Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(blayn) nos baisers mordus, sanglants, faisaient pleurer nos fées marraines - Page 2
I LOVE HARVARD
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    (blayn) nos baisers mordus, sanglants, faisaient pleurer nos fées marraines
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    Lien du postDim 9 Juin - 22:41
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    "S'il te plait Zayn..." La supplique s'éteint dans le velours, de toute façon je n'entends plus que les battements de mon coeur, le plapitant tambourine sur mes tempes, me rend dingue. Je l'attrape par l'épaule, une poigne terrible, je pourrais lui broyer le bras. Je vide ma colère et je voudrais vomir. Elle me répugne, cette violence. Je fais pas le poids contre n'importe quel type un peu barraque mais là je joue au dur, elle s'agite de sanglots sous l'étau de mes doigts, je pourrais me complaire dans cette domination terrible, lui laisser quelques hématomes en resserrant mon emprise. Je sursaute, la lâche. Je suis pas ce type. Je tourne la tête, m'installe au bord du sofa, mes doigts se plantent dans la mousse, voudraient percer le velours, je laisse ma tête pendre, mon dos se courber, le chagrin tord la colonne vertébrale, celui qui souffre se tasse, la souffrance se reconnaît de loin. "Je te le dirai pas." Arrête. Le craquement de sa voix appelle mes larmes, les pleurs sont tristement aussi contagieux que les rires. Je veux juste me planquer, me baisse et tends le bras pour récupérer mes fringues, que le tissu recouvre la chair à vif. Mais elle se redresse, colle son ventre contre mon dos, toute sa peau contre toute la mienne, alors que ses bras se referment autour de moi. J'suis paralysé, terriblement raide, j'peux plus oser laisser mon corps sans bride, je me mords les lèvres jusqu'à m'en déformer le visage, tout pour ne pas craquer, pour ne pas me faire la proie des sanglots, terribles prédateurs en chasse à la moindre défaillance du coeur. "Je t'aime." Une larme. Une autre. Un putain de torrent agrippe mes cils puis roule sur mes joues. Mes épaules se soulèvent alors que tout s'étouffe dans ma gorge, hocquets chargés de sanglots. Hiroshima mon amour, la bombe atomique explose dans mon buste, sous ma poitrine la détonation puis les ruines. Je t'aime veut dire que le paradis se trouve quelque part sur Terre, près d'elle, que nous ferons le tour du monde, nagerons avec les sirènes pour nous noyer au fond du Danube, que le temps prend soudain toutes les dimensions de l'espace et notre éternité est à mi-chemin entre le néant et l'infini, je t'aime veut dire que si elle est une sorcière, je me jetterai aux flammes pour que jamais je n'ai peur de l'Enfer, que la matière, fusion électrique des atomes et de l'amour, n'existe que pour donner corps à nos passions. "Je t'aime mais je l'aime lui aussi." Et de l'avoir brusquement trop aimé après son premier aveu d'amour, j'ai trop de peine. Un coeur peut-il aimer deux hommes à la fois ? Le dilemme est presque mathématique, je divise les sentiments, soustrais les passions, le résultat de la putain d'équation c'est un truc qui fonctionne pas, une malheureuse issue, trois tocards qui claqueront avant trente ans d'avoir trop joué de l'amour. Faites en un bouquin. "Moi aussi je t'aime." Jamais ces mots n'avaient passé la lime des lèvres, même si l'évidence était intelligible en pensées. Il n'y avait jamais eu personne d'autre à aimer, sauf Hardin peut-être mais l'aveu aurait sonné ambivalent. Expiration profonde, mes épaules se relâchent, toujours encerclées des bras tremblants de la brune, la chaleur de la rage s'échappe du ventre, sèche les joues sur lesquelles ne se devine plus que le tracé sinueux d'une larme, la plus amère. "Mais je n'aime que toi." Mes mains remontent le long de mon buste et se posent sur les siennes, je tourne ma nuque, nos deux regards rougis se rencontrent, ignorent avec pudeur le chagrin de l'autre. J'y aurais jamais cru, aux amants ex-aequo, pour moi c'était le piège à cons. Mais son aveu est brûlant de sincérité, atroce de désespoir. "Quand ?" Quand est-ce qu'il m'a trahi, que tu m'as trahi toi aussi ? Combien de fois ? Tu penses qu'il est meilleur que moi ? Elle nous aime tous les deux et déjà dans ma bouche la saveur aigre de la jalousie, je devine Hardin plus beau, plus intelligent, plus mystérieux, on pourra pas rester à égalité pour toujours, quand est-ce que ses airs d'Appollon auront raison de mes blagues de clown ? "Si tu savais comme ça m'rend... malade." Je me dégage de son emprise en remuant des épaules, je bondis sur mes pieds, je m'accroupis et rassemble mes vêtements, passe mon calbut comme une armure, nu j'me sentais trop vulnérable. Est-ce que je voudrais qu'elle se jette sur moi pour me rassurer ou qu'elle me laisse partir sans un mot ? Je sais pas. J'ai la nausée et mal au crâne, malade.
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    Lien du postMar 11 Juin - 15:03
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    Sous mes doigts, il n'y a que tension, ses muscles contractés, souffle erratique. La sensation de lui faire mal, de n'inspirer sous mes étreintes que le pire quand il y a quelques minutes encore tout n'était que désir. Je peux pas, je peux plus. Les mensonges, à quoi bon ? On l'a toujours su, toujours ignoré, lui, moi, Hardin, notre histoire a des allures de série télé, sauf que dans le triangle de nos amours, je suis incapable de jeter mon dévolu sur l'un ou sur l'autre. Amoureuse. L'aveu me brûle la langue, envahit mon palais, dévastateur pendant que le poison des mots grimpe, lentement, jusqu'à Zayn. Il ne bouge pas, ne parle pas, j'ai peur du contrecoup, du moment où il fera volte-face pour me traiter de menteuse, oublier que jamais, jamais je ne pourrais leur mentir à tous les deux. Paupières closes, son palpitant sous mes doigts qui cogne, trahit son silence, sa réponse me frappe plus fort qu'un poids lourd. "Moi aussi je t'aime." Les mots tabou, pour lui, pour moi, pour tous les trois, dans ce conte les fées ne sont pas là et la princesse est aussi la méchante. "Mais je n'aime que toi." Les larmes qui repartent, pourquoi ça fait si mal ? Ses mains surplombent les miennes, mes doigts cherchent les siens, en silence, on se regarde, le deuil de nos sentiments cachés, à la lumière les miens sont laids, affreux, un trop plein d'amour à leur donner. Ses yeux sont rougis, les miens se ferment, avec l'espoir vain qu'en fermant les yeux sur le monde, celui-ci cessera de tourner. Mais la question se pose, inévitable, attendue mais pas moins douloureuse. Les paupières sont closes mais le visage ne ment pas, larme qui roule sur ma joue et trahit ma douleur, traîtresse comme moi je l'ai été avec lui. Karma vengeur, je mérite mille souffrances, mille châtiments pour ne pas savoir aimer qu'un homme, donner mon âme pour une seule. « Quelques jours après l'anniversaire. » L'aveu quitte mes lippes dans un souffle, mains serrées contre son torse, nez caché dans son dos avec l'espoir d'y disparaître pour toujours. Ça ne l'empêchera pas de se détacher, de se redresser, me laissant seule et à demi nue sur le divan tandis qu'il se rhabille en hâte. Est-ce que ça brûle maintenant Zayn, là où j'ai passé le bout de mes ongles et de mes doigts ? Lentement, je me penche à mon tour, ramasse l'étoffe noire sur le sol, la passe par dessus mes épaules pour couvrir mon épiderme, à défaut de pouvoir couvrir ma honte, ma gêne, ma détresse. « Je sais. » Murmure coupable, le mains serrées sur mes genoux, mèches brunes qui pendent devant mon visage sans toutefois dissimuler les tremblements de mes sanglots. « Et je suis la seule à blâmer. » La seule que tu dois détester. J'ai voulu disparaître Zayn, tu sais. Finir comme ces starlettes des médias, qui meurent dans leur suite d'hôtel, dans la baignoire, une coupe de champagne à la main. Et maintenant ? Est-ce qu'il va partir ? Me laisser au milieu de ce salon vip, seule, vide ? « Je te demanderai pas de me pardonner.. » Bras serrés autour de moi, je lève les yeux vers lui, me risque à affronter son regard. « Juste de me croire quand je te dis que j'ai sincèrement essayé de vous protéger de moi. » J'aurais voulu être la seule à vous aimer, la seule à en crever. Genoux groupés contre ma poitrine, tête baissée, dos courbé, j'ai froid, j'suis gelée, mais l'égoïste est tenue en muselière, cette fois je m'accrocherai pas, je lui ai fait suffisamment mal comme ça. Ma main balaie le sol, récupère mes talons, dentelle que j'enfile le long de mes jambes, elle est belle, Hansen, les yeux rougis par les larmes et maquillage étalé sur les joues pâles. Les pieds nus foulent le sol, j'avance, m'arrête à sa hauteur, distance raisonnable. « T'en vas pas. Ici, c'est chez toi.. » L'intrus, c'est moi. Mes doigts se tendent, hésitent un moment, proches, si proches de son visage. J'voudrais embrasser chaque centimètre d'épiderme, sécher ses larmes du bout des lèvres, le serrer dans mes bras en assurant qu'on s'en sortira. Que s'il y a une solution, on la trouvera. Sauf qu'y a pas d'issue à mon dilemme, pas de remède miracle. Le bras retombe contre l'étoffe de ma robe, les émeraudes trouvent le sol, bouffée par la honte, et j'avance, trouve la porte. A nos amours perdus, Zayn, ce soir avant de dormir, je garderai le goût de ta bouche contre la mienne.
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    Lien du postLun 15 Juil - 0:43
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    "Quelques jours après l'anniversaire." Hawaii. Quand je faisais le paon, à m'pavaner pour quelques heures volées sur une île paradisiaque, Hardin cloîtré à l'hôtel, il a dû bien rire ce con. J'me prenais pour un roi, n'étais en fait que l'bouffon. J'voudrais vomir, j'me lève le dos courbé, le ventre retourné, me rhabille sans un regard pour la brune. Un putain de goût aigre sous la langue, la jalousie, monstre difforme au long nez crochu et aux pattes moches grossit dans le ventre, voudrait me faire hurler les pires atrocités, ça fait quoi de ken avec un mourant ? Hardin j'le voudrais presque déjà sous terre, alors que je boutonne rageusement ma chemise j'oublie le frère, ne vois plus que l'ennemi, je voudrais pisser sur sa tombe en riant, ou pire, attraper Bleach par les reins devant la sépulture, en faire un cadavre cocu. "Je sais." Non tu peux pas savoir, comme je suis tout pourri dans le fond. L'amour est le sentiment le plus noble, la jalousie qui me tord les boyaux est le plus infect. Des araignées tissent leurs toiles autour de mon coeur, noircissent mes sentiments alors que mon désir pour elle semble se lier pour toujours à ma haine pour lui, l'amant, le rival. Hardin est mon meilleur ami et le type que je voudrais enterrer, logée sous ma poitrine, je découvre toute la noirceur du genre humain. "Et je suis la seule à blâmer." Mon dos se tend, ma nuque frissonne. J'expire et ramène mon pantalon sur mes hanches avant d'me retourner vers elle, lin noir jeté sur les épaules. "Je te demanderai pas de me pardonner... Juste de me croire quand je te dis que j'ai sincèrement essayé de vous protéger de moi." Quand ses deux yeux verts rencontrent mon regard corbeau, que je sens son aveu lui crâmer le coeur, je l'aime encore plus. La seule à blâmer, ouais, je devrais haïr ce coeur indécis, mépriser ses sentiments confus. Mais quand je pose mes yeux sur elle j'vois que son courage, ce truc ardent niché derrière ses pupilles, je vois que sa force et sa beauté, je la vois comme une évidence. Elle se lève et chaque pas qu'elle fait vers moi marque les battements de mon coeur. "T'en vas pas. Ici, c'est chez toi..." Comme un môme qui retient maladroitement ses larmes, mes incisives viennent percer mes lèvres, voudraient contenir le tremblement de mon menton. Sa main se tend vers mon visage, j'inspire et bloque mon souffle, garde un air saturé de chagrin sous le poumon, mon torse se creuse comme les côtes d'une bête à l'agonie. Je voudrais lover ma tête contre son sein chaud, laisser sa main se perdre dans mes cheveux, l'aimer plus simplement. Elle baisse son bras. M'arrache l'épiderme, la chair et les muscles, je suis plus qu'un tas d'os, un vieux squelette. Je ravale un sanglot et elle est à la porte, elle passe le pas du salon sans un regard pour moi. "Je l'aime lui aussi." Dans un murmure, je mets ses mots dans ma bouche, comme un baiser, son aveu terrifiant sur mes lèvres.
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