caractèreAvant la tentative de suicide, j'étais le genre de gars, qui ne se prenait pas la tête, mon objectif premier c'était de ne pas se prendre au sérieux ? J'adorais faire des blagues, surtout l'humour noire c'est une chose que je réussissais très vite à cerner. Faire chier mon petit monde qu'est-ce que j'aimais ça. Je vivais à fond, je continue de le faire, mais avec un peu plus de sérieux maintenant. Aujourd'hui, je prends plus les choses à cœur, notamment mon travail. Le fait de devenir père m'a fait également pris conscience que j'étais devenu un homme.

depuis combien de temps vis-tu ici ?Je vis ici depuis toujours, c'est simple, je connais cette ville comme ma poche, je suis d'origine française, mais vivre ici, c'était comme mon premier chez moi. C'est tout à fait normal, j'habite ici depuis tout petit, mon père, c'était fait muté, car il avait une promotion importante par rapport à son travail. Pendant, longtemps, j'ai eu de vague souvenir de Paris, mais depuis maintenant quelques années, je passe tous mes étés à Paris la France est mon pays, mais les États-Unis, c'est mon pays de cœur.

comment te vois tu dans 10 ans ?Où je me vois dans dix ans ? C'est une très bonne question que je me pose assez souvent, j'avoue que je fais semblant devant mon entourage que je n'ai pas la réponse pour les faire saliver. Mais pour dire la vérité, j'espère toujours avoir mon poste de professeur de sport ou travailler dans le milieu, du sport, comme par exemple ouvrir sa propre salle de boxe, j'aimerais également connaître l'amour une présence féminine pour mon fils ne serais pas de refus, même si pour le moment, on ne se débrouille pas trop mal.

story of my lifeL'amour d'un frère, c'est quelque chose de vraiment très important, la famille, c'est quelque chose de précieux pour moi, j'ai de la chance de vivre dans une famille unie. Mon frère a trois ans de moins que moi, pourtant, il était plus adulte que moi, il prenait les responsabilités plus à cœur que moi, mon frère était quelqu'un de pensif de réfléchit, c'était la grosse tête de la maison. Mais une chose que j'avais toujours appréciée chez mon frère, c'est qu'il ne me prenait jamais de haut, bien au contraire, il avait toujours la tendance de me mettre en confiance de me mettre à l'aise. Avec mon frère, nous avons toujours eu une bonne relation, jamais de dispute toujours de la rigolade, c'est simple dès que mon frère avait le sourire, c'était le bonheur quotidien de notre famille, il avait toujours le sourire aux lèvres, pour certain ça pouvait être énervant, mais pour moi ça me remontais le moral, un sourire peut parfois redonner le moral à ceux qui en avaient besoin. Notre entente avait toujours surpris nos parents, bon nous sommes frères, c'est normal qu'on s'entende bien, mais nous n'avons rien en commun, moi, j'aime le sport, la fête, l'alcool, les filles beaucoup de filles, lui, c'est plutôt la musique classique l'art, être dans sa bulle, dont il n'y avait que moi qui avais le droit d'y entrer. Je n'avais pas besoin de meilleurs amis, car mon frère était là, c'est simple on se suffisait à nous-mêmes, c'était peut-être égoïste de penser ainsi, mais c'était notre façon de faire.

Mais le bonheur se brisa en mille morceaux, ma relation avec mon frère avait changé du jour au lendemain, mon frère, malgré son fort caractère, c'est une personne fragile, dès que quelque chose ne va pas chez mon frère, je le sais automatiquement, je le connais par cœur, il ne peut pas me mentir, il ne peut rien me cacher, alors qu'il avait dix-sept ans, mon frère m'avait avoué en larme qu'il avait été abusé par son coach sportif, j'étais sous le choc, c'était pour moi horrible d'entendre des choses aussi traumatisante, alors je me suis mis à la place de mon frère. J'ai tout de suite compris qu'on devait agir, lui ne voulais, en parler en personne, mais on ne pouvait pas laisser passer ça, car après tout ça pouvait arriver à d'autres élèves. Mes parents étaient sans voix, ça se comprend, ce n'est pas évident quand on apprend que son fils a été abusé sexuellement. Mon frère, c'était éteint petit à petit, il n'avait plus la même joie de vivre qu'avant, il ne voulait plus retourner au lycée, il ne voulait plus voir personne, car il avait peur du monde extérieur. Je ne reconnaissais plus mon frère, je fessais de mon mieux pour l'aider, mais j'avais l'impression d'être impuissant.

Puis un soir, alors qu'il pleuvait des cornes, mon frère, n'en pouvais plus, de la vie, mon frère avait estimé qu'il avait trop luté pour continuer de vivre, il avait du mal à vouloir vivre à nouveau après avoir été abusé lâchement. Il avait donc voulu mettre fin à ses jours, fort heureusement, mon père était arrivé à temps pour le détacher, mon père était en larmes, ma mère aussi, elle ne voulait pas que je sois dans la chambre pour voir mon frère dans cet état. Mes parents comprenaient la douleur qu'il ressentait, mais il ne pensait pas, qu'il avait pu être capable d'avoir de telles idées noires. Ils se sont donc dit à ce moment-la, qu'il n'avait pas pris les bonnes décisions pour mon frère, rapidement mon frère a été pris en charge par des médecins afin qu'il aille mieux. De mon côté, j'avais pris une grosse claque, je me suis dit que la vie ne tient qu'à un fil qu'il faut vivre la vie a fond sans avoir, aucun regret.

Alors, qu'il s'était occupé de moi pendant de nombreuses années, c'était à mon tour de prendre soin de mon frère, je ne pouvais pas lui faire effacer la mémoire pour qu'il oublie ce terrible drame qu'il avait vécu, mais je voulais lui faire oublier l'enfer qu'il avait vécu. Mon frère avait arrêté l'école, car il devait être au repos afin de prendre à nouveau goût à la vie, même si les jours étaient parfois très durs. Mais chez la famille Germain, nous sommes soudés, toujours présent pour les un et les autres.


Aujourd'hui, la vie a pris des couleurs, pour la famille Germain, mon frère va mieux, il avance dans sa vie et parle assez souvent avec nos parents de ce dont il lui était arrivé, au début, il avait un peu de mal d'en parler, c'est normal surtout après sa tentative de suicide, mais maintenant, il se porte bien, grâce au soutien de toute la famille. De mon côté je réalise mon rêve en devenant enseignant dans la plus belle université du monde Harvard. Je suis professeur de sport, c'est une passion, pour moi le sport c'est vital, l'enseigner est tout simplement l'accomplissement d'un rêve.

Ma vie amoureuse, ne se résume qu'à une seule chose, mon enfant de deux ans, c'est mon bébé, ma passion, mon rayon de soleil. Mon fils, n'a pas de maman, elle n'avait pas assez de courage pour être mère, alors elle nous a abandonné lâchement après sa naissance, qui n'est pas plus mal, car j'ai la chance d'avoir ma famille pour m'aider à prendre soin de mon fils. Comme avec mon poste d'enseignant, parfois, ce n'est pas évident...