Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySorry not Sorry, wrong brother + Khaldris
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • -28%
    Le deal à ne pas rater :
    Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
    279.99 € 390.99 €
    Voir le deal

    Sorry not Sorry, wrong brother + Khaldris
    Page 1 sur 2 1, 2  Suivant
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postVen 26 Juil - 22:47
    taggercitereditionsupprimeradresse
    26 juillet

    · LIEU : Hôtel, Manhattan
    · PARTICIPANTS : @Idris Al Zahid  
    · CONTEXTE : Khaled s'imagine rejoindre Malik, mais c'est dans la chambre d'Idris qu'il atterri.


    Tu n’avais pas prévu cette petite dérogation au plan initial. Tu devais te limiter à Orlando sans plus. Quelques jours de vacance pour toi, sans ton fils, avant de rentrer pour reprendre tes obligations familial, ton train train quotidien. Plutôt que de retourner sagement sur Boston, tu as prévenu tes parents des plans de dernière minute mit en place par tes potes pour l’anniversaire de Malik. Tu y a grandement contribué, mais ça, tu te gardes bien d’le dire. Tu prends le premier vol disponible en direction de New-York. Tout le monde sait que tu seras présent, mais tous ignore quand exactement tu oseras les gratifier de ton honorable présence. Sac de sport sur l’épaule, tu pénètres dans l’immeuble cinq étoiles dans lequel réside les frères Al Zahid. Tes topaz couleur océan survolent l’endroit qui transpire le luxe. Un délectable parfum de fleurs fraîches caresse tes narines, faisant ainsi naître, l’ombre d’une esquisse sur tes menteuses. Tu attends qu’une réceptionniste se libère avant de venir prendre appui sur le marbre glacé du comptoir, sourire charmeur étirant les traits de ton faciès d’ange. ‘’ Bonsoir, Monsieur Al Zahid m’attend. ‘’ Souffles-tu chaudement. Ta main libre vient se perdre dans tes mèches rebelles pour les remettre en place le temps qu’elle te prépare un double de la clé te menant tout droit au nirvana. Y’a plus d’un an que tu n’as pas revu tes potes et celui qui te manque le plus est sans conteste Malik qui a tout d’un frère pour toi. Petit bout de plastique magnétisé entre tes phalanges, tu te diriges vers l’ascenseur, direction le dernier étage. Une fois immobilisé, tu sors de l’espace restreint, nonchalant et tu dévales dans le couloir illuminé par des lustres en cristal, rien de moins. Tes prunelles s’attardent sur les petits numéros affichés à gauche de chacune des portes et puis B.i.n.g.o. La petite lumière verte s’allume, c’est ouvert. Tu inspires un bon coup, fébrile à l’idée de retrouver ton meilleur ami et entre finalement sans perdre une seconde. ‘’ Comment va ma ta ‘’ Tu commences ta phrase en hurlant avec entrain, excentrique que tu es, celle-ci se terminant dans un murmure lorsque tu t’aperçois que ce n’est pas le bon jumeau qui se tient devant toi. ‘’ pette préférée. ‘’ Un rire teinté de malaise caresse ta gorge tandis que ton sac touche le sol. ‘’ Dris ! Qu’est-ce que tu fais dans la chambre de Malik? ‘’ Demandes-tu, vachement surpris pour le coup… parce que c’est deux là c’est limite impossible. Sans plus attendre, tu fonces droit sur lui pour le serrer dans tes bras, tout contre ton coeur. Ton nez dans ses fils de soie couleur pénombre. Tu humes son parfum réconfortant à plein poumon, c’est qu’il t’a manqué lui aussi… Idris incarne la perfection, la beauté… il est tout un tas de chose que tu n’oserais jamais avouer à qui que ce soit.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 27 Juil - 3:50
    taggercitereditionsupprimeradresse
    26 juillet

    · LIEU : Hôtel, Manhattan
    · PARTICIPANTS : @Khaled El Ghourani  
    · CONTEXTE : Khaled s'imagine rejoindre Malik, mais c'est dans la chambre d'Idris qu'il atterri.


    La chair en paillasse sur la tiédeur des draps, les prunelles agglutinées à mon propre reflet sur le cadran de l'horloge affublant le mur d'en face, j'halète. Les parois de mes poumons s'engluent alors que je cesse de respirer, comme pour mourir un maigre instant, pour oublier. Pour omettre ces pensées, ces souvenirs rasoirs qui me mutilent, me consument. L'affaire de Madame Fillali est un échec, une catastrophe sans nom et mes songes sont infectés d'échos, de mots que je lui ai banalement dégueulé pour cause d'une assurance sans doute démesurée. Tu as osé lui dire que son ex-mari payerait pour ce qu'il a fait et tu sais pertinemment qu'il est en train de vivre sa meilleure vie sous ce soleil de plomb pendant que la belle elle, fait faux-bond. Elle a peur du monde extérieur et de tous ces regards moqueurs, parce qu'à ce jour sur son visage est gravé le malheur. Peint à l'acide, peint à la haine, il n'y a plus d'amour sur son visage, que de la peine. La belle est défigurée et toi dans tout ça, tu penses encore pouvoir prendre le temps de t'amuser. C'est évident, tu te dois de rentrer, de travailler, de t'acharner. Tu te laisses trop aller, tu regardes le monde tourner et ce n'est pas pour cela que tu es né. Toi tu es l'homme qui doit agir et réaliser pour atteindre ces monts et merveilles qui te sont destinés. Toi, tu n'es pas fait pour être là à siroter alors que le monde entier est prêt à s'enrayer. Coude en appui, dévoré par ce même matelas sur lequel je me suis longuement prélassé, je me décide enfin à me lever, à faire face à ce reflet. Paume comme contre-vent, je viens corriger ma chevelure aux goûts de laisser-aller avant de me planter là, face à mon propre portrait pour me dévisager. Sous l'opalescence de ma chemise ivoire, j'aperçois une distinction faible et mourante du tatouage qui macule mon galon. Tu sais très bien qu'il s'agit là de ta pire idée. Père ne peut approuver cette zébrure sur ton corps, tu es déjà noyé dans les pêchés. Finalement je retrouve confort sur le bord du lit coincé à l'épicentre de ces murs pigmentés de nuances noires et dorées, épousant dans une parenthèse légère des touches boisées. Alors, que vas-tu faire ? Que vas-tu décider ? Qu'es-tu prêt à sacrifier pour prouver qui tu es, pour prouver ta valeur et tes capacités ? Tu es à la traîne Idris et pendant que tu arpentes les enfers , ton frère, lui, est déjà en train de s'époumoner dans les vestiges du paradis. Il n'a peut-être pas encore goûté aux calvaires de sa profession, il est pourtant déjà assuré de briller, de miroiter sur le néant tout autant que la société. Il est meilleur, que tu veuilles ou non l'avouer. Une déflagration dans l'air vient m'évacuer de mes pensées. « Comment va ma ta... » Khaled se tient là, mâchoire décousue prête à tomber, le regard noir et dilaté. « pette préférée. » Mon cœur loupe un battement alors que je m'égare à l'observer, partagé entre l'envie de lui sauter à la gorge pour l'étrangler et celle de fuir à toutes allures pour l'esquiver. Il est de ceux dont je ne sais plus quoi penser, de ceux que j'aime un jour pour mieux les détester. Lui et moi, c'est un épisode conjugué au passé qui pourtant dans le présent semble toujours m'affecter. Ami de longue date, âme dont je n'aime me passer, il est pourtant étrange de le fréquenter depuis son divorce suite auquel nous nous sommes vaguement rapprochés. Je ne sais plus quoi attendre, ni quoi espérer, je ne sais pas même vraiment si les hommes sont véritablement sa tasse de thé. Tout semble avoir dégringolé en lui et depuis ses propres ruines, il a voulu se refonder avant de s'écrouler. Finalement ses bras glissent contre mes côtes avant de m'envelopper, étreinte serrée, serpent retrouvé. J'hésite un instant et glisse enfin mes paumes sur ses omoplates, heureux de le revoir, de le récupérer, bien que l'admettre semble me déranger. « Il s'agit de ma chambre, ni plus ni moins. » Mots soupirés, presque susurrés alors que ma cage se retrouve comprimée contre la sienne qui est tout autant développée. Je m'extirpe de son emprise et dégaine un maigre sourire, presque gêné de comprendre que je ne suis pas celui qu'il espérait croiser en passant la porte. « La chambre de Malik est de l'autre côté du couloir, si c'est là-bas que tu veux aller. Tu pars sur la droite et c'est la troisième porte à gauche. » Pupilles baissées, je ne manque pas d'exhumer à plein poumon, laissant vibrer l'air avant de résonner. « Préviens-moi quand même si tu comptes fuir à nouveau, que j'y sois au moins préparé. » Locution diaprée, je laisse entrevoir la déception soudaine qui vient de me frapper.  
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 27 Juil - 8:50
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Idris et toi, toi et Idris. Relation sur laquelle il est difficile de mettre des mots, puisque qu’aucun d’entre eux ne saurait qualifier clairement ce qui vous unis. Jeu d’ombre et de lumière, amalgame de chaud et de froid. Sentiments contradictoire. Il est avant tout un très bon ami, mais il représente aussi quelque chose de beaucoup plus officiel qui déborde des cadres de l’amitié en elle-même. Il est ton avocat, celui qui t’a fait gagner ta cause devant un jury principalement conçu d’homme de foi et de loi pour qui le mariage représente bien plus qu’une décision prise à la va-vite. Jeune écervelé que tu fûs à l’époque. Suite à cette victoire, le bellâtre est devenu ton amant d’une nuit, sans doute la plus belle de ta vie. Tu as cru bon de te justifier, de mettre tout ça sur le dos de l’alcool, de l’excès. Tu t’es empressé de brouiller les cartes pour éviter que votre amitié se dégrade. Le retrouver après tout ce temps, dans ces circonstances abracadabrantes, un ultime coup de pouce du destin, intervention divine c’est certain. Cette familiarité qui est l’instigatrice de ta descente aux enfers. Tu as honte des propos que tu viens de tenir, bien qu’Idris n’en soit pas le destinataire de prédilection. Tes bras solidement ancrés à sa taille musclée, représente un ultime cri du coeur, une façon détournée de lui demander pardon parce que tu serais tout bonnement incapable de prononcer ces mots, orgueilleux que tu es. Retrouvailles houleuses, c’est le moins qu’on puisse dire, mais tu as le chic de te foutre dans la merde à la moindre occasion. À peine éloigné que le vide se fait sentir. Tu as besoin de plus que cette étreinte à l’arrache pour assouvir cette longue année d’ennuie et de manque. À des lieux de vouloir l’admettre, ton bel ami manque à ta vie. ‘’ Quoi ? ‘’ Répliques-tu complètement largué. Tes billes lunaires posées sur l’expression faciale décousue de ton interlocuteur, c’est là que tu comprends l’ampleur de ta connerie. Tu es ailleurs, ton esprit encore captif des souvenirs de cette nuit torride passée avec lui. Vos corps en parfaite harmonie, son souffle chaud, la moiteur exquise de sa peau. ‘’ Hey…’’ Ta voix s’évapore dans un soupir brûlant tandis que tu captures son menton de la pulpe de tes doigts pour le forcer à te regarder. ‘’ J’suis ravi de te voir et si tu veux bien de moi, j’ai pas d’objection à passer cette nuit avec toi. ‘’ Expression joueuse sur le visage, sourcil arqué, rictus juvénile au coin des lippes. Tu n’as pas envie de t’amuser, mais sans doute qu’il interprétera tes dires ainsi. Tu n’es pas doué avec les mots. ‘’ De toute façon, mes affaires sont déjà posées. ‘’ Excuse de merde, mais c’est tout ce que tu as sous la main… ça et tes lippes préalablement humidifiées qui viennent mourir sur les siennes. Un baiser prometteur pour lui transmettre tes sentiments fragiles. ‘’ Fuir ? ‘’ Ton front déposé contre le sien, tes paupières toujours closes. Ça à tout d’un reproche, mais il a toutes les raison d’être frustré. Tu as quitté Boston comme un voleur après tout, mais ta survie en dépendait. Est-ce qu’il peut le comprendre? ‘’ Ce n’est pas dans mes plans, mais promis, je te préviendrai. ‘’ Un second baiser, union parfaite. Le temps se fige dans le sablier de Chronos, que tout s’arrête, tel est ton souhait. Ta main remonte pour venir se perdre dans ses mèches en bataille avant que le souffle te manque et te force à prendre tes distances. Lippes pincées entre-elles, tu le fixes longuement. Un énième geste impulsif à ajouter au lot déjà existant, mais le pire dans tout ça, c’est que tu mourrais d’envie de goûter à ses lèvres. ‘’ Hum. ‘’ Tu te racle la gorge, il faut trouver quelque chose à dire pour faire diversion. ‘’ Et toi… t’a fait quoi pendant tout ce temps? ‘’ Décidément, fuir comme un lâche c’est tout ce que tu sais faire mon pauvre.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 27 Juil - 10:28
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Jeux dangereux, partie d'échecs entre le malheureux et l'oublié sur cet échiquier beaucoup trop grand aux arômes de liberté. Il est l'apocalypse, l'ouragan, l'imprévisible, le tonnerre qui détone dans la lactescence des beaux jours. Il est la balle perdue dans ce myocarde aux tissus déchirés, il est l'hémorragie qui ne cesse de s'écouler, me donne l'impression d'être inerte et vidé. Il est la pluie et le beau temps, le parfum de sa lippe sur mes lèvres comme un courant violent me ravage lorsque je suis barrage. Pourtant je reste de marbre, figé dans le temps, incapable de prendre part à cet instant, de jouer mon rôle dans ce presque-amour latent. Tu vaux bien plus que ça Idris. Tu sais ce que tu veux, au fond de toi et ce n'est pas ça. Tu ne veux pas être son secret, ni son occupation lorsqu'il est seul et désespéré. Tu veux être son égal, tu veux être dans sa tête, dans sa main, dans son lit. Tu veux être le premier visage de ses matins, le dernier de ses nuits. Tu veux être le seul, celui qui sature son esprit, lui fait perdre pied. Tu veux être sa folie, son fantasme, sa passion. Tu veux être son plat préféré. Tu veux tout de lui, tout sauf ça. Je m'évapore de sa zone de proximité, le corps brûlant d'une fièvre qu'il a lui-même causé. « Et toi… t’a fait quoi pendant tout ce temps ? » Tu as tracé ta route sans regarder derrière toi. Tu l'as même oublié lui et son mystère. Tu as oublié ce cataclysme dans ton bas-ventre lorsque pour la première fois il t'a embrassé. Tu as oublié le goût quelque peu sucré et alcoolisé de sa pulpe lorsqu'au crépuscule il t'a embrasé. Tu as oublié les étincelles dans son regard, ses yeux qui hurlaient d'envie et ses canines qui cherchaient sans cesse à te dévorer. Tu as oublié les jours d'après, les jours mauvais, ceux où tu n'as pas arrêté de te demander ' et si ? '. Tu as tout oublié mais pourtant ce dernier baiser vient de réveiller toutes ces vérités que tu te tues à éclipser depuis qu'il a déserté. « Tu joues à quoi Khaled ? » La situation m'échappe et le monde entier semble se dérober sous mes pieds. Ma vie prend des allures de sens interdit. Je ne veux pas, mais pourtant ne peux pas lui résister. Il est la drogue qui s'écoule dans mes veines, il est la brume dans une journée ensoleillée, il est le doigt sur la détente d'un revolver braqué à mes pieds. Tu dois fuir, pour lui mais pour toi aussi. Tu sais bien que les choses ne sont pas faites pour se dérouler ainsi. Tu sais bien que ton père ne veut guère que tu ne le ramènes, lui. Il ne peut pas remplacer Nora dans ce rôle et sans doute que lui-même ne le veut pas. Parce que de ses sentiments, de son amour, tu n'as entendu que le silence, que le mépris. De ses actions, tu n'as eu droit qu'aux folies  nivéales et ses escobarderies. « Tu viens encore de divorcer ? » Question lancée comme un couteau pour mieux l'écorcher. Le silence inonde la pièce le temps d'une réflexion brève, d'une décision prise sans état d'âme. « Reste. » Un ordre donné sans explication, sans raisonnement. Juste un sentiment, une envie fluette qui s'est libérée de mes cordes vocales comme faune enfermée. Tu ne veux pas rentrer dans son jeu, tu espères juste naïvement comprendre ce qu'il fait. Tu penses pouvoir tenir les ficelles mais tout comme lui, tu n'es qu'une marionnette dans ce gigantesque merdier.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 27 Juil - 22:31
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Ton âme et conscience te somme de prendre tes jambes à ton cou, il est encore temps de fuir, de mettre un terme à tout ça. Tirer un trait sur le passé et faire comme si rien n’avait jamais existé entre vous hormis cette amitié qui vous lie, mais c’est tout bonnement impossible. Cet homme tu l’as dans la peau, il vit dans chacun de tes soupirs, chacun de tes battements de cils. Tout te ramène toujours à lui, mais tu es trop bête pour t’en apercevoir. Les signaux d’alarme sont allumés, les drapeaux rouge s’agitent frénétiquement au loin dans ton esprit, mais la tête de mule que tu es refuse de rebrousser chemin. Tout n’est que désillusion et contradiction dans ton univers en carton. Lorsqu’il est temps d’affronter la réalité, tu fuis comme un lâche et lorsqu’il est temps de rendre les armes tu fonces tête première dans la bataille sans prendre conscience des risques et du danger. Tu n’es clairement pas le bienvenu, ton retour surprise n’a pas l’effet escompté. Baiser passif, ce regard fuyant, les reproches, les piques non-dissimulées, le message est clair et toi tu t’entêtes à rester dans cette chambre avec lui alors qu’il prend ses distances et te tourne le dos. À quoi tu joues ? À rien. Tu as suivi une pulsion, une envie rien de plus, mais comment lui expliquer tout ça lorsque son idée est solidement ancrée dans le ciment du ressentiment ? Là où certain aurait perçu cette attaque verbale comme un pieu planté dans le coeur, toi tu vois ça comme une opportunité de lui rendre la monnaie de sa pièce. Tu n’es pas le genre d’homme qui courbe l’échine. Tu endosses le rôle du con volontiers, mais tu es loin d’être stupide. Le roi des apparences trompeuses c’est toi. ‘’ Tu y es presque Idris. ‘’ Dis-tu d’une voix monochrome tandis qu’une de tes mains glisse nerveusement dans tes cheveux. Tu veux qu’il y croit à ton baratin. ‘’ En fait, j’viens d’apprendre que je serai papa pour la deuxième fois. ‘’ Ton regard assassin posé lui, tu scrutes la moindre expression qui défile sur son faciès d’ange. Tout ce qui pourrait le trahir pour mieux l’utiliser contre lui, mais la conversation prend une tout autre direction; il veut que tu restes. Ses paroles sont à l’opposé de ses actions, vous n’êtes pas si différents l’un de l’autre tout compte fait. Un léger rire sarcastique caresse ta gorge tandis que ton galbe ferme et rebondi s’enfonce dans le matelas du second lit. ‘’ T’es une vrai girouette toi. ‘’ Ta serpentine glisse discrètement sur ta lippe inférieure avant de reprendre parole. ‘’ Vu l’enthousiasme débordant qui émane de ta personne, je te propose de sortir d’ici. ‘’ Il ne faut pas jouer avec le feu, éviter de rester enfermé dans un espace clos avec lui, car tu sens l’appel de son corps, tu le veux, tu le désir ardemment. ‘’ Une petite balade dans la ville au clair de lune ça te branche? ‘’ Demandes-tu, sourcils droit relevé en accent circonflexe. Il s’agit là des pires retrouvailles à vie, tu en viens même à te demander si tu n’aurais pas mieux fait de rester au Liban. Enfin, tu caresses toujours l’espoir d’être mieux reçu par le reste de la bande, bien que ce soit l’avis d’ Idris qui compte le plus. ‘’ Pas besoin d’te faire une beauté, tu es parfait. ‘’ Compliment murmuré d’une voix à peine perceptible tandis que tes prunelles se détachent de sa perfection pour venir se poser sur la porte d'entrée.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 28 Juil - 6:34
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Lui et moi, moi et lui, incohérents tel un soleil de minuit. Dans le noir de cet échange, l'espoir vain irradie. C'est ainsi ici-bas, plus le monde aime, plus il abuse et abîme. C'est les règles du jeu, de mon jeu, celui auquel je m'amuse pour ne plus être le plus malheureux. Attention Idris. Tu as dévoilé les cartes logées dans ta paume, aucun doute, il va attaquer. Il est comme ça Khaled, il est comme toi alors tu le sais, il va emprunter les voies les plus sinueuses pour t'agenouiller. Il va te heurter au flanc, seul côté que tu n'as pas pris soin de protéger et puis il va rester là et te regarder agoniser. « Tu y es presque Idris. En fait, j’viens d’apprendre que je serai papa pour la deuxième fois. » Une seconde, puis deux. Inspire calmement, expire. Tu reprends vie à la troisième sans grimacer. Tu peux résister Idris, tu l'as déjà fait par le passé. Ne regarde pas ta plaie, il n'attend que ça, voir que tu es blessé, pris au piège dans ses filets. Ne dis rien Idris, quand bien même tu as envie de tout casser et que ton cœur comme une étoile soustraite à la mer semble se dessécher. Mes prunelles roulent au plafond et j'étouffe mes maux, d'un pas circulaire lui tourne le dos, faciès paralysé.  Regard revolver orienté sur sa jugulaire à travers les échos de sa peau sur la fenêtre de verre, j'épouse le silence. Tu as terriblement envie de planter tes crocs dans ce vaste derme cuivré. Tu as envie de le goûter, de laisser traîner ta langue sur ses os, de le ronger. Tes yeux eux, pourtant ne disent vouloir que l'observer sombrer. Tu ne veux pas qu'il puisse deviner à quel point il te fait saliver et transforme tes cordes en un désert austère et étriqué. « Vu l’enthousiasme débordant qui émane de ta personne, je te propose de sortir d’ici. Une petite balade dans la ville au clair de lune ça te branche ? » Tu n'as pas envie de t'égosiller dehors mais tu as trop peur de perdre le contrôle pour rester seul entre quatre murs à ses côtés. Tu ne veux pas de regrets, pas avec lui. Parce que tu as toi-même peur de te lasser et de finalement vouloir t'émanciper de l'emprise qu'il exerce sur toi contre ton propre gré. Peut-être que tu es masochiste mais les sensations qu'il te procure constamment te donnent l'impression d'exister. Alors l'idée d'en être libéré au fond n'a rien pour t'enchanter. Je fais volte-face, paré d'une moue contorsionnée avant de le frapper avec l'extrémité de mon coude. « Tu as raison. On a besoin tous les deux de prendre l'air. » En trombe, j’entrouvre l'armoire aux ornements ocrés avant d'être interrompu par la voix suave et mesurée de l'éphèbe convoité auquel je ne cesse de résister. « Pas besoin d’te faire une beauté, tu es parfait. » Un gloussement s’effile du rose de mes lèvres alors que mon ego semble retrouver de son pigment. « Je sais, merci. » Compliment que je refuse de retourner, bien qu'il soit profondément pensé.

    Dehors, la nuitée semble submergée par les myriades de lumières et les halos colorés. Côte à côte dans les ruelles éparses et dégagées de Times Square, je prends la peine de l'observer. Du coin de l’œil, rythme mes pas aux bruits de ses semelles qui claquent avec fougue le bitume et ses saletés.  « On prend une glace ? Juste une, je n'ai pas très faim. » Une. Une seule. Une seule glace. Pour deux. Juste ta langue et la sienne liées sur cette crème onctueuse et givrée. Un goût de baiser inavoué, une excuse, la meilleure que tu as trouvé pour le savourer plus que toutes les saveurs du monde juxtaposées sans pour autant lui donner l'impression de craquer. Tu as beau lutter, c'est plus fort que toi, tu es aimanté.   
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 28 Juil - 22:29
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Oh fatalité. Maudit soit les dieux qui siègent au-dessus de ta tête et qui s’amusent à tes dépends. Y’a longtemps que tu as vendu ton âme au diable et que ce dernier à cessé d’intercéder en ta faveur, te laissant agoniser sous son nez en se délectant du peu de vitalité qui te reste. C’est une guerre d’ego qui se livre à arme égale, car tous deux vous êtes les mêmes. Trop fier pour abdiquer, demander pardon, pour tout recommencer. Tu sais que tes paroles vicieuses l’ont atteint en plein coeur et c’est un rire sadique qui résonne à l’intérieur de toi. Tu es pourri jusqu’à la moelle, chair en décomposition, myocarde en lambeaux. Si seulement il savait… si seulement il prenait le temps de s’arrêter pour apprendre à te décortiquer. Il découvrirait un être sensible et sincère barricadé derrière des murailles de faux semblants. Au lieu de cela, il alimente le brasier ardent qui vous engloutis tous les deux, ne laissant rien d’autre que la rancoeur comme maître de jeu. Idris à absolument tout ce qu’il faut entre les mains pour t’asservir, le hic, c’est qu’il s’y prend mal, creusant par la même occasion, le fossé qui vous sépares. Tu le complimente, une vérité qui vient du coeur, car à tes yeux aucune perfection n’est égal à la sienne, mais sa réponse à l’effet d’un revolver appuyé sur ta tempe. Ta mâchoire se serre, tu essaies de garder ton sang froid. Ces putains de paroles digne d’un dialogue signé de la main de Silas lui-même te glace le sang. Tu ravales difficilement ta salive au goût amer, tandis que tes jointures serrées entre elles virent au blanc sous le poids de la force imposée. Te voilà propulsé quelques années en arrière lorsque cette relation pourrie était à l’honneur. Le bouffon du roi, voilà ce que t’étais. être imbu de sa petite personne, nombriliste… juste d’y penser t’as envie de réduire cette chambre à feu et à sang. Tu ne laisse rien paraître de cette tempête qui fait rage à l’intérieur de toi, des démons qui t’assaillent de toute part. Pourquoi faut-il qu’il soit comme lui? Ton coeur souffre, une plaie béante s’est ouverte. C’qui te fait le plus mal dans l’histoire ce n’est pas ta rupture avec Silas… c’est plutôt l’avenir incertain et nuageux qui semble se projeter sur ta relation avec le bel adonis que se tient face à toi. Ce n’est qu’une fois à l’extérieur que tu te permet de relâcher la pression. La brise fraîche d’une nuit d’été te ramène à la raison. Langue nouée, tu ouvres la marche en direction de nul part. Tu laisses la bonne providence vous guider, simple fantassins que vous êtes. Regard vide, tu fixe droit devant toi, perdu dans tes pensées. Tu ne veux plus d’une relation à sens unique… tu ne veux pas revivre un remake de cette putain de tragédie. Pas avec Idris. Tu tiens trop à lui pour ça et tu en viens à te demander s’il ne vaudrait pas mieux pour vous de rester ami. Ce n’est pas ce que ton coeur souhaite, car ce mec incarne ton second souffle, ta salvation… pour ce qui est de ta raison, elle te supplie à genoux de ne pas poursuivre sur cette voie plongée dans les abysses de la tourmente. Un chemin long et sinueux gorgé d’embuches. C’est la voix de ton compagnon qui t’extirpe de tes songes. Tu bats des cils à plusieurs reprises, main droite soudée à ta nuque. Une glace, vraiment ? ‘’ J’croyais que les trucs riche en calories c’était pas trop ton délire. ‘’ T’as bien compris son désir dissimulé sous une requête irréelle, mais de ton côté tu attends un peu plus que ça. Qu’il prenne son courage à deux mains, qu’il crache sur sa fierté. Tu veux retrouver l’homme avec qui tu t’es uni, l’âme avec laquelle tu as fusionné. Dur, mais sensible. C’est son halo fragile que tu souhaites caresser de la pulpe de tes doigts. ‘’ Un smoothie aux fruits frais fera l’affaire. ‘’ Tu lui adresse un clin d’oeil, étincelle de malice tatouée dans l’iris. Sans attendre la moindre réponse de sa part, tu avance d’une démarche assurée jusqu’au stand à jus frais. Menton coincé entre tes phalanges, tu scrutes le menu en quête du mélange parfait, celui qui éveillera tes papilles endormies. ‘’ Tu veux quelque chose du coup? C’est moi qui offre. ‘’ Hors de question de le laisser gagner, bien que l’idée de savourer une sucrerie glacée avec lui te fais tressaillir d’envie. Pour pousser le jeu à son paroxysme, tu fixes éhontément ses menteuses parfaitement bien dessinées pendant que ta langue glisse sensuellement sur ta lippe inférieure. Provocation teintée d’érotisme, pour tester ses limites. ‘’ Alors ? ‘’ Ce mot s’échappe de ta bouche telle une prière pour venir titiller son tympan. Distance réduite à néant , ton corps en appui contre son flanc, tu laisses ton souffle brûlant assassiner le derme fin de son cou. - Allez Idris, dit-moi ce que tu souhaites réellement -
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 29 Juil - 7:35
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Le bellâtre déjoue mes plans, se dévoile incube en ce maigre instant. Son corps s'étouffe contre mon flanc, me laisse à travers les textiles ressentir ses récifs quelque peu tentants. Son souffle chaud et humide vient balayer ma nuque sans effroi, provoque secrètement frissons et joie. Tu veux résister, tu veux lui montrer qu'il doit te considérer, toi et tes choix mais tu ne peux plus simuler. Tes jambes sont des spaghettis, tu les sens tremblantes et prêtent à lâcher tant ton corps est soudainement en train de vriller. Tu es la tour de Pise, instable, pas loin de t'effondrer. Tu te sens plein, comblé, le vide en toi annihilé, l'ulcère sentimental cautérisé. Une œillade en onde de choc vient s'écraser sur les alentours, les personnes de passage et ces grands spots illuminés dans l'unique but de déterminer si oui ou non, je m'apprête à céder. Tu vois bien que le monde n'a pas cessé de tourner, que les visages et faciès ne cessent de s'incliner mais tu t'en fous. Tu t'en fous parce que tu es décidé et qu'importe les risques, tu veux te lâcher. Faire semblant commence à t'enfiévrer. Je pivote silencieusement, le palpitant frémissant. D'une paume, je mâchure sa côte. De l'autre je m'agrippe à sa mâchoire alors que sans dire mot, je prends en otage ses lèvres dans un baiser volé. Un baiser sincère et immodéré. Finalement, le tenant en cage, enlacé, je viens m'écraser sur le point culminant de sa carrure. De mes phalanges, j'écaille son échine et reste cloué. « Je n'ai plus envie de jouer, Khaled. Garde ton argent, je n'ai pas envie d'un smoothie. Je veux juste passer une bonne soirée avec toi. Je sais que je t'ai sans doute vexé et on se connait si bien que nos coups respectifs ont tous été contrés sans la moindre difficulté. Je capitule pour ce soir, je n'ai plus envie de te faire croire que d'une manière ou d'une autre, ton retour n'est pas apprécié. Parce que c'est totalement faux. » En véritable étau, je me resserre et viens le comprimer.  « Tout ce que je veux, c'est toi. » Du bout de la lippe, je viens calciner son col sans prendre le temps de regarder si nous sommes observés. Tu te sens beaucoup mieux, libéré. Tu ne sais pas vraiment si Khaled compte lui aussi s'arrêter pour baisser les armes et apprécier ce que tu acceptes de lui donner. Tu sais simplement que tu ne peux plus avoir de regrets, tu ne peux plus te reprocher à toi-même de l'avoir laissé filer. Tu as pris sur toi, parce qu'au fond, tu as peur qu'il croit que tu souhaites le délaisser. Tu as peur qu'il se lasse et se mette à s'évaporer. Tu te sais en terres inconnues, tu n'es pas serein mais tu prends le risque, pour lui. Parce que même si jusqu'à ce jour, toi et lui, ça n'a jamais été sérieux. Tu es beaucoup trop hanté par cette soirée et par la synergie de vos deux corps étroitement liés. Tu fais peut-être fausse route mais ce n'est pas la première fois dans ta vie que tu te jettes tête la première dans un faussé, tu y es préparé.   
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 29 Juil - 22:43
    taggercitereditionsupprimeradresse
    La chaleur grimpe d’un cran, le rythme de ton palpitant s’affole. Est-ce qu’il l’entend?  Est-ce qu’il le sent battre comme un forcené contre son biceps? Tu sais que quelque chose est sur le point d’arriver, un retournement de situation attendu, mais imprévisible. Tu ignores comment ton adonis réagira face à ta provocation, toi même tu t’es perdu en chemin, aveuglé par ce stupide besoin d’avoir le dessus sur tout, de ne jamais t’avouer vaincu. Une fois, pas deux. Ton adversaire se retrouve face à toi, tu es pris au piège tel un oiseau à qui on a brûlé les ailes. Prise possessive sur tes côtes, mâchoire captive de ses phalanges expertes. Tu sens ton corps tout entier de liquéfier. Ta respiration s’accélère, tes paupières se ferment doucement comme pour t’éviter une chute fatale alors que t’es en plein vol plané sans parachute pour te sauver la mise. Il a osé prendre son courage à deux mains pour t’offrir ce que tu as longuement réclamé. Tu l’admires pour ça, car tu connais ses peurs. Ses lèvres se posent finalement sur les tiennes, te faisant tressaillir corps et âme. Un long frisson parcourt ton échine, tu te sens faiblir. Il agite le drapeau blanc, tu as déjà abdiquer. Tu savoures pleinement ses croissants de lune jusqu’à ce qu’il mette un terme à cet échange. Douce euphorie qui se propage dans ton être tout entier alors qu’il prend parole. Tu l’écoutes à moitié, paupières entrouvertes. ‘’ C’est oublié. ‘’ Souffles-tu d’une voix tremblante. ‘’ Si les choses pouvaient toujours être ainsi entre nous, ça éviterait bien des problèmes. ‘’ Il coopère, tu le fais aussi. Il se braque, tu répliques avec une double dose d’amertume. Tu es comme ça, un miroir de l’âme.  ‘’ Tu m’as manqué et j’suis vachement heureux d’avoir atterri dans ta chambre plutôt que celle de Malik. ‘’ Tes barrières tombent les unes après les autres. Tu t’ouvres à lui, lui exposant ainsi ton âme telle qu’elle est réellement; douce, aimante et fragile. Tu veux qu’il comprenne qu’il ne te laisse pas indifférent, que tu as pensé à lui durant cette longue absence. Le bellâtre te serre davantage contre lui et c’est dans un soupir que tes mains viennent se poser à la naissance de ses cheveux au niveau de sa nuque. Quelques un de tes doigts s’aventurent dans sa chevelure douce et soyeuse d’ou s’échappe un parfum familier et  réconfortant. ‘’ Tu m’as. ‘’ Finis-tu par avouer. Le problème est qu’en ce moment, c’est Bagdad dans ta tête. Tu es complètement perdu, en quête d’une voie à suivre. Tu n’as pas encore fait le tri entre tes peurs et tes envies. Tes sentiments partagés, cette confusion qui te comprime la cervelle. T’es conscient du fait qu’il n’aime pas trop s’exposer de la sorte en public, le pourquoi tu lui vole un dernier baiser avant de te défaire de son emprise à contre coeur. Tu assassines d’un simple regard, chaque personne qui ose s’arrêter pour vous observer tel des bêtes de cirque. ‘’ Vient, on va se la bouffer cette glace. ‘’ Tu glisses tes mains dans les poches avant de ton shot, emboîtant ensuite le pas à ton ami, l’invitant à te suivre. ‘’ Et si tu me racontais ce que tu as fait durant la dernière année ? ‘’ Tu lui jettes un regard par-dessus ton épaule, attendant qu’il arrive à ton niveau avant de poursuivre ton chemin. ‘’ T’as rencontré quelqu’un? Ta relation avec Malik c’est améliorée. ‘’ Ça se voit dans le timbre de ta voix que tu t’intéresses réellement à lui. Tu es curieux, tu veux tout savoir. Connaître sa part d’ombre et de lumière. Ce soir, c’est carte sur table, pas de faux-semblants. Juste toi et lui, perdus dans les ruelles sans fin de New-York cherchant désespérément  à rattraper le temps perdu en mettant de côtés vos pulsions primitives.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 31 Juil - 19:09
    taggercitereditionsupprimeradresse
    « Tu m’as. » Mots en échos dans les caveaux de mon esprit alors que ses phalanges viennent effleurer ma chevelure saturnienne et ténébreuse. Tu veux passer une bonne soirée, tu l'as toi-même dit. Alors ne succombe pas, ne te laisse pas abattre. Délecte-toi de ta fierté. Tu ne crois aucunement ses mots mais faire un ricochet sur ces derniers serait belle et bien la pire des idées. Pour toi. Pour lui. Saison des amours avortée sur un dernier baiser, je me décide à naviguer dans ce vaste océan déchaîné sans chercher à trouver où diable je peux aborder. Tu sens une pression terrible contre ta cage thoracique. Elle est prête à exploser, à te laisser ici-même mort et dévasté. Tu sais que tu joues aux funambules et tu sens que ton équilibre est étiolé. Je le regarde s'éloigner, prendre de l'avance sans se retourner, savoure cet arôme qui nitrate d'ores et déjà les songes du passé. Tu veux le regarder s'évincer, devenir un point dans ce vaste paysage grossièrement dessiné. Tu veux oublier, parce que tu sais d'avance que c'est mal barré, que ton ego est déjà effrité par ces mots qu'il t'a suavement craché. Tu veux t'arracher, toi d'abord puis ton cœur qui dans ce corps se meurt à être trop souvent ankylosé. Tu te sais ainsi, à l'aimer puis à le détester. Est-ce que tu l'aimes vraiment ? Tu ne sais même plus, tu te poses la question sans jamais véritablement finir par trouver. Tu penses l'aimer mais peut-être dans une autre temporalité. Sans doute le Khaled du passé, celui qui au premier jour t'a véritablement charmé. Parce que lui n'a que l'aura d'un enfant paumé. Parce que ses mots ne semblent plus coller. Il s'arrête, et lui sans doute ne voit qu'un écart creusé, quand dans mes prunelles c'est tout un tombeau sous mes pieds. « Vient, on va se la bouffer cette glace. » Pas à pas, je retrouve le rythme de son défilé, hésite à glisser ma paume sur sa côte mais fini par abdiquer. Les billes roulées sur ses pieds, je m'assure de ne pas l'écraser, une excuse que je me trouve à moi-même pour ne plus avoir à l'observer. Pour ne plus plonger dans ses yeux et finir asphyxié. « Non, tu avais raison à propos de la glace. Les calories ne sont pas mes amies et ce n'était qu'une excuse pour profiter de toi sans concrètement te l'avouer. Maintenant que je t'ai embrassé, je n'ai étrangement plus faim. » Quelques secondes écoulées, l'esprit toujours tordu et étriqué, je glisse ma main sur l'une de ses poignées d'amour et sens mon corps se crisper. Tu ne dois pas t'habituer à tout ça, à lui et à toi. Tu sais qu'il ne veut pas et ne peut pas t'offrir tous ces désirs que tu as. Tu en fais trop pour quelqu'un qui n'hésite pas une seconde à te dégager pour retrouver le corps de deux ou trois dépravés. Tu dois freiner avant que le virage ne finisse par te décimer. « Tu sais, en une année mes valeurs n'ont aucunement changé. Je suis fidèle à moi-même, acharné au bureau, prêt à tout pour gagner. Les rencontres, ce n'est pas ma priorité. J'ai enchaîné beaucoup d'affaires et j'ai notamment tenté d'influencer les avocats les plus aisés pour plaider ma cause et collaborer. » Mes doigts quittent son derme et serpentent longuement avant de trouver sa main et de se mêler aux siens.  « Rentrons. J'ai envie de pouvoir te parler librement sans avoir à vérifier si la foule n'est pas en train de nous écouter. Puis... J'ai aussi envie de pouvoir vraiment te retrouver. Différemment de l'accueil que je t'ai réservé. » J'en oublie de mentionner les péripéties et bavures surmontées, persuadé d'une manière ou d'une autre qu'il en fait tout autant l'objet. 
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Page 1 sur 2 1, 2  Suivant
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum