Tu passes ton temps à t’inquiéter pour les autres et je crois que tu oublier de penser à toi.. Tu t’es tellement oublié que t’en ai arrivé à devoir prendre des cachets pour oublier que TU as mal et faire attention à ma douleur et tu t’es tellement oublié que t’arrives même plus à t’endormir sans devoir te shooter. Te voir aussi mal, ça me détruit mais je te le dis pas. Je veux pas que ça te rajouter des problèmes, que ça te plombes un peu plus le moral. Et au lieu de parler de toi, de penser à toi, à ce que tu pourrais faire pour aller mieux, tu te soucis encore une fois de moi. Je trouve ça adorable. C’est impossible de rester de marbre devant de tels attentions. T’es quand même venu me chercher chez moi, tu m’as sorti de la merde et en toute connaissance de cause tu m’as laissé entrer chez toi et dans ta famille. T’hésites pas à me confier Thaïs alors que 20 mn avant je suis en train de me faire une dose de morphine.. Parce que tu me fais tellement confiance, tu me donnes tellement que t’es sûr que ta fille est en sécurité avec moi et que je ne céderais pas à l’envie de plus. T’as tellement délicat que t’es même là quand je fais une crise. Tu me laisses t’insulter de tout les noms, te provoquer tout en sachant que c’est le sevrage qui me fait dire des atrocités pareils. T’es là quand je vomis mes tripes dans tes toilettes, tu me tiens les cheveux, tu m’éponges le visage quand je transpire trop, tu me fous sous la douche quand je suis à bout, tu me tiens dans tes bras quand je tremble comme une feuille et que je me mets à pleurer. T’es juste parfait mais personne ne te le dira jamais assez. « Je sais. Je sais que je peux tout te dire. Et si j’en ressens le besoin je le ferai. Mais penses un peu à toi Wildingham. » Si tu le fais pas je le ferai. D’ailleurs j’essaie de penser un peu à toi quand je te dis que t’as carte blanche. Je voudrais que tu te sentes libre de faire ce que tu veux, au moins pendant l’été. Imagine toi et moi on se donne une chance ? Tu te sentirais pas.. bloqué de devoir rester fidèle à une seule femme et ne pas avoir pu en profiter ? A moins que ce soit moi qui voit les choses comme ça parce que je suis bizarre, que j’ai des problèmes à rester fidèle.. Je rougis de honte quand je vois que je t’ai mis en colère. Tu me dis sèchement que t’as pas envie. Je me sens un peu mal. « Ok » Je dis ça sur un ton genre « euh ouais d’accord » Je dis rien de plus pour le moment parce que je sens que t’es agacé. D’un coup tu te lèves. Je te sens vexé.. non blessé. Vraiment blessé. Tu te poses contre la fenêtre et moi j’en profite pour m’assoir et me pencher sous ton lit pour récupérer un paquet de cigarette. Tu crois que j’ai pas vu où tu les cachait ? J’ai fais le ménage dans ta chambre la dernière fois, sans que tu t’en aperçoive. Je te dois bien ça. Après tout je vis chez toi. Sans rien payer. Mais les questions que tu me poses me laisse sans voix. Je m’attendais pas à ce que tu me demandes ça maintenant. Je pourrais te répondre que non, toi et moi c’est pas possible, juste parce que c’est pas le moment. Mais j’en ai marre de te mener en bateau, j’en ai marre de te faire du mal juste parce que pour moi c’est pas le moment. Je pourrais te dire simplement la vérité. T’es pas un enfant, tu peux l’entendre. « Oui Dimitri. Y a une chance. Beaucoup de chance même. » Je plante mes yeux dans les tiens, tout en allumant la cigarette. Ouais je fume dans ton lit. Je te jeté le paquet dessus aussi parce que t’es tellement tendu en attendant ma réponse qu’une clope pourrait te faire du bien. « C’est normal que t’ai besoin de savoir mais comme tu le dis, pour l’instant c’est pas le moment. » Je tire une grande latte de ma cigarette et je cendre dans ton verre d’eau. Trop classe la fille hein ! « La vérité c’est que j’ai envie d’être avec toi, qu’on se donne une chance. Mais j’ai peur. Que ce soit trop tôt, que ce soit parce qu’on vit sous le même toit, parce qu’on est dépendant l’un de l’autre à cause de nos problèmes et que ça foire parce que l’un de nous deux ai envie d’aller voir ailleurs. C’est pour ça que cet été je te proposais d’avoir carte blanche. Pour voir ce que ça nous fait.. » Pour la première fois, je parle de ce que je ressens pour toi sans cris, sans larme.

it must have happened one day Je suis comme ça. Je suis toujours là à m'inquiéter des autres. Enfin pas de tout le monde, seulement des personnes à qui je tiens. Et forcément étant amoureux de Hope, je m'inquiète pour elle. Parce que je l'aide pour ce sevrage, mais je veux qu'elle en ressorte forte. Je veux pas que quelque chose d'autre la préoccupe, la faisant retomber tout aussi vite. Et pour ça, elle doit être complètement libéré de ce qu'elle ressent, de ses craintes. Mais je ne la force pas à me parler. On a toujours pas abordé le sujet du retour d'Adrian dans sa vie et je crois que c'est mieux ainsi. Parce que je me doute bien que ça lui a fait quelque chose de le revoir. Et le fait de savoir qu'elle a prit soin de lui et bien ça me rend mal. Parce qu'elle n'avait pas à prendre soin de lui, surtout pas après ce qu'il lui a fait. Il l'a frappé presque à mort, et elle en garde des cicatrices sur le corps. " Je vais mieux. " Que je finis par lui dire avec un petit sourire aux lèvres. Mon seul problème c'est la nuit. J'arrive toujours pas à m'endormir, mais j'espère que voir un psy me fera du bien et que j'arriverai à retrouver le sommeil naturellement. Pour l'instant les seuls fois où j'ai pu vraiment bien dormir et paisiblement, c'était quand on dormait ensemble. Et je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu s'enfermer dans la salle de bain pour pouvoir se prendre une dose de morphine. Peut être qu'elle en profitait pendant la douche, mais ça ne se voyait pas. On a passé quelques jours ensemble pour faire la chambre de ma fille et pour s'en occuper par la suite, je n'ai rien vu. J'ignore si elle prenait sa dose ou pas. De mon côté, je n'avais rien pris, parce que la femme que j'ai cru perdre lors de ces attentats était à mes côtés et surtout elle était en train de dormir dans mes bras. Enfin, c'était vraiment de super bons moments passés avec toi. Avant le bal, avant ce sevrage chez moi et surtout avant que tu me donnes carte blanche pour aller sauter tout ce qui bouge au Summer Camp. Je le prends plutôt mal et quand elle me dit qu'elle le ferait, et bien ça me blesse et pas qu'un peu. Qu'elle ferait quoi ? Qu'elle utiliserait cette carte blanche pour aller coucher avec d'autres ? Alors que moi j'attends qu'une chose, qu'on puisse se mettre ensemble, que je puisse l'embrasser, la prendre dans mes bras et lui faire l'amour matin, midi et soir. Je sais que ce n'est pas le moment, parce que vaut mieux commencer une histoire quand on sera clean tous les deux, mais je pense que je lui prouve tous les jours que je prendrais soin d'elle, qu'importe ce qu'elle traverse. Alors je me lève du lit et je vais m'adosser à la fenêtre, lui demandant si il y a une chance ou pas. Parce que s'il n'y a pas de chances, je préfère le savoir pour pouvoir passer à autre chose. Je veux pas tenter d'espérer pour rien. Je la regarde se pencher en dessous de mon lit pour prendre mon paquet de cigarette alors qu'elle me répond qu'il y a une chance, beaucoup de chances même. Et franchement ça me fait du bien d'entendre ça. Au moins je fais pas tout ça pour rien. Je rattrape le paquet de cigarette qu'elle me tend, mais je le pose sur mon bureau. Non pas de cigarette pour moi ce soir. " J'aurais préféré que tu me dises qu'on se laisse un mois pour voir, quitte à pouvoir se voir quand je reviendrais quelques jours mi-juillet pour ma fille... Plutôt que de me parler de carte blanche, parce que de un j'ai pas envie d'aller coucher avec une autre femme et puis clairement ça te blesserait et ça stopperait toute chance à nous... " Je sais que même si elle me donne carte blanche, elle ne supporterait pas de savoir que j'ai pu embrasser une autre femme ou même coucher avec une autre. Et c'est pareil pour moi. " Ca veut pas dire que je vais pas m'amuser Hope... Tu vas me manquer, mais je vais en profiter... Oui je vais certainement faire des rencontres, mais je ne leur laisserais pas croire que c'est possible avec moi. " C'est tout moi ça. Je suis incapable de faire du mal à la femme que j'aime. " Si je vais à ce Summer Camp c'est pour me reposer principalement... " Parce que j'en ai besoin. Ca a été assez mouvementé ces dernières semaines.