putain non mais il ne manquait plus que ça... arwen et ses nibards dans la tronche. vous en passez des caps... le coup de la chute et des seins sur le nez, elle te l'avait jamais faite celle là. tu peux pas t'empêcher de rire, du moins, t'étouffes un rire pour ne pas non plus la gêner. tu préfères lancer des petites remarques par ci par là. d'ailleurs, faut qu'elle s'attende à ce que tu lui en parles encore longtemps. le pire dans tout ça - et sans aucun doute le plus drôle - c'est sa façon de dire qu'elle n'est pas-du-tout gênée. t'es légèrement... pas convaincue. elle est juste perdue et tu peux parier qu'elle serait capable de prendre la louche pour essayer d'ouvrir le poisson. ce qui sera pas franchement une grande réussite. alors tu te places simplement à ses côtés, attends les instructions de 'chef arwy', ce petit sourire amusé au coin des lèvres en l'apercevant au coin de l'oeil, rouge comme une tomate. à part ça, tout vas bien ? visiblement, tout ne vas pas bien. tu lèves les mains en l'air, prenant un air innocent - ok ok, t'es pas coincée.  - tu marques une légère pause, pose tes mains sur le plan de travail pour y prendre appui puis grimace en poursuivant - en même temps... pour coller sa poitrine comme ça sur le nez d'un mec, c'est certain qui faut pas être coincée. donc oui, pardon je t'ai jugée trop vite...  - tu fais semblant d'être sérieux, mais ça ne dure que l'histoire de cinq/dix secondes, histoire de lui laisser le temps de te fusiller du regard. puis biensur, tu lui fais comprendre que tu déconnes. oui oui, ça t'arrives. bien souvent avec arwen de.... déconner. puis, tu te remets à regarder le poisson, arque un sourcil, l'analyse en grimaçant... ok, le poisson c'est bon, mais le cuisiner... bof. puis tu relances une petite remarque en disant que tu préférais l'odeur de son décolleté. ce qui est vrai d'ailleurs. et ouais effectivement, manquerait plus qu'elle sente la marais. si c'était le cas, elle serait pas là à l'heure qu'il est. tu sais même pas si son numéro serait dans le répertoire de ton téléphone. ou alors, elle serait classée dans les personnes à éviter à tout prix. et encore une fois, elle cafouille et toi... toi ça te fais rire cette manie qu'elle a d'être mal à l'aise. et toi mikke, t'es qu'un enfoiré de la rendre encore plus mal. ta nouvelle passion. faut dire que les joues rosées lui vont bien à arwen. comme sa manière de ne plus savoir ce qu'elle faisait la seconde d'avant. t'as juste envie de la calmer un peu, elle est mal, elle tremblote presque et toi tu grimace... puis tu te dis qu'elle est peut-être stressée. va-t-elle réussir la recette du ouananiche farci ou non ? elle le sait, elle le sent, tu attends beaucoup de ce repas de ce soir... alors oui, peut-être qu'elle flippe un peu ? tu la vois même galérer à trouver un bol pour mettre sa farine. bol que tu lui tends tout bonnement. t'attends la suite. et toi tu regardes toujours le poisson.. tu soupires, t'écoutes ses instructions, tu prends le couteau en ronchonnant légèrement. puis juste avant de l'ouvrir - t'étais tellement bien parti - tu marques une pause, claque le couteau sur le plan de travail puis regarde arwen en mode désespéré... comme ci vous vous appétiez à faire la pire des choses - non mais... putain... t'imagines.. ? si il faut, il avait une famille... JE REFUSE ! tiens ! j'veux pas participer à ça moi. c'est mort - que tu lâches, prenant un air un peu trop sérieux en lui posant le couteau devant elle. bon en vrai, t'en a un peu rien à foutre, mais vraiment l'odeur... tu sais qu'elle disparaîtra pas de sitôt de tes doigts. c'est comme les crevettes ça. t'en bouffes et t'as l'odeur sur les doigts pendant des heures. le poisson, c'est pire. tu te vois pas aller aux chiottes te tenir le bout avec les doigts qui puent le poisson. quand tu vois le regard d'arwen sur toi en mode désespérée... mais désespérée de toi... t'hausses les épaules - je suis un sentimental. tu me connais pas encore par coeur davenport...  - sourire narquois au coin des lèvres, battant des cils en prenant une voix un peu efféminée, quand tu fais référence à sa petite remarque à elle, de tout à l'heure.