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I LOVE HARVARD
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    I didn't know that would hurt me (Wayland & Jane)
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    I didn't know that would hurt me
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    @Wayland K. Strauss ✧ Jane Monroe

    Un faible soupir s'échappe de mes lèvres. Mon téléphone dans mes mains n'affiche toujours pas de nouveaux messages et ce n'est pas faute d'avoir vérifié les réglages. Les encouragements, un peu trop poussés certes, de ma meilleure amie me sont bien arrivés, mais aucune nouvelles de celui avec qui j'étais censée passer la soirée. Et si, de base, avant de le lui proposer, j'avais idée de venir ici ce soir, accompagnée ou non, pour le simple plaisir de découvrir l'endroit, l'ambiance et la musique, je dois bien me rendre à l'évidence que je n'arrive pas à profiter de tout ça. Je ne saurais même pas dire combien de chansons ont été entendues depuis que je me suis décidée à entrer au lieu d'attendre dans la fraîcheur extérieure d'apercevoir sa carrure sur le trottoir. Ou même de voir sa voiture, si facilement reconnaissable, passée dans la rue.

    Je crois qu'à ce point, on peut affirmer qu'il ne viendra pas. Délaissant le verre que j'avais commandé et dans lequel je n'ai fait que me tremper les lèvres, au final. Je me glisse hors du banc, délaissant la table que j'avais déniché, l'abandonnant aux prochaines personnes qui voudront bien en profiter. Pour ma part, je me faufile plutôt vers la sortie puisque je sais que mes pensées ne sont en aucun cas tournée vers la scène où performent les musiciens. Quel dommage.

    L'air de la nuit me fait refermer le manteau passé sur mes épaules tandis que je souffle un nouveau avant de diriger mes pas vers la maison. Il s'agit de plusieurs coins de rues, mais cette idée ne me dérange pas, car elle repousse une possible explication avec Eli ou les remontrances de ma meilleure amie à l'encontre de celui qui m'a faussé compagnie et que je n'ai pas le goût d'entendre. Seule au milieu de la ville animé, je me rends compte que je n'ai finalement pas pris le bon chemin lorsque je reconnais l'énorme bâtiment hospitalier au coin de la prochaine rue. Le taxi pour rentrer aurait finalement été une bonne idée! M'approchant du bitume, prête à en siffler un, mon regard suit une ambulance jusqu'à me ramener vers le bâtiment si distinctif. Peut-être pourrais-je tirer de meilleurs conseils pour aider Eli et soigner les dernières blessures qu'il s'est récolté en mission?

    Laissant retomber mon bras à demi levé, je me dirige vers l'hôpital. Ce n'est que lorsqu'on me dirige vers un secteur que je réalise que le moment est peut-être mal choisi, vu la salle d'attente bondée. La dame au poste infirmière me fait d'ailleurs savoir que la situation de mon frère, que je lui décris trop vaguement ne lui fait perdre que son temps. Renonçant à l'idée, rebroussant chemin, une vague inquiétude s'installe dans mon esprit, ramenant mes pas vers celle qui soupire à l'idée que je veuille à nouveau lui poser une question.

    - Est-ce que vous savez si je peux trouver Mr. Wayland ...Strauss? Questionnais-je avec une vague hésitation à nommer son nom de famille, trop habitué à l'appeler "Mr. Wayland". Sourdement, une part de moi espère qu'elle me dira qu'aucun patient n'est enregistré sous ce patronyme et que je devrais aller enquiquiner quelqu'un d'autre. Mais avec les évènements d'hier...
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    mots : 534 nightgaunt
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    Lien du postLun 3 Fév - 12:56
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    Tout Boston semble retenir son souffle à cause de cet accident de métro. Les informations passent sur tout les postes. Radio, télévision, sans parler des réseaux sociaux. Pour ma part, mon téléphone à sonné, très rapidement, suite à cela. Un appel, de l'hôpital, non pas pour m'annoncer l'admission de quelqu'un de proche, mais pour du renfort. Une garde imprévue, non pas dans les urgences, mais dans les autres services, pour palier aux personnels qualifiés qui a été envoyés aux urgences et sur les lieux du drame. Comprenant assez bien l'urgence de la situation, après l'appel, j'ai enfilé ma veste, prit mes clefs et je me suis rendu à l’hôpital, oubliant tout autre occupation et surtout oubliant de prévenir et répondre à des possibles texto déjà reçu pour savoir si je vais bien. En même temps, qui oserait penser que je puisse prendre le métro ? Je suis au dessus de cela. Un bain de foule avec les petits gens, sans façon. Surtout avec les mélanges d'odeur de transpiration et de cocotte bon marché...

    Pour arriver à l'hôpital et garer ma voiture sur le parking du personnel, il m'a fallut une bonne dizaine de minutes pour ne pas dire une vingtaine à cause du bordel occasionné par l'accident. Je me rends alors dans les vestiaires rapidement, pour enfiler ma tenue d'internat, avant d'aller au secrétariat pour savoir à quel service je suis affiliés.

    Le service des grand-brûlés.

    J'arque un sourcil à cette information. Ils auraient pu être plus clément avec moi, et me mettre dans un service plus simple, où j'aurais juste des repas à distribuer et a vérifier que les médicaments sont bien prit... Au lieu de ça, je risque d'avoir pas mal de boulot. Enfin, heureusement pour moi, je ne suis pas le seul à me retrouver dans cette galère. Je me rends alors à l'étage adéquat, prenant les quelques consignes qu'ils ont le temps de me donner avant de devoir partir aux urgences, la seconde vagues d'ambulances ne devant plus trop tarder à démarrer.

    C'est ainsi, dans ce service que les heures ont passé, suivant les infos entre deux chambres pour savoir où nos collègues en sont. J'avoue ne pas réellement penser à mon rendez-vous prévu ce soir, ne voyant pas le temps passé, j'ignores même qu'elle pourrait déjà être entrain de m'attendre dans le froid ou pire encore, avoir été dans ce métro.

    Ainsi occupé à changer une énième perfusion,après plusieurs changement de pansements, j'ignore que quelques étages plus bas, la belle Jane est là, à demandé après moi au près de l'une des secrétaires médicales, celle-ci l'informant simplement du service dans lequel je me trouve, ayant le listing des postes provisoires de chacun à cause de cette agitation lié à l'accident. En cas de connerie des internes, il faudra bien savoir sur qui taper à la fin.
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    Lien du postMer 5 Fév - 1:13
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    @Wayland K. Strauss ✧ Jane Monroe

    Trébuchant sur son nom complet, je me renseigne tout de même puisque, me connaissant, je ne saurais pas faire taire la vague d’angoisse qui veut se frayer un chemin dans mon esprit. Une fois apparue, c'est un virus qui s'insinue dans mon être et qui saura me dévorer à petit feu jusqu'à ce que j'aie une réponse. Tout aussi improbable que la situation puisse paraître de l'extérieur, ma logique devient rapidement biaisé par les craintes, me faisant oublier ou mettre de côté certains détails qui pourraient pourtant résoudre toute l'équation. Pourquoi aurait-il pris le métro alors qu'il possède une voiture magnifique? Et d'un sens, j'ai de la difficulté à l'imaginer prendre de tel bain de foule. Mais à l'heure de pointe, ne croise-t-on pas plusieurs complet-cravate dont certains possède un charisme palpable? Le genre de charisme pour lequel les gens gardent une distance respectueuse sans qu'il n'y aie un mot de prononcé. Un regard suffit. Alors peut-être…? Sans vouloir m’aider, mon cerveau me souffle qu’il n’y aurait fallu qu’une petite et désastreuse coïncidence pour qu’hier soit l’une des rares fois où Wayland aurait pu se glisser de la sorte dans les transport en commun au lieu de sa voiture.

    Non. Il va sûrement bien. Il avait un empêchement, c'est tout. Je n'aurais qu'à plaisanter avec lui demain ou après-demain, en lui rappelant que le rendez-vous est échu. Ce n'est probablement qu'une erreur d'agenda. Il est sûrement…

    - Service des grands brûlés, me réponds la dame, sans la moindre douceur, me regardant, attendant d'un air blasé que j'aie finie de perdre mes couleurs et que j'arrête de l'embêter.

    De longues secondes passent alors que j'encaisse le poids de cette nouvelle. Les grands brûlés…

    - Je… él está… je... heu… dě… děkuji, bafouillais-je, mélangeant les langues, ne sachant pas trop quoi dire réellement, mon cerveau ayant perdu la capacité de réfléchir correctement.

    Les grands brûlés…
    Me dirigeant vers le hall, vers la sortie, comme un automate, une étincelle s'allume à retardement dans mon cerveau lorsque je passe devant la liste des différents secteurs et des différentes ailes de l'hôpital. Soudainement réanimé par l'angoisse, j'en reviens sur mes pas, mes doigts parcourant le panneau afin de trouver celui dont il est question. Et une fois fait, je semble avoir assez bien enregistré pour une fois pour que mon cerveau guide mes pas rapides dans la bonne direction, mes yeux cherchant des yeux le moindre panneau pouvant m'aider. Après un nombre incalculable de couloir et de portes, je finis tout de même par déboucher sur le bon département mes yeux passant sur les affiches temporaires devant les portes de chambre, indiquant les noms des résidents, espérant, en un sens, ne pas croiser un écriteau "W. Strauss".
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    mots : 451 nightgaunt
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    Lien du postDim 9 Fév - 18:39
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    D’un geste habile, je termine d’installer cette perfusion, prenant l’ancienne pour la jeter dans la poubelle adéquate en sortant de la chambre. Je relève alors le regard et constate la présence d’une femme dans le couloir. Je soupire, un peu ennuyé de devoir jouer les gendarmes. “Excusez-moi, mais les visites sont interdites à cette heure.” Adressais-je à celle qui me fait dos à plusieurs mètres de moi. Dans le silence de ce couloir, ou le bip de certaines machines se fait entendre, je n’ai pas eu le besoin de parler fort pour me faire entendre. Nul risque de réveiller les quelques patients qui ne sont pas dans un coma artificiel.

    Néanmoins, il y a quelque chose qui me dérange à cet instant. Une impression de connaître cette demoiselle, alors je m’avance vers elle, fronçant un peu les sourcils avant de la reconnaître. “Jane ?” articulais-je alors sous la surprise. S’il y a bien un endroit où je ne m’attendais guère à la voir, c’est bel et bien ici. Je la fixe alors, sous la surprise, ne sachant pas comment réagir.

    Inquiétude de lui avoir posé un lapin. Sentiment d’avoir ce besoin de se justifier pour s’excuser.

    Soulagement de voir qu’elle n’était pas dans ce métro et qu’elle se porte plus que bien. Même si en réalité, je n’ai que très peu imaginé qu’elle puisse s’y trouver alors même qu’il serait commun pour elle d’y être. Je l’ai bien déjà sauvé du bus. Cette demoiselle doit aimer les bains de foules.

    Tiraillement. Envie de la prendre dans mes bras pour m’excuser et en même temps, lui montrer le soulagement de la voir entière.

    Gêne. A cause de la pensée précédente où un contact trop opportun pourrait laisser entendre trop de choses et surtout, la mettre mal à l’aise. Je ne suis pas un dragueur, je suis la gars que l’on friendzone toujours.

    Incertitude, parce qu’au final, je ne sais pas du tout comment réagir à cet instant précis. Je n’ai comme qui dirait pas la prestance habituel. Parce que je ne sais pas quoi lui dire, ou plutôt par quoi commencer. Alors, je reste simplement comme un idiot devant elle, les mains légèrements levées, preuves de mon envie de la prendre dans les bras, mais ce geste est suspendu, à cause de cette réalité qui fait que je suis au travail et que cela n’est pas conventionnel, mais surtout que j’ignore si elle accepterait que je me montre soudainement aussi tactile et proche avec elle. Mais après tout, elle m’a quand même fait un bisous sur la joue la dernière fois….
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    Lien du postDim 9 Fév - 20:21
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    @Wayland K. Strauss ✧ Jane Monroe

    Traversant les différents couloirs, j'ai une vague pensée de remerciement d'avoir tenu tête à ma meilleure amie qui souhaitait me voir porter des stilettos LouBoutin alors que je préférais l'option de petites bottes qui me semblaient plus confortable et surtout plus chaudes pour une soirée dont je n'avais qu'une brève idée du déroulement. Déroulement qui ne se passait absolument pas selon la vague ligne conductrice qui avait été établie.

    Mes yeux passaient sur les différentes affiches et panneaux d'indications, tournant parfois à la dernière minute, pensant avoir passé tout droit pour finalement revenir. Au final, le département atteint, mes pas se calment quelque peu, sans que j'en aie réellement conscience, prenant le pouls de l'endroit beaucoup plus calme que certaines ailes où j'ai déambulé auparavant. Cherchant les noms sur les différentes plaques pour les chambres, je redoute de trouver ce que je cherche. L'inquiétude qui me prend ne me quittera pas tant que je n'aurai pas trouver ce nom. Et pourtant, le résultat ne sera probablement que plus catastrophique. Si je ne le vois pas, couvert de pansements, il y a encore une chance qu'il n'aie rien… N'est-ce pas?

    Une voix masculine se fait entendre au milieu de ce silence pesant, seulement coupé par le bruit des machines. Cette voix calme, un peu agacée peut-être, mais qui me tétanise sur place, me figeant non pas par l'interdiction qu'elle fait peser, mais parce que j'aimerais me tourner le voir, savoir si c'est vraiment lui ou si mon cerveau me joue des tours. De ce que la dame a dit, il devrait être sur un lit d'hôpital, tranquille, à soigner ses blessures. Non? Peut-être endormi. Endormi pour ne pas souffrir. Ou pigé dans le puit de l'inconscience pour ne pas saturer le cerveau des nerfs qui n'en peuvent plus de transmettre l'horreur d'une peau qui a subit trop de dégâts. S'il vous plaît… non…

    Finissant par bouger, j'en croise son regard pâle alors qu'il souffle mon nom. C'est moi. Et c'est lui. Lui dans une tenue médicale et non une chemise d'hôpital. Lui sans le moindre pansement. Lui qui va bien. Et quelque part, la panique qui me permettait d'avancer depuis plusieurs minutes relâche son emprise, embrumant mes yeux de larmes de soulagement, tandis que sans réfléchir, je fais les quelques pas qui nous sépare, enfouissant mon museau contre son torse alors que mes bras s'agrippe à sa taille. C'est un soulagement qui me submerge, me faisant probablement agir n'importe comment, mais peut-on admettre que c'est légitime après les miles et un scénarios tous plus catastrophiques les uns que les autres que mon cerveau a essayer de me faire avaler? Depuis que la dame à l'information à laisser tomber ces mots, je ne me serait pas attendu à le trouver ainsi, parfaitement sauf et…

    Réalisant finalement ma position, je reprends les couleurs perdues, ajoutant un fard monstrueux alors que je me détache rapidement du blond, tête basse, les joues en feu, m'essuyant malabilement les yeux - bonjour et merci maquillage waterproof! - babillant des excuses en confondant les langues même aux milieux des mots. De quoi avoir l'air d'une parfaite idiote… oh dog!
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    mots : 519 nightgaunt
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    Lien du postDim 9 Fév - 22:08
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    Son prénom franchit mes lèvres dans une interrogation. Aucunement certain que ça soit réellement elle. Mon esprit me joue peut-être des tours avec une femme à la silhouette bien trop proche de la sienne. Et pourtant, cette certitude qu’il s’agit bien d’elle est confirmé quand elle se retourne.

    Mon coeur rate un battement.

    Je ne sais toujours pas quoi faire, quoi dire alors qu’elle se glisse contre moi. Mes bras se referme alors machinalement sur elle avant que je ne réalise et ne puisse m’empêcher d’esquisser un petit sourire. Je voulais cette étreinte, sauf que j’étais bien incapable de franchir les derniers pas pour l’obtenir. Et voilà, qu’elle se collait à moi pour me l’offrir. Alors oui, mes mains se glissent dans le creux de son dos, esquissant de légère caresse pour la rassurer, la réconforter au besoin et surtout, lui offrir de la douceur. Cette douceur que j’estime qu’elle mérite et ce même si ce n’est aucunement le lieu ni l’endroit. Dans le pire des cas, je pourrais toujours feindre consoler la famille d’un patient ou quelque chose dans le même style si on venait à nous surprendre maintenant. Les excuses sont faites pour s’en servir.

    Elle se recule alors, s'échappant bien trop rapidement de mon emprise et elle garde la tête baissée, bredouillant des choses incompréhensible pour moi. “Jane, je ne comprends pas ce que tu dis.” Lui adressais-je alors doucement mes doigts venant effleurer sa joue légèrement humide et venir saisir délicatement son menton pour l’invité lentement à redresser la tête. “Regarde moi et dis moi ce qu’il ne va pas. Si c’est ma faute, je te présente mes excuses, je n’ai pas pu te prévenir pour le rendez-vous, avec l’accident de métro, j’ai directement été appelé pour remplacer les médecins et infirmiers confirmés.” Je plonge mon regard dans le sien, espérant ne pas y lire un quelconque sentiment négatif à mon égard. Je lâche d’ailleurs son menton pour caresser à nouveau sa joue et dégager doucereusement une mèche de son visage. “Je suis soulagé que tu n’ais rien.” Murmurais-je alors en venant poser mon front contre le sien dans un moment de tendresse et de confession à la belle demoiselle. “J’ai eu peur que tu sois dans ce métro…” Je n’avais pas pensé bien longtemps qu’elle puisse être dedans, je voulais l’imaginer comme moi, qui ne se déplace pas parmi la petite populace dans ces wagons à l’odeur de transpiration et souvent au relent d’alcool le soir et de vomi le matin. Sauf que j’avais réalisé quelque heures plus tôt, qu’elle prenait le bus alors qu’il était tout à fait possible qu’elle prenne également le métro de temps à autre… Et j’étais coincé à cet étage sans pouvoir réellement savoir ce qu’il se passer aux urgences et surtout sans mon téléphone pour prendre des nouvelles de qui que ce soit, bien qu’en théorie la plupart de mes proches ne soit pas de ceux qui se mêlent au petit peuple dans ce genre de transport. Alors j’étais resté le plus optimiste possible à m’occuper de mes tâches, avec néanmoins cette peur… Et maintenant, grâce à elle, elle s’envolait, parce qu’elle était là, saine et sauve.


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    Lien du postMar 11 Fév - 1:17
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    @Wayland K. Strauss ✧ Jane Monroe

    Je n'avais pas réfléchi, simplement agi. Je m'étais jeter contre lui parce que c'était ce que mon cerveau malmené par la panique avait trouvé de plus cohérent à faire sans même me consulter. J'avais besoin de savoir que ce n'étais pas une illusion. Besoin de sa chaleur rassurante pour faire fondre les pleurs qui m'avait inondé en un instant. Besoin peut-être aussi d'entendre son coeur pour me convaincre qu'il était sauf. Et lorsqu'une partie rationnelle de mon cerveau avait doucement soulever le point que je n'avais pas être ainsi près de lui, une nouvelle panique m'avait fait bouger, reculer, quittant le réconfort de ses bras, essayant de babiller quelques excuses qui se confondaient entre les langues qui font partie de ma vie alors que je n'osais le regarder, les joues en feu. Idiota…

    Pourtant la douceur de sa caresse sur ma joue me fige et c'est sans résistance que je suis ensuite le mouvement imposé sous mon menton, relevant la tête pour croiser ses pupilles bleus où pointe de l'inquiétude. Ses excuses se font un chemin dans mon cerveau qui les assimilent lentement, comme si c'était une informations des plus secondaires, la soirée prévue, notre rendez-vous en soit, ayant été reléguée plus loin au fond de mon esprit lorsqu'il était devenu plus incohérent sur sa façon d'analyser les choses.

    Son front contre le mien, j'en ferme les yeux, ses mots me forçant étrangement à respirer plus calmement, à reprendre le dessus. Il s'est inquiété aussi. Croyant que je faisais également partie de la liste des victimes.

    - Le métro ça pue, parvins-je finalement à articuler, marmonnant tout de même, la voix quelque peu enrouée, mais en anglais au moins cette fois. Dans une langue qu'il peut comprendre. De manière plus ou moins intelligible. Considérons que c'est un pas dans la bonne direction.

    Je prends le métro, oui, mais surtout quand je ne peux faire autrement. Je reconnais qu'à Boston, c'est tout de même mieux qu'à Chicago, non pas que le transport en soit est mieux, mais la peur s'amoindrit parfois. Dépendamment des jours. Il en reste toujours un fond, celà dit. Ce fond qui me rappelle ce que peut ressentir un animal traqué, se faufilant au plus vite dans un sens ou dans l'autre, quitte à se glisser sur le sol entre les jambes et les différentes mallettes pour échapper à la vue de sorte à se grappiller quelques secondes de pseudo sécurité jusqu'à ce que les portes ne s'ouvrent à la prochaine station et qu'on puisse s'élancer pour gagner la sortie. Trois minutes entre deux stations peut parfois paraître comme une éternité. Et les bus dans les embouteillages, ce n'est peut-être pas mieux vous me direz, arrêtés à tout moment, espace plus restreint. Mais ce sont de bons points justement. Si le bus est arrêté, on peut forcer les portes à s'ouvrir. Et la foule est étrangement moins aveugle et plus prompte à l'aide que dans les différentes rames.

    - La… la femme de l'accueil a dit que tu étais ici et j'ai cru… le pire, avouais-je, ma phrase se terminant dans un soupir comme si toute la pression retombait finalement en constatant que ces scénarios d'horreur dans mon esprit n'était qu'illusion de torture.

    Il est sain et sauf. Il n'est ni brûlé ni malade. Il travaillait...

    Il travaille encore.
    Réalisant ce fait, j'ouvre les yeux et me recule d'un pas pour le laisser respirer, lui laisser son espace, lui rendre une certaine liberté de mouvement. Essuyant maladroitement mes larmes avec le bord de ma manche, je ne dois plus ressembler à rien d'autre qu'une pauvre madeleine décourageante.

    - Navré, tu… tu travailles, je ne devrais pas t'embêter, m'excusais-je, tête basse avant de la relever et de lui adresser un léger sourire. Au final, tu ne fais pas que sauver les demoiselles en détresse, remarquais-je plaisantant doucement avant de jeter un regard aux alentours puis revenir sur lui. J'avoue que l'idée ne m'a pas effleurée qu'il puisse être de ceux qui donnent les soins et non les reçoient. Après, avec les récents évènements qui ont secoués la ville, peut-on vraiment me blâmer. Qui plus est… en vérité, je ne connais rien de lui.
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    Lien du postMer 19 Fév - 10:48
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    Un aveu de fait, murmurer, alors que mon front est collé au sien. Moment bien trop intime pour deux simples connaissances, voir même pour des amis. Je le réalise bien, après tout, je la considère comme autre chose. Elle me plait, le sait-elle ? Je l'ignore, mais je n'ose m'aventurer à la questionner ou encore à tenter de la dragué réellement. En vue de mes talents la dedans, cela serait juste un fiasco et elle risquerait plutôt de partir en courant que de tomber en amour pour moi.

    Je ne peux m'empêcher de laisser échapper un petit rire quand elle me répond que le métro ça pue. "On es d'accord." Je me retiens néanmoins de lui préciser que le bus aussi, ça peut puer, certes probablement moins qu'un métro, mais ça reste dans les deux cas un amas de personne dans un espace restreint... Je n'ai jamais prit ni l'un ni l'autre, préférant prendre ma voiture ou me faire conduire par un de nos employés ou dans le pire des cas prendre un taxi... Mais là encore, c'est quelque chose d'assez dérangeant pour moi.

    Et elle m'avoue ensuite qu'elle a eu peur pour moi en apprenant que j'étais dans ce service. Je ne peux m'empêcher d'être heureux de cela. Même si cela est assez malvenu étant donné l'état en pleurs dans lequel elle se trouvait quelque minutes au préalable. Mais je ne peux m'empêcher de me réjouir de savoir qu'elle peut s’inquiéter pour moi. Cela n'est pas grand chose, mais ça montre assez bien qu'elle se soucie de moi au moins un peu.

    La belle demoiselle se recule alors, cassant notre moment intime bien trop rapidement à mon goût, mais qui suis-je pour protester et d'une certaine façon, vu ses propos, elle a eu raison... Si jamais un de mes responsables passaient maintenant, j'en aurais eu pour mon grade. Néanmoins, je pense que ça se défend quand même un minimum cette situation, enfin... Si elle était ma copine, sauf que ce n'est pas le cas...

    Je note néanmoins qu'encore une fois, elle se persuade toute seule de me déranger, comme à chaque fois que je la croise. Je soupire alors un peu, avant d'entendre la suite de ses propos. Passant ma main dans mes cheveux pour les remettre un peu en place, étant donné qu'ils se sont probablement un peu aplatit dans notre moment d'égarement. "C'est mon passe-temps préféré d'aider les gens que crois-tu." Alors que pas du tout, je ne suis pas réellement altruiste. Elle, elle me plait, alors forcément que je veux l'aider, ensuite pour l'hôpital, c'est uniquement parce que je suis obligé par mes études, car moi, tout ce que je veux au final, c'est pouvoir étudier le cerveau humain en devant neurochirurgien. Je désire que mes mains valent une petite fortune en devant le meilleure de la côte est. Néanmoins, dans mes propos, je ne réalise pas réellement que cela pourrait lui faire croire qu'elle n'est pas spéciale à mes yeux, que je le fais juste parce que c'est normal d'aider son prochain.

    "Je vais bientôt avoir une pause pour manger un bout. Alors à défaut de t'inviter dans un grand restaurant cette fois-ci, je peux au moins t'inviter à la cafétéria de l'hôpital ?" Comme premier rendez-vous, c'est clair que ce n'est pas du tout ce que j'avais imaginé, mais ce n'est que partie remise, après tout, je dois me faire pardonner d'avoir raté notre soirée et je n'hésiterais pas à lui en mettre plein les yeux pour tenter de la séduire au mieux.
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    Lien du postSam 22 Fév - 2:51
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    @Wayland K. Strauss ✧ Jane Monroe

    Son rire, léger arrive à me tirer un léger sourire, allégeant la situation, m'aidant à respirer et rationaliser. Sans pouvoir le retenir, je lui fais part de la peur qui m'a tordu le ventre un moment. Raison de ma présence sur cette étage. Dans ce département. Raison qui m'a poussé à aller me réfugier dans ses bras lorsque le soulagement de le voir sans une égratignure s'est manifesté.  

    Sa chaleur me calme, sa voix adoucie pour s'adresser à moi également. Sa proximité est agréable et je resterais franchement collée sur lui le temps que mon coeur s'apaise et que les larmes sur mes joues ne paraissent plus. Cependant une part de mon esprit me souffle que ce n'est pas le moment et qu'il est encore sur son lieu de travail. Ouvrant les yeux soudainement, je me dégage, lui laissant sa liberté de mouvement puisqu'il doit clairement avoir autre chose à faire en ce lieu. Il y a toujours à faire dans un hôpital! Bredouillant une excuse, j'essuie maladroitement mes joues avant d'essayer de lui tirer un sourire avec une taquinerie. Preuve peut-être qu'en vérité, j'en sais si peu sur lui. Lui affublant à nouveau le titre de preux chevalier ou tout autre du genre, je me permets de jeter un coup d'oeil sur les alentours avant de poser à nouveau mon regard sur lui, lui adressant un sourire doux avant que sa réponse ne me tire un léger rire.

    - Et moi qui croyait être unique, commentais-je en faisant une fausse moue boudeuse, comme si j'en étais vexée. Je n'essaie pas de paraître crédible, bien au contraire, je ne dois pas l'être du tout puisque j'en reprends une expression qui m'est plus naturelle en moins de deux, ce léger sourire se ramenant sur mes lèvres.

    Maintenant que l'inquiétude est partie, je m'en sens étrangement plus légère, comme un poids énorme qui s'est soulevé de mes épaules. Cette sensation trop apaisante qui pourrait me faire baisser ma garde habituelle, celle qui pose un filtre sur mes paroles et mes actions en temps normal. J'en oublie presque la première raison de ma sortie en ville, ce soir, et le lapin posé, hochant simplement la tête sans la moindre hésitation alors qu'il m'explique que sa pause arrive sous peu.

    - Avec plaisir, soufflais-je avec amusement. Je ne porte rien qui soit véritablement admis dans l'un de ses grands restaurants dont il parle. Déjà, le blue jeans ajusté, je ne suis pas certaine que ça passe! Et les bottes à mes pieds, pas plus! Et stupidement, j'en passe en revue ma garde-robe, essayant de trouver une tenue qui pourrait convenir, avant de revenir sur terre, réalisant que je suis toujours planté devant lui alors qu'il a probablement à faire avant sa pause. Je… Je reviens dans quelques minutes, d'accord? Proposais-je, songeant que ce temps ne serait pas inutile pour remettre de l'ordre dans mes cheveux et effacer les traces de pleurs sur mon visage. Si je peux éviter de ressembler à un clown suicidaire, ce serait bien!
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    Lien du postSam 29 Fév - 9:47
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    Je réalise un peu tard comment mes propos peuvent être comprit et elle ne manque pas de le remarquer et me le partager le tout en rigolant. Est-ce qu’elle le prend vraiment à la légère ? Il semblerait et d’une certaine façon, cela me fait un peu du mal. J’aurais réellement préféré qu’elle me reproche d’avoir dit cela plutôt que de le prendre comme cela. N’en a-t-elle rien à faire d’être possiblement au même rang que d’autres personnes à mes yeux ? Suis-je réellement entrain de me prendre une sorte de rateau en plein visage ? Ma machoire se crispe un peu, mais je tente de ne rien lui montrer. Elle n’y peut rien si elle ne partage pas l’intérêt que je peux avoir pour elle. Ce n’est pas comme si j’avais déjà essayé de la draguer ou quelque chose dans le même genre qui lui permettrait de savoir qu’elle me plait… Mais elle pourrait s’en douter… Au moins un peu ?

    Je tente ainsi de garder la face, lui proposant d’aller manger dans le restaurant de l’hopital, même si la nourriture n’y est pas de grande qualité. Chose qu’elle accepte assez facilement et cela me fait quand même assez plaisir. “Oui, une petite dizaine de minutes.” Répondis-je alors, avant de m’approcher d’elle et de lui faire un bisous sur la joue. “A tout de suite.” Lançais-je doucement, d’une voix peut-être un peu trop tendre après un geste si proche et surtout, dans un murmure. Je me redresse alors et m’éloigne d’elle à reculant, ne tournant finalement la tête qu’au moment de m’engoufrer dans la chambre d’un autre patient pour vérifier ses données vitales. Je pousse alors un soupire, une fois seul. Soulagé de savoir qu’elle va bien, mais également légèrement peiné de réaliser ainsi qu’elle n’envisage pas réellement d’être unique à mes yeux… Ou est-ce toujours ce manque de confiance en elle qui intervient et l’empêche d’avoir ce genre de penser égoiste ? Je n’en sais rien. Seccouant la tête, je tente maintenant de me focaliser uniquement sur le patient dont je dois m’occuper encore avant ma pause en sa compagnie.

    Un peu moins d’une dizaine de minutes plus tard, je sors à nouveau de la chambre, observant le couloir encore vide de sa présence, j’ose espéré qu’elle ne se venge pas du lapin que je lui ai posé. Je me dirige alors vers la salle de repos de cet étage pour retirer ma blouse d’interne et avoir une tenue un peu plus passe partout durant cette petite pause. Autant tenter de casser un peu ce côté hopital même si on va rester dedans… Je retourne alors dans le couloir où on s’est quitté une dizaine de minutes plus tot, voir même un peu plus.
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