'cause I lost my faith
@Toni Caldwell
ven 15 mai, bal
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Un bref instant d'égarement, des questions trop virulentes. La détresse, la panique puis la peur. Il s'échappe, il t'échappe. Pupilles qui deviennent humides mais tes pas qui le rattrapent. Tu veux pas lui demander pourquoi, parce que t'es mal et surtout parce que t'as peur de la réponse. Tu dois t'expliquer, tu dois lui expliquer. Lui expliquer ce que tu veux néant mais qui ne l'est peut être pas tellement. Néant. Cet échange que tu viens d'avoir avec Ottis. Tu veux pas l'admettre mais toi même t'aurais pas supporter de le voir à l'abri de l'ombre avec une fille. Alors rame, Katalia. Arrange les choses, calme la tempête. « Toni attend s'il te plait ! » Ses pas sont bien trop pressés et tu dois courir pour le rattraper. Il s’arrête et se retourne, t'as jamais vu ce regard. Bordel, ça te glace le sang. Deux âmes en peine bazardées au milieu de ce maudit parking dans la nuit. Tu restes interdite quelques secondes, parce que tu ne t'entendais pas à ce qu'il s’arrête et se retourne de si tôt. Qu'il le fasse maintenant ou dans quelques instants, ça ne va absolument rien changer et tu vas pas savoir quoi dire de plus que « c'est pas ce que tu crois, laisse moi te parler, je t'en prie. » marmonné dans un souffle entre deux respirations agitées suite à ta course et ta peur de devoir affronter cette situation. T'es pas prête à affronter ça, mais tu vas devoir le faire. Parce c'est pas une relation saine, d'avoir autant de hauts et de bas. Tu dois arranger les choses, recentrer tes idées, le rattraper. Tenter de le rattraper, avant qu'il ne s'enfuit à tout jamais.

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@katalia borgia
ven 15 mai, bal
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Passer une bonne partie de ta soirée à la recherche de ta cavalière. Check. Après avoir dansé ensemble un petit moment, elle s'est évaporé sous ton accord à la recherche de Meluzine. Sa meilleure amie. Ayant un peu peur, tu lui demandes si elle désire de l'aide et, elle recale ta proposition. Tu secoues la tête avant de t'enfuir au bar pour prendre une coupe de champagne. Tu parles avec ta sœur pour savoir comment se passe sa soirée de son côté. Tu te préoccupes d'elle parce que tu l'as bien trop de fois délaissé. Tu viens à dire auprès de ta sœur que tu files à la recherche de Katalia. Tu fais le tour de la salle sans la trouver. Tu es proche des toilettes quand une jeune femme brune vient à ta rencontre pour se présenter à toi. Rosalia. La cousine de Katalia. Avant qu'elle finisse par te dire qu'elle doit te montrer quelque chose. Tu suis la demoiselle jusqu'à la sortie où au loin tu vois Katalia très proche d'Ottis contre un arbre. Tu restes planté pendant de longues minutes à observer la scène avant de rebrousser chemin. Tu viens à marcher très rapidement jusqu'à rejoindre ta voiture. L'image ne s'envole pas de ton esprit, elle tourne en boucle dans ta tête. Tes yeux commencent à se remplir d'eau, ton cœur se resserre davantage dans ta poitrine. Tu rates un battement de cœur, ta respiration s'accélère. « Non lâche moi Katalia ! » crias-tu sans pour autant te retourner. Tu n'as pas la force de poser ton regard sur elle. Tu lui avais dit qu'elle devait se tenir à carreaux. Qu'il n'aurait pas de troisième chance. C'était la dernière des dernières. L'erreur de trop. Finalement, tu te retournes brusquement, plante ton regard noir dans le sien. Tu ne te reconnais plus. C'est une autre personne qui se tient face à-elle. « Ah oui ? C'est ironique tiens. Vous étiez à quelques centimètres l'un de l'autre ... » Tu ne peux clairement pas me dire qu'il ne s'est rien passé entre vous. La proximité veut tout dire. On n'est pas si proche que ça d'un ami. Tes amies tu ne les approches pas d'aussi près. Il y a certaines distances à prendre. « Je ne peux plus Katalia ... c'est terminé ! » Phrase cruelle et fatidique. Une phrase qui t'arrache le cœur. Les larmes qui s'accumulent s'évapore sur tes joues. Tu ne contrôles plus rien. Tu ne peux plus de ses montagnes russes, de ses incalculables hauts et bas. Ce n'est pas une relation saine que tu entretiens avec elle. Tu n'as plus la force de te battre pour maintenir la tête hors de l'eau. Il est temps de prendre une décision finale.

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@Toni Caldwell
ven 15 mai, bal
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Regard noir visé sur ta personne. Tu paniques et tu plies. Qu'est ce que tu peux bien faire d'autre, de toute façon ? Bien qu'il ne se soit absolument rien passé avec Ottis à l'instant, le tableau se constitue sournoisement dans ta tête. Tu as dis à Toni que tu allais retrouver ta meilleure amie et il t'a retrouvé dehors à l'ombre d'un arbre avec un autre. En situation inverse, t'aurais juste pété un câble, toi aussi... Mais au point de fuir la soirée sans même demander une explication ? peut être pas. Au fond, t'en sais rien et t'en sauras jamais rien car les rôles ne sont pas inversés et que c'est toi qui a fait de la merde, dans l'histoire. Il se retourne, son regard est sombre comme une nuit sans étoiles. Ses mots sont vifs et piquants, tes mains vont autour de tes bras pour tenter de luter contre la fraîcheur de la soirée. Qui plus est, cette conversation et ses traits te glacent le sang. A quelque centimètres... bon sang, à quel moment il vous a vu ? Lorsque tu t'es dérobée sur le coté pour mettre de la distance entre vous ? ou... avant ? Quoi qu'il arrive, il ne s'est rien passé et toi, t'as fuis. « il ne s'est absolument rien passé, c'était une banale conversation sur comment s'était passée notre soirée avec un ami. » Tu redresses légèrement le menton et tentes d'affronter son regard plein de colère. c'est dur. « un ami. » tu répètes encore une fois, claire et assurée est ta voix. Pourtant tu dois tant insister sur ce mot, Katalia ? Peut-être pour t'en convaincre toi même ? Et là, le couperet tombe. Sans même sembler entendre ni écouter tes précédents mots, il te dit que c'est terminé. L'émotion submerge ton visage, tu sens les larmes te monter aux yeux, ta lèvre supérieure tremble et t'as l'impression de plus y voir clair. T'as la sensation qu'il recule alors... « Toni ! » tu lâches pour attraper son attention. « tu te moque de moi, là ? c'est terminé ? pour juste une simple conversation avec un ami ?! » acerbe et plaintive, tu ne peux décemment pas te résilier à encaisser ses mots sans broncher. Ce n'est juste pas possible.

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@katalia borgia
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Tu sens la rage qui bouillonne en toi. Tu as envie de tout envoyer chier, de fracasser la gueule de quelques personnes. Tu es entré dans une colère noire que personne ne te soupçonnerait. Il est rare que tu t'énerves autant. Sauf, qu'on te prend littéralement pour un con. Tu n'apprécies pas. Clairement. Qui aimerait qu'on se fout de sa gueule ? Le premier qui dit moi, grosse foutaise à deux balles. Tu fuis le bal sans réclamer une quelconque explication à Katalia. Tu n'as pas la force de l'affronter. Tes traits du visage se sont assombris davantage lorsque tu te retournes pour être en face-à-face avec elle. « Parce que tu as des discussions banales avec un ami où vos lèvres sont à quelques centimètres l'un de l'autre ? Est-ce normal ? » Tu sens tes joues rougirent tellement tu as chaud en cause de toute la rage qui émane de toi. Tu n'as jamais ressenti ce sentiment envers la demoiselle. Comme on dit, il faut bien une première à tout. « Ce n'est pas qu'un ami Katalia .... arrête de te foutre de ma gueule cinq minutes ! » La proximité qui avait entre eux, montre bien qu'il y aie peut-être plus entre eux. Dans ce cas, pourquoi te faire des déclarations il y a un mois pour te faire subir ceci après ? Tu n'y comprends vraiment plus rien. Tu n'as plus envie de te battre constamment contre le vent. Tu as l'impression que tu donnes plus qu'elle ne te donne. Tout ce que tu ressentais pour elle était à sens unique. Sinon, jamais elle te ferait endurer tout ça. Quand tu aimes une personne, on ne lui pourri pas la vie. On ne le rend pas malheureux à plusieurs reprises. On ne se dispute pas constamment ... Tu en as marre de tous ces hauts et bas répétitifs. À un moment donné, il faut savoir dire stop. C'est ce que tu fais avant même qu'elle te donne la moindre explication de la scène subvenu il y a quelques minutes. « Quoi ?! » grognas-tu. « Est-ce que j'ai l'air de me moquer de toi ? Non c'est terminé parce que j'en ai marre de me battre sans fondement derrière. » À chaque fois, elle te promet monts et merveilles et tu te fracasses la gueule par la suite. Tu ne peux plus. C'est terminé. Finito.

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@Toni Caldwell
ven 15 mai, bal
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Ce regard tu ne le connais pas, tu ne l'avais encore jamais vu, et il te fait peur. Pas peur de lui, non non, mais de ce qu'il veut faire. De la violence avec laquelle il veut faire partir en fumée ce que vous avez construit ensemble. Tu réalises à cet instant que les bases ne sont pas si solides que t'aurais aimé le penser. Tout ça par ta faute. T'as été jusqu'à lui avec des mensonges, des parts de vérités laisser dans l'ombre. T'as juste été égoïste, car tu le voulais, lui. Et que tu savais pertinemment que si tu lui disais toute la vérité sur toi, il n'accepterait pas. Ça a commencé avec ce jour où tu as parlé de ta rupture de fiançailles du passé et même si t'as, par la suite, pensé que vous aviez réussi à passer outre tout ça, force est de contacter que non... Parce qu'à la moindre petite difficulté, à la moindre fausse rumeur, c'était un peu de confiance qu'il te retirait et contre ça, t'aurais jamais pu rien faire. Alors ouais, ce regard te fait peur. Encore plus que celui qu'il t'a adressé en Italie juste avant de revenir à Boston. T'aurais jamais pensé vivre pire situation que ce jour là dans la suite de l'hôtel, mais ici et maintenant met en lumière une toute nouvelle et non désirée vérité... Il te parle de discussion, de quelques centimètres. Et merde, il a vu les cinq secondes qu'il ne fallait pas. Les cinq secondes que t'as aussitôt fuit en le repoussant. Mais les cinq secondes de trop. C'était à ce moment là, où Ottis s'était rapproché pour parler tout proche de ton oreille avant de planter son regard dans le tien. « c'était au cause du bruit de la musique, c'était pour s'entendre ! » On t'a déjà connue meilleure menteuse, même toi, t'y crois pas. La panique s’empare de toi, t'as tellement peur de le perdre, tu racontes n'importe quoi et tu ne contrôles même plus tes mots. Tes yeux sont de plus en plus humides et plusieurs larmes viennent rouler sur tes joues. Son visage se ferme encore, tu vois bien qu'il ne te croit pas. Tu paniques et tu trembles même, à cause du froid ou de la peine. Ou même à cause des deux. Lorsque son attention revient vers toi, son ton est si vif et brusque que tu sursautes. Tu fais un pas vers lui mais il recule alors t'en fais un second. « mais tu ne te bas pas pour rien ! » T'approches encore et tu ne sais pas trop pourquoi il ne recule pas tout de suite. Cela dit, tu en profites pour porter une main vers son avant bras et frôler doucement ce dernier à travers sa chemise blanche. « arrête de te battre contre moi, je t'en prie... » Ça te fait si mal de voir le mal sur son visage. Ça te fait si mal qu'il veille en arrêter là. « je peux te jurer ici et maintenant qu'il ne s'est rien passé ce soir, qu'il n'y a que toi... »

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@katalia borgia
ven 15 mai, bal
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Au court de toute ton existence, tu n'as jamais lancé ce regard noir qui te glace le dos. C'est la première fois que tu rentres dans une colère qui ne pourra pas se calmer avec de simples gestes ou mots. Tu es arrivé au bout de ta patience. Tu as sorti les rames un nombre incalculable de fois avec Katalia. Tu lui as pardonné mainte et mainte fois des dérapages ... Ce soir, impossible. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Tu as encore en tête le fait qu'elle te dit qu'elle partait à la recherche de sa meilleure amie. Pour ensuite la retrouver à quelques centimètres d'Ottis. Un homme où des rumeurs avaient déjà fait surface au préalable sur veritas. Tu as voulu lui donner le bénéfice du doute. Belle erreur. Tu as vu un peu trop la scène ... tu aurais préféré ne jamais voir ceci. Merci Rosalia. Tu n'oublieras pas d'aller la remercier au passage. « Tu vas encore te foutre de ma gueule longtemps Katalia ? » C'est trop. Trop pour toi et ton cœur déjà meurtri à plusieurs reprises. Tu as un manque de confiance aux gens ... Tu as été bien trop de fois abandonné et délaissé, même trompé. Il est hors de question que cela se reproduise. Tu préfères tout arrêté de suite plus tôt que de souffrir encore inutilement. Elle avance de toi et tu recules d'un pas. Tu ne veux plus avoir de contact physique avec elle. Finito. « Bien sûr que si Katalia. Je brasse de l'air avec toi ... » Tu es dur et cruel avec tes mots. Tu ne pouvais pas faire autrement. Il faut qu'elle réalise à quel point la blessure est profonde. Qu'elle ne pourra jamais être réparé. « Je ne me battrais plus contre toi Kat. C'est fini tout ça ... » Fini pour de bon. Tu pourras dans retourner voir cet homme avec qui tu étais proche il y a encore cinq bonnes minutes. Tu t'en fiches dorénavant. « Tu m'as déjà dit ça la dernière fois en Italie et tu recommences une fois rentrée sur Boston. » Lorsque la confiance s'est effacé ... il est impossible de la retrouver. C'est la constatation que tu fais face à-elle. « Je n'en peux plus Katalia ... On m'a trop souvent menti, délaissé ou même abandonner dans la vie. Je ne veux plus revivre tout ce qui m'est déjà arrivé. » Tu ne te démontes pas devant elle. Tu sais dire stop quand ça va trop loin, c'est le cas en ce moment. « Il y a plus de toi et moi. Tu fais ta vie, je fais la mienne, basta ! » Simple et efficace.

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@Toni Caldwell
ven 15 mai, bal
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« mais je ne me fou pas de ta gueule ! » tu dis un peu vivement lorsque tu t'approches. Pourtant, t'as la sensation que, t'auras beau dire ou faire ce que tu veux, lui démontrer par A+B qu'il se trompe, rien n'y fera. Il est beaucoup trop énervé et blessé pour accepter de t'écouter. Et putain, qu'est ce que tu te détestes de le mettre dans cet état. Jamais t'as voulu, qui voudrait ça pour les personnes qu'on aime ? Ouais, car tu sais pas où t'en es, mais t'étais en train de tomber amoureuse de lui si ce n'était déjà fait. C'est ce que tu lui a avoué seulement un mois auparavant. Alors, pourquoi t'irais voir ailleurs, hin ? Pourquoi tu voudrais tout détruire et vous faire tant de mal ? C'est illogique. Lorsque ta main va vers ton bras, il te l'arrache aussitôt. Tu frissonnes vivement, blessée et peinée. Chacun de ses mots sont comme des lames qu'il s'applique à enfoncer un peu plus à chaque fois. T'as mal de partout, dans ton cœur et dans ton corps. Pourtant, à chaque fois qu'il répète que c'est terminé, tu ne le crois pas. Tu ne veux pas le croire. Tu ne peux pas l'entendre, tu t'y refuse et tu veux calmer et arranger les choses. Il te parle de l'Italie, du fait que tu as "recommencé". Tu soupires, de nouvelles larmes roulent sur tes joues et tu viens finalement plonger le visage dans tes paumes. « c'est pas vrai tu ne comprends rien... » tu dis doucement, secouée de premier sanglots. Tu laisses tomber tes bras le long de tes hanches et viens déposer ton regard sur lui. « ça n'a absolument rien à voir, tu ne peux pas me reprocher des choses que je n'ai pas faites, sauf si tu te cherches une excuse pour.... me faire ça. » Ta voix d'abord un peu vive et agitée par l’agacement vient se briser sur les trois derniers mots. Tu ne veux pas retourner la situation, tu tentes juste par tous les moyens de lui faire comprendre les faits. T'as l'impression qu'il va s'échapper alors tu reprends la parole, plus doucement « écoute moi, on peut pas tout gâcher, pas comme ça... » Et puis le couperet tombe, il te dit de faire ta vie, qu'il fera de même. Juste comme ça et aussi facilement. Du revers de la main, tu viens effacer quelques larmes sur ta joue, mais il y a encore bien trop. Puis ton sang cavale, un peu vite et un trop vivement, jusqu'à tes pommettes qui se rougissent sous la colère « t'es un menteur Toni Caldwell ! toutes ses belles paroles pour au final tout envoler bouler pour... rien ! » Peut être qu'il a l'impression d'avoir beaucoup plus donner que toi, mais t'as cette vive impression toi aussi. D'avoir fait tous les efforts pour faire les choses bien, d'avoir été sincère, de lui avoir ouvert ton cœur, de l'avoir fait entrer dans ton monde et de t'être confiée à lui. Malgré tout, jamais tu n'admettras que t'as parfois oublié de prendre en considération son passé et de ne pas t'être comporté en fonction de ce dernier, pour le rassurer. Il a été ton pilier. Et maintenant il est en train de tout t'arracher.

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@katalia borgia
ven 15 mai, bal
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« Pourquoi tu ne veux pas l'avouer ? » Ça te fout en rogne qu'elle puisse continuer de se persuader qu'elle ne se fout pas de toi. Alors, qu'il y a tout qui prouve le contraire. Tu ne lui demandes pas grand-chose, simplement d'assumer un minimum pour une fois. Au fil de l'explication, tu te rends compte que vous êtes incompatibles l'un et l'autre. Il est impossible qu'une menteuse doublée d'une égoïste puisse matcher avec un homme tout simplement gentil. Un homme qui pardonne tout si facilement. Elle peut comprendre qu'à un moment donné, tu n'arrives plus à accepter tout ça. Ton passif est bien trop grand et imposant pour que tu veuilles continuer sur cette pente dangereuse. Ton visage ne montre peut-être pas à quel point tu es touché par tout ça. Mais, tu souffres de l'intérieur. Lorsque tu prononces ces mots fatidiques ... ça t'arrache le coeur, ça te le met en miette. Elle qui avait réussi à te redonner goût à l'amour. Elle vient de tout balayer en moins de temps que prévu. « évidemment c'est moi ... c'est toujours moi. » C'est difficile pour toi de l'entendre te déblatérer tout ça. « si tu veux, croire que je me cherche une excuse. tant bien me fasse ! » rétorquas-tu en haussant les épaules. Plus aucune force à te battre contre elle. Tu n'as plus l'envie surtout. C'est fini. Tu ne te rendras plus malade pour une femme désormais. Tu es bien plus solide que tu ne le crois. « Ça servirait à quoi de continuer à se déchirer de la sorte ? » Vous aviez vécu plus de bas que de hauts. Même si les hauts étaient merveilleux à tes yeux, cela ne suffit plus à un moment donné. Lorsqu'elle te balance cela en pleine figure, tu ne sais pas comment réagir. Tu ne la toucheras pas parce que tu respectes bien trop les femmes pour cela. Cependant, si cela avait été un homme, tu l'aurais défoncé sans le moindre remord. Tes poings se serre et tu essaies de contrôler ta colère. Tu serais capable de donner un coup tellement violent contre le tronc d'arbre qui se trouve à vos côtés que tu te fracasserais la main dessus. Tu n'as pas encore envie de finir à l'hôpital. Tu as déjà fait trop de séjour là-bas pour y retourner ce soir. « Si tu veux croire ou penser ça de moi, ça m'est égal Katalia Borgia. Tu as raison au final, c'est moi qui suit égoïste c'est moi qui ai fauté tout le long de notre relation. C'est encore moins qui me suit jeté sur la première venue quand l'occasion s'est présentée. C'est moi aussi qui a fait un bain de minuit avec la première inconnue qui est passée devant moi au spring break. C'est encore moi qui te mentait constamment pour éviter de te dire la vérité. Tu es la sainte Katalia Borgia et je suis le diable. Tu es contente ? » gueulas-tu avant de contourner la demoiselle pour marcher dans la direction de la salle de réception du bal. Tu ne lui donneras pas la satisfaction que tu sois plus bas que terre. Tu veux lui montrer tout ce qu'elle perd.

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@Toni Caldwell
ven 15 mai, bal
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Te faire avouer, te faire avouer... jamais, parce que ce n'est pas vérité. Tu ne te fou pas de sa gueule car tu tiens bien trop à lui et que vous avez traversé déjà beaucoup de choses ensemble. Alors il est hors de question que ces mots passent la barrière de tes lèvres, surtout que tu ne les pense pas. Pas pour lui faire plaisir, pas pour lui donner raison. Il est furieux et t'as l'impression que tu n'arriveras pas à lui faire entendre raison, pas ce soir. Pourtant, tu ne veux pas le laisser partir, tu ne veux pas qu'il t'échappe, juste car t'as l'affreuse sensation que ça pourrait être la toute dernière fois que tu le vois. « j'ai jamais dit que tout était de ta faute, arrêtes de déformer mes propos. » Il hausse les épaules, t'as presque l'impression qu'il se calme mais pourtant ses mots repartent de plus belle et se montrent plus blessants que jamais. De continuer pour se déchirer la sorte... T'as l'impression qu'il n'a que les bas en tête et qu'il a oublié tout le reste « j'ai l'impression que tu omets tout le positif... » T'as froid, tu trembles, t'as mal de partout mais surtout au cœur. T'as l'impression de te battre dans le vent et contre une personne que tu ne connais pas. Pourtant, tu le regardes, tu le fixes, tu observes les traits de son visage que tu connais si bien et ses épaules que t'adores caresser. La tristesse s'est emparée de son visage et ça te fait pleurer de plus belle. Tu détestes le voir comme ça, et tu te détestes encore plus lui faire ça. Tu voudrais pouvoir tout arranger, tout oublier, repartir sur de nouvelles bases et passer outre le passé. Mais il s'y refuse et t'as l'impression que t'aurais beau lui arracher ton cœur et lui offrir ici et maintenant qu'il n'en voudrait pas. Tu peux voir ses poings se serrer et la colère gronder en lui lorsque tu te montres plus piquante. Sa prise de parole est plus dure que jamais et tu serres fort tes mains autour de tes bras pour frictionner ses derniers. « arrête ! bien sur que non je ne suis pas contente, tu crois que j'ai voulu toute cette mascarade ?! » tu lui coupes à moitié la parole sur les derniers mots, ton ton étant plus vif que jamais depuis le début de cette "conversation". Il te contourne et commence à s'éloigner et tu dis encore un peu fort pour qu'il s’arrête « Toni, putain ! » Tu marches vite derrière lui pour le rattraper avant que vous ne soyez trop près du bâtiment et donc encore à l'abri des regards et des rumeurs. « s'il te plait, rentrons ensemble, il faut qu'on parle, je veux qu'on parle... » Ta voix change du tout au tout, tu es passée des cris à une douceur presque méconnaissable. Celle là même que tu enfuis en toi et que ne montres presque jamais. Il va l'accepter ou il va la faire partir en fumée, sauf que cette fois quoi qu'il arrive, tu devras accepter.

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@katalia borgia
ven 15 mai, bal
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Tu as la nette sensation qu'elle ne veut pas se l'avouer à elle-même. Pourtant, tu le sens au fond de toi qu'il y a du foutage de gueule en l'air. Tu te fais peut-être des films. Généralement quand tu sens ce genre de choses, c'est toujours la vérité. Tu as bien trop d'expérience dans ce domaine pour le voir venir à des kilomètres à la ronde. En ce moment, tu ne peux rien entendre. Ta colère est bien trop grande pour écouter une explication décente de Katalia. « Je ne déforme pas. Mais, à ta façon de me répondre c'est ce que tu insinues... » Elle essait de retourner la situation à son avantage. Pourquoi toutes les femmes font-elles ceci ? « Effectivement, pour l'instant il y a que le négatif en tête ... » Les bons moments viendront plus tard probablement, quand tu auras avalé cette déception ou toute cette rancœur. À voir avec le temps. Tu remarques que Katalia est frigorifié, il y a encore une trentaine de minutes, tu lui aurais proposé ta veste sans l'ombre d'un doute pour qu'elle se réchauffe. Maintenant ? Tu n'as pas envie de faire le moindre petit geste affectif envers elle. Encore moins lorsqu'elle devient piquante et blessante envers toi. Jamais elle ne s'était comportée de la sorte avec toi. Tu t'aperçois les traits de sa personnalité qui ne te plait pas. Qui ne colle pas avec ta façon d'être ou de vivre. Tu ne veux plus de tout ça dans ta vie. Tu t'es déjà trop fait manger à l'époque par ton ex Ruby. Tu n'as pas envie que ça recommence. « Honnêtement ? Je me pose la question ... je ne suis pas si bien que ça pour toi. Où alors, je suis trop gentil et ça ne te convient pas non plus ... J'en sais rien et je n'ai plus envie de le savoir ! » Tout ce qu'elle pense ou autre ... tu n'as plus envie de les écouter. Trop de souffrance pour une courte relation. Ce n'est pas saint au fond. Elle le sait comme tu le sais. Pourquoi continuer si c'est pour se rentrer dedans dès l'occasion se présente ? Pourquoi souffrir inutilement ? Tu finis par la contourner pour retourner vers le bal de fin d'année. Tu as simplement envie de retrouver ta sœur où même des amis pour souffrir en silence. « Arrête Katalia .... ça ne sert à rien ! » Ta décision est prise, tu ne feras pas de retour en arrière. « Non c'est mort ... Je retourne à l'intérieur continué ma soirée, tu devrais faire de même. » Le son de ta voix est plus calme. Plus de force à crier pour te faire entendre. Tu veux simplement rentrer pour pouvoir te saouler la tronche. Pour ce soir, ça s'arrête là.

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