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I LOVE HARVARD
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  • I didn't know that would hurt me (Wayland & Jane)
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    I didn't know that would hurt me
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    @Wayland K. Strauss ✧ Jane Monroe

    Meilleur neurochirurgien de l'hémisphère nord… Rien que ça, tiens! Surprise par sa déclaration, je ne sais pas si c'est une certaine vantardise de laquelle il s'amuse ou s'il s'agit d'une certaine forme de motivation, mais il réussi à me faire couler un regard un peu plus doux à son égard.

    - Alors j'espère que tu réussiras ton pari, exprimais-je, sincère en un sens. Tant qu'il ne se gâche pas la vie s'il reste quelques marches plus bas que le palier qu'il se fixe. Après tout, on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve, mais il est évident qu'il vise haut et à moins d'un incident majeur, je ne le vois pas baisser les bras. Pas avec cette attitude qui lui est propre. Ce côté sur de lui qui me dit qu'il est probablement du genre à passer des heures concentré sur ce qui peut le faire avancer encore plus.

    - J'aurai 22 ans cette année également, expliquais-je à son interrogation, lui laissant cette information alors que je me doute qu'il ne la demandera pas, même si, peut-être, il en est curieux. Après tout, l'étiquette veut qu'on ne demande jamais l'âge d'une femme, n'est-ce pas? Alors, presque la même chose, oui, répétais-je, amusée.

    Sa curiosité se tournant vers mes études, j'accepte de lui livrer une réponse, babillant sur le sujet plus qu'à l'habitude, expliquant d'une certaine façon pourquoi je n'en suis qu'à ma première année d'études universitaires et les motivations qui m'ont poussées vers le journalisme. À croire que j'en suis de plus en plus à l'aise avec lui, me permettant de repousser un peu plus mes remparts sur ce qu'il peut ou ne peut connaître. Réalisant finalement que je lui emplit les oreilles, je m'arrête, bafouillant une excuse. Excuse qu'il semble vouloir chasser d'un sourire, m'accordant le fait que ça lui permet de manger tranquillement. Certes, mais tout de même… Pourtant, son rire me calme, mais je secoue légèrement la tête de gauche à droite lorsqu'il poursuit ses questions.

    - C'est l'obligation de le faire que je n'aime pas, corrigeais-je en passant le doigt sur le bord du gobelet de thé d'un geste absent, le suivant des yeux. Je n'ai pas de passion, pas d'envie, pour ça, expliquais-je, cherchant une comparaison pour expliquer mon point de vue. C'est probablement comme si quelqu'un te disait que tu ne peux plus faire d'études en médecine, que tu deviendras… je ne sais pas, peintre en bâtiment, tiens! Je doute que tu n'y vois l'intérêt. Je veux dire : peindre les murs de ta chambre, c'est peut-être bien une fois, mais faire ça toute ta vie, tu t'y vois? Le questionnais-je, en relevant le regard vers lui, voulant savoir si mon explication semble faire du sens. Sortir parfois pour aller danser, ou esquisser quelques mouvements nu pieds dans le salon ou sur la piste du palladium parce que la chanson qui passe est agréable, c'est bien. Me contraindre et travailler mon corps pour un public dont je n'ai aucun intérêt, c'est tout à fait autre chose. Une chose dont je ne me sens pas capable de faire pour le reste de mes jours, avouais-je.

    Je n'ai pas voulu de ce lègue et n'ai jamais eu aucune envie de prendre place aux côtés de ma mère sur une scène ou de finir par en être l'étoile, six jours par semaines afin de faire baver la gente masculine et ramener un pactole dont je ne toucherais, de toute façon, jamais grand chose. Mon corps et mon âme valent plus que ça, de mon point de vue.

    - Ma vision des choses entre souvent en conflit avec la tienne, remarquais-je avec un petit sourire amusé. Mais c'est une part de pourquoi j'aime bien discuter avec toi : on peut se tenir tête sur certains points et ça ne se termine pas en engueulade ou en tentative de lavage de cerveau. C'est agréable d'entendre un point de vue qui diffère du sien lorsqu'on peut en faire une discussion, lui laissais-je savoir, souriant avant de caler un nouveau morceau de chocolat sur ma langue pour le laisser fondre.
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    mots : 674 nightgaunt
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    Lien du postJeu 2 Avr - 23:10
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    La belle me répond, me souhaitant de la réussite pour ce pari, sauf qu'à mes yeux, c'est pas un pari, c'est la route que je me trace, parce que je ne me laisse pas d'autre option. Oh oui, je me doute bien que cela ne dépend pas que de moi, mais c'est pour cela que je fais très attention à mes mains, que je joue également du piano, pour gagner en souplesse, mais également en précision, que j'évite tout ce qui pourrait me casser les doigts ou les poignets trop facilement. Trop prudent, coincé dirons certains qui ne pensent qu'à l'instant présent. Peut-être est-ce réellement le cas, mais à mes yeux, c'est simplement être ambitieux. Et pour cela, il n'y a pas d'âge, il ne faut pas se dire, demain ou plus tard, je penserais à mon avenir, car c'est au présent qu'on écrit le futur.

    "En effet." Je ne peux m'empêcher de sourire quand elle me confirme qu'on a presque le même âge. Ainsi, le hasard peut réellement bien faire les choses et j'ai encore toutes mes chances avec elle, elle ne risque pas de me balancer un t'es trop jeune pour moi. Mais de ce fait, j'apprends également, qu'elle commence assez tard ses études, n'étant qu'en première année de journalisme. Néanmoins, je comprends assez bien en vue de ses explications, le pourquoi du comment. L'écoutant tout en continuant de manger et buvant quelque gorgée d'eau par moment. Je l'invite d'ailleurs à continuer de parler pour pouvoir manger sans trop intervenir, mais aussi, parce que j'aime en apprendre plus sur elle, sur ses goûts, sa vie et qui elle est tout simplement. Alors j'écoute, d'une oreille attentive et j'avoue que je ne peux m'empêcher d'acquiescer quand elle me prend l'exemple de peintre à la place de médecin. C'est pire que des opposés et il est clair que c'est un métier que je n'avais jamais envisagé, comme beaucoup d'autre d'ailleurs.

    "Je comprends parfaitement ton choix il faut quand même avoir du cran pour s'affirmer et aller contre l'ambition que ses parents ont pour nous. Par chance, dans ma famille, nous sommes libres de choisir, bien que je doute qu'il aurait validé un choix de carrière médiocre. Nous avons juste comme seule contrainte de préserver notre nom, alors peintre en bâtiment, c'est très loin de toute possibilité pour moi." Je rigole un peu, déposant mes couverts, ne pouvant pas manger une bouchée de plus. Encore heureux que je n'ai pas eu la fantaisie de prendre un quelconque dessert. J'attrape d'ailleurs mon verre pour le vider d'une traite tandis qu'elle reprend la parole, m'exprimant son avis sur nos désaccords quand même assez fréquent. Avalant l'eau, je penche alors un peu la tête. "Ou alors, tu n'as pas comprit que je te faisais un lavage de cerveau petit à petit." Plaisantais-je doucement déposant mon verre. "Il va falloir que j'y retourne, tu remontes avec moi ou je t'accompagne à la sortie ?" La questionnais-je alors, restant pourtant toujours assis, pas réellement envieux de la laisser et de retourner travailler. Dire que normalement, cette soirée elle était à nous, une soirée tout les deux et au final, je me retrouvais de garde... Oh joie...
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    Lien du postLun 6 Avr - 19:45
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    @Wayland K. Strauss ✧ Jane Monroe

    Je ne sais pas si on peut réellement appeler ça du cran ou de la frousse. Après tout, je me suis enfuie, apeurée à l'idée de ce qu'il pouvait m'arriver, de ce que je serais devenue si je restais une nuit de plus. Quelques heures... Quelques minutes même, à ce rythme. Si je n'avais pas balancé cette lampe... Faire un pacte avec Lucifer pour lui vendre mon âme me semblait une meilleure solution que de rester à portée de poigne d'Ulric, alors j'avais fuit. J'avais traversé la ville par les ruelles et les passages que j'avais appris à connaître. J'avais pris le premier autobus en partance pour une grande ligne en regardant un peu trop en arrière pour savoir si j'étais suivi. J'étais venue me réfugier auprès d'Elijah et pas trop loin de Taylor. Peut-être était-ce un certain instinct de survie de ma part. Une part de moi se disait qu'avec eux à proximité, il ne m'arriverait rien, qu'ils ne me retrouveraient pas. Tandis que l'autre part priait pour que ce soit vrai. Je ne savais pas d'avance que je pourrais rester ainsi, me faire un nid et me faire une vie. Au final, cette fracture est ce qu'il fallait pour faire pencher la balance… Quitter Chicago était ce qu'il fallait.

    Écoutant Wayland, j'ai un léger sourire à ses dires. Il n'aurait pas pu être peintre en bâtiment puisque ça n'est pas de son rang. Ça n'aurait pas été accepter. Curieux tout de même de constater qu'on était limité chacun à notre manière pour l'avenir. Lui se fait tirer par le haut, se fait demander d'être digne de leur classe et doit probablement fournir des résultats de haut calibre. Pour ma part, à Chicago, on me tirait vers le fond, tentant de me rentrer dans la tête que les études n'amèrait rien.

    - C'est moins restrictif avec Papa, expliquais-je. Je ne pouvais pas me contenter de simplement essayer de me trouver un petit boulot et de me faire une vie avec ça : c'était les études universitaires. Non-négociable. Mais j'ai pu choisir la filière que je veux. Et mes cours de littérature supplémentaires ne sont pas mal vu, souris-je doucement, vaguement amusée.

    Ça me permet de pratiquer, d'avoir une meilleure maîtrise de ces langues, même si, de base, le cours est en anglais. Oh bien sûr, la prof encourage la lecture des versions originales, mais ce ne sont pas tous les élèves du cours qui le peuvent. Ça m'arrive parfois, par curiosité. Et on m'a laisser savoir que ça aiderait probablement ma carrière si je voulais me lancer à l'international. Des cours de relations et cultures globales seraient un plus également, mais je ne penses pas changer pour le moment.

    Laissant entendre ma pensée sur nos échanges, Wayland m'en tire un nouveau rire, léger, lorsqu'il affirme me faire tranquillement un lavage de cerveau pour me mettre à sa botte et que j'acquiesce à ses idées.

    - Sous peu, tu me diras que tu veux contrôler le monde et que c'est pourquoi tu veux devenir neurochirurgien, plaisantais-je à mon tour en le voyant se lever. Je vais te laisser retourner à ton travail, mais si tu pouvais me raccompagner, ça m'éviterais de me perdre parmi les couloirs, indiquais-je, légèrement gênée. Le laissant déposer les restes de son repas, je délaisse également le verre de thé à demi bu - pas particulièrement goûteux - et l'emballage de chocolat dont le contenu a rapidement disparu. Suivant les pas de Wayland, on en atteint peut-être un peu trop rapidement la sortie à mon goût, j'aurais apprécié sa compagnie un peu plus longtemps, je l'admets, même si je sais bien que les patients ont besoin de lui, plus haut dans les étages. Lorsqu'il est temps de se dire aurevoir, je place sur la pointe des pieds, prenant un instant appui sur son épaule afin de lui glisser une bise sur la joue et de le relâcher.

    - Lorsque tu seras un peu moins pris, on se reprends pour la soirée? Proposais-je avec un sourire.
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    Lien du postMar 7 Avr - 22:28
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    Un parent qui tire vers le bas et l'autre vers le haut. Deux ambitions bien différentes. A se demander comment ses deux personnes ont bien pu faire pour s'entendre et avoir un enfant ensemble quand les ambitions sont aussi divergentes. Ecoutant la jeune demoiselle me parler de ses obligations à cause des volontés de son père, je ne peux qu'esquisser un léger sourire. "Encore heureux que ton père à désirer cela pour toi." Lançais-je alors avant de m'interrompre, ne pouvant guère la flatter en lui disant qu'ainsi on avait pu se revoir... Notre relation à l'heure actuelle ne pouvait me permettre d'être aussi présomptueux vis à vis de la demoiselle et surtout laisser entendre de telles phrase de drague si... Basique, si moche, si... Inconvenante pour un garçon de mon rang. Elle pourrait presque pour me prendre pour un pauvre type à lâcher des phrases de dragues aussi nulle et clichée... Je déteste cette partie de moi, celle incapable de draguer sans entré dans les clichés...

    Informant la belle qu'il va bientôt être l'heure pour moi de reprendre, je m'enquière de savoir si elle préfère que je la raccompagne aux portes de l'hôpital ou si, elle accepte de m'accompagner jusqu'à l'étage où je dois poursuivre ma garde. Son choix est en réalité vite fait et d'une certaine façon, je la comprends. L'hôpital est un réel labyrinthe quand on ne le connait pas. On peut rapidement se tromper de service, de chambre et même d'étage. Comme se perdre en cherchant une infirmière en voulant un médicament pour poursuivre son traitement et faire passer la douleur. Néanmoins, parfois cela permet des rencontres, inattendue, surprenantes et parfois d'autres mauvaises surprises, bien moins agréable.

    "En effet, mon but est de conquérir le monde en implantant dans le cerveau de tout mes patients mes idéaux." Plaisantais-je pour continuer dans sa plaisanterie alors que l'on se dirige vers l’ascenseur. Accompagnant ainsi la belle demoiselle jusqu'à la porte principale de l'hôpital, chose qui me permet par la même occasion de prendre l'air même si cela ne va durer que quelque secondes. Je l'escorte ainsi jusqu'à l'entrée, marchant quelque pas à l'extérieur avec elle avant que le départ ne se fasse. Elle se tourne alors vers moi, déposant comme à son habitude un baiser sur ma joue, m'arrachant par la même occasion un léger sourire.Je ne peux qu’acquiescer à sa demande. "Oui... Et soit prudente en rentrant." Parce que j'aurais aimé la raccompagnée pour être certaine qu'elle arrive saine et sauve, parce qu'après cette soirée bien trop mouvementé, j'accuserais mal le choc de la voir être blessée ou autre par un quelconque malfrat...

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