Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(blayn) nos baisers mordus, sanglants, faisaient pleurer nos fées marraines
I LOVE HARVARD
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    (blayn) nos baisers mordus, sanglants, faisaient pleurer nos fées marraines
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    Lien du postSam 25 Mai 2019 - 22:08
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    Les lumières rouges frappent la chemise blanche, tape-à-l'oeil, j'ai checké le videur, remonté mes lunettes de soleil Prada sur mon front, je passe le pas du night club en César, à mon bras ma Cléopâtre, Bleach, plus belle que toutes les reines d'Egypte. Je fais la bise au DJ, je montre aux belles de ce soir qui est le roi des lieux, peut-être que leurs oeillades appuyées me rendront d'autant plus désirable auprès de la seule à qu'il m'importe de plaire. "J'suis d'humeur dansante." Je glisse à l'oreille de ma partenaire dans le crime avec un sourire taquin. J'veux rattraper toutes les danses auxquelles je n'ai pas eu droit au bal, flop de l'année. Mais avant nos sambas modernes, nous nous échouons au bar, étape obligatoire de nos périples nocturnes. Clin d'oeil à la barmaid, un gin tonic. "J'étais bien avec les oreilles de lapin, non ? Elles me manquent." Je ris en caressant mon crâne nu, les lunettes sont accrochées à la chemise. Je pose le coude sur le bar, étire un sourire rieur. Le gin tonic est servi, je l'avale cul sec, en cassant ma nuque dans un mouvement ample, j'voudrais occuper tout l'espace, l'entourer totalement dans un étau de malice et de tendresse. Exhalation, je secoue la tête en riant, fais monter l'éthanol au cerveau. Cette nuit la foule brûlera au gré de nos folies.

    @Bleach Hansen
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    Lien du postSam 25 Mai 2019 - 23:35
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    Le trio qui se scinde ce soir, ce soir ce sera tic sans tac, soirée bloquée, on râle mais pour autant, on avorte pas la soirée. La robe blanche près du corps qui laisse aucune place à l'imagination concernant mes courbes, le carré brun danse sur mes épaules alors que j'avance, le bras enroulé autour de celui de Zayn, les regards m'effleurent, rebondissent, comme à chaque fois il n'y a qu'eux, il n'y a que lui. Toujours le même refrain, à peine la porte passée les regards se perdent, aguichent, attirent, et moi je fusille, les ongles qui resserrent leur prise autour de l'intérieur de son coude, marque son territoire, jamais assez, toujours trop. Humeur dansante contre humeur massacrante, je suis du regard une nana un peu trop éméchée déjà, lui fait comprendre qu'y a pas de place pour elle ce soir. « Hm. » J'ai plus envie de trancher des têtes dans l'immédiat, mais le bar suffira à apaiser mes envies meurtrières. J'appuie mes coudes contre le bois, me hisse sur un tabouret jambes croisées, la barmaid prépare déjà ma Margarita, la tequila pour réchauffer ma gorge, annihilées les idées parasites un peu trop présentes. Il mentionne le bal, je grince des dents, ma couronne valait rien sans mes rois pour m'accompagner ce soir là. « Je doute pas qu'elles ont du faire tourner des têtes. » Les yeux qui roulent, roulent, toucheraient presque le plafond, j'suis sûre qu'il est pas resté invisible au milieu de toutes ces étudiantes en chasse au prince charmant, de vraies Cendrillon. Je fais signe à la barmaid, la Margarita fera pas long feu, qu'elle m'en prépare une deuxième. Une gorgée, deux gorgées, cul sec, l'alcool sucré glisse sur mes lèvres, s'infiltre dans ma gorge, me montera bien assez vite à la tête. « T'as chopé la jolie petite Alice d'Hardin ? » Que je demande, trinquant dans l'air à la gloire de la pauvre fille qui a cru un instant sortir du trio en un morceau. Dévorée, voilà ce qu'elle a été. Par ma jalousie, par les jeux d'Hardin, par la pitié déguisée en fausse gentillesse de Zayn. Trio toxique.
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    Lien du postDim 26 Mai 2019 - 12:54
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    Je la sens moins enjouée, le groove à condition d'avoir déjà un coup dans le nez, à la recherche d'une insouciance alcoolisée. Le tabouret sur ma droite, vide, rappel du membre fantôme, celui qui d'ordinaire complète le trio. La barmaid habituée à nos têtes s'étonne presque, un gin tonic, une margarita, manque le classique whiskey-glaçons de début de soirée, celui de l'ami Cooper. "Je doute pas qu'elles ont dû faire tourner des têtes." Un sourire de con fend ma joue, elle semble le prendre avec moins de légéreté, les deux yeux verts roulent dans leur orbite, soupe à la grimace. "Oh sûrement bien moins de têtes que la couronne de reine du bal." L'alcool brûle la gorge, décape la langue, fait sonner les tympans. De quoi boire pour la demoiselle, idem pour moi, cul sec sur cul sec. "T'as chopé la jolie petite Alice d'Hardin ?" Un petit souffle désabusé s'échappe de mes lippes, la petite étincelle rieuse de la pupille s'éteint l'espace d'un instant alors que je dévisage la reine de coeur, ah le voilà le tabou de notre soirée, on le traîne depuis le bal il explose ce soir. Nos non-dits sont toujours des petites bombes à retardement. "Non." Pas de blague, le ton sec est inhabituel mais j'pourrai pas éternellement faire l'enfant. Je fais rouler le verre vide entre mes doigts, relève le regard chocolat vers la brune, approche mes lèvres de son oreille pour qu'elle ne perde pas une miette, pas un son de ce que je m'apprête à lui dire, qu'aucun mot ne soit couvert par la musique qui fait vibrer nos os. "Tu sais si on se disait les choses, si on allait plus loin, j'irais pécho personne, personne d'autre que toi." Mon menton recule, yeux dans les yeux, je suis sûr qu'elle a compris mes mots qui s'agencent pourtant si mal entre eux. Je fais claquer le verre contre le comptoir, attrape la main de la belle avant qu'elle ne puisse répondre, je lui ôte le droit à une défense, pas de réplique possible. Je l'attire entre les corps qui bougent, que la sueur et le souffle des autres se déposent sur notre peau comme une fine pellicule de vice et d'érotisme, j'agite la tête comme un métalleux, marque chaque drop, techno endiablée qui fait battre le coeur au rythme des basses. Je tiens toujours ses petits doigts, les tire vers moi avant de la faire tourner en riant, je remue les fesses, tente d'imiter les charmantes demoiselles en bikini sur le podium, égéries playboy, ça fera peut-être forte impression sur ma partenaire. En passant le pas du club à trois, nous finissions souvent la soirée éclatés, chacun dans un pieu différent, ce soir j'veux pas la lâcher d'une semelle, que nos deux peaux, à force d'avoir trop dansé l'une contre l'autre ne fassent plus qu'une, ultime communion des amants.


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    Lien du postDim 26 Mai 2019 - 17:44
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    Il s'amuse pendant que je bouillonne, joue avec mes nerfs et teste mes limites, et c'est tellement typique de Zayn, tellement commun, sauf que j'ai pas l'habitude d'être celle qui en fait les frais, celle qui enrage dans son coin. Habituée à ses piques, je préférais rouler des yeux au ciel, mais plutôt pour tout prendre au second degrés, sauf que son lot de conneries, maintenant je sais que c'est la vérité, et ça me rend folle. Au bal j'étais la reine, ouais, reine de coeur, reine de rien, reine toute seule sans cavalier sous la main. L'orgueil trop fort pour me permettre de revenir à table, j'avais fini la soirée seule, sans l'autre ni l'un. Ma langue claque contre mon palais, mécontente, la pique siffle dans l'air, headshot au doux nom de Lucky la malchanceuse. Touché, coulé, le rictus se gomme sur les lèvres du basané, et la réponse siffle, catégorique, se répercute contre les parois de ma cage thoracique pour faire un strike sur mon coeur. Pas elle, mais une autre ? La question me brûle les lèvres, si fort que je m'en mord l'intérieur de la joue, la Margarita descend, j'en prendrais bien une autre. Mais mon geste en direction de la barmaid retombe quand il approche, trop, beaucoup trop, l'échine qui se soulève quand son souffle glisse près de mon oreille, juste quelques mots. Et le myocarde qui s'affole devant son audace, devant cette requête sans détours, on est loin des sous entendus et de la retenue d'il y a deux mois. Duel silencieux entre nos yeux, ma bouche s'ouvre et se ferme, mais j'ai pas le temps de trouver quoique ce soit, de faire le tri dans ma tête, qu'il m'attrape par la main, laisse derrière nous nos verres, je tombe de mon perchoir direction la piste où les corps s'entremêlent et se déhanchent. Mes jambes suivent, mais ma raison et une partie de mon coeur sont là bas, sur le tabouret, se souvient de ce secret qu'il sait pas, qu'il saura peut-être jamais. Tu le sais Zayn, hein ? Que j'pourrais jamais pleinement être à toi, comme je pourrais jamais entièrement être sienne. Mais ça le survole, slalome entre les corps enchevêtrés qui dansent, on se perd dans la mêlée, si je traîne la patte, l'alcool et les doigts du brun agrippés aux miens finissent par m'attirer dans le piège, je tourne, le trouve, secoue la tête devant ses mimiques grossières. Arrête, arrête de faire le fier, Zayn, j'suis pas comme ces filles là qui ont besoin qu'on leur fasse la parade printanière, ça fait longtemps que j'suis tombée dans tes filets, le seul problème c'est que dans le process, je me suis emmêlé dans un deuxième. Mais ce soir c'est dans le tien que je me perd. Je danse contre lui, tourne le dos contre son buste pour mieux chercher ses mains, enchanteresse qui ondule, les Margaritas qui retiennent la raison à l'autre bout du bar. Et je les vois, celles qui espèrent avoir leur quart d'heure de gloire, guettent comme chaque soir le moment où je m'éloignerai vers une autre proie. Pas ce soir. Je tourne la tête, cherche son regard, une main qui court derrière sa nuque et les lippes jalouses qui effleurent sa mâchoire. Aucun soir.
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    Lien du postJeu 30 Mai 2019 - 16:20
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    Je fais l'idiot, un peu, histoire de totalement nous désinhiber. Mais bientôt mes gamineries n'en sont plus, je secouais mes fesses dans le vide avec des faux airs de bimbo maintenant je roule mon bassin contre celui de la brune. Bleach tourne, son dos ondule contre mon ventre, mes lèvres expirent l'écho des basses contre ses cheveux qui s'emmêlent au rythme de nos folies, mes mains sont latines, descendent jusqu'à son bassin, je voudrais l'accrocher, le ramener contre moi, mais ses petits doigts saisissent les miens, les font danser au-dessus de nos têtes. Ses bras s'enroulent autour de ma nuque alors que le dj passe un titre espagnol, mon sang s'échauffe, je crève de chaud, sous la peau, mes mains se posent sur son ventre, nos jambes s'emmêlent, nos déhanchés feraient pâlir le marquis de Sade tant ils sont préliminaires de toutes les passions, de tous les interdits. Sa nuque roule, ses yeux plongent dans mon regard brouillé par l'alcool et le désir, ses doigts glissent entre les mèches de mes cheveux en sueur. Quand ses lèvres voudraient suivre l'angle de ma mâchoire, je la fais tourner sous l'autorité de mes mains, dernières exhalations, poitrine contre poitrine, avant l'apnée, moments volés où l'absence d'oxygène fait que nous échappons un peu à nous-mêmes, où nous crevons le carcan du surmoi, celui qui nous sait enfants du vice. Mes lèvres s'écrasent sur les siennes, si la tendresse est saine, la passion est moite, étouffante, nos langues voudraient dévorer nos corps, manger nos coeurs, mes doigts se plantent dans son crâne, jusqu'à toucher le cerveau, exciter le neurone de l'amour. "Viens..." La supplique se meurt dans le creux de sa nuque, je suis pris de ce sentiment d'urgence, je la veux, si le sexe est le dernier rempart jusqu'à son âme. Je pousse la porte du salon vip, ordonne au videur de chasser les autres, il proteste, je suis ferme, les tempes bouillantes, ma tête bourdonne, c'est chez moi ici. Un canapé, large, profond, bordé de coussins. Mon envie d'elle est animale, ou au contraire, atrocement humaine, esclave de son corps et de son coeur, esclave surtout de cette fille qui me fait perdre la tête. Son corps jeté sur le divan, le dos contre le velours, le visage noyé dans les coussins, je me jette à quatre pattes comme un fauve, la regarde en sortant les canines, un sourire félin. La tête contre ses jambes, mes lèvres couvrent ses genoux de baiser, ses genoux, putain comme chaque once de son corps est parfaite. Mes mains caressent sa peau jusqu'à ses pieds, mes doigts débouclent ses talons avant de remonter le long de ses cuisses, sa robe glisse jusqu'à sa taille, je fais rouler l'élastique de sa culotte. Je retiens mon souffle et me redresse, remonte mon buste sur son corps à demi-nu jusqu'à la dominer de mes épaules, un baiser, dernier baiser avant la fin du monde. Le regard que nous nous échangeons est électrique, court-circuite mes sentiments. Et je redescends, redescends en ouvrant ses jambes. Ma langue se perd au paradis.

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    Lien du postDim 2 Juin 2019 - 1:06
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    Avec Zayn, le contrôle, il existe plus, y a personne aux commandes, je déconne, je déconne que me souffle ma conscience, sauf qu'elle parle pas assez fort, que la musique me rend sourde, ou peut-être que c'est juste que j'ai pas envie d'entendre, préfère foncer droit dans le mur. Y a plus personne là haut, y a plus que mon corps qui ondule pour répondre au sien, mes doigts agrippés aux siens pour attiser les flammes, empêcher le contact, j'avance et je recule, ce soir, pour la première fois Zayn, c'est toi ma proie. Proie que je refuse de céder aux autres, féline et jalouse, les musiques s'enchaîne comme moi, je l'enchaîne à ma peau. Si les corps se détachent et s'enlacent autour, nous on se rapproche toujours plus, les notes latino qui font monter la température à moins que ce ne soit la pression de sa paume contre mon ventre, la cambrure de mes reins qui en demande plus. J'espère qu'elles enragent, les pucelles, qu'elles crèvent de jalousie à voir que je suis la seule qui a l'autorisation de frôler son épiderme. Mais Zayn s'impose, mène la danse quand il me retourne, buste contre buste, souffle contre souffle, met fin à ma parade tentatrice pour mieux donner lieu à une autre, celle où c'est lui qui a la maitrise. Mes ongles trouvent son épaule, s'y agrippent, quand sa bouche trouve la mienne je vacille, ma langue trouve la sienne pour s'adonner à un véritable ballet des désirs. En apnée, la piste disparait autour, la musique n'est plus qu'un vague bourdonnement de fond, y a plus que la pression des doigts de Zayn dans mes mèches sombres, plus que nos étreintes qui frôlent l'indécence et l'érotisme pur. Ensorcelée, mes doigts s'accrochent aux siens quand d'un mot, d'un seul, il m'encourage à quitter les danseurs, traverser les silhouettes, cap sur le salon vip dont il pousse la porte sans préambule sous les protestations d'un videur qui se fait éjecter aussi. En temps normal, j'aurais probablement ri dans un coin en observant la scène, mais là j'attends juste que les silhouettes s'écartent, que la salle se vide, plus que lui et moi et ce canapé qu'on a déjà foulé trop de fois, mais jamais comme ça. Mon corps bascule contre le velours sombre, le souffle qui saute quand il bascule au dessus de moi, tire sur sa main pour qu'il vienne à moi, sauf que Zayn, il tire les ficelles, ne me laisse rien ce soir. Je me tortille contre les oreillers quand lui, il s'aventure le long de mes jambes, m'arrache un soupir impatient, indécent. Talons qui s'échouent sur le sol, robe qui découvre ma taille et mes hanches, y a mon cœur qui saute quand Zayn tire la dentelle, dénude sans préambule ma zone la plus érogène comme il a pu le faire au bal. La pensée qui fait mal. « Zayn.. » Mon appel sort comme une supplique, un appel chargé de désir, cœur et raison s'affrontent quand il me surplombe, et d'un baiser, un seul, me fait taire. Le cœur prend le dessus, quand mes doigts s'agrippent à sa chemise blanche et la déboutonnent, découvre sa peau du bout des doigts à défaut de pouvoir y poser les yeux, trop occupée dans cette danse infernale à laquelle s'adonnent nos lippes à l'appétit gargantuesque. Je jette sa chemise quand il recule, elle rejoint probablement mes talons. Mais je m'en fous, ses yeux noirs me captivent, m'attirent, me perdent dans chaque élan rationnel, si Blanche tente d'apaiser son esprit tourmenté, Bleach tombe droit en Enfer, et l'attire dans le Styx pour l'y noyer. A moins que ça ne soit Zayn qui tienne la barque, glisse contre mon ventre jusqu'à descendre plus bas encore, il scelle ma descente aux enfers du bout des lèvres tandis que mon dos s'arque-boute, que ma bouche laisse échapper un hoquet. Arrête-toi. Surtout t'arrête pas. Mes doigts cherchent les siens pour l'arrêter, pour finalement mourir le long du canapé, tête qui bascule en arrière, les yeux fermés. Mais bon sang qu'est ce que je fais ? Qu'est-ce qu'il me fait ? Je ne suis plus qu'un amas d'appétence, avide de lui, mes lèvres qui l'appellent, qui le supplient de me revenir. Je dois lui dire. Ma main tire la sienne, il faut qu'il remonte, qu'il me revienne, au lieu de quoi je le pousse dans l'autre sens et l'enjambe, tire sur ma robe pour qu'elle rejoigne le reste sur le sol. Ma bouche glisse sur la sienne, souffle rapace, je dévore sans en laisser une miette. Mes hanches qui balancent contre les siennes, attisent les flammes, je détache son pantalon pour libérer son brasier quand parallèlement ma bouche cherche ses lèvres. Finalement elles y renoncent, puis reviennent tenter les siennes avant de trouver leur place au creux de son cou, déposent leur empreinte brûlante sur son épiderme. « Repousse moi.. » supplique glissée contre sa peau, quand mes mains se font aventurières, glissent entre nos bustes pour venir trouver son Enfer. Repousse moi Zayn, je sais pas si j'aurai la force de le faire moi avant qu'il soit trop tard.

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    Lien du postMer 5 Juin 2019 - 1:27
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    "Zayn..." Je crois que je n'aime mon prénom que sur ses lèvres, quand en suppliant à bout de souffle, les lettres murmurées font gauler les anges. Appelle mon nom jusqu'à l'avoir sous la peau. Mes lèvres se posent sur les siennes, pour les manger, amour cannibale, mon désir est dévorant. Ses mains passent sous le col de ma chemise, le blanc glisse sur mes épaules rougies alors que les doigts déboutonnent avec panique, empressement, comme si je pouvais mettre fin au baiser, m'en aller. T'en fais pas, je t'aime tellement, ça me donne le tournis, je pars pas. Mon torse est nu, ruisselant et bombé, l'épiderme du dos est sur le qui-vive, chaque once à fleur de peau, tressautant sous le passage de sa paume. Je recule. Je descends. Je ne lâche surtout pas ses yeux, chaque seconde mon regard lui hurle "je t'aime" comme un fou, comme un junkie accro à son héroïne, l'aimer c'est chasser le dragon. Je sais que les vrais gentlemen prennent leur temps, que le kamasutra commande séances de massage et pétales de rose, mais je suis impatient, impatient de rentendre mon nom, peut-être expiré dans un élan de plaisir. Ma langue titille, agace, fait s'électriser le corps, maligne, le rythme saccadé prend de l'amplitude, j'embrasse, à la folie, passionément, mes mains remontent sur son ventre qu'elles s'efforcent de plaquer contre le divan. Ne te débarasse pas de tout à chaque coup de rein, sens le, ce chatouillement d'en-bas qui fait rouler les yeux, s'étendre le corps de la contraction des orteils au frémissement du crâne. Je pourrais rester à genoux jusqu'à l'épuisement, je lui laisse tout, chacun de ses soupirs me frappe le coeur dans une onde sensuelle, le genre à donner des ailes. Mais c'est elle, elle qui me pousse sur le dos, me chevauche. Le tissu de sa robe coule sur sa peau comme de l'eau, je colle la scène à ma rétine comme si je n'avais jamais vu de femme nue, le temps des cerises est mort, j'me sens devenir un homme, comme si je n'avais jamais eu jusqu'alors que des désirs d'enfant. Quand elle se penche pour m'embrasser, la courbe de ses seins devient celle de mon corps, son téton sûrement pointé tout droit sur mon coeur, comme la flèche de Cupidon. Putain, j'suis niais. Mes pattes encerclent sa taille puis caressent le galbe de ses hanches, dessinent la rondeur de ses fesses. Je crois que je rougis, tout intimidé. Sans quitter mes lèvres, son bassin ondule, lui aussi, titille, agace, fait s'électriser le corps, malin. Je suis très à l'étroit. Comme pour me sauver du martyr, elle déboucle ma ceinture, ô seuil fatidique, nous en sommes là alors, après tous nos silencieux serments, promesses murmurées au fond de nos coeurs. Le désir a le visage du voyou, on le suit entre les ruelles sombres et sinueuses, où mène-t-il ? Alors que sa main caresse ma potence, impudente, mon ventre la veut, pénétrer son corps, son coeur et son âme, excès parmi tous, quand ma langue a déjà le goût de sa vertu. "Repousse moi..." Electrochoc. Entre nos deux passions animales s'érige l'ombre du frère, elle couvre nos corps avec mépris et jalousie, dans l'ivresse je goûte soudain à la honte, aux remords, presque anticipés quand l'amour n'a pas été vraiment consommé. Pourtant les caresses de la brune entre mes reins vont crecendo mais le plaisir se gangrène, a soudain le goût amer de la trahison. "Attends... attends..." Mes bras remontent le long des siens, ma paume couvre bientôt sa main coquine, celle qui joue à des jeux d'adultes. "On peut pas faire ça..." Je pense, trop, court-circuite mon corps, paralyse mon sexe. Je redresse mon dos, prends maladroitement appui sur mes coudes pour me reculer, rouge de honte, de déroger à cette règle entre lui et moi, que jamais nous ne porterions ce coup fatal à l'autre, que ce fruit nous était défendu, honte aussi de me retrouver soudainement nu et impuissant, comme un petit ado stressé devant la reine du bal, la brune des chansons d'amour. Pas de drap, sous lequel disparaître, pleurer peut-être. "Bleach je suis désolé, t'es tellement belle mais on peut pas faire ça..." Mes murmures s'étouffent, mon menton tremble, mes iris piquent, du sel. Pas de larmes, pas de larmes, j'suis pas une gonzesse, pas de larmes. Putain, comment expliquer ce sursaut du coeur après la défaite du corps, les sentiments me submergent, me prennent à la gorge, me mettent encore davantage à nu comme si on m'ôtait la peau, même les os, on ne voit plus que mon coeur. Il est beau, le Zayn Hearst, roi de la night. Vulnérable comme un petit oisillon, torture mortelle d'être à deux doigts de celle qu'il aime mais enfermé dans le carcan de la morale, de la fidélité sans conditions à celui qu'il appelle son frère.

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    Lien du postMer 5 Juin 2019 - 17:40
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    La porte du salon se ferme, c'est plus que lui et moi, plus que nos corps qui s'enlacent dans cette frénésie amère. Hardin il est là, dans un coin de nos têtes, j'ai encore la trace de ses lèvres sur les miennes et la marque de ses hanches contre mes reins quand c'était son prénom que je susurrais, et lui qui murmurait le mien. Mais Zayn c'est l’anesthésiant, ses baisers font taire toute rationalité, j'oublie mon bon sens, j'oublie que j'aime autant l'un que l'autre, que je nous précipite juste un peu plus dans le chaos qui nous suit inlassablement. Ce chaos là il devient tout autre, c'est mon esprit qui divague, mes doigts qui s'agrippent au rebord du sofa quand le brun attise mon impatience, joue de mes soupirs comme d'un instrument, la symphonie des désirs. Mais il oublie que de nous deux, c'est moi l'artiste, violoncelliste qui reprend le contrôle, tire sur les tissus encombrants, j'veux sa peau contre la mienne, que son épiderme réchauffe le mien, comme si j'en avais besoin. Aphrodisiaque, il a réveillé ces désirs gardés sous silence, tenus en laisse, la vertu n'est plus qu'un vaste souvenir abandonné sur le bar, près d'un tabouret. Quand il se tend sous mes doigts, j'en souris contre sa bouche, c'est l'extase, pure et dure, dans tous les sens du terme. Repousse moi. La supplique se murmure, mais moi-même je ne l'entends pas. C'est sourd tout autour, y a plus que ma bouche contre la sienne, son prénom tout autour dans ma tête, plus que mes mains qui s'activent entre nos corps qui peinent à se détacher. La conscience suffit plus maintenant, c'est trop tard, Zayn il a cet effet sur moi, il annihile tout le reste, surtout le rationnel, je ne suis plus que faiblesse alors que ses doigts courent sur ma peau, longent l'épiderme de mes bras. Ca bourdonne dans mes oreilles, je l'entends pas, le son revient uniquement lorsque sa paume vient recouvrir ma main. On peut pas faire ça. La phrase s'insinue dans mon système, remonte jusqu'au cerveau, paralyse mon myocarde. Mes lèvres proches des siennes, l'apnée revient, pendant que mon regard, hagard, trouve ses yeux noirs. Et quand il se recule, se détache, j'ai froid, l'âme qui gèle, le début de ma fin. J'ai rien à attraper pour me cacher, je me sens comme une adolescente incapable d'aller jusqu'au bout de sa première fois, à plus savoir où me mettre, où me cacher, quoi regarder. Lui, peut-être, quand il me parle, appuie un peu plus là où ça fait mal. Ironie du sort, au final le plus fidèle est aussi le plus volage. Et la vulnérabilité dans ses traits c'est un crève cœur, un véritable Enfer, et quand je crois voir son regard briller, je sais. Je sais que je peux plus garder ça pour moi, pour nous, que c'est une gangrène qui nous rongera des deux côtés, et que si quelqu'un doit faire les frais de la situation... c'est moi. Juste moi. Je m'approche à nouveau, j'ai presque peur de retrouver ce contact, peur de le brûler au contact de mes doigts. Ces même doigts qui remontent le long de son visage pour l'encadrer, mes lèvres se pressent contre ses paupières closes, baisers pansement, j'ai besoin de guérir son âme avant la mienne. Comme si ça allait suffire, comme si on allait pas souffrir, irrémédiable fin de ce nouvel acte de notre tragédie. Et finalement ce sera pas toi Zayn le faible, je préfère prendre le rôle pour toi, et ce sont mes larmes qui glissent entre nos visages, perles salées qui trouvent tes joues basanées. « Non... » Chaque syllabe m'arrache la gorge, des lames de rasoir, je veux pas, je veux pas, c'est pour ça que j'étais partie, pour ça que j'voulais que vous ne vouliez plus de moi. « C'est moi... » C'est à moi de m'excuser, moi de prendre tous les blâmes, à moi d'endosser ta colère parce que je suis pas capable de faire un choix. « Pardonne moi Zayn... » Ma tête chute sur son épaule, nez niché dans son cou, les doigts tombent sur ses flancs et s'accrochent, s'agrippent fort, dernière étreinte avant la fin de mon monde. Les sanglots sont coincés dans ma gorge, comme les mots, y a rien qui sort, le déni jusqu'au bout, le cœur qui s'accroche au silence. « Avec Hardin, on a.. » les mots meurent, mais il sait déjà. Qu'on a rompu le serment tacite qui plane entre nous trois depuis l'adolescence, avant même que t'y penses toi. Avant même qu'on en soit là. Mon corps glisse sur le côté, le longe, s'écrase dans le sofa pour ne devenir plus qu'une boule recroquevillée, un coussin serré contre le ventre. Ultime rempart contre sa colère que je ne suis pas prête à prendre.
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    Lien du postJeu 6 Juin 2019 - 12:05
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    Il fut enivrant, ce sentiment de conquête, mon ego gonflait autant que le désir en imaginant, naïf, que j'étais le premier des deux frères entre ses cuisses. Mais les remords supplantent cette fierté perverse. Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce que je fais ? J'me vois assassin du trio, qui dans un désir cupide de posséder le corps de la belle, fait voler en éclats ce pourquoi on a vécu tout ce temps, pour être à trois. Et la limite à l'amitié qui défie tout, l'ultime putain de limite, c'est celle vers laquelle je nous entrainais, on s'entrainait. Je rompts le contact, recule comme une petite bête honteuse, frissonant, j'me trouve soudain ridicule, la queue pendue entre les jambes avec une mine de chien battu. J'en ai mal au bide, tout l'amour bouillonant dans mon bas-ventre explose, fait sauter mes vicères. J'arrive plus à la regarder, moi si gauche, si laid, elle toujours aussi belle. Elle s'approche, peut-être que si elle nous entraîne malgré moi au-delà des interdits, je me laisserais faire, comme un lâche. Je dirai à Hardin, à tous les dieux, que j'ai tout essayé, que j'ai rien pu faire, qu'elle était plus forte. Ses mains se posent sur mes joues, le bout de ses doigts roulent sur mes tempes et dans une tendresse infinie, ses lèvres baisent mes paupières avant de laisser son front appuyé contre le mien, je l'aime tellement, j'ai mal à la tête. Des larmes roulent sur mes joues, les siennes, les miennes, peut-être toutes les larmes d'autres amours cassées, tous ceux qui avant nous ont aimé à s'en crever le coeur. "Non... C'est moi..." C'est elle la terrible. Jamais je ne pourrai comprendre comment faire un choix puisse être si difficile, tant mon choix à moi a toujours été une évidence. "Pardonne moi Zayn..." Sa tête roule jusque dans mon cou, ses bras s'enroulent autour de moi, l'étreinte est l'esthétique de nos malheurs. Dans notre tendresse salée et humide, belle et déchirante, je trouve peut-être l'ultime réconfort, la promesse que tout ira bien. Quelques mots brisent la cacophonie de nos souffles et de nos sanglots sourds, quelques mots et puis le silence. "Avec Hardin, on a.." Sa gorge se noue, la mienne est sèche. Son corps se détache de mes bras qui l'enlacent, se recroqueville dans un coin, sa tête entre ses genoux, comme une femme battue qui redoute l'énième coup. "Quoi ?" Le son s'échappe de mes lippes dans un souffle, un rien d'air qui a vidé mes poumons. Un temps. "Vous avez fait quoi ?" J'hurle presque ces derniers mots, une autorité désabusée. Elle ne répond pas, recroquevillée, en boule, attendant la colère. Je comprends, bien sûr que je comprends. Mes lèvres se retroussent, révèlent une grimace qui déforme mes traits comme ses mots ont déformé toutes mes certitudes, le rythme de ma respiration se saccade alors que l'amplitude que prennent mes épaules se fait l'écho du grondement qui agite mon ventre. Ce qu'ils ont fait, elle et Hardin... Putain, j'ai envie de vomir, la jalousie, la colère me filent la nausée, écrasent mon coeur avec leurs serres de rapace. "Putain mais réponds moi, qu'est-ce que vous avez fait ?" J'suis vraiment un putain de con. La limite, comme si elle existait encore, comme s'il avait hésité à la sauter, lui. Ce petit merdeux qui me parle d'amitié, qui veut me faire pitié en jouant au mourant. Et elle qui me prend pour un tocard, qui me fait marcher alors qu'elle sait très bien ce qu'il en est. Le sang irrigue mes poings, je voudrais cogner, la rage dans la bouche. J'agrippe son épaule, la fais rouler sur le dos, la retrouve face à moi. Celle que j'idéalise comme une déesse, je la vois maintenant comme moi : nue, vulnérable, affreusement imparfaite. "Pourquoi tu m'le dis pas ? Arrête d'avoir peur putain ! Un peu de courage et dis le moi, dis le que c'est lui que t'aimes, arrête de m'faire marcher, de m'prendre pour un con. DIS LE !" J'ai refermé mes deux pattes d'ours autour de ses épaules, la secoue comme un poupée de chiffon, son visage tout près du mien, de ma gueule rouge et gonflée, les veines de mes tempes l'encadrent d'éclairs, je voudrais lui arracher la peau, vibrer de la même colère que celle qui avait fait bondir Hardin, agripper mon col lorsque je faisais le fanfaron en revenant de notre nuit insulaire. Et je m'effraie de ma propre violence, le piment de la colère prend l'amertume du chagrin, j'me sens soudain tout vide, creux. Je lâche mon emprise, secoue la tête et pivote, viens m'assoir sur le rebord du divan, dos à elle. Quand mes pieds trouvent la fraîcheur du sol, je réalise que la peine a glacé mes os, je claque des dents.
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    Lien du postJeu 6 Juin 2019 - 14:31
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    Je vis les derniers instants d'une histoire qui n'aura jamais le temps de commencer, trinque d'un baiser à nos amours condamnés. Le pansement est empoisonné, Zayn, je brasse du vent pour éviter la tempête, probablement parce que j'ai peur, parce que je suis terrifiée en fait. Mon étreinte se resserre, serpent qui étouffe sa proie, l'égoïste bien belle mais bien venimeuse quand enfin, entre deux sanglots retenus, j'avoue mes méfaits, et en une syllabe, un mot un seul, il arrache le peu de vêtements qu'il me reste, me laisse à nu dans ma douleur, celle que je lui transmet. Pourtant, je ne réponds que par le silence, incapable de piper mot, une statue recroquevillée sur le velours dans l'attente de la sanction. Me le fait pas dire, Zayn, je t'en supplie, non seulement ça te fera mal, mais en plus à moi aussi. Il réitère sa question, plus fort, la colère dans le ton, le calme laissé loin derrière, le clown a laissé son costume, j'ai ruiné son numéro. Je gâche tout. Mais encore le silence. J'ai l'impression que garder les mots me protégera encore, mais encore une fois je me complais dans un mensonge, la machine infernale est lancée. Nos amours condamnés. Il tonne, sa colère est orageuse, Zayn est furieux, Zayn n'a jamais été comme ça, pas avec moi. « S'il te plait Zayn.. » Mon murmure est étouffé contre le divan, c'est trop facile Bleach, te protège pas comme ça, le brun m'attrape par l'épaule pour que je lui fasse front, pour mieux me cracher sa haine au visage. Mes réponses ne sont qu'une suite de sanglots incohérents, maquillage qui coule et mèches brunes sans dessus dessous, aussi laide à l'intérieur qu'à l'extérieur. Les épaules qui se secouent au gré de mes pleurs silencieux sont accompagnées de ses gestes, je le laisse faire, j'encaisse, je prends tout ce que je mérite, la haine, la tristesse, le dégoût aussi peut-être. Je le dégoûte comme je m’écœure, salie non pas par Hardin, mais par cet amour que je suis incapable de départager, incapable de l'abandonner. Quand il me lâche, mes épaules chutent, mes paumes plaquées sur mes yeux comme si je pouvais arrêter les larmes d'une pression contre mes paupières. Je voudrais pouvoir m'arracher le cœur tu sais Zayn. Ne plus jamais pouvoir aimer si ça signifie pouvoir vous sauver de Bleach le cancer. Quand je découvre mon visage tuméfié par les larmes, il est là, loin de moi, dos tourné qui tremble probablement encore de rage. « Je te le dirais pas. » La gorge est nouée, mes mots sont cassés, pendant que je me redresse sur mes genoux, enroule mes bras si frêles autour de son torse, l'oreille collée contre son dos. Je te dirais pas ce que tu veux entendre, Zayn, parce que c'est pas vrai, et que je te laisserai pas croire que dans l'histoire, t'es le dindon de la farce, le laissé de côté. Une larme qui roule, s'écrase sur son dos, te dégage pas, attends, juste un peu encore alors que je ferme les yeux et expire, résignée, l'abandon dans la voix qui résonne jusque mon cœur. « Je t'aime. » Le visage tourne, mon nez contre sa peau, les pleurs qui redoublent alors que l'évidence me frappe pour la première fois à voix haute. « Je t'aime mais je l'aime lui aussi. » Et je voudrais être capable de dire qu'il n'y a que toi, qu'il n'y a que lui. Sauf que mon esprit tordu et torturé en est incapable, et que c'est pour ça, précisément pour ça que je voulais vous libérer, nous libérer tous les trois en m'effaçant du tableau.



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