je sais. mais ça me dérange de venir quémander ton attention quand tu es en famille et que vous avez traversé une énorme crise. je veux pas qu'ils aient l'impression que je te détourne d'eux ? quand je parle comme ça, on dirait que tu as douze ans
je sais que je suis pas seule mais tu dis c'est pas la même chose... cet amour là c'était la seule qui pouvait me le donner. et j'ai joy, c'est comme ma mère. je suis juste paumée. j'ai horreur de l'avouer mais je crois que j'avais besoin qu'elle me montre juste un signe d'amour.
mais elle l'a pas fait. et moi non plus.

yep et on respecte nos promesses, edgar. apparemment pas le faire ça porte malheur

j'espère de tout coeur que ça vous fera du bien, oui. je suis contente d'apprendre que ta soeur remonte la pente. si t'as besoin de casser des gueules tu sais que je suis là ? je n'ai de riche que le look même si tu le sais déjà

j'ai des sentiments pour toi. c'est au max de ce que je peux dire. je suis consciente que c'est sûrement chiant mais... je le dis avec tout mon coeur.

d'ailleurs je voulais reparler de quelque chose

je suis consciente que tu as sûrement l'impression que je te demande de changer. ne plus voir de filles, ne plus prendre de drogue, ne plus ci, ne plus ça.
sachant qu'on n'est pas ensemble, je te le demanderai pas. et ça m'arrache de le dire.

j'arrive pas à comprendre en quoi c'est cool de se droguer. si tu as la réponse, donne la moi. sincèrement, j'aimerai juste l'avoir. parce que je capte pas.
je sais que tu m'avais asséné le fait que j'avais dit que je t'acceptais tel que tu étais. et j'aimerai juste préciser quelque chose.

tu es bien au-delà d'un junkie. je considère pas que la drogue c'est toi. tu es ta propre personne, tu as ta personnalité à laquelle je suis accro. la drogue c'est à part, c'est quelque chose que tu fais. pas quelque chose qui te révèle.

je t'ai déjà vu fun, hilarant, terriblement cool sans ça. t'as pas besoin de ça pour être merveilleux. c'est la seule que j'avais pas éclairci, j'ai parlé du reste : de l'autre, de mes sentiments, de mon énervement bref. mais j'ai pas parlé de la drogue.
je te demanderai pas d'arrêter même si je déteste ça et tu sais pourquoi. mais saches que t'as pas besoin de ça pour être attachant et plus, edgar

tu es exceptionnel au quotidien edgar windsor.
t'as pas besoin de drogues pour le montrer, le monde le voit.

J'suis assez grand pour gérer plusieurs choses à la fois. Ma famille et toi. Et puis, j'ai déjà parlé de toi. Du moins à ma soeur. Elle sait l'importance que tu as pour moi donc elle pensera à rien de mal si j'lui dis que tu as besoin de moi.
En tout cas hésite pas. On peut s'appeler si tu veux.
Je sais que ça te fait chier d'avouer que tu as besoin de quelqu'un. Et encore plus d'avoir besoin d'amour. Mais moi je trouve ça génial. Tu te rends compte comment tu évolues ? T'aurais jamais dit un truc pareil avant. Bravo.

J'ai envie de faire des millions de choses avec toi mais casser des gueules n'en fait pas partie . Mais s'il y a du nouveau je te le dirais. Pour l'instant j'en sais rien parce que même si je vois qu'elle va un peu mieux, elle n'en parle pas.
Elle part quelques jours en Italie avec une amie alors que je reste en Thaïlande. Je pense que nous séparer nous permettra de plus s'avouer de choses par messages. On verra bien.

Tu vas revenir toi ? Au SC ? Sûrement pas simple si tu aides un ami à gérer ses soucis. J'suis de tout coeur avec toi.

Pour ce que tu m'avoues... Ça me suffit. Et ça me fait du bien de le lire à nouveau. Jai toute la vie devant moi Reyna donc je peux attendre à l'infini. Ne te presse pas.

Concernant la drogue... J'sais pas. Je saurais même pas te dire pourquoi j'en prends. C'est dans les habitudes tu vois ? C'est ancré dans mon quotidien depuis longtemps. Et puis ça concerne beaucoup de monde dans mon entourage. Et puis j'aime bien. Ça me pose, ça me met sur off. Je pense plus, ou je pense encore plus, mais j'ai l'impression de débarquer dans un autre monde où tout est plus clair et plus flou à la fois. Je saurais même plus comment faire sans.
Alors pour arrêter... Je saurais pas te dire ni si j'en ai envie ni si j'en suis capable pour l'instant.

Mais je note tout ce que tu m'as dit. À ta manière, tu m'as fait une sacrée déclaration. Je sais que ça te coûte donc cest encore plus précieux.
J avais l'impression de plus être assez bien pour toi à cause de la drogue. Et je me rends compte que si. Tu n'as jamais pensé ça. Ça me rassure. Parce que j'avais terriblement envie qu'on s'accepte vraiment pour ce qu'on était au plus profond de nous. C'est toujours le cas. Ça me soulage.

Et sinon. Tu l'as laissé entendre vite fait mais ça me paraît être important.
Depuis la photo, depuis veritas. Y a plus personne que toi. J'vois plus d'autres filles. Pas intimement en tout cas. J'vois que des amies.
Ça servait à rien de continuer comme ça parce que quand je ferme les yeux, qu'importe qui je serre dans mes bras, c'est toi que je vois.

Je pense que cest important que tu le saches.
Et aussi que c'est nouveau pour moi. J'ai jamais fait ça.

je suis rentrée à boston depuis ce week-end. ça s'est bien passé. enfin je parle pour moi, la situation en elle-même est vachement compliqué.
si j'étais restée un peu plus longtemps je t'aurai sûrement appelé, ça devenait difficile pour être honnête
non je me rends pas compte mais au moins un de nous deux trouve ça génial. perso je me trouve assez pathétique d'admettre ça surtout quand on parle de ma mère décédée. je veux dire j'ai déjà honte d'admettre avoir besoin d'affection de quelqu'un alors de ma mère, j'ai envie de m'enterrer. mais merci

je suis vachement déçue on aurait été si sexy avec des bleus et un peu de sang
tu verras bien oui. tant qu'elle remonte la pente c'est le plus important. en parler, ça peut prendre du temps voir même ne jamais arriver alors... faut se focus sur ses progrès.

oh nan du tout. même si je suis à nouveau à boston, je prépare mon stage dont je t'ai parlé après le bal. le sc ne va pas m'aider à me concentrer

merci d'attendre

okay. pour le pavé sur la drogue.
je comprends mieux pourquoi tu en consommes même si j'ai toujours du mal à saisir en quoi c'est bien. après je pense que c'est mon côté intolérant qui parle toujours. mais je capte au moins le pourquoi tu en prends.
comme j'ai dit je te demande pas d'arrêter, on n'est pas ensemble. je sais que c'est pas aussi facile d'arrêter. tu sais ce que j'en pense.

merci de voir ce que ça me prend pour te dire tout ça
et je suis heureuse que ça te soulage, que ça ait servi à quelque chose. parce qu'en effet j'ai jamais pensé que tu n'étais pas assez bien. au contraire que tu es trop bien pour ces merdes. mais dans la dispute sur le moment, je réalise à quoi ça devait ressembler mon coup de gueule sur la drogue. mais le message était l'opposé de celui qui est passé

oh
ça me touche de lire ça

merci de me le faire savoir
on va être des handicapés
mais ça me fait plaisir de lire ça, de savoir ça. vraiment.

Décidemment. Cette session de messages est riche en confidence. J'pense qu'on avait besoin de ça tous les deux pour repartir dans un nouveau souffle.