des apparences qui s'en vient à faire le pitre sur le trottoir pour trouver un taxi. Je contrôle mon rire moqueur dès qu'une voiture jaune lui passe sous le nez. « c'est juste que tu n'es pas douée et non, je t'interdis de montrer ce que t'as en-dessous à un inconnu alors que je n'y ai pas encore eu droit. » ma franchise t'a manqué, avoue-le. Celle qui te fait rougir jusqu'aux oreilles. Je reste Ottis, même à New York. Dans n'importe quelle situation, même la plus dramatique, je trouverais toujours une connerie à dire. Finalement, la patience a eu raison de nous. Une fois le taxi trouvé, on prend place direction Times Square. « encore ? on a à peine manger une salade à l'hôtel. » moi il me faut des protéines, du gras, pour faire pousser mes muscles. C'est comme ça dès que je bois trop vite, j'ai mon estomac qui crie famine. Une fois sur le dite lieu, Katalia trouve facilement un stand qui sent bon les frites et les burgers et on se met à faire la file. A notre tour, je prends le plus gros burger de la carte et offre un milkshake à mon invitée. Elle mérite bien ça avec le voyage express qu'elle m'a réservé. Une fois nos commandes en main, on s'installe sur le bord d'une grande fontaine où règne une atmosphère plaisante. « oui c'est la première fois. et je te rappelle que je fais tout spontanément. l'improvisation est ma devise, alors non, je n'ai pas de to do list. » mais si je peux être franc avec elle, y'a bien une to do list spéciale Katalia. Des choses que j'ai envie de faire, au moins une fois. D'avoir la satisfaction de cocher la case dans ma tête. Y aller, étape par étape. Je mords dans mon burger et je le déguste en regardant les passants faire des allez et retours. « tu veux goûter ? » je lui tends le burger juste devant son nez, le sourire jusqu'aux fossettes. Regardez le sale gosse qui prépare un mauvais coup. Peut-être qu'elle est végétarienne, j'en sais rien fait. Moi, je ne me gêne pas pour lui voler son milkshake et le siroter. Elle a bien remarqué que j'ai l'habitude de me servir sans demander, comme sa bouteille d'eau aromatisée que je lui ai piquée le fameux soir du cinéma à la Pfo. En tout cas, je peux vous dire que manger recharge mes batteries, tout comme l'air frais qui caresse mon visage.

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✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.