Days follow one another but they are not alike★ ─ w/ @Teresa Debnam

tu l'observes au loin. Tu ne veux pas la déranger, du moins pas tout de suite. Son sourire te fascine. Elle a vraiment l'air de s'amuser. T'aimerais la rejoindre mais en vrai, tu poses milles et une question. Elle te plait Gauthier, plus que de raison. Tu le sais. Tu décides de prendre ta coupe de champagne, la quatrième de la soirée. Ton regard se pose sur celle qui faisait aujourd'hui de toi un homme tellement hésitant. S'était à cause d'elle, Romie. Celle qui avait piétiner sans ménagement ce cœur que tu avais si difficilement donner. Ton téléphone vibre une nouvelle fois, c'est elle. Tu peux pas t'empêcher. T'es loin d'elle mais d'une autre partie tu gardes le contact à distance. Elle veut danser, avec toi. Soit, tu te lèves de ta table et pars en sa direction. T'attends que l'autre tête de con parte pour venir s'asseoir à sa place. " Salut mademoiselle " son visage se retourne vers toi, elle vraiment magnifique. Une vrai beauté. Tu lui prends la main et viens lui faire un baise main. Romantique le gauthier. " Tu m'accordes cette danse ? " au fond, t'étais content de pouvoir la voler quelques secondes à son cavalier. T'en mourrais d'envie depuis le début de la soirée.  

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Tu discutes avec Gauthier par sms. Il te voit de là où il est mais pas toi. T'as beau chercher, tu ne le vois pas. Cela te fait rire. T'es curieuse de le voir aussi bien habillé. Après tout, vous avez été choisir ensemble le costard mais tu n'as pas eu le temps de réellement le voir. Après un dernier sms où tu lui dis de venir, tu ranges ton portable dans ton petit sac. Sa voix te coupe de tes pensées. Tu relèves les yeux pour le voir devant toi. Tu écarquilles les yeux et un fin sourire se dessine sur tes lèvres. Salut toi... réponds-tu en le laissant te prendre la main pour y déposer un chaste baiser. T'as pas l'habitude de le voir aussi ... gentleman ? Tu affiches un large sourire. Avec grand plaisir. Tu te tournes vers ton cavalier et le préviens que tu vas danser avec Gauthier. Tu te rapproches ensuite de lui et tu places ton bras entre le sien pour aller jusqu'à la piste de danse. Tu lèves les bras et les enroule autour de son cou. Vous êtes très élégant ce soir Martins.. Vous m'épatez que tu t'amuses à dire en commençant à bouger pour danser. Tu caresses doucement sa joue avant de replacer ta main correctement. Qui l'aurait cru, toi au bal avec un beau costume en train de danser, je ne vais plus jamais te regarder de la même façon maintenant répliques-tu en rigolant, pour le taquiner un peu. T'es contente de cette soirée Teresa.

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Tenue du bal:

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T'es pas à l'aise ici en vrai, tu sais même pas ce que tu fous là. Jill est partie te laissant sans cavalière mais t'es comme même venu. Tu souris en la voyant te saluer. Elle accepte ta proposition puis se tourne vers son cavalier. Ton regard s'assombrit, en croisant son regard. Tu te contiens parce que tu n'as pas le droit de dérailler. Ton visage se tourne sur le côté et ta mâchoire se crispe. Tu préfères ne pas regarder. Teresa revient vers toi et enroule son bras autour du tient. T'essayes de sourire mais la vision qu'elle vient te donner, t'énerves. Alors tu fais semblant que tout va bien. Arrivée sur la piste, les mains de la demoiselle viennent se poser dans ta nuque et toi naturellement tu viens les posés sur tes hanches. Elle voulait dansé et t'étais prêt à lui accorder cette danse. Ton regard se pose une nouvelle fois sur elle et tu souris de nouveau face à son compliment. " dois-je te rappeler que j'ai eu un peu d'aide teresa ? " petite référence à l'entrevu que vous avez eu dans la cabine d'essayage. Tu fronces légèrement les sourcils en sentant sa main venir sur ta joue. En vrai, t'es déstabilisé " je peux être surprenant, tu devrais le savoir. Tu ne te doutais pas non plus du petit diner sur la plage, je me trompe ? " tu pouvais être surprenant. S'étais une qualité que tu avais. Vous dansiez et tu profitais de cette proximité pour lui caresser tendrement le dos. Sans prévenir, tu décides de la basculé en arrière. " Je paris que tu savais pas que j'étais capable de faire sa aussi ? " tu souris alors que tu l'as tenais fermement pour ne pas qu'elle tombe. Tu l'as redresse pour finalement la coller un peu plus à toi. " Ton cavalier nous regarde, sa te dérange pas ? " ouaiiii t'aimerais savoir ce qu'elle pense de tout sa. Toi t'es ravi !  

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Tu suis Gauthier jusqu'à la piste de danse. T'es heureuse qu'il soit venu te voir. C'est important pour toi. Surtout après les nombreuses disputes que vous avez eu. Une fois au milieu de la piste de danse, tu enroules tes bras autour de son cou et tu te rapproches de lui. Tu le complimentes sur son costume. La personne qui l'a choisit a énormément de goût, fais-tu remarquer en haussant les sourcils de fierté. Tu caresses doucement sa joue. C'est bien la première fois que tu le vois comme ça. Aussi calme et étrangement, aussi déstabilisé. Tu ne peux pas croire que c'est à cause de toi qu'il est dans cet état-là. Impossible. Tu te mords la lèvre en repensant au Spring Break et à ce petit havre de paix qu'il avait organisé pour toi. C'est vrai, j'étais loin de m'imaginer que tu es aussi attentionné, réponds-tu. Vous danser sur le doux rythme de la musique. Il te fait valser en arrière. Tu contractes le peu d'abdo que tu as et tu rigoles lorsqu'il te relèves. Non je ne m'y attendais pas, préviens la prochaine fois, j'ai bu quelques verres, j'ai pas envie de vomir sur ton beau costume, t'amuses-tu à répondre. Tu perds rapidement ton sourire lorsqu'il te demande si cela ne te dérange pas que Jamal vous regarde. Il gâche tout là. Tu jettes un rapide coup d'oeil à ton cavalier avant de reporter ton attention sur lui. Gauthier, s'il te plait... C'est tout ce que tu vas retenir de cette danse, Jamal qui nous regarde ? marmonnes-tu. Tu soupires puis baisses la tête. Si ça te dérange tant que ça, on arrête de danser et tu repars avec ta cavalière hein. Tu te braques tout de suite parce que tu ne sais pas à quoi t'attendre avec Gauthier. Il est imprévisible et tu ne veux surtout pas voir en vrai celui que tu as vu à travers les messages. Le Martins agressif et méchant. T'es à côté de la plaque Teresa.

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tu t'es accroché à elle, tu le sais, tu le sens Gauthier. Tu l'observes de trop et la savoir avec un autre que toi, te fou en rogne. Cette fille avait réussi là ou toute les autres avaient échoué. Elle avait réussi à faire tomber les quelques barrières que tu t'étais efforcé de mettre entre toi et ton coeur. L'amour s'était pas pour toi putain. Tu t'obstinais dans cette idée. " faut croire oui " en vérité, ce costume avait bien plus de signification. Il te rappelait cette journée, la meilleure journée shopping que tu avais fait depuis très longtemps. Mains qui caressent son dos, tu profitais de cette étreinte pour y déposer ton odeur, tes griffes. Elle était tienne putain. Enfin s'était ce que tu pensais. Tu l'as fait chavirer en arrière, tu rigoles lorsqu'elle se moque de toi. Tu approches ton visage pour déposer un fin baisé dans son cou et tu lui susurres. " Sa te donne toujours envie de vomir. " puis finalement, tu gâches tout parce que tu peux pas t'empêcher de parler du connard qui l'accompagne. Tu la redresses et elle se braque. Tu te mords la joue pour ne pas répondre, t'avais envie de tout fracasser putain. Tu plisses les yeux alors que vos corps se reculaient légèrement. Vous continuez à danser mais tu sentais le malaise s'installer. Tu t'arêtes, visage qui se tourne sur le côté pour ne pas voir son visage. Tu la relâches pour finalement constater. " sa sert à rien teresa ! " elle ne devait sans doute rien comprendre à la situation. Tu parlais chinois à l'heure actuel. Tu te rapproches d'elle, visage à quelques centimètre d'elle. " Ce soir t'es à lui Teresa... alors c'est bon, j'en ai marre de faire comme si tout était normal ! Fait ce que tu veux avec lui moi je vais aller m'éclater avec une femme disponible qui n'a pas son cavalier sur les côtes " ouaiiii c'est bon, sa t'avait calmer ! Tu l'as regarde encore une fois et puis finalement tu soupires. " Salut ! "  

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Ça serait vraiment dommage que tu vomisses sur son beau costume Teresa. Surtout que c'est toi qui l'as choisis. Tu rigoles quand il t'embrasse dans le cou. T'es hyper sensible de là et son souffle chaud t'arrache un petit rire. Un frisson. Non, pas du tout, que tu réponds malicieusement. Tu continues de danser avec le sourire aux lèvres mais il disparaît bien vite quand Gauthier commence à faire son jaloux. Tu ne comprends pas. Tu râles sur lui, tu te braques. C'est bon, t'as déjà fait une crise d'angoisse dans la soirée à cause de ton ex. T'as pas envie de te prendre la tête avec lui. Tu fronces les sourcils. De quoi ça ne sert à rien ? Tu ne comprends pas pourquoi il dit ça. T'es dans le flou le plus total. Il te lâches. T'as un mouvement de recul. Encore. Mais je... Et comme d'habitude quand ça devient virulent, tu t'écrases Teresa. Tu ne sais pas quoi dire. Tu ne vois ce que tu peux dire surtout. Oui t'as un cavalier et alors ? Un vieux salut et voilà qu'il se barre. Tu te retrouves toute seule sur la piste de danse. C'est vraiment une soirée de merde. Il est parti. Tu sens la colère monter en toi. Avant tu serais juste partie de la piste de danse ainsi que certainement de cette soirée mais pas ce soir. Ton travail avec le psy te donne en confiance en toi. Ses sages paroles résonnent en toi. Tu quittes la piste de danse et tu le suis, en furie. Tu le retrouves un peu plus loin, près de la sortie. Martins ! cries-tu pour qu'il se retourne. Tu prends ton courage à deux mains et tu te décides d'ouvrir ta bouche quand t'es à son niveau. Tu vas m'écouter attentivement. Oui j'ai un cavalier mais c'est de ta putain de faute, commences-tu en appuyant ton index sur son costume. T'as tout fait pour que ça ne soit que du sexe entre nous, t'as été méchant et tu m'as mal parlé à plusieurs reprises. Fallait être au clair avec toi-même et ne pas me mettre autant la pression pour que je ne m'attache pas à toi. T'as cherché ce qui arrive. C'est de ta faute et pas de la mienne. Alors va te taper toutes les filles d'Harvard si ça te chante. Ce n'est plus mon problème ! Et sans attendre qu'il réplique. Salut ! Là c'est toi qui tourne les talons et te diriges vers la sortie.

w/ @Gauthier Martins

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t'en as marre. Les efforts s'arrêtent ici pour toi. Tu n'es pas très combatif mais en réalité, tu n'as plus l'habitude. Plus l'habitude de ressentir les choses. Plus l'habitude de te battre pour la personne que tu aimes. Ta jalousie te manipule. Tu préfères partir plutôt que de faire n'importe quoi. Tu l'abandonnes à son sort, celui de n'être plus rien pour elle ce soir. T'étais pas prêt pour prendre de grandes décisions. Mettre un terme définitif à votre pseudo relation, tu n'y songeais pas. Elle était trop importante, trop ancrer en toi. Tu l'abandonnais juste ce soir. Tu marchais en direction de la sortie, t'avais besoin de te griller une clope. L'appelle de la nicotine. Tu sors ton paquet de ta veste puis ton visage se tourne en attendant ton nom. Elle t'avait suivit. Tu grognes, parce que tu sais pas si tes prêts à entendre tout ce qu'elle a à te dire. Tu plisses les yeux et là ton sourire mesquin apparaît sur ton visage. De ta faute ? t'avais envie de lui bondir dessus tellement son insinuation était débile. Tes mains se portent à ta taille, tu n'as pas le temps de répondre qu'elle continue de déversé son venin. Tu l'as énervé. Tu le sais parce que tu commences à la connaitre. Et là, elle se barre. Te laissant avec ces mots amères dans la bouche, impossible pour toi de t'arrêté là. Elle voulait de l'embrouille ? t'allais lui en donner. Elle se dirige vers la sortie et tu la suis. Elle marche vite même avec des tallons, alors tu trottines. " Hé ! j'en ai pas finis avec toi ! " t'es froid glaciale. Tu t'approches d'elle et tu l'obliges à s'arrêté. Tu viens la plaqué de force contre le mur de brique. " De ma faute !? " tu la regardes, ses yeux sont aussi noir que les siens. " tu ne m'as même pas laisser le temps de t'invité à ce putain de bal ! Tu t'es précipité sur le et la première venu de peur d'être seul ce soir ! " tu râles et tu l'obliges à ne pas bouger. " mais je suis d'accord sur une chose ! c'est vrai, c'est de ma faute, c'est moi qui est finis par tomber dans mon propre piège. Moi je me suis attaché beaucoup trop à toi et toi tu t'es contenté de faire ce que je t'avais dit. " t'étais d'accord là dessus. Elle avait été bien plus forte que toi. " Par contre, ne fait pas mine que le faite que je couche avec d'autre te pose problème, tu t'en fiches ! " mots saisissant. Allez énerve toi encore Teresa, je pourrais aimé sa finalement !

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Il a réussi à te foutre en rage. Non mais quel abruti sérieux. Tu tournes les talons et tu quittes cette fête pourrie. C'est bon, tu en as assez vu pour ce soir. Tu t'es rebellée, chose que tu n'aurais jamais fait en temps normal. Maintenant tu peux le dire, ces séances avec le psychiatre te font énormément de bien. Tu y apprends à te dévoiler un peu plus et à avoir confiance en toi. Chose que ton ex t'a carrément volé. Bousillé. Tu marches dehors, les larmes au yeux. C'est trop d'émotions pour toi, t'as pas l'habitude de te mettre en colère. Toi, cette petite poupée si fragile. Tes yeux sont humides, tu vois flou. Sa voix revient vers toi. Tu l'entends, il te rattrape. Tu n'as plus envie de lui parler. Tu accélères le rythme mais il arrive à ta hauteur et te plaque contre le mur. Tu restes stoïque. Ses mains agrippent tes bras tout frêles. Tu l'écoutes mais t'as du mal à le voir. Ta vision est brouillée par les larmes qui ne demandent qu'à sortir. Ta gorge est nouée. Serrée. Tes sourcils se froncent avant que tu ne lèves la main pour lui coller une gifle en pleine figure. Ta main s'écrase lourdement contre sa joue. Un bruit aigu se fait entendre. Tu n'y vas pas de main morte. Sa joue est toute rouge. Ne refais plus jamais ça, grognes-tu entre tes dents. Tu le pousses en arrière pour qu'il s'écarte de toi. Je t'interdis de me toucher. Va te taper qui tu veux, j'en ai rien à foutre. Et quand bien même ça me ferait quelque chose, je ne te le dirais pas. T'es un connard Gauthier. Un putain de connard de merde. Tu n'as que ce que tu mérites. Si tu ne t'étais pas comporté comme une enflure à me foutre la pression pour qu'il y ait que du sexe entre nous, c'est peut-être avec toi que je serais en couple à l'heure actuelle. A partir de maintenant, tu ne m'approches plus ou je t'envoie Lorenzo te casser la gueule. Et crois-moi, il va prendre un malin plaisir à le faire. Tu fais exprès de balancer le nom de Lorenzo. T'as envie de lui faire mal, exactement comme il vient de le faire pour toi. Ton coeur saigne, t'enrages de cette situation.

w/ @Gauthier Martins

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t'avais les nerfs. T'essayais de contenir cet excès de rage et de frustration mais t'avais du mal. Tu la retiens parce que tu ne te permets pas qu'elle puisse être celle qui mette un point final à cette soirée. Tes mains encadrent ses épaules, tu la retiens contre ce mur parce que t'en as pas finis avec elle. Ses yeux sont mouillés, mais tu t'en fiches t'en a vu des larmes de vipères coulé et tu n'y prêtes pas attention. Là, elle vient à se dégager et te décoche une gifle que tu n'as pas vu venir. Joue qui commence à rougir, elle te pique même tant elle n'a pas été de main morte. Ta mâchoire se crispe, elle te repousse et t’assommes encore de ces paroles de gamine. Lorenzo ? s'était qui se connard encore ? un troisième, quatrième prénoms à rajouter à sa liste de prétendant. Tu perdais patience et en l'espace de quelques secondes, elle venait de te renvoyer là ou tu aurais toujours du être. A ta petite place de connard. Tu l'étais Gauthier, tu ne t'en étais jamais caché mais avec elle t'avait voulu faire mieux, essayé en tout cas. Grave erreur ! Tu marches, allant et venant parce que t'as juste envie qu'elle ferme sa gueule " FERME TA PUTAIN DE GUEULE TERESA ! " que tu lui cries dessus avant de venir écraser ton point plein de haine contre le mur. Tu la laisses assister à sa parce qu'elle vient de détruire le peu de bon sens que tu avais en toi et puis tu reviens vers elle. Main endoloris, tu ne laisses rien apercevoir, ta main pisse le sang mais tu t'en fiches. " mais va y teresa... va le chercher ton chien de garde, j'en ai rien à foutre de ton lorenzo ! " tu t'en foutais pas mais t'avais tellement la haine contre elle que même la douleur ne te faisait pas frémir. " le connard que je suis va ravaler le peu de sentiment que j'avais pour toi mais à partir de ce soir, je ne veux plus entendre parler de toi Teresa Debnam ! " s'était ton point final. Elle voulait se taper la terre entière devant toi, et bien t'allait prendre du recul. Tu la regardes une dernière fois et là, visage qui allait sans doute te manquer mais t'avais besoin de prendre ce recul. Elle ignorait pratiquement tout mais t'étais bien trop attaché à elle pour continuer dans cette voie. Ton buste se retourne et tu commences à te barrer. Ton regard se porte pour la première fois sur ta main et tu comprends que t'allais finir cette soirée au urgence. Ta main appelle un taxi et tu te barres sans lui laisser aucune opportunité d'en rajouter plus. Elle t'avait mi un chao ce soir !

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Tu fais exprès d'évoquer Lorenzo pour bien le piquer à vif. T'as bien compris que tu n'es plus seulement un plan cul pour lui. Tout ceci aurait pu se passer différemment s'il ne se comportait pas comme un connard. Tu lui fous une grosse gifle et tu le pousses pour qu'il s'éloigne de toi. Tu le menaces parce que tu ne veux pas revivre ce que ton ex t'a fait endurer. C'est bon, niveau violence t'a eu ta dose. Ta mâchoire se serre quand il hurle de fermer ta gueule. Tes poings se referment. T'as fait des progrès avec le psy mais t'arrives pas à lui tenir tête. Il te fait un peu peur là. C'est un nouveau visage de Gauthier que tu rencontres ce soir. Tu sursautes et lâches un petit cri de stupeur en le voyant écraser son poing dans le mur. Ça aurait pu être ta tête Teresa. Les mains devant la bouche, tu les descends alors qu'il se rapproche de nouveau de toi. Silencieuse, pétrifiée, tu l'écoutes parce que tu n'as pas d'autre choix que de le faire. Va te faire foutre Martins, grognes-tu entre tes dents alors qu'il s'éloigne de toi. Tu restes stoïque, contre le mur, alors qu'il appelle un taxi. Tu le regardes monter dedans. Tu attends que le taxi ne s'éloigne de toi pour te laisser glisser contre le mur et t'accroupir. Tu fonds en larmes toute seule. Tu enfouis ta tête contre tes genoux et tu fonds en sanglot. Choquée et inconsolable.

FIN

w/ @Gauthier Martins