mikke vs poële : 0-1... non vraiment, c'est pas pour toi la cuisine. ça devient même dangereux hein. une demie seconde d’inattention et paf, tu manques de te brûler réellement le pied. heureusement pour toi, ça n'a qu’effleuré. effleuré mais ça t'as quand même cramé quelques petits poils. et t'auras surement une petite cloque, rien de bien grave. seulement, si tu peux échapper au reste de la préparation en sautant sur un seul pied tout en te tenant celui qui est 'blessé' en pleurant ta mère, peut-être que ça passera ? t'as même pas à te ridiculiser qu'elle te dit elle même d'aller te soigner le pied. te dispensant du reste. okeeey, tu cherches pas plus loin, mais l'aide quand même à ramasser quelques trucs avant de te rendre dans la salle de bain... tu passes ton pied sous l'eau du robinet histoire que ça paraisse crédible si elle vient faire sa petite curieuse. t'en profite en même temps pour te passer de la pommade sur ta blessure de guerre parce que ouais, faut pas croire mais ton pied est super mal en point là (#dramaking ), ça mériterait même un massage du pied... si t'aimais qu'on te touche les pieds, mais c'est pas le cas. dommage, parce que t'es sur que pour ceux qui aiment ça, ça doit être super agréable. quelques minutes plus tard, alors que t'es entrain de remettre ta chaussette, la voilà qui débarque avec son assiette de poisson. tu marques une pause et arques un sourcil   - hey, tu viens faire quoi avec l'assiette, c'est dégueu...  - ouais t'es un peu une petite nature mikke parfois. genre, manger dans la salle de bain.. eurk. ya les chiottes, c'est pas ouf. c'est pas comme ci vous étiez en pleine nature là. elle s'excuse de t'avoir probablement déconcentré tout ça, mais toi tu focalises sur l'assiette de poisson dans la salle de bain, mais t'as même pas le temps de lui dire que votre conversation pourrait peut-être se poursuivre dans le salon qu'elle te racontes son anecdote téton. tout en enfilant ta chaussette, assit sur l’abattant des chiottes, tu pouffes puis grimaces - yep, merci. ouais j'crois que j'ai géré, malgré ma grosse blessure ( #dramakingbis ). m-mh... mais comment tu t'es débrouillée pour te faire une cicatrice au téton ? - c'est vraiment une question que tu te poses ouais. t'imagines que ça a du lui faire hyper mal. surement que ça fait plus mal que sur le pied ouais. puis tu te lèves de sur les chiottes puis te rends vers le lavabo pour te laver les mains et tu la vois s'asseoir, à son tour, sur les toilettes avec son assiette, via le miroir au dessus du lavabo. putain la scène. t'arques un sourcil puis lui dit en haussant les épaules - ouais non, on va peut-être aller dans le salon hm ? l'idée de goûter ce super plat pas loin des chiottes, c'pas ouf... - tu t'essuies les mains sur ta serviette de toilette, puis lui fait face et lui fait signe de sortir de la salle de bain en souriant en coin - après vous chef ! - ouais, faut avouer que ce soir c'est elle qui a plus gérer. et puis, c'est d'elle que la recette vient donc... c'est elle la chef. de la cuisine seulement. faut pas déconner non plus.

vous arrivez donc dans le salon et là, tu vois michi entrain de lécher le reste de sauce devant la gazinière - eh, tu vois, ma connerie aura fait un heureux... - les yeux rieurs, tu tapotes le flanc de ton chien, puis regarde la table, bien dressée.... - okey, t'as géré de ouf. t'es vraiment vraiment une femme à marier. - puis tu prends place et tapotes sur la table - hâte de goûter le repas que J'AI préparé du début à la fin... - et là, tu lui lances un petit regard malicieux. ouais ouais, tu sens la foudre arriver, mais c'est pour la taquiner rien de plus.

@Arwen Davenport
 

mikke t’aide brièvement à ramasser un peu le bordel qu’il a mis avant de filer dans la salle de bains. t’avais envie de rire et à la fois tu te sentais trop coupable pour le faire. il devait vraiment avoir mal, tu lui avais peut-être collé un peu la pression. alors tu décides de prendre les choses en main avec michigan. pendant que lui se remplit le ventre et te pousse pour en avoir plus, toi tu ramasses la nourriture tombée par terre. si vous aviez été un bon duo pour coller mikke devant les fourneaux, là t’arrêtais pas de finir les fesses par terre tant il te poussait. ouais michigan il est surtout en duo avec la bouffe sur ce coup. tu nettoies comme tu peux, tu termines le repas. il te restait surtout du fenouil alors… ouananiche farcie aux fenouilles et plus aux légumes ! tu goûtes, ça reste délicieux et t’as même eu le temps de t’occuper du riz. c’est prêt, tu sers. mais aucune trace de mikke. tu fais la moue. il a si mal que cela ? c’est qu’une petite cloque et certes une poêle sur le pied mais tu pensais pas qu’il s’absenterait aussi longtemps. tu prends son assiette de poisson pour lui montrer son travail et te diriges en direction de la salle de bains un peu au hasard. tu entres et tu réalises seulement maintenant que tu es avec de la nourriture -du poisson de surcroît- dans la pièce où se trouve les toilettes. parfois tu réfléchis pas assez arwen… c’est un peu gênant mais tu le prends à la rigolade. parce que c’est sincère son lavabo a vraiment l’air très confortable pour y manger ! mais mikke il semble plus dégoûté qu’autre chose de voir le poisson alors qu’il est assis sur la cuvette de ses toilettes. “bah je te montre ce que t’as fait avant que ça soit froid !” parce qu’il restait encore aussi longtemps enfermé dans sa salle de bains, le repas allait être glacé. tu le vois grimacer et décides de détourner son attention de l’assiette pour parler de ta fameuse cicatrice au téton. c’était complètement loufoque cette histoire, et aujourd’hui tu avais un téton un peu plus décoloré que l’autre et une légère marque autour. assez visible de près mais peu de personnes avaient eu l’occasion de la voir. “je rentrais de natation et j’avais juste un débardeur pas de soutif. j’ai fait bouillir de l’eau pour faire des pâtes et de l’eau bouillante s’est renversée sur mon sein surtout le téton.” t’avais pas de marque ailleurs sur ta poitrine et encore heureux, t’en avais longtemps complexé de cette cicatrice. alors que mikke se lève pour se laver les mains, tu t’installes sur les toilettes et lui proposes de goûter le ouananiche farci… avant de te rendre compte que c’était encore une fois bizarre. alors tu te rattrapes aux branches et proposes le salon en pouffant. monsieur accepte avec sûrement un grand regret de ne pas sortir des sentiers battus et des règles de la société qui étouffait la population. un jour peut-être ! vous quittez la pièce pour profiter le repas dans une pièce adaptée. “han j’adore quand tu m’appelles chef j’ai l’ego qui gonfle comme un ballon. je suis la chef !” tu prends légèrement la confiance, en effet. encore plus quand il voit la table dressée, t’appelant une femme à marier. alors ouais ça a un côté matcho. t’es une femme mariée parce que tu fais la cuisine, tu mets la table. mais ce côté de mikke ne te dérange pas, tu le prends à la rigolade. “merci ! à force de dire que je suis à marier, je vais attendre notre voyage à vegas !” tu rigoles bien, tu sais bien que c’est la dernière chose qui pourrait arriver ça serait d’un ridicule. mais ça te fais de rire de jouer sur ce compliment qu’il te donne parfois. parce qu’on se le dise t’es la dernière femme à marier sur boston. mais le compliment il dure pas longtemps, tu te fais même voler ton mérite, ton travail, on te plagie férocement sans aucun regret. tu lances un regard noir à mikke. “donc c’est toi la femme à marier maintenant hein ? voleur de talents…” ouais ce soir femme à marier c’est un talent, tu es ma sorcière bien aimée qui agite du nez dans un monde sexiste mais eh tu fais bien les gâteaux après tout. tu t’installes, vous commencez à manger et tu guettes la réaction de mikke. très vite tu constates que c’est réussi. il aime. ton sourire se fait grand, tu chantes “we are the champions” brièvement et prends même le temps de lui faire un bref câlin et claquer un bisou sur sa joue. “je suis la chef, la meilleure, la parfaite ! bref…” tu t’assois à nouveau, manges un peu ton poisson. “et tu étais le meilleur, le chef et le reste. tu étais génial et ouais c’est ton poisson. c’était super de cuisiner avec toi.” et t’étais prête à recommencer, il était un parfait commis. vous étiez juste un parfait duo parfois décalé et complètement hilarant.