Je frissonne en ressentissent ses doigts dans ma nuque. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais cela me fait énormément de bien de l'avoir à nouveau avec moi et surtout prêt de moi. Cette dispute je ne l'ai pas du tout aimé, mais je pense qu'il lui fallait du bien ainsi qu'à moi. Puis bon, on sait tous les deux que si on ne s'était pas vraiment revu ce soir, on ne serait pas du tout reparlé pour le moment et cela me tue . Puis là, devoir s'embrasser me faisait bizarre car c'était aussi l'un des sujets de notre dispute mais cela me faisait du bien sans vraiment que je sache pourquoi. J'ai prolongé ce baiser et j'aimerais continuer à l'avoir dans mes bras et à l'embrasser. Mais je ne voulais pas gâcher clairement notre amitié pour un petit baiser qui ne signifiait rien du tout. Mais, cela me donnait l'impression de revivre, d'avoir un nouveau souffle. Elle revient m'embrasser avant même que j'ai eu le temps de répondre quoi que ça soit. C'était doux, tendre. Une folie sans nom et j'en étais heureux. Je souris à travers ce doux baiser que je prolonge à nouveau. Je me rapproche d'elle, la serrant contre moi. Je sentais mon coeur se mettre à battre mais comme il n'avait jamais battu depuis bien longtemps. Depuis... Londres, depuis notre nuit, notre bulle. Elle se met à passer ses mains dans mes cheveux, et je l'a laisse faire, je ne suis pas du genre à aimer cela quand les personnes ne m'intéresse pas mais avec elle, j'avais besoin de la sentir comme ça. Je ne peux pas l'expliquer, je ne peux rien expliquer depuis Londres, sinon on aurait pu mettre un mot sur cette relation. Mes mains se posent sur ses cuisses en les caressant alors que je l'embrasse dans le cou. Nous retrouver, voila ce dont on avait besoin. Cette amitié, cette proximité qui nous correspond. Où cela nous mènera? Je m'en fous, je ne veux pas y penser. Elle me fait simplement oublié mon passé, mes soucis, car je ne pense plus qu'à elle, à notre moment, qu'à notre baiser. "Qu'est ce que tu m'as manqué..." Dis-je dans un soupire alors que je l'a regarde dans les yeux, posant mon front contre le sien.