“i kiss the breeze” & @Scar Warhol
t'iras pas dire l'contraire, il t'en aura fallu des dires pour apprendre que l'amour c'pas la fin d'une vie. que finalement, pas si mal qu'ça de se réveiller avec la même personne à ses côtés et débuter un nouveau quotidien. encore heureux que ça soit la béatitude qui prône sur ta gueule, tout l'monde n'a pas la chance d'avoir pu s'approcher d'une nesbitch enflammée et de l'avoir humaniser. faut savoir, quand j'parlais de toi comme ça ça te gênait aussi ? la folie dans l'oeil, dawie fou, parce qu'avant qu'reine roro première du nom soit ta raison d'vivre, bah tu transposais tout cet amour baveux sur le p'tit blond. l'nombre de fois où en public tu lui avais foutu la honte à l'appeler par des surnoms ou à l'étreindre par surprise devant d'autres gens. ça continue, mais c'est moins flagrant maintenant que chacun à trouver son saint graal à galocher. tu l'imites, mimant avec ta main sa bouche et à répéter à voix haute sa promesse de vengeance, l'eau qui vient remplir tes poumons à cause d'ta bouche trop grande ouverte. pas fun, tu recommandes pas le cocktail des fonds marins. vite tu te retrouves éloigné, on repassera pour le style, mais exploit, t'es encore sur ta monture flottante et tu t'en vas au large, enfin vers la côte. putain mais c'est que j'deviens bon ! exclamation, les bras qui se lèvent pour célébrer ta réussite. tu t'auto-applaudis, t'es ton meilleur et plus fidèle public. allez scar, j'vais finir par être meilleur qu'toi ! parce que monsieur j'ai fais du surf pendant un an, à part vouloir t'faire boire la tasse tu vois pas beaucoup d'action. toi tu parles et tu t'agites, mais y'a du résultat, pas d'là à en faire pâlir les pros, mais tu pourras toujours te vanter d'être parvenir à pas mourir noyé. oh putain y'en a une énooooooorme qui arrive là-bas, j'la veux ! tes petits bras qui s'agitent pour retourner dans les profondeurs, c'est la chance d'avoir un beau mouvement, t'auras juste à faire tout comme il l'dit le monsieur, et tu pourras tournoyer dans l'rouleau d'la vague. t'en vois du groupes qui retournent à la plage, ceux qui ont pas confiance en leur capacité, puis les têtes brûlées qui se mettent déjà en position pour pas s'faire prendre par surprise. manquerait plus qu'ça, que tu finisses bourlinguer dans tous les sens à cause d'un rideau d'eau.
 

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“i kiss the breeze” & @Scar Warhol
dawie foutre la honte à quelqu'un c'est l'équivalent d'la plus haute marque d'affection, car tout tes proches peuvent en témoigner. sérieux, roxane c'est la première victime de tes monstrueuses farces sans limite. t'avais changé d'cible c'est tout, avant tu passais ton temps coller à la tignasse blonde d'scar, à présent c'est le sosie d'Ariel qui occupe tes pensées. 'te complimentais avec sincérité, les gens s'moquent pour rien. tu cherches à innocenter tes actes, plaider la faute d'autrui qui explosait d'rire dès que t'ouvrais la bouche. c'tait ton petit truc à toi, tout exagérer, un peu comme mettre les petits plats dans les grands. il avait eu beau d'le répéter, te dire sèchement qu'il en avait marre d'ton cinéma, ça avait eu l'effet inverse, tu puisais dans tes réserves pour taper encore plus fort dans la provocation lors d'votre prochaine sortie ensemble. qui aime bien châtie bien. qui sait, l'urine de poisson avait peut-être des qualités dopantes, elle avait éveillée l'instinct du surfeur qui dormait en toi. expérience ? moi j'te parle de talent, et ça j'en ai une bonne dose dans l'sang ! tu pointais ton pouce vers ton visage, sourire mi-ange mi-demon sur ta bouche, ça réveille les ardeurs compétitives ça. puis t'as enfin réussi à l'motiver, sortir le grand scar de sa torpeur calme habituelle, fallait vraiment s'y mettre à fond pour l'faire démarrer celui-là. toi t'es facile, bien trop, une étincelle et tu t'enflammes comme un bonfire, ton blond lui ... ah, c'est la glace, un iceberg entier dont on voit jamais l'bout tellement il le cache bien. attaches ta ceinture ça va décoiffer ! t'es comme un crapaud sur son nénuphar, l'excitation qui gagne ton coeur qui palpite, que dis-je, il danse un rock endiablé là. plus que quelques secondes, tes doigts enfoncés sur les côtés pour par finir dans un rodéo marin. et c'est l'impact, t'as l'impression d'voler, ou d'nager ? c'est tout bleu autour de toi, ça va vite, chaud puis froid et finalement dur. t'es sur la plage, la tête dans l'sable et le cul en l'air comme si t'avais essayé d'te planter dans le sol pour mieux pousser. ta planche est aussi à côté, enfin à quelques mètres, juste c'que le cordon lui permet. what ? tu te relèves, secoues la tête et vois la trace de l'eau à ton point d'atterrissage? t'as même pas eu l'temps de réagir ou de comprendre quand la puissance d'la vague t'a juste remballer sur l'sable. scar ? tu t'grattes la tête en le cherchant des yeux.
 

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tu nieras pas, t'avais eu un réel coup d'foudre pour scar au départ. fallait l'voir à la rentrée tout seul dans son coin, perdu à l'écart des autres, ses grands yeux bleus qui jetaient des éclairs à quiconque s'en approchait parce que forcément il était en terrain inconnu. toi t'avais vu en lui une sorte d'chaton abandonné, qu'on avait laissé au bord d'la route et qui peinait à retrouver sa maison. t'as été bon prince, tu l'as attrapé entre tes deux mains, littéralement, et par la suite tu l'as un peu forcé à t'suivre partout. il a été réticent au début, d'voir une boule d'énergie comme toi jeter son dévolu sur lui, grand impassible. vous voilà malgré tout à partager cette cession surf. ouais, il peut s'plaindre tant qu'il le veut, qu'il ose dire qu'il regrette votre rencontre, t'y croiras pas une seule seconde. mais pour l'instant tu l'cherches, t'es un peu désorienté, beaucoup ? l'eau qui sort d'tes oreilles quand tu tapes sur l'côté de ta tête pour les déboucher. où qu'il est- tu t'inquiètes, sauf quand tu l'vois sortir d'entre les eaux, l'allure classe et l'crin mouillé. injuste, t'as rien vu d'sa performance, t'étais trop occupé à compter les coquillages au fond d'locéan puis l'nombre de grains d'sable sur la plage. j'ai été saboté, c'est certain. tu te défends en pointant ta planche du doigt, quelqu'un a du la huiler ou t'pousser sans que t'aies l'temps d'le remarquer, o-bli-gé. nan ça va, ça m'a rappelé la fois où j'suis resté coincé dans les grosses machines à laver là et qu'on m'a fait tourné dedans. sacrée soirée celle-là, il avait fallu appeler les pompiers pour qu'ils démontent l'armature autour parce que t'arrivais plus à te déplier depuis l'intérieur. tu chasses l'masque de sable que t'as sur l'visage, ça ferait un bon gommage gratuit, t'peux en mettre dans un bocal et en ramener à roro en signe d'cadeau. mais je m'avoue pas vaincu ! tu te rélèves promptement en pointant du doigt l'océan qui s'agite, tu l'défies ouais, il a réussi à t'faire bouffer les grains, mais t'en resteras pas là. tu secoues ton corps entier à la manière d'un chien, ta main qui naturellement veut chasser la saleté accumulée sur ton short d'bain. oh- t'ouvres grand les yeux, ta bouche qui forme un o masjucule énorme. scar ... j'ai quoi là ? tu t'tournes, tu sens un courant d'air au niveau de ton postérieur.
 

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il est pas question d'avoir honte ou non, un dawie sears n'éprouve jamais ce sentiment, il l'embrasse avec fierté et en ressort plus fort. c'est plus que t'étais si à l'aise, tu domptais les éléments d'la nature et ils étaient devenus tes serviteurs, tu t'voyais à dos d'un dauphin t'éloignais vers le large à la découverte d'atlantis. à la place t'as juste la bouche sèche et les cheveux en bataille. t'acquiesçais, ça t'arrivais toujours qu'à toi les trucs débiles, parce que t'es l'unique idiot pour accepter d'te retrouver dans des situations improbables. orion aurait pu s'joindre à toi, mais le pauvre c'était encore à la suite d'une soirée mexicaine et il était pas dans l'état d'quitter les toilettes de la dudu. comme un chien qui en a après sa queue tu tournais en rond pour t'inspecter, ton nez manque de saigner avec l'odeur et la remarque de scar te fais douter. t'aurais toi aussi hérité d'la chiasse folle en situation extrême ? putain putain. tu continues ton cinéma en cherchant en meilleur angle de vue, tu finis par abandonner parce que la souplesse c'est pas ton truc. autre stratégie, tu penches ta tête entre les jambes pour mieux voir et là, c'pas joli. mais c'quoi cette grosse merde ? t'ouvres grand les yeux, autant que t'en es capable physiquement avec l'iode qui te brûle la rétine. enlèves moi ça scar ! tu t'plains en t'agitant, ton short que tu secoues dans tous les sens sans oser vraiment toucher au mélange qui semble visqueux. pourtant t'avais pris tes précautions, comme d'hab t'étais allé aux toilettes après ton petit déjeuner pour pas être trop ballonné pendant la journée. t'avais même pas mangé épicé ou quoi, et t'avais bu un thé à la place du café. l'odeur qui monte à ton nez, ça te retourne l'bide encore pire que le toupie infernale à la laverie. tu t'pinces les narines avec les doigts en cherchant une solution. mais ça puuuuuue. t'en fais des tonnes et des caisses, mais clairement c'est pas des roses séchées qui sont venues s'coller à ton maillot. une horreur, un cauchemar, tu t'en fous que les gens autour t'observent avec curiosité, ils doivent pas comprendre un mot de c'que tu dis avec ton accent américain, mais est-ce que la scène à véritablement besoin de traduction ? un mec en galère avec une tâche marron verte sur l'cul y'a pas à trouver d'excuses, c'est la merde.
 

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tu t'étais levé du bon point, l'soleil était au rendez-vous et t'avais même plus la sensation d'brûlure sur ton nez après avoir chopé un sale coup. en gros les étoiles étaient alignées pour qu'tu passes l'plus agréable des moments avec ton pote, rien qu'vous deux comme à l'ancienne, quand vous n'aviez pas encore l'esprit préoccupé par une paire de seins attitrés. deux beaux garçons qui s'amusent et s'agitent sur une plage tropicale, qu'est-ce qui pouvait mal s'passer ? ça, exactement ça, t'es dans l'pire scénario après celui ou un requin serait venu t'croquer tes belles fesses galbées par des heures de squats. mais c'est pas drôôôôle. tu couines à moitié avec la moue boudeuse, si t'avais été à la place du spectateur comme lui tu t'en serais jamais remis, mais là tu es la pauvre victime innocente d'un acte des plus repoussants. tu peux pas rester comme ça, t'empestes l'rat crevé, enfin l'poisson, à des kilomètres et les gens qui avaient leur serviette à proximité commencent à mettre les voiles car ça leur gâche le pique-nique qu'ils avaient sorti. lâcheur ! tu tapes du pied c'qui a pour simple résultat de t'envoyer du sable dans les mirettes, en plus d'sentir la mort t'es aveugle maintenant. tu frottes tes paupières, ça t'fait oublié le traumatisme que tu vis quelques secondes avant que l'doux parfum revienne te chatouiller les narines. j'vais vomir j'crois. vase ou pas, ça reste ignoble, encore plus que les choses que tu mangeais dans l'frigo de la dudu et qui étaient là depuis des mois. mais cette chose, vivante peut-être, t'arrives pas à l'identifier et elle te rappelle l'abattoir devant lequel tu passais quand tu vivais encore au kentucky, ça met pas vraiment en appétit. très bien j'ai pas besoin d'ton aide, j'vais me débrouiller tout seul ! tu l'jauges, comme si ça allait lui faire changer d'avis, mais scar il a l'air bien décidé à rester l'plus loin possible de toi, voir te chasser avec sa planche si jamais tu tentes une approche subtile. mhm. tu fais demi tour avec la tête haute, l'nez qui veut pisser l'sang pour chasser l'odeur de toilettes d'autoroute qui t'colle au train. à hauteur d'ta taille t'enlève ton short pour mieux l'nettoyer, t'es distrait quelques instants par des bruits d'la plage quand une vague vient te balayer, tu restes debout de justesse mais quand tu te redresses ton maillot à disparu. SCAR J'AI UN PROBLÈME ! tu cries aussi fort qu'tu peux, l'soucis c'est que t'as oublié d'foutre un boxer dessous aujourd'hui, l'combo.
 

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