→ ft. @Alessio T. Armani
Une part de toi sombre avec ce secret un peu plus chaque jour. Tu t'enfonces dans les méandres de la vie, dans les profondeur de ton âme, la noirceur de cette dernière. Et tu fais les cents pas parce que si tu t'arrêtes tu te relèveras pas il faut le dire. S tu t'arrêtes tu craques déjà là tu sors n'importe quoi tu mens pas t'en es incapable. Quand il voit que t'es pas bien il s'approche de toi et te touche le bras quand t'as ce geste de recul. Il a couché avec Gabriel ça te dégoute. Tu lui as dis qu'elle n'avait jamais disparut et t'es incapable de le regarder t'as trop honte, c'est le mal qui prend le dessus là maintenant tu peux pas te battre là dessus. C'est toi et ta conscience. Il dit alors le mot fatidique. Est-ce qu'elle est morte. Une part de toi se brise alors que tu la revois tomber, t'as le sang qui se glace t'as peur de ce qu'il pourrait te dire face à ça. Parce que t'es pas comme ça toi. Tu fais toujours au mieux pour les gens. Tu ne bouges pas, tu respires même pas je crois, ton coeur cesse de battre un instant a ces paroles alors que tu es bien loin là maintenant. Dans les profondeurs de tes souvenirs de cette nuit là. Tu reprends que t'es un monstre et il te demande pourquoi tu dis ça. Il voit pas que tu es un monstre ? T'as juste envie de t'effondrer parce que t'en peux plus de faire semblant. T'es absolument incapable de répondre. Tu lui dis simplement que tu supporterais pas qu'il te laisse. Tu supporterais pas de le perdre encore plus que maintenant. Il attrape tes joues entre ses mains et une part de toi se sent peut être un peu mieux. Tu tremblais et dès que tu sens son contact sur toi tu t'arrêtes directement alors qu'il te demande de lui raconter. C'était un accident. Je te jure que c'était un accident. Ta voix se brise à chaque mot que tu prononces alors que tes yeux remontent dans les siens. Tu vois plus grand chose avec la panique de le dire là, de lui dire. Il y avait une soirée mondaine à la maison et on avait toutes bu, ce soir là Gab nous a dit qu'elle allait partir avec lui... il n'était rien et elle voulait tout abandonner, nous laisser prendre un flambeau dont personne ne voulait sauf elle avant lui. ta voix tremble mais tu tiens encore un peu. Je lui ai dis qu'elle faisait n'importe quoi et au lieu d'écouter elle m'a gifflé et je sais pas ... Tout est parti très vite Raph et Az s'en sont mêlées ça hurlait dans la chambre on était toutes entrain de se pousser. tu revois la scène, ça te glace, ça te brise encore une fois. Elle est tombée de la fenêtre je sais pas comment j'étais face à elle mais ... tu éclates en larmes J'ai rien pu faire j'ai pas eu le temps et on a appelé mon père. tu le regardes un instant Je t'avais dis que tu m'aimerais plus. et voilà tu te laisses tomber alors que tu t'accroupies par terre pour te recroqueviller sur toi même. T'en avais parlé aux avocats, pour votre défense ils devaient savoir mais personne ne savait vraiment pourquoi. T'arrêtes de respirer pendant un instant avec la panique de le dire et tu pars dans une crise de panique que t'es incapable de contrôler dans laquelle tu as juste du mal a respirer, du mal a voir, t'as l'impression que toi aussi tu vas crever et tu tiens tes genoux contre toi tu plantes tes ongles dedans. Il connait la suite. Tu as appelé ton père qui vous a promis a toutes de gérer ça mais que pour votre sécurité vous deviez toutes partir. Et t'es partie en Afrique sans un mot avec le poids du mensonge.

On ne peut pas deviner sous le juvénile de tes traits l'horreur. Quelque part, mon sang s'anime et bouillonne de savoir que tu traverses un enfer pareil. Parce que tu es une bonne personne, une femme altruiste et humaine qui souhaite sincèrement aider le monde, l'innocence même, tu ne mérites pas un sort pareil. Je le prendrai volontiers si cela pouvait te l'épargner. Car j'ai moi-même bien plus les épaules solides pour les tourments, pour les secrets, je suis déjà suffisamment vicié et je n'ai plus rien à perdre. Toi c'est ta vie entière que tu joues. J'en ai oublié autrefois mes nuances de sombre dans ta lumière, mais désormais ? C'est comme si c'était toi qui venait tremper les orteils dans mes ténèbres bien trop sombres pour ta lumineuse personne. J'aurais aimé te bercer d'illusions, te prendre dans mes bras pour te murmurer à l'oreille que dans un monde comme le nôtre ces choses là n'existent pas. Mais je n'ai pas ce pouvoir. Le monde est abrupte, cruel, injuste, dénué de toute logique et des horreurs se produisent sans qu'on ait une quelconque maîtrise de la chose. On subit. Comme le commun du monde, même nous les riches. « Je te crois Sam, je te crois. » dis-je en révélant la clarté de mes orbes sur tes aveux. Ce n'est pas tant la nature de tes confidences qui m'arrache c'est la manière dont tu en souffres. « Gabrielle était une idiote. Excessive, trop fantasque, trop provocante. Elle était tout sauf sage, c'est injuste ce qui lui est arrivé mais à trop jouer avec le feu, elle s'est simplement brûlée. » On a traversé les enfers elle et moi, mais je me suis accroché à une ligne de conduite, je me suis éloigné de tout ça alors qu'elle continuait de se noyer. J'aurais pu prédire sa perte mais j'aurais préféré qu'un drame lui arrive seule et non en présence de ses sœurs. Je la reconnais bien là, à tout détruire sur son passage, même dans sa mort. « Tu n'es pas coupable de quoi que ce soit, je ne vois pas pourquoi je ne t'aimerais plus. » Ma voix articule sans aucun mal cette vérité bien que l'aveu s'extirpe de mes lèvres, parce que quelque part oui, je suis le premier surpris à avouer qu'une part de moi t'aime encore ? Même si cela n'a rien à voir avec tes aveux. Mais après la colère, la peine se déverse, te livre à terre, dans une espèce de crise que semble traverser ton corps. Je m'agenouille à tes côtés, mon torse contre ton dos, je passe mes bras doucement autour de ta taille, si bien que ma bouche parvient à ton oreille. « Respire. » Je sais à quel point la culpabilité peut peser un lourd poids sur le cœur. On a l'impression d'être écrasé et finalement on apprend à vivre avec ça. Je sais que même si tu es fragile, tu en as les capacités. Tu n'as rien fait, tu étais juste là au mauvais moment. Tu ne peux rien contre ça. « ça va aller. » dis-je d'une voix grave et profonde alors que mon souffle reste parfaitement calme contre ta peau.

→ ft. @Alessio T. Armani
T'es toujours apparut comme miss parfaite ou du moins comme quelqu'un qui ne ferait jamais de mal à une mouche. T'as toujours eu besoin de ça, d'une apparence parfaite malgré la débauche dont tu fais preuve bien souvent. Tu sors, tu danses au milieu de la piste de danse, tu fais des allers retours au coin fumeurs et t'es tellement bien comme ça. Le soir tu rentres chez toi jusqu'au lendemain. En Afrique t'étais utile aux autres, t'as découvert que l'argent n'était pas égal et que la fortune de ta famille pouvait être égale au Produit National Brut du pays où t'étais. Tu finis par tous lui dire, t'en oublies le reste et tu plonges la tête la première dans la souffrance, la plaie est encore fraiche, béante parce que finalement t'en as jamais parlé et c'est un poids que tu dois avoir sur les épaules. Tu te sens coupable, coupable de pas l'avoir aidé, coupable d'avoir répondu, coupable de pas te rappeler. Et si tes souvenirs étaient flous et que tu l'avais poussé ? T'en sais absolument rien et les avocats t'ont bien brieffé mais c'était sans compter sur lui. Tu lui racontes avec une boule dans la gorge, la voix tremblante tu lui dis même que tu es un monstre et qu'il t'aimera plus après ça. C'était un accident, vous vouliez pas qu'elle meurt, aucune de vous elle restait votre soeur. Il te dépeind un portrait déplorable de ta soeur, à la hauteur de ce qu'il pense d'elle ou même de ce que tu en pensais et ça te brise le coeur, une part de toi es triste parce qu'elle n'aura jamais eu son diplôme, elle se sera jamais marié, elle aura jamais eu d'enfants. Il y a tant de choses qu'elle vivra pas. Elle aura jamais l'occasion de changer. Oui elle aura jamais l'occasion de se reprendre en main, devenir une bonne personne. Tu penses pas en être une mais t'espères ne pas être trop mauvaise. Il essaie de te rassurer, te dire que t'es pas coupable, t'arrives même pas a bouger, toi t'as l'impression d'être coupable en réalité c'est ça le pire. Il te dit alors qu'il voit pas pourquoi il t'aimerait plus. Dans un autre moment, t'aurais sauté au plafond, dans toute la pièce pour crier sur tous les toits qu'une part de lui t'aime encore. C'était pour ça l'Afrique quand il a su il a dit qu'il allait gérer et qu'on devait partir et surtout ne pas en parler Ils auraient pu dire qu'on l'avait fait exprès. t'as la voix qui dérailles, tu peines à chaque mot et là c'est l'angoisse d'avoir tous dit. Tu tombes à terre, accroupie tu tiens tes genoux dans lesquels tu plantes tes ongles alors que ta respiration devient difficile. T'as l'impression que tu vas crever là et ça te panique encore plus mais il est prêt de toi. Tu contrôles pas ce qu'il se passe, t'as l'impression de plus avoir l'emprise sur ton corps a toi. Tu sens ses mains qui passent autour de ta taille alors qu'il a son torse contre ton dos. Ta peau sur la sienne tu ressens la chaleur de son corps qui te rappelle que tu es encore en vie. Tu sens son souffle dans ton cou quand il essaie d'être rassurant pour te dire de respirer et que ça va aller. L'océan s'échappe de tes joues et il te faut quelques instant pour réagir. Une de tes mains lâche ton genou pour venir sur son poignet. Ta main trouve rapidement son poul, chose stupide mais tu te bases sur quelque chose d'extérieur pour te ramener vers la réalité alors que t'essaie de caler ta respiration sur la sienne. Ta main de libre lache ta jambe pour aller essuyer vulgairement tes yeux, t'étais pas maquillée et heureusement. Tu bouges pas un instant t'as sans doute envie qu'il reste comme ça avec toi un moment. Merci que tu finis par dire doucement, quoi dire d'autre ? Je sais que ça doit rien vouloir dire là maintenant, mais je t'aime. Oui, qu'il le sache, qu'il en doute jamais même si t'attends rien en retour. C'est n'importe quoi mais il doit le savoir.

Je n'aurais jamais parié qu'un tourment aussi fort puisse s'abattre sur ta personne. Et c'est d'instinct que mes bras viennent t'entourer alors que tu te recroquevilles sur le sol. Je ne sais pas comment t'aider, sinon par ma présence. Et j'attends patiemment que les choses se calment. Je comprends mieux maintenant. Ta fuite. Ton silence. Et cette envie soudaine d'Afrique. C'était là encore un ordre de ton père que tu écoutes aveuglément malgré moi. Je comprends mais une zone d'ombre subsiste en moi. Parce qu'à sa demande, tu as simplement pu tirer un trait sur nous. Et je pensais notre couple plus solide que ça. Il rôdera toujours dans nos unions, sera un point de controverse, là où mon père me tyrannise déjà suffisamment. Je ne peux m'empêcher de penser à lui. A notre nom. Et il n'approuverait tout simplement pas que je me rapproche à nouveau de toi. Les Vanderbilt essuient trop de scandales ces derniers temps. Il n'y aura rien de bon à marier notre nom avec tout ça. Mais je ne dis rien pour le moment. Je suis docile lorsque tes doigts viennent presser le creux de mon poignet pour sentir la pulsation régulière dans mon sang. Je te connais suffisamment pour savoir que tu te raccroches à mon rythme. Que dans notre silence, tu n'écoutes que ce battement caractéristique. Mon souffle vient en marteler les nuances, livrant une symphonie pour le moins apaisante. Dans ce genre de choses aussi, on trouve une certaine musique. Je viens poser mes lèvres sur ton épaule lorsque tu me remercies. Ton aveu m'éclaire autant qu'il me brise. Tout a changé désormais et mes yeux se relèvent à l'horizon nocturne de Boston droit devant nous. « Moi aussi Sam, mais on ne peut plus être comme avant. » Je ne peux pas faire comme si je n'étais pas brisé, comme si tu n'étais pas hantée par ce fantôme fraternel, comme si ton père ne rôdait pas dans ton ombre et que le mien ne s'apprêtait pas à abattre la sentence. Tout a changé et on doit avancer malgré nous. Mes bras se resserrent malgré tout un peu plus autour de ta taille. « Tu veux rester encore un peu ? » J'ai bien cette impression d'être paradoxal, dénué de toute logique moi qui pourtant pèse chacun de mes actes. Je veux pas te perdre encore. Pas ce soir, ni cette nuit. Je veux que le déni vienne me parer tel un astre nocturne. Je veux oublier. Que cette vie ne veut pas de nous deux.

→ ft. @Alessio T. Armani
En pleine panique tu arrives encore a te raccrocher à lui, a mêler ta vie à la tienne en faisant la seule chose que tu sais faire dans ce cas là. Compter le nom de pulsations au fonc de son sang, écouter sa mélodie. Son souffle et son coeur te ramènent à ce qu'on peut qualifier de normal. Tu respires normalement, tes inspirations calées sur les siennes et il te faut toujours du courage et de la force pour sortir de cet engrenage. Quand la peur prend le dessus il faut savoir la combattre et c'est ce que tu fais en persistant a vivre même si t'as parfois l'impression d'être juste morte. T'as pas eu le choix, t'es partie il le fallait et il te l'avais dis, si tu prenais contact avec lui c'est dans une cage bien plus sombre et étroite que celle qu'il t'offrait aujourd'hui. On pourrait dire que tu l'as fais exprès, que tu l'as poussé que tu as simplement pris sa vie. Tu pouvais pas le laisser entrer là dedans c'était trop difficile tu t'es donc plongée dans les ténèbres, vastes, sombres et solitaires. Il ne comprendrait pas que tu voulais le protéger d'un scandal qui pouvait arriver, d'une épée de damoclès sur ta tête t'étais pas assez égoiste pour ruiner sa vie aussi. C'était ça le problème, cet épisode aurait ruiné sa vie, sa réputation et tu savais qu'il tenait à ça alors t'es partie. T'as mis ta vie sur pause et t'as fuis le plus loin possible. Un merci sort de ta bouche, merci pour être resté, merci d'être ici, merci de pas te laisser, merci d'être lui. Tu sens ses lèvres sur ton épaule qui te fais vascillé le temps d'un instant, il réveille ce que tu étais auprès de lui. Tu sais que ça ne vaudra rien, tu sais que c'est trop tard mais tu lui dis que tu l'aimes encore. Au fond c'est un déchirement d'aimer quelqu'un comme ça en sachant pertinemment que rien ne sera plus pareil. Vous aviez tous avant ça parce qu'il était tous. Ses mots fond se précipiter ton palpitant alors qu'il te le dit bien, rien ne sera jamais comme avant. Tu crois qu'un jour on pourra passer au dessus de tous ça ? au dessus de toutes ces épreuves pour vous retrouver à nouveau le temps d'un livre, ou plutôt d'une saga de plusieurs tomes qui durerait jusqu'à la fin de vos jours. Toi t'en sais rien, tu le connais mais une part de toi espère toujours que ça arrive. Ce serait beau, vous seriez épiques à traverser les montagnes, les mers à la nage parce que rien ne peut réellement vous enlever ça. Viennent alors ses paroles dans la profondeur de la nuit où il te demande si tu veux rester. Tu tournes la tête vers lui, elle doit être affreuse. Tu sais que c'est contradictoire avec le "je t'aime et on peut pas être ensemble" mais c'est une parenthèse, une brèche dans l'espace temps, dans la réalité. J'ai cru que tu me le demanderais pas. Je suis fatiguée de faire semblant. que tu reprends en plongeant ton regard dans le sien. T'es fatiguée de faire semblant avec les gens a parler de lui, dire que vous êtes plus ensemble et que ça te va, fatiguer de devoir t'intéresser à d'autres, fatiguer d'être loin de lui. Tu veux simplement faire une pause, qu'il te laisse pas, qu'il reste. Tu te relèves et t'attends qu'il le fasse aussi pour le prendre dans tes bras et capturer ses lèvres le temps d'un instant avant de poser ta tête sur son torse, t'écoute la plus belle musique au monde là maintenant. Chaque battement de son coeur donne une mélodie unique à laquelle tu ne pourras pas te lasser.

Je ne sais pas comment on s'en sortira. Je sais juste que pour le moment on se contente de traverser tout ça. On s'abîme dans la lutte et on y perd des idéaux. Mais je reste là et tu te réfugies, faut croire que finalement certaines choses ne changent pas. Je reste un repère dans cette tempête que tu traverses même si je suis moins solide, moins sûr de nous, et plus suspicieux envers ma personne. Je ne sais pas si on pourra recoller les morceaux mais je me refuse pour ce soir aux projets du futur. Je me contente de vivre l'instant, de te garder encore près de moi et de maintenir égoïstement la parenthèse. « Je ne sais pas. » dis-je parfaitement honnête alors que tu sembles soulagée que je te fasse cette proposition. Comme une promesse de nos nuits d'autrefois. Lorsque nous ignorions que tout volerait en éclats, quand je me surprenais à penser que toi et moi on pourrait bâtir quelque chose, quand j'ai même pris espoir au fait de me ranger, de trouver en toi une certaine sécurité. « Moi aussi, je suis fatigué, alors reste. » Je me relève et toi aussi, tes bras passent autour de moi et les miens enlacent ta taille, tu viens furtivement poser un baiser sur mes lèvres, ouvrant de nouveau ton monde sur le mien. Je suis trop affamé pour ne pas m'y engouffrer, pour ne pas te rendre ce goût des promesses inachevées. « Repose-toi avec moi. » dis-je en passant une main sur la mèche de tes cheveux pour venir la ranger là derrière ton oreille. On oubliera ce soir. Cette nuit. Le sang sur tes mains liées, mon oubli dans d'autres femmes, on fera comme si. Mes phalanges viennent te parer, te lève du sol pour te porter comme le fond les princes dans les contes. Toi comme moi, on le sait désormais. Les fées n'existent pas. Mais les démons sont là. Je fais quelques pas alors que tu reposes entre mes bras, libre domptée de façon éphémère. Je viens te poser sur le matelas avec douceur, avec une précision si fine comme si tu pouvais te briser. Je viens me coucher à tes côtés, t'invitant dans notre silence à venir contre moi. Mes lèvres s'appliquent à ton front et mes paumes caressent la courbe de ton dos.

→ ft. @Alessio T. Armani
Tu sais pas où vous en serez demain, probablement pas plus loin. Tu repartiras et tu devras reprendre ta vie normale en espérant que tes paroles le fasse réfléchir. T'attends pas a ce qu'il pardonne mais peut être qu'un jour il reviendra vers toi et tu seras encore là pour voir ça. C'est vers lui que tu te réfugies et peut être oui, peut être qu'il a pas encore quelqu'un qui comptait autant que toi. T'as le palpitant dans le coeur qui s'est calmée, juste calme, bien d'être près de lui. Il te dit qu'il sait pas comme réponse a ta question. Toi non plus à vraie dire. J'espère. que tu dis simplement. Même si tu le sais, il mérite mieux que toi aujourd'hui une part de toi est encore égoiste, possessive, amoureuse a pas vouloir le partager. Tu te rappelles votre histoire, des disputes comme tous les couples mais t'avais cette impression d'avoir trouvé ta place. Tu croyais qu'il y aurait jamais rien pour entacher ce tableau puis l'accident est arrivé. Ton avenir était pourtant tracé pour toi, pas de soucis, pas de tous ça, juste lui et toi, tu te retrouvais a te sentir en sécurité même dans les disputes et tu viens de loin. Il se relève et tu le suis dans son mouvement pour rester près de lui. Il te propose ce que t'espérais, rester, tout oublier pour ce soir, poser les armes, simplement le retrouver. T'es fatiguée de tous ça, fatiguée de son absence, je sais pas si tu as passé une nuit complète quand il n'était pas là. T'avais quelqu'un d'autre, il était gentil, sympa mais il était pas lui et il avait sa vie, des enfants et toi t'avais quelqu'un d'autre dans la tête comme dans le coeur. T'es d'accord pour rester, tu l'embrasses furtivement alors que tes mains passent derrière son cou et qu'il passe les siennes autour de tes hanches. Un instant tu écoutes cette mélodie que tu aimais tant, les battements de son coeur qui te rappelaient auparavant qu'ils battaient pour toi. Tu t'amusais à les compter tu faisais médecine. Il te dit de te reposer avec lui et tu le laisses faire quand il te porte comme un prince porte sa princesse et ouais, ce sont les attentions comme ça qui t'emmènent bien loin. Il te pose en douceur sur le lit et tu le regardes un instant alors que t'es allongée sur le matelas, tu le regardes se poser près de toi. Tu viens contre lui alors qu'il t'embrasse le front et j'en sais rien. Sans doute qu'une part de toi a envie d'autre chose. Tu sais très bien ce qu'il y avait tout à l'heure. Alors il a plus envie d'elle que de toi ? Impossible. Tu retrouves ton coté de gamine Tu sais quoi ? que tu sors doucement assez fort pour qu'il entende alors que tu te relever pour t'assoir sur ses hanches et poser tes mains sur son torse. Et bien je suis plus fatiguée. que tu reprends avec un sourire Et toi ? oui, mine de rien tu lui renvoie la question. C'est vrai tu t'es pas sapée comme jamais mais bon, tu dois pas être si horrible que ça. Et voilà, t'as lancé la perche, t'es presque sure qu'il va la saisir, vous faites une pause non ?

J'ai cette impression furtive que tout ce qui nous a séparé n'est pas arrivé. De t'observer là entre mes draps, j'aime quelque part me bercer de cette illusion là. Je suis calme, détendu, pas obnubilé par mes projets à venir, par les impératifs que j'ai à mener et c'est bien la première fois depuis un moment. Je me laisse simplement reposer là, ne pensant pas forcément à plus, du moins pas dans l'immédiat. Mais c'est sans compter sur toi Samaël. Tu viens te camper sur mes hanches et je ne peux réprimer cette amorce de sourire qui vient envahir mes lèvres. « Ah oui ? » Que je demande un brin moqueur alors que tout ton corps clame cette envie de fuir du sommeil. Il semble nourrir de bien différents desseins. « Je pense deviner ce que tu as envie de faire. » Le même ton anime mes propos alors que je me relève pour venir t'enlacer tendrement, mais la lueur dans mes yeux l'est bien moins lorsque mes lèvres s'emparent à nouveau des tiennes. Je laisse mes phalanges venir reposer contre ton haut avant de l'en débarrasser d'un geste assuré. Parce que ce soir c'est notre trêve, une parenthèse qu'on a tracé d'un commun accord. Ce soir, cette nuit, on veut juste oublier les tourments qui s'imposent. On a juste besoin de penser à autre chose, de peindre l'atmosphère d'une nuance moins morose. Mes paumes parcourent à nouveau ton corps que j'ai connu si bien autrefois, j'y observe quelques changements, j'y retrouve une certaine familiarité toutefois. Je viens repasser mes cheveux en arrière, un peu essoufflé de cette conquête, familière mais nouvelle désormais. « Je ne me trompe pas n'est-ce pas ? » C'est bien ça que tu avais en tête ? Quand bien même tu m'as surpris avec une autre, la soif de t'emparer de moi à nouveau semble plus forte. L'envie d'oublier la différence de nos routes pour la conjuguer furtivement au Nous.

→ ft. @Alessio T. Armani
Tu le retrouves et finalement ça te fais du bien. Tu pourrais dormir dans ses bras, après tous t'es pas une fille qui couche comme ça tu les comptes sur une main autant dire que ça va finalement. Tu sais que lui non, tu sais qui il était avant, tu sais qui il a été après mais tu sais aussi qu'au fond de lui, ce qu'il a pour toi il l'a pas pour d'autres. Tu mets sur pause, tu laisses les choses se faire, la nuit est bien assez longue pour finir dans ses bras. Après un instant dans ses bras simplement posée dans le lit t'as envie de plus. En un instant tu te retrouves assise sur ses hanches a le regarder d'en haut et c'est toujours autant appréciable. Tu lui dis que tu n'es plus fatiguée avec un sourire charmeur. Il te sourit un peu moqueur et tu hoches la tête en reprenant Plus du tous non. et oui c'est toi l'investigatrice parce que c'est pas que les mecs après tous. Quand vous étiez ensemble il était pas le seul a vouloir t'avoir totalement. Il pense deviner ce que tu veux faire et ça te fais sourire alors que tes doigts parcourent doucement son torse. Il vient, te prend dans ses bras alors que ta main caresse son buste toujours aussi musclé voir plus, tu retrouves la puissance de l'homme que tu aimes finalement. Tu sens son regard changé quand tu le croises avant qu'il ne t'embrasse et tu le laisses faire lui rendant l'intensité de l'instant. Ses mains se logent sur ton corps pour te débarasser du haut que tu as qui s'en va bien loin de toi. Ton corps frissonne a son contact et tu retrouves des sens que tu avais perdu il y a un moment. Vous avez besoin de vous évader, de retrouver un monde, un passé, un potentiel avenir et d'échaper au moment présent. Tes mains parcourent son buste pour redécouvrir cette corpulence qui t'as toujours fais fondre. Ses mains sur ton corps retrouvent leur place et t'as beau avoir perdu d'un peu partout tu restes toujours la même. Il finit par s'écarter un instant pour remettre ses cheveux en place alors que tu écoutes ses paroles tout en passant tes phalanges sur ses épaules avant de remonter dans ses cheveux un sourire se loge dans le coin de tes lèvres en reprenant simplement On a dit qu'on mettait le reste en pause non ? tu reprends ton souffle alors que tu repousses tes cheveux en arrière d'une main avant de te rapprocher de lui et de son cou. Tu loges ta tête au creu de ce dernier pour y poser tes lèvres avant de remonter à ses lèvres en traçant un sillon alors que tu en profites pour rapprocher ton corps du sien. Ca fait un moment et pourtant t'as envie de profiter de chaque instant. Tu mets tous ton poids en avant pour le faire s'allonger sur le lit alors que tu restes au dessus de lui tout en continuant de l'embrasser avant de descendre sur son torse pour gouter à chaque parcelle de sa peau que d'autres ont conquis sans jamais gagner le droit d'y retourner.

T'es cette fille innocente, ingénue presque mais qui peut se révéler bien plus effrontée. Autoritaire. Ton implication me fait sourire parce que finalement il est bon de se savoir désiré. Après l'espace que tu as semé entre nous, j'ai l'espoir de penser que je t'ai manqué et cela me suffit pour le moment. Parce que pour ma part ce fût le cas. J'ai erré, pensant te retrouver en d'autres, me bercant de toujours plus de conquêtes pour oublier la béance. Je me redresse pour venir t'embrasser, je constate avec une certaine fierté que je fais toujours de l'effet. On ne se réjouit pas de grandes choses, nous les hommes. Moi en particulier quand ça te concerne. Tu me rappelles qu'on oublie pour ce soir, qu'on met sur pause nos destins un peu trop noirs. Et tu as raison. Je souffle un peu plus fort lorsque tu viens t'allonger sur moi, machinalement et avec envie mes mains te parcourent. Je viens replacer quelques unes de tes mèches alors que tu entreprends l'exploration de ce corps que tu as si bien connu autrefois. Je te laisse faire, docile, sauvage apprivoisé, je me contente de cette sensation simple de t'appartenir et que tu m'appartiennes. Les minutes passent et mon désir grandit, je constate le manque que tu as installé dans ma personne à te retrouver. Je décidé finalement d'entreprendre la suite, me redressant, c'est à mon tour de t'allonger d'un coup sec mais tendre, ton corps allongé sous le mien suffit à me faire frémir et je m'attaque au tissu qui te reste de mes phalanges, mes lèvres y posent certaines marques et mon corps entier t'explore, je veux qu'on oublie ce soir effectivement. Et pour une fois, nous sommes d'accord.