le monde n'est pas assez grand pour nous
★ ─ w/ @June Carvalho

Tu peux encaisser ? Je me contente de sourire en coin. Ouai, le genre de sourire qui veut dire tellement de chose. Tu sais, les choses silencieuses, qui ne se disent pas. Ouai, je suis sur que t’es assez intelligente pour savoir, pour comprendre les non-dits. Parce que y’en a beaucoup June, des trucs qui se disent pas. Un jour, je vais te les murmurer à l’oreille, te les chantonner pour que ceux-ci s’imprègnent dans ta petite tête. En attendant ce jour, je vais laisser planer le doute. Pour l’heure, on va juste cesser de parler de ça, jusqu’au jour J. Si il arrive. Parce que rien ne nous certifie qu’il puisse arriver, qu’il puisse se faufiler dans notre emploie du temps. Si ça se trouve, toi et moi, ça restera toujours à ce point évident d’une relation instable. Amis, attirance, sans plus, pas moins. Tu sais, le genre d’amitié casse-tête ? Ben c’est nous. Ça me dérange pas vraiment. Non, c’est pas comme si j’avais rien à faire de mes journées. Entre mes ex, Zackaria, mes rendez-vous Tinder. Tu sais aussi bien que moi que ma vie sexuelle est active, trop probablement. Je suis le genre de mec qui s’amuse, qui charme, mais qui ne donne jamais plus que nécessaire. C’est probablement ce qui me fait défaut. Tu vas donc trainer avec moi…quelle belle perspective. « Va pour ça alors. Mais te plains pas après que t’aurais préféré être ailleurs. » Ouai, je préfère te le dire, parce que vous les filles, vous êtes jamais contentes. C’est peut-être pour ça que j’ai plus facile de coucher avec des mecs…parce que les femmes, c’est des chieuses, des râleuses. Faut leur promettre monts et merveilles et finalement, elles sont encore pas contente. Je dis pas que t’es comme ça, non, mais disons que les apparences sont trompeuses. Les paroles tombent, les sous-entendus aussi, mais bien sûr, ton ventre réclame à manger et le miens aussi. « Ouai, le ventre gagne à tous les coups. » Pouffais-je avec amusement alors que je laisse la serveuse prendre notre commande. Heureusement, tu me laisses pas jouer seul…ça aurait été chiant. Tu viens déposer un baiser sur ma joue et je souris en coin avec un amusement non dissimulé. Une fois fait, la serveuse s’en va et je lâche ta main pour me replacer convenablement dans mon siège. Du succès ? Je ricane de façon banale. « Le succès est éphémère June. J’en profite quand ça m’intéresse, mais j’en ai pas besoin. » Parce que franchement, j’en ai rien à foutre du charme que j’envoie chez les autres, y’a toujours mieux que moi dans le monde. Je suis juste un mec comme un autre, tu devrais le savoir. Face à ta révélation, j’hausse un sourcil interrogateur. « Putain, on est dans la merde… » Je souris d’un air taquin. « Non, je déconne. C’est cool…tu le passe quand ? » Ouai, c’est sympas que tu veilles rejoindre les rangs des tarés sur deux roues. N’empêche, femme au volant, mort au tournant…ça vaut aussi pour les motos. « Préviens moi quand tu l’auras…je déménagerais à l’autre bout du monde. »

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le monde n'est pas assez grand pour nous
★ ─ w/ @Mayron Sepouski

T’es intriguant, vraiment, je me pose toujours 50 questions à ton sujet. L’envie de pouvoir percer tes secrets, ce que tu caches est beaucoup trop forte quand je suis à tes côtés. Mais avec tout le respect que j’ai pour toi, impossible de te poser trop de questions. Ce petit sourire a tellement de significations et avec toi, j’ai toujours peur de comprendre les plus terribles d’entre elles. Tout un tas de choses me passent par la tête, ne sachant plus quoi vraiment penser quand je suis à tes côtés, quand tu me fais des remarques de ce genre, ou des petits sourires qui veulent tout dire et rien dire en même temps. Cette journée, j’ai envie de te la réserver, de passer du temps avec toi mais rien ne t’y oblige. Je suis un peu intrusive par moment, je m’en excuse, mais j’ai toujours eu cette passion, cette excitation qui m’animent à chaque fois que je suis bien, que j’apprécie quelque chose ou quelqu’un. Il n’en faut pas forcément beaucoup pour la fille que je suis. Ces derniers temps ont été plus sombres que je ne veux le faire croire. Ce départ soudain, ce coeur brisé, un coeur que j’ai laissé partir en même temps qu’un homme. Les folies que j’ai pu faire au Spring break qui ne m’ont jamais définies, les regrets que j’esquisse face à une vérité bien trop fatale. Face à un comportement que jamais je n’aurais eus mon esprit n’était pas émietté en une centaine de morceaux. mais pourquoi j’aimerai être ailleurs ? Es-ce une façon pour toi de tenter de m’évincer et de passer la journée tout seul ? Parce que je peux encaisser cette vérité que tu ne veux pas me dire excessive dans mes propos ? Très certainement mais tu commences à bien me connaitre, non ? Tu as une si belle image des femmes tu le sais ? Mais je ne suis pas comme toutes ces femmes que tu peux connaitre, ou que tu peux juger. Non, je suis unique, oui, j’ai toujours été de celles qui ne sont pas forcément les premières pour les soldes, et qui ne courent pas les magasins tu vois. Je ne suis pas compliquée, peut-être même parfois trop excessive, trop joyeuse, me perdant dans les méandres de l’euphorie. Est-ce que tu me prendrai pour une demoiselle qui fait comme toutes les filles ? Mon ventre me tire de ma réflexion, de mes questions, réclamant de la nourriture sans plus tarder, il sait parler à tout le monde. ouais, surtout le mien je crois. A l’entendre, t’as l’impression qu’il n’a rien mangé depuis des jours… soupirant lourdement tout en levant les yeux au ciel, je finis par te faire un large sourire. Volant à ton secours, te voir jouer et voir la tête de cette serveuse, çà n’a pas de prix. J’aurais pu jouer tout autrement mais tu vois, je suis entrée dans ton jeu pour que cette serveuse comprenne que çà ne servait à rien de tenter quoique ce soit. Et puis, elle n’est clairement pas ton type. Je m’avance, oui, je le sais. plaisantant, tu as toujours cet air si sérieux, parfois si incompréhensible. de quoi as-tu besoin alors ? Tu n’apprécies pas qu’on te trouve mignon ? Tu n’apprécies pas que les gens puissent être attirés par ta personne ? plissant les sourcils pour avoir une réponse, je doute que tu ne me donneras pas forcément la bonne réponse. T’expliquant finalement cette envie qui me turlupine depuis bien trop longtemps, c’est avec une vive excitation que je t’explique vouloir passer mon permis moto. Ayant déjà le permis voiture, je dois tout repasser car mon code n’est plus valable pour passer le permis moto. mais quelle méchanceté gratuite qui émane de toi dis donc ! m’exclame-je tout en te déposant une petite tape à l’épaule j’avais commencé le code il y a quelques mois de çà, mais j’avais fini par laissé tomber, c’était trop cher et je n’avais pas assez de temps et là tu pourrais bien me demander ce qui avait bien pu changer entre temps mais c’est cet argent qu’Eljin m’avait donné qui avait tout changé. je sais pas encore, je dois reprendre tout à zéro pour le coup… grimaçant rien qu’à cette idée, tu me fatigues à te fiche de moi mais t’es vraiment… phrase interrompue par cette nourriture tant attendue. et tu serais bien content de pouvoir m’avoir à tes côtés sur les routes … petit con ! petit clin d’oeil, je croque dans ce burger qui me fait les yeux doux.

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le monde n'est pas assez grand pour nous
★ ─ w/ @June Carvalho

L’amour…L’amour tu sais, c’est comme un chocolat, si t’en mange trop t’as mal au bide et ça te rend malade. Parce que ce sentiment, il est trompeur June, il est vilain et tellement sadique. J’ai appris à le reconnaître, à l’accepter. J’ai crevé deux fois à cause de l’amour et dans un sens, c’est également l’amour qui m’a conduit dans les bras de ma ravisseuse. Parce qu’elle m’aimait, elle voulait un enfant, quitte à priver ma famille biologique de leur gosse. Alors oui, les regrets, ils vont de paires avec l’amour et c’est pour cette raison que j’ai cessé d’aimer. Je me barricade derrière mes sourires froids, mes allures mystérieuses. Je veux pas qu’on m’approche de trop, qu’on me connaisse trop…parce que c’est devenir accessible et faible aux yeux des autres. Donc, non, faut plus aimer June. Toi-même, tu en as fais l’expérience. T’es tombée de haut, venant t’écraser au pied du temps des lamentations. T’as aimé assez pour finir échouée sur une plage…Je ne suis pas homme à pouvoir te juger, parce que j’ai gouté à cette saveur amère. Néanmoins, je suis également homme à te mener vers le haut, pour que t’arrête d’y songer, que t’arrête de souffrir ne serait-ce que quelques secondes, quelques minutes. Parce que je tiens à toi et quand j’aime de cette façon, soit je détruis, soit je préserve. Et toi, pour l’heure, je te préserve. Même si on joue avec les flammes dangereuses, même si on veut se brûler… « Si je voulais vraiment être seul, je te dirais d’aller voir ailleurs s’y j’y suis, June. Tu me connais assez pour savoir que je m’embrasse pas de ces conneries. » Amie ou pas, j’ai une franchise étonnante et t’es bien placée pour le savoir ma belle. J’aime jouer, manipuler, mais ce n’est pas le cas avec toi. Si je veux quelque chose, je peux le prendre, d’une façon ou d’une autre. Mais tu vois, je nous préserve, toi et moi. Je tiens à ce qu’on a, même si je le montre pas explicitement. T’es différente de toutes celles que je fréquente, c’est probablement ce qui te rend si unique à mes yeux. Je t’aime, d’une façon assez détournée, plutôt éphémère aussi, mais les faits sont que je t’aime quand même assez pour te garder à mes côtés. Et toi, tu me supportes, c’est le principal. Ton ventre te rappelle à l’ordre et je retiens un sourire. « Je vois ouai, enfin, j’entends plutôt. T’es sûr que t’as mangé ce matin ? Parce que bon…y’a de quoi se poser des questions. » Je t’offre un clin d’œil amusé alors que la serveuse rapplique, que tu joues le jeu avec moi. Sauf que ta question, elle me fait hausser les épaules. « Ce n’est qu’illusion, tu plais durant cinq minutes et après c’est fini…je préfère la passion, le sentiment qui te prend aux tripes au point que tu en ailles la nausée. Sauf que d’une façon ou d’une autre, tu finis blesser. Donc, j’ai besoin de rien, à part me défouler de temps à autre… » et je suis sérieux. Ça peut paraître méchant, voir franchement déplacé, mais c’est comme ça que je vois les choses. Tu me parles de passer ton permis moto et je peux pas m’empêcher de te chercher, tu me gratifie d’ailleurs d’une tape sur l’épaule et je souris sincèrement à cette vision. Tu vois, c’est également un de tes points forts, tu arrives à me faire sourire… « C’es pas de la méchanceté mais la vérité. » Annonçais-je en pouffant. Et je t’écoute calmement, commençant à manger par la même occasion. « Pas sûr d’être disponible pour rouler avec toi…j’aurais trop peur pour ma vie. » Je prends un air théâtrale assez amusant. « Non je rigole, je suis sûr que tu vas y arriver facilement, si t’as besoin d’aide je suis là. »

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le monde n'est pas assez grand pour nous
★ ─ w/ @Mayron Sepouski

Je suis perdue, perdue depuis trop longtemps. Je fais semblant, je ne montre rien, préférant m’essouffler avec ma tristesse que de devoir vous montrer que çà ne va pas. Perdue dans mes pensées, dans mes songes qui me prennent un temps fou. M’éclatant par moment à faire tout et n’importe quoi. Comme pour tenter de le retrouver, pensant qu’il est là, au bout de la rue et qu’il va m’éviter de foncer droit dans le mur. Je l’ai dans les tripes, et je tente tant bien que mal de sortir la tête hors de l’eau. Il a été mon plus souvenir, celui qui m’a sauvé, et celui qui m’a quitté. Tentant de l’oublier, de le laisser dans un coin de ma tête pour pouvoir continuer ma vie, reprendre le cours de celui-ci, me disant que ce n’est rien que tout ira bien, et que je reprendrai ma vie comme il faut. Ce n’est pas si facile mais je m’en sors. je crois. Je m’occupe, je fais tout ce que je peux pour ne jamais rester bien trop longtemps toute seule, je m’intéresse aux gens, je continue de faire un peu de sport, de travailler, et çà, c’est mon remède face à cette absence qui me ronge. Mais je tiens bond, je redeviens petit à petit celle que j’étais, je recolle les morceaux tant bien que mal. Il y a des jours plus compliqués que d’autres, mais ce chemin est sur une pente que j’arrive à monter sans difficultés. Levant les yeux au ciel en t’écoutant, oui, je te connais, je sais que t’es pas le genre à passer par 4 chemins quand t’as un truc à dire, mais quand bien même, j’aime être certaine des choses, et tu le sais aussi. Essayant tant bien que mal de te percer à jour, c’est si compliqué de le faire, mais je ne baisse pas les bras, je ne désespère pas. ouais, je sais bien, mais vaut mieux prévenir que guérir mon cher ! petit clin d’oeil amusé, tentant de te faire décrocher un petit sourire, ce qui est d’ordinaire assez compliqué. Mais tu me connais, tu le sais, je suis du genre à ne pas baisser les bras. jamais, je ne suis pas comme çà et puisque je reprends du poil de la bête, il est hors de question que je change mes habitudes. Mon ventre me remet dans le droit chemin, t’évitant à nouveau quelques propos de ma part. Confession pour confession, non, je n’ai rien mangé ce matin. Un peu dans le brouillard, laissant mon estomac un peu patraque, je n’ai rien avalé depuis hier soir. Je sais que ce n’est pas bien, mais ce n’est absolument pas dans mes habitudes de ne rien avaler. Tu le sais, je suis un vrai petit glouton, et jamais je ne manque un repas. non, je n’ai rien avalé, j’avais un peu l’estomac qui faisant des siennes ce matin petit sourire en voyant la serveuse revenir, m’offrant à toi pour nous jouer de cette femme qui, espérait peut-être quelque chose de toi. Mayron et ces longs discours profonds… souffle-je doucement, cette fermeture face à l’amour que tu pourrais avoir, je ne la comprends pas, mais tu ne veux guère me l’expliquer plus en détails, alors je ne dis rien, ma curiosité, aujourd’hui, ne sera pas mal placée. qu’est-ce que t’es fatiguant, mais tu sais que si tu roules avec moi, tu seras plus en sécurité que si je te vois sur un trottoir plaisante-je en te faisant un large sourire. C’est un prêté pour un rendu mon cher ami. justement, c’est là que tu entres en scène M. Parce qu’il est vrai que je flippe un peu tu vois, et j’aimerai bien pouvoir voir déjà si je peux clairement être aux commandes, genre juste monter dessus, voir si la taille correspond etc. je ne suis clairement pas petite, mais j’ai tout de même envie de savoir si çà va aller avant de me lancer. Je sais, çà peut paraître futile, et un peu bête mais çà pourrait aussi me rassurer. mais je suis plus que motivée à le passer en tout cas ! la sauce sortant méchamment du burger, un coup de serviette pour enlever le superflu à côté de mes lèvres, et je croque à nouveau dans son burger que mon estomac accepte avec envie.

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