Ils ont frôlé la catastrophe. La rupture peut être. Quoi que Teddy ne serait pas allé aussi loin dans sa colère. Ce qui l'énerve, c'est que parfois elle lui implante une graine de manque de confiance et elle ne se rend pas compte qu'elle la cultive. Teddy c'est un grand enfant. Il faut l'éduquer dans sa confiance, lui donner l'impression qu'il est spécial. Parce que c'est ce qu'il veut être pour Eris. Spécial, parfait. Qu'elle ne voit que lui. Il soupire doucement avant d'attraper la jeune femme contre lui, souriant légèrement à sa remarque. Il hoche la tête. « C'est le cas. » Qu'il lâche en glissant ses mains sur sa peau. Il observe le visage de sa douce, dépité qu'elle ait tant pleuré. L'une de ses mains glisse sur sa nuque alors qu'il sourit tendrement. « Ça me ferait plaisir oui... Vraiment. » Mais ce n'est pas pour autant qu'il la lâche. Là, il a besoin de l'avoir contre lui, de se sentir rassuré. Il aime toujours autant sentir son corps contre le sien. Elle a su le rendre fou d'amour pour elle et il se rend aussi bien compte que son corps la réclame régulièrement. Il l'aime sa petite Eris et il veut continuer de l'aimer en toute transparence. Un léger soupir franchit les lèvres du jeune homme. Un frisson anime sa peau alors qu'elle niche son visage dans son cou. « Euh... Oui j'y joue. Mon chien s'appelle pas Jaskier pour rien ! » Il laisse échapper un petit rire amusé. Il remue un peu pour se remettre bien. « Oui, on peut. À quoi tu veux jouer ? » Pour une fois, elle s'occupe de lui et lui, il est comme un coq en pâte. Il a hâte de voir Eris s'affairer aux fourneaux et lui faire un bon petit plat. Mais pour le moment, il n'arrive pas à la libérer de ses bras. Il dépose tendrement ses lèvres contre les siennes. « Je t'aime Eris... Comme un fou. N'en doute jamais s'il te plaît. » Qu'il avoue, un peu timidement.