What are you waiting for ?
w/ @Cléolya A. Strauss
~~~~

• J'me suis déjà senti seul, complètement abandonné, sans personne à qui parler, sans personne qui puisse vraiment me comprendre. J'me suis déjà retrouvé dans des situations que je n'arrivais plus à contrôler, me demandant comment j'allais pouvoir faire pour me sortir de tout ça, comme si il n'y avait aucune issue possible. Je connais, ce sentiment, ce sentiment où tu ne peux plus rien contrôler, ou tu vas te poser je ne sais combien de questions qui n'auront aucune réponses valables, aucune réponses qui pourraient convenir à la situation et qui t'aideraient à t'en sortir. J'ai déjà eu cette impression d'être abandonné de tout le monde, sans vraiment chercher l'aide de quelqu'un. J'ai jamais été quelqu'un de très expressif, quelqu'un qui affiche ces sentiments à la vue de tout le monde. J'me suis aussi toujours moqué de l'avis des gens, préfèrent avancer en solitaire, par peur d'être déçu, par peur de m'attacher à des personnes qui n'en valent pas la peine et qui me la mettront à l'envers à la première occasion venue. J'ai longtemps avancé seul, sans personne à qui m'accrocher. La seule fois ou je l'ai fait... Je préfère même pas en parler, non, pas ce soir j'ai dit. je ne l'oublie pas non, mais je préfère penser à autre chose, ne pas me niquer la soirée avec de mauvaises pensés. Soirée qui prenait une tournure bien différente de ce que j'aurais pu penser je dois bien l'avouer. Tournure qui était loin de me déplaire on ne va pas se mentir. De base, on c'était donné rendez-vous dans ce bar, pour parler, faire connaissance, mais tout de suite, on avait senti ce petit truc, cette envie partagé, ce désir je dirais. Et c'est pour ça qu'on en était là, à monter les escaliers de mon immeuble pour rentrer chez moi. Alors oui, j'en profite, je lui fais même savoir, la regardant retirer sa veste pour la laisser tomber sur le canapé. "L'avant goût était plutôt pas mal alors." Ouais, car j'espère bien que ce n'est juste un avant goût, car elle comme moi, on sait pourquoi on est là, on sait de quoi en a envie, et elle n'attends pas avant de le faire sous entendre. Un sourire aux lèvres, je de dévisage de haut en bas, imaginant ce à quoi notre soirée allait ressembler. "Tout compte fait, j'ai plus vraiment soif..." J'ai juste soif de toi. Je te laisse t'approcher, mais je n'ai pas envie d'attendre avant de retrouver le contact de tes lèvres. non, l'avant gout de tout à l'heure m'a donné envie, envie de continuer, de recommencer. Alors je m'approche, moi aussi, je dépose une main contre ta joue et je viens frôler tes lèvres. "Et si tu m'en montrais plus ?" Que je chuchote, ne désirant qu'une chose, que tu le fasses. •

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

What are you waiting for ?
w/ @Manfred V. Tulum
~~~~

Je crachais à la gueule du malheur. Je le repoussais constamment, mais dans le fond, je ne faisais que gonfler mes poumons pour irriguer mon cerveau. Survire, encore et toujours. Je faisais mon maximum pour briser ce cercle vicieux, mais qu’importent les choix que je faisais, rien n’allait dans le bon sens. Je m’étais imposé trop de limites, je m’étais fixé trop de barrières, pour un homme qui ne réalisait probablement pas la chance qu’il avait de m’avoir. Ce n’était pas égocentrique, je ne me pensais pas supérieur aux autres, loin de là, mais j’aurai tout donné pour lui. Je connaissais chaque recoin de sa personnalité, du plus joyeux au plus destructeur et j’étais capable du meilleur, comme du pire pour lui, sauf qu’encore une fois, il avait fui. Alors c’était ça ? J’aimais tellement, je donnais tellement tout, que ça en faisait peur ? À croire qu’être quelqu’un d’entière, de dévouer et de loyale, c’était un défaut. C’était pour ça que j’ne recherchais plus rien de sérieux, parce que c’était toujours trop compliqué et que j’étais épuisée d’être toujours en guerre contre l’homme qui disait m’aimer. À cause de lui, j’avais renoué avec mes vieux démons. Ou peut-être que finalement, c’était grâce à lui. Je n’en savais trop rien et je m’en fichais pas mal de la raison qui m’avait poussé à être ici, avec toi, parce que cette première partie, qu’était monté crescendo, était plus que plaisante. Mes intentions, tu les avais devinées à l’instant où j’avais posé mes lèvres sur les tiennes, sonnant alors le début de la nouvelle tournure de notre rendez-vous. Je montais les marches une à une et une fois à l’intérieur t’avouais avoir détaillé les courbes de mon corps. T’avoir embrassé, ça avait changé la donne, étant bien plus en confiance, je ne manquais pas de t’évoquer ce que pourrait être la suite, dans des sous-entendus qu’en disaient long. Je te provoquais, m’approchant de toi, réclamant ce foutu verre qui n’avait plus la moindre importance, à mes yeux. « Et t’as envie de quoi alors ? » Soufflais-je doucement en réduisant toujours un peu plus l’espace entre nous. Ta main venait se nicher sur ma joue, alors que tes lèvres frôlaient les miennes, sans pour autant m’embrasser. Le désir était présent, mais on se délectait de cette douce torture que nous provoquait ce jeu. A tes mots, je commençais à déboutonner mon chemisier, me dévoilant peu à peu. Je laissais mon chemisier glisser au sol, dévoilant une dentelle transparente qu’habillait ma poitrine pour finalement parsemer tes lèvres, ta joue, puis ta mâchoire de baiser avant de remonter jusqu’à ton oreille. « Et si au lieu de regarder, tu touchais. » Que je susurrais au creux de ton oreille avant d’agripper le bas de ton haut pour le remonter, reculant un peu pour pouvoir te le retirer et admirer à mon tour ton torse musclé, avant de venir nicher mes billes bleues dans les tiennes.

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

What are you waiting for ?
w/ @Cléolya A. Strauss
~~~~

• Bang bang. J't'ai tiré dessus, t'es mort. Ma vie, notre vie, la vie de nos parents, de nos proches, ta putain de vie. T'y tient hein, ne me dit pas le contraire, j'sais que c'est le cas, ne te fais pas passer pour un putain d'adorateur de satan de mes deux putains de couilles que j'vais te faire avaler d’un coup si tu continues. Aucun de nous n’a envie de mourir, on veut tous une longue et belle vie, faites de bonheur, de joie, de merde par moment, car sans ça, nous n’en serions pas là. On ne peut jamais être seul, car notre famille fait partie de nous, qu'on le veuille ou non. Notre famille c’est à la fois les personnes qui sont du même sang que nous, en tout logique quoi, mais aussi ces amis que l’on considère comme bien plus que de simple amis, ces amis qui ont toujours été là, à n’importe quel moment de ta putain de vie. Ces personnes qui ont traversés tant d’épreuves à tes côtés. Aujourd'hui, j'étais seul, je m'étais enfermé dans ma haine et dans mon désespoir, dans ma vengeance, j'avais tout laissé tomber pour venir à Boston, car c'est ici que j'allais l'atteindre. Mais c'est dur d'avancer quand tu n'as plus aucun repère, plus aucune personne à qui t'accrocher. Alors il est vrai que je merde, souvent même, il est aussi vrai que je ne suis pas heureux, que je ne cherche même pas à le cacher, il parait que j'ai un regard vachement expressif, alors ça se voit, rapidement... J'ai passé l'âge d’espérer quoi que ça soit des gens, je n'ai plus le temps pour ça, je n'ai plus l'envie, je n'ai plus rien. Mais ce soir, il y avait comme une envie, un désir, quelque chose que je n'avais pas ressenti depuis quelques temps. Je savais ce qui allait se passer, Cléolya aussi, elle le savait, nous n'étions pas venu chez moi pour boire un verre, loin de là même. Mais ça, c'est l'humain, toujours obligé de cacher ces envies par des subterfuges. Pour le coup, ça ne me dérange pas plus que ça, justement, ça pimente un peu le tout, ça laisse planer le suspens. Enfin, plus pour très longtemps. "Je pense que tu dois avoir une idée." Ouais, c'est de toi dont j'ai envie, autrement tu ne serais pas là. Et tu comprends vite, tu me surprends à venir déposer des baisés à plusieurs endroits de mon visage, tu me surprends encore plus lorsque tu retire ton chemiser, dévoilant ton corps presque nue, vêtu d'un soutient gorge transparent. Alors on va pas mentir, j'ai fixé ta poitrine sans aucune gêne, pouvant très bien imaginer à quoi ça pourrait ressembler une fois ce bout de tissu enlevé. Mais à peine imaginer que tu te rapproches, retirant mon haut. Je crois que je n'ai pas besoin de répondre à cette demande, oui, je vais toucher à la place de regarder, sans aucun problème même. Mes mains viennent se poser sur tes hanches, en laissant une descendre sur tes fesses, comme pour vérifier que le toucher est aussi agréable que la vue. Et, plaquant mes lèvres contre les tiennes, sensuellement, je t'embrasse, je fais passer tout mon désir dans ce baisé. Plutôt pas mal, cette application. •

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

What are you waiting for ?
w/ @Manfred V. Tulum
~~~~

Ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas accordé un peu de plaisir. J’étais une jeune femme plutôt occupée entre mes études, ma place dans l’entreprise de mon père qui ne tarderait pas à être la mienne et être ici, vivre à Boston, ça avait été bénéfique pour mon évolution personnelle. Chaque épreuve, chaque obstacle, m’avait permis au final de forger mon caractère. Qu’importent les merdes qui pouvaient me tomber sur le coin de nez, je savais que je serais capable de la surmonter. La vie était peut-être cruelle, mais à quoi bon se gâcher la vie à ressasser continuellement le passé, à regarder constamment en arrière, alors que le futur nous tendait les bras. J’avais fait de nombreuses erreurs au cours de ma vie, apprenant toujours d’elle pour devenir une meilleure version de moi-même. Avais-je réussi ? Je n’en n’étais pas certaine, mais au moins j’essayais. J’essayais de faire mieux, de bousculer un peu mon quotidien et c’était d’ailleurs pour ça que je t’avais rencontré. Ne rien connaître de toi, ne rien dévoiler sur moi, ça avait un côté mystérieux qu’était autant attirant, qu’excitant. On était suffisamment adulte et intelligent pour comprendre que derrière tous nos gestes et nos mots, on avait envie l’un de l’autre. À peine rentrée dans ton appartement, je n’avais d’yeux que pour toi, ne prêtant aucune attention à ton environnement. Je m’approchais de toi, maniant toujours l’art des mots déguiser, avant de venir parsemer ta peau de doux baiser. On savait tous les deux pourquoi on était là, mais je prenais quand même le temps de savourer chacune seconde, au lieu d’être dans l’urgence et te sauter dessus comme une sauvage. Je retirais les boutons de mon chemisier un à un pour te dévoiler un peu plus ma plastique, réclamant au creux de ton oreille que tes mains viennent à leur tour détailler mes courbes, comme avaient pu le faire tes yeux. Près de toi, j’en profitais pour venir rapidement retirer ton haut, posant alors l’une de mes mains dans ta nuque, l’autre sur ton torse, tout en te regardant. L’une des paumes de tes mains posées sur mes hanches, glissait jusqu’à mes fesses, m’embrassant réellement cette fois, dans un baiser bien plus langoureux que les précédents. Je descendais l’une de mes mains jusqu’à la ceinture de ton pantalon, reculant alors en t’attirant avec moi sans rompre notre baiser, m’adossant au mur derrière moi. Je détachais alors la boucle, puis je déboutonnais les boutons de ton jean pour commencer à te le retirer.

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

What are you waiting for ?
w/ @Cléolya A. Strauss
~~~~

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

What are you waiting for ?
w/ @Manfred V. Tulum
~~~~

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

What are you waiting for ?
w/ @Cléolya A. Strauss
~~~~

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

What are you waiting for ?
w/ @Manfred V. Tulum
~~~~

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

What are you waiting for ?
w/ @Cléolya A. Strauss
~~~~

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

What are you waiting for ?
w/ @Manfred V. Tulum
~~~~

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.