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@Toni Caldwell
piémont, mer 8 avr
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« grazie Rosa, e'stato delizioso. » tu remercies dans ta langue natale la gouvernante de la maison de campagne de ta famille. Installée sur un tabouret haut et accoudée sur le bar séparant la cuisine et l’immense salle à manger, tu attrapes ton vin Italien et croises son regard en terminant le verre que tu reposes ensuite devant toi. Tu penches le buste et viens appuyer tes mains sur les cuisses de Toni pour ne pas perdre l'équilibre lorsque tu viens déposer tes lèvres sur les siennes avant de lui annoncer avec un sourire. « Ce soir, je cuisine pour toi. » C'est un truc de dingue comme tu te sens bien en sa présence. La nuit, les cauchemars sont toujours là et les somnifères n'ont pas quitté le petit tiroir de ta table de nuit... mais lorsque le soleil illumine le ciel et ton être la journée, c'est une nouvelle Katalia qui se meut au plaisir et à la vue de l'homme dont elle est en train de tomber amoureuse. Ouais clairement, c'est un fait, et ça te resserre le cœur à chaque fois que t'y pense, mais c'est comme ça, t'y peut rien, tu ne contrôles plus rien en sa présence, tu craques complément et consciemment pour lui. Tu descends de ton tabouret haut pour te rapprocher un peu plus de lui alors que Rosaria, l'employée de maison et amie de ta famille depuis que t'as pas plus de dix ans (âge où tes parents ont investi dans cette immense propriété dotée d'une demeure et d'une grande écurie) débarrasse la vaisselle dans laquelle elle vous avait préparé une délicieuse salade de burrata pour le déjeuner. C'est Côme, un autre employé de la famille (qui s'occupe toute l'année des quelques équidés résidant sur place) que t'as prévenu le matin même que tu viendrais prendre Uno et Nero, deux beau hongres pour une balade en foret avec ton invité. « J'aimerai t'emmener dans mon endroit préféré, cet après-midi. » tu annonces à Toni, toujours dans la même position. Tu laisses couler un instant alors que ton sourire s'étire à nouveau, sous la malice de tes prochains mots « T'es déjà monté à cheval ? »

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@katalia borgia
piémont, mer 8 avr
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Installé sur un tabouret haut à côtés de Katalia, tu l'écoutes attentivement parlé dans sa langue natale. Rien que le fait de l'entendre parler avec cet accent, te rend dingue. Tu as envie de la manger tout entière. Ça lui donne encore un charme supplémentaire. Ses mains se déposent sur tes cuisses recouvert d'un jean lorsque tu réponds à son tendre baiser. Tu tiens un sourire sur tes lippes pendant que tu regardes la gouvernante débarrassée vos assiettes. Tu n'es pas habitué à autant d'attention, tu te sens presque mal à l'aise devant les employés de famille de Katalia. « Je me languis déjà ce soir. » réponds-tu toujours ce sourire malicieux aux lèvres. Rien que le fait de savoir qu'elle veut cuisiné pour tes beaux yeux, tu es plus que ravi. Elle a vraiment tout ce dont un homme peut vouloir chez une femme. Elle est unique dans son genre et, tu es fier de pouvoir dire que c'est toi qui as la chance de partager de merveilleux moments à ses côtés. Uniquement toi. Pour rien au monde, tu voudrais échanger ta place. Tu commences à ressentir de forts sentiments amoureux pour ce bout de femme. Elle réussit à te combler de bonheur malgré vos nombreux bas il y a encore quelques semaines. Vous aviez réussi à surmonter tout ça. Alors, plus rien n'a d'importance aujourd'hui. « Avec grand plaisir, je suis heureux que tu veuilles partager ceci avec moi. » Un sourire qui illumine encore plus ton visage, elle peut le contacter sans le moindre mal. « Jamais de ma vie. Je n'ai jamais eu l'occasion ni même les moyens pour le faire ! » Tu ne caches pas ton côté un peu pauvre à Katalia. Tu es tout de même fier de l'homme que tu es devenu à l'heure actuelle.

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@Toni Caldwell
piémont, mer 8 avr
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Un large sourire s'étire sur tes lèvres alors que tu réponds au sien. « la cuisine, ce n'est pas trop mon fort mais j'ai envie de faire un effort ! » tu annonces toujours avec le même bonheur qui étire les traits de ton visage. Tu t'approches un peu plus de son oreille pour dire lui susurrer tout doucement « et puis, je te réserve un dessert que tu vas aimer, j'espère. » Tu balances à la volée avant de te reculer de quelques pas et lui offrir un regard lourd de sens. Tu ne sais pas encore ce que sera ce fameux dessert, mais tu trouveras bien d'ici là, c'est sur et certain. Sans grand étonnement, il accepte ton invitation en t'avouant qu'il ne s'est jamais essayé à l'équitation. « tu vas monter Nero, c'est une crème, il ne bouge pas, tu verras. » Tu tends la main dans sa direction pour qu'il la prenne et que tu puisses le tirer dans ton sillage vers les chambres avant de pouvoir aller vous changer. Dans l'escalier, tu ne lâches pas sa main dans ton dos, et te stoppes au milieu des marches pour qu'il s’arrête juste derrière toi. Tu le dépasses de quelques centimètres, juste parce que t'es sur une marche devant lui. Tu bascules légèrement la tête en arrière pour que tes lèvres se rapprochent de son oreille avant de lui dire, toujours avec ce même sourire.  « si tu n'as jamais essayé, je pourrais être ton prof particulier, du coup. » Tu laisses échapper un rire cristallin d'entre tes lèvres et le tire à nouveau en direction d'un grand dressing où tu farfouilles à la recherche d'un pantalon, polo et bottes d'équitation de ton père pour lui et dans tes affaires pour retrouver tes vêtements. Les tiens un peu abîmés, tu les as tellement saignés et utilisés, il faut le dire.

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@katalia borgia
piémont, mer 8 avr
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« Ce soir c'est toi le chef ! Ensuite, je prendrais la relève. » réponds-tu en venant déposé un doux baiser sur ses lèvres malgré que les employés de la famille soits encore autour d'eux. Tu n'as plus envie de cacher au monde entier toute l'affection que tu éprouves pour elle. Rien à foutre des représailles de gauche et droite. Elle est tienne et tu es sien. « J'espère que tu ne me décevras pas pour le coup ... » Puisque c'est ce que tu préfères dans les repas. Le dessert, il n'y a rien de plus délicieux. Même si tu peux avoir quelques idées de desserts intéressants à faire avec elle. « S'il ne bouge pas, je ne risque pas de sortir des écuries. » Évidemment, c'était une plaisanterie. Peut-être de mauvais goûts tout dépend le sens de l'humour de la demoiselle. Mais, tu aimes bien la taquiner un petit peu. C'est primordial dans un couple, de pouvoir s'embêter et rire ensemble. Tu attrapes la main qu'elle te tend pour ensuite rejoindre les escaliers. Vous vous arrêtez au milieu des escaliers quand elle vient à te dire dans l'oreille qu'elle pourrait être ton prof particulier. Rien que l'idée te fait sourire naturellement. « J'aime bien l'idée du prof particulier. » dis-tu en osant les sourcils en mode dragueur. Tu n'es pas très doué pour ce côté-là, mais tu essaies tout de même. Il faut toujours un peu de séduction dans tout ça. Sinon ça ne tiendrait pas longtemps. Tu arrives dans un immense dressing avec Katalia où elle cherche des vêtements adéquates pour l'équation probablement. « Il ne va rien dire que je porte ces vêtements ? » As-tu peur du padre Borgia ? Certainement. Tu n'as pas forcément envie qu'il te freine dans ce début de relation avec Katalia. Tu ne veux pas la perdre pour une broutille dans ce style. Pas après tout ce que vous aviez vécus jusqu'à présent.

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@Toni Caldwell
piémont, mer 8 avr
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« t'ai-je déjà déçue sur ce point ? » te ne peux t’empêcher de lui répondre sournoisement à sa provocation. Tu sais très bien que Toni est plus sucré que salé (contrairement à toi) parce que t'as de bien nombreuses fois pu constater cela lorsque vous partagiez des repas ensemble. Tu comptes bien préparer avec attention un plat et un dessert de ton pays, des plats que tu adores et qu'il adorera également, tu l'espères vivement. Puis au pire, si tu n'es pas inspirée sur la recette du dessert, tu pourras toujours faire couler un peu de chocolat fondu là sur le haut de ton décolleté... ce dessert là, t'es sur qu'il l’appréciera. Tu ne retiens pas l'éclat de ton rire lorsqu'il te parle de Nero qui ne sortira pas de l'écurie. Cet hongre là, c'est ton préféré pour les balades en foret, il est tellement adorable que tu lâches toujours les rênes avec lui. Tu l'aimes tellement et il t'aime tellement qu'il te suivra partout, avec Toni en plein apprentissage sur son dos cet après-midi.
Sa réaction lorsque tu lui dis que tu seras son prof particulier est celle que tu attendais, alors que son ton et son air charmeur te font battre le cœur un peu plus vite. Tu lui donnes des vêtements de ton père jamais jamais portés et commences toi même à retirer ton pantalon et ton haut devant lui pour enfiler tes vêtements d'équitation. Sa question t'arrache un sourire et machinalement, tu hausses doucement les épaules en souriant. De toute façon, il n'est pas là et il est certain que Rosa prendrait soin de nettoyer et bien replier les vêtements dans ton armoire à toi. Ton père ne remarquera jamais qu'il lui manque un pantalon et un polo dans son énorme dressing de sa maison secondaire. « il ne le saura jamais, mio cuore. » Tu te stoppes et écarquilles légèrement les yeux, surprise par tes derniers mots qui sont sortis tous seuls dans ta langue naturelle. C'est juste comme ça, naturellement, machinalement, et maintenant tu rougis légèrement. Tu penches la tête pour faire mine de te concentrer sur tes bottes que tu ajustes, histoire de cacher ton visage. Tu sais qu'il ne parle pas l'Italien, et que ta langue et l'Anglais n'ont pas la même racine, mais que pourrait-il en penser s'il avait comprit ? Après tout, votre relation, bien qu'elle en ai les airs, n'est pas encore une relation de couple. T'aimerais, au fond, mais tu veux aussi prendre ton temps, parce que t'as peur. T'as peur de faire tout foirer, alors tu vas doucement mais surement.

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@katalia borgia
piémont, mer 8 avr
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« Pas jusqu'à présent. » affirmas-tu avec un petit sourire narquois comme tu sais si bien le faire. Au fil du temps, tu as saisi qu'avec Katalia vous vous complétez sur de nombreux points. Pour cette raison que ça colle si bien entre vous. Vous êtes un peu comme le ying et le yang, le feu et le froid. C'est ça que tu apprécies dans votre relation. Ce n'est jamais de tout repos, mais au moins elle a le don de te pousser un peu. Tu as besoin de ça, même si tu ne veux pas le dire.
Une fois dans le dressing, tu ne peux t'empêcher d'admirer Katalia se déshabillé devant toi. Elle a le don de t'hypnotiser sans faire grand chose. Elle est de toute beauté cette femme. Tu as une chance inouïe de l'avoir pour toi. De l'avoir rencontré au bon moment pour toi. Tu finis par te dévêtir avant de mettre le pantalon et le polo de son père. Tu espères secrètement que tu ne lui ressembles pas. Ça peut être clairement un tue l'amour ces ressemblances. Malgré que tu ne sois pas forcément à l'aise dans ces vêtements, tu as besoin qu'elle puisse ressentir encore de l'attirance pour tes beaux yeux. Tu l'écoutes te dire qu'il ne le saura jamais. Sauf qu'à la fin de sa phrase, elle te parle en italien et tu ne comprends quedal à ce qu'elle te marmonne. Tu remarques simplement qu'elle a changé de visage, ses joues firent aux rouges sans que tu comprennes la raison valable. « Ça voulait dire quoi la fin de ta phrase ? » demandes-tu assez curieux de la réponse. Tu ne sais pas dans le fond, mais cela semble assez étrange pour qu'elle réagisse de la sorte. C'est la première fois que tu vois Katalia aussi timide ou intimidé face à toi. Tu finis par mettre les bottes qu'elle te donne pour faire un tour sur toi-même. « Je ressemble à quoi ? » Ne réponds pas à mon père ... ça détruirait ce moment paisible et sympathique entre vous.

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@Toni Caldwell
piémont, mer 8 avr
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Evidemment, Toni remarque que quelque chose change sur ton visage. T'as été idiote de penser que tu pouvais faire comme si de rien n'était et te concentrer sur tes bottes en silence. Il commence à être capable de lire en toi comme dans un livre ouvert, et c'est aussi agréable que flippant. Il te questionne au sujet de tes derniers mots en Italien, c'était sur... Tu mords dans ta lèvre inférieure, le visage toujours caché par tes longues mèches brune. Tu prends silencieusement une grande inspiration pour faire fuir le rouge de tes pommettes avant de relever le nez et affiches un léger sourire à son attention. « oh rien de particulier, c'est juste un p'tit surnom qui m'a échappé... » 'p'tit surnom' ouais ouais, tu viens juste de l'appeler 'mon cœur' sans le contrôler mais hormis ça, tout va bien. Il tourne sur lui même et tu réprimandes ton air complètement folle de lui alors qu'il te demande si la tenue lui va bien. Bon sang que oui. Le polo est saillant sur son torse musclé et le pantalon à la parfaite taille autour de ses cuisses galbées. Il a de ses fesses, aussi... Concentration, Katalia. Le but n'est pas de lui sauter dessus pour lui arracher les vêtements à peine enfilés. « putain t'es trop canon comme ça Toni. » Il a clairement la tête parfaite pour le rôle du cavalier expérimenté, avec sa coupe parfaite et son sourire de gendre idéal. « stp, dis moi que tu ne vas jamais te lancer dans les concours hippiques. si tu débarques comme ça, elles vont toutes vouloir te séduire. » Jalouse, toi ? A peeeeeine. C'est connu, le monde équestre est majoritairement féminin, et tu sais très bien que le mec que t'as devant toi est de très loin le plus beau que t'ai jamais vu dans cette tenue. Égoïstement, t'as envie de garder cette vision uniquement pour toi, et que personne d'autre ne puisse le voir comme ça. Genre, jamais. Tu te lèves à nouveau du petit pouf sur lequel tu étais assise et ouvres les bras autour de toi pour lui retourner la question. « et moi, je suis comment ? » En attendant sa réponse, tu portes ton regard sur la montre à ton poignet. C'est parfait, il est presque l'heure que t'as donné à Côme pour le rejoindre à l'écurie pour préparer les chevaux, quel timing parfait, comme cette journée.

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@katalia borgia
piémont, mer 8 avr
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Tu ne pouvais pas faire comme-ci tu n'avais rien remarqué. C'est impossible pour toi. Tu as besoin de savoir ce qu'il se passe dans la tête de Katalia. Tu veux connaître le moindre détail de ce qu'elle pense. Même si c'est mauvais. Alors, qu'aujourd'hui ça semble être du positif. Étant donné qu'elle rougit devant tes yeux sans osé réellement te relever le surnom qu'elle t'avait adressé. Tu ne persistes pas à l'obtenir, tu l'apprendras au fil du temps. Tu vas prendre des cours d'italien pour que tu puisses la comprendre par moment. Sinon, tu risques d'être littéralement à la masse à chaque occasion. « D'accord ... » Rien de plus, rien de moins. Tu tournes sur toi-même pour demander à la demoiselle comment elle te trouve. Son regard est tellement explicite, que tu te mordis la lèvre inférieure. Si tu peux la manger maintenant dans cette immense pièce, tu le ferais sans hésiter. Tu dois te contrôler Toni, tu ne peux pas lui sauter dessus ainsi. Un minimum de self control. « Je ne serai pas allé jusqu'à ce stade-là ! » De te trouver canon dans cette tenue, tu n'aurais pas été si loin. Tu n'es pas très à l'aise, de plus cela appartient à son père. C'est assez délicat. Pourtant, qu'elle te dit ça. Cela me rassure un peu sur ce que tu peux ressentir à son égard. « Si ça peut me rapporter de l'argent et m'aider à vivre mieux ... Je ne dirai pas non. Tout dépend si je m'entends bien avec Nero ou pas. » Évidemment que tu ne vas pas te lancer dans ce défi. Tu veux bien apprendre à faire du cheval pour avoir un hobbies. Cela s'arrête-là. Rien que l'idée de pouvoir la rendre jalouse, ça te plait bien. Sourire narquois toujours affiché sur ton visage, tu viens à prendre Katalia dans tes bras musclés. « Tu es merveilleusement séduisante. » Ce petit pantalon met bien en valeur ses courbes généreuses, ces petites fesses sont encore plus mises en avant, ce petit polo qui montre délicieusement bien foutu sa poitrine qui te rend dingue. C'est un petit bonbon que tu as envie de croquer à pleine dent. Tu viens à l'embrasser langoureusement avant de rompre cet instant quelques minutes plus tard. « Bon, on va voir ces chevaux que tu aimes tant ? »

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@Toni Caldwell
piémont, mer 8 avr
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Toni abdique et rien que pour ça, tu ne peux que l’apprécier encore plus. Ouais, dans certaines situations, tu aurais aimé qu'il insiste, qu'il prenne le lead, qu'il persiste, qu'il prenne les devants sur toi. Mais là, ce n'est absolument pas ton envie et le fait qu'il le devine aussi facilement te rassure quelque peu. « je t'apprendrai quelques mots en Italien si tu veux. » tu prononces doucement et avec un sourire, comme pour te faire pardonner. Y compris celui que tu viens de prononcer, assurément. Mais ici et maintenant, ce n'est juste pas le moment d'assumer ce que tu viens de dire, t'as peur de le faire fuir en courant. Décidément, entre l'équitation et ta langue natale, cette journée semble être celle de la découverte de ton univers pour Toni. T'aimes à partager tout cela avec lui, tu veux qu'il sache qui tu es et ce que tu es. Tout comme t'as hâte de découvrir le sien, d'univers. Lorsqu'il te charrie sur le fait qu'il serait capable de se mettre aux concours hippiques, tu fronces les sourcils et lui offre une moue pseudo-contrariée. Sauf qu'il ne te laisse même pas le temps de faire sembler de râler qu'il est déjà en train de complimenter ta tenue et t'attrapant dans ses bras. Il te dépasse d'une bonne demi-tête et tu soupires en passant les bras derrière son dos. Sans crier garde, il vient t'embrasser, visiblement conquis par ta tenue. Tu t'abandonnes volontiers à ce baiser passionné et viens même passer une main derrière sa nuque pour le tirer égoïstement encore plus vers toi. Il recule, tu ris doucement à ses mots avant de lui répondre « oui, allons y. » Tu quittes la pièce en laissant vos fringues par terre derrière vous, vous ramasserez ça plus tard. Pendant le trajet vers les écuries, tu en profites pour expliquer deux-trois anecdotes à Toni, sur l'histoire du domaine et l'architecture de la maison. C'est le genre de sujets que t'as toujours adoré et que t'aimes partager. Vous arrivez enfin dans les écuries composées d'une dizaine de boxes et Côme est en train se s'affairer à terminer de seller les deux chevaux. Tu attires son attention en prononçant joyeusement son prénom. Il s'approche de lui et tu prends le soin de présenter les deux hommes « Côme, ecco Toni. Toni, je te présente Côme, que je connais depuis plus de dix ans. » Depuis que tes parents sont devenus propriétaires de ce domaine, en fait. Rosa et Côme ne sont pas seulement des employés de maison, ce sont aussi de précieux amis à tes yeux, des êtres chers à ton cœur qui ont toujours été là pour toi, même lorsque tes parents ne l'étaient pas. La présentation des deux hommes faite, tu attrapes la main de Toni pour le tirer vers le fameux Nero. Tu tends la main et laisses le naseau du bel hongre venir se loger dans ta paume. Tu ouvres alors la porte du boxe et rentres pour venir enrouler tes bras autour de son encolure et coller un baiser sur son doux pelage. Tu reportes ton attention sur Toni et t'approches de lui pour l'inviter à venir placer sa main à la portée des naseaux de Nero. Le bel hongre accepte sans hésitation ton invité et tu souris de plus belle en flattant son encolure. « C'est bien mio Nero, c'est Toni. » Tu sors du box et déposes au passage un baiser au coin des lèvres de Toni. Tu vas attraper une bombe neuve et la tienne dans la sellerie, vas récupérer Uno dans le box juste à côté et lui tends la bombe pour qu'il l’essai. Elle est à la parfaite taille, tu disposes la tienne sur ta tête alors qu'Uno s'impatiente dans ton dos, celui là ayant bien plus de caractère de feu que le cheval de Toni. C'est d'ailleurs pour cela que tu t'entends aussi bien avec cet hongre, parce que vous avez le même genre de caractère. Tu attrapes les rênes de Nero et tires les deux dans ton sillage en marchant à côté de Toni. « T'es prêt ? » tu tournes la tête vers lui avec un sourire. « Je te promet que ça va être hyper simple, je vais juste te montrer comment te tenir et après on ira marcher en foret tout tranquillement, t'aurais juste à te laisser porter par la balade. » Tu arrives dans le rond de longe et aides Toni à monter sur Nero en lui indiquant ensuite comment tenir les rênes. Tu prends le soin de faire passer une longe autour de l'encolure de Nero, juste au cas où. Tu marches à coté du cheval sur lequel est Toni pendant plusieurs longues minutes afin de t'assurant que tout va bien, alors que Uno te suit docilement. Tu finis par faire quelque pas en arrière pour le laisser gérer ton seul et ne peux t’empêcher de sortir ton téléphone de ta poche pour le prendre en photo. C'est assez drôle et tellement mignon de le voir dans cette situation. Et bien qu'il n'ai pas l'air très très serein, il se débrouille plutôt bien. Un nouveau talent ? Tu grimpes à ton tour sur Uno et vas marcher à ses côtés en prenant le soin de lui prodiguer encore quelques conseils pour bien mettre ses épaules en arrière et suivre la bouche de l'hongre avec ses mains. Tu le regardes en silence s'exécuter avec application, admirative et complément sous le charme de la scène sous tes yeux.

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@katalia borgia
piémont, mer 8 avr
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Sur l'instant, tu ne veux pas forcer Katalia qu'elle te dit réellement ce que le surnom préalablement donné signifie. Elle semble ne pas vouloir te le dire. Tu n'as pas envie de rentrer en confrontation pour avoir le dernier mot. Tu préfères profité de ce moment où vous êtes isolé. Un peu de bonheur dans tout ce vacarme que vous aviez vécu ces derniers mois. Vous aviez bien le droit à un peu de répit entre vous. « Je veux bien ! Mais, ne te forces pas si tu en as pas envie. » Tu caches ta déception a Katalia. Tu fais semblant et tu es plutôt doué là-dedans, vu qu'elle n'y voit que du feu. Tu lui en reparleras un peu plus tard pour mettre les choses aux clairs entre vous. Tu n'es pas doué dans l'équitation. Aucun méprise des chevaux, ni même de comment on monte dessus. Tu es un novice dans ce domaine. Cela n'empêche pas que t'as envie de découvrir ces côtés de Katalia. Tu as besoin d'apprendre un peu plus sur elle. Vous vous abandonnez dans des baisers endiablées après avoir été conquis l'un comme l'autre de vos tenues respectives. Tu marches au côté de la demoiselle en observant les lieux autour de toi. C'est d'une pure merveille. Tu ne regrettes pas d'être parti du Mexique avant l'heure. Cet endroit est paradisiaque. Idéale pour oublier un court instant ce qu'on vit sur Boston. Jamais, tu n'aurais cru pouvoir vivre de telles choses dans ta vie. « Enchanté Côme. » Ne sois pas jaloux de cet homme, cela ne mène à rien Toni. Tu es plus ridicule qu'autre chose finalement. Tu t'approches du boxe où Nero se trouve. Tu laisses Katalia prenne les reines, qu'il soit en confiance lorsque tu te rapprocheras de ce magnifique étalon. Tu déposes ta main sur les naseaux du cheval pour faire plus ample connaissance. « Tu es magnifique Nero. » Tu ne peux cacher ta joie de vivre à l'heure actuelle. Un rictus se dessine sur ton visage. Vous sortez des box avec les deux chevaux à vos côtés pour rejoindre l'immense extérieur du domaine. « Il faut bien se lancer un jour où l'autre ! » dis-tu en haussant les épaules. Tu ne peux plus faire machine arrière. Jettes toi dans le bain Toni. « Cela semble être simple pour toi, mais c'est tout l'inverse pour ma part ... » Il ne faut pas que tu stresses sinon Nero va le ressentir. Détends toi un peu, respire un grand coup. Inspire, expire idiot. Tu finis par grimper sur le dos du cheval où tu passes ensuite tes pieds dans les emplacements spécialement pour eux. Tu prends les conseils de Katalia très au sérieux malgré ton anxiété. De très longues minutes plus tard, tu arrives à gérer un peu Nero. Tu ne vas pas dire à la perfection parce que tu galères encore sur certaines choses. Pourtant, tu marches tranquillement dans la soirée avec cette boule au ventre qui se dissipe de ton bas ventre. Tu apprécies même le moment, ce que tu ne pensais pas pouvoir faire.

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