J’y étais, c’était le moment. Pourtant, j’aurais voulu fuir, j’aurais voulu rester chez moi enfermer. Et si j’tombais sur lui par hasard ? J’étais incapable de faire semblant et je n’avais même pas envie d’essayer, c’était bien pour ça que j’avais préféré venir seule. À quoi bon prétendre que tout allait bien, alors que mes repères s’écroulaient à mesure que le temps avançait. Par chance, ce soir, j’allais être entourée des meilleures. C’était auprès de mes Queens que j’me sentais le mieux. Avec elles, je me sentais capable d’avancer, mais à l’instant où je me retrouvais seule, je préférais me terrer dans la pénombre, laissant alors les démons m’emporter dans ce cercle vicieux ou mes souvenirs douloureux l’emportent. Bouffée de l’intérieur, je remplissais mon corps de ce liquide brut qu’allait être mon meilleur allié ce soir, l’alcool. M’installant à table, tout en faisant attention à ma robe, j’attendais la venue de mes amis.

si briséis voulait mettre la robe que son père lui avait offert pour le bal de fin du lycée, elle n'eut pas le courage au final. elle l'avait amené quand même au vestiaire, si jamais elle aurait le courage de la mettre. la robe de son père était plus classe que celle qu'elle avait actuellement. mais bon. elle était mitigée par rapport au bal, c'était un des évènements de l'année mais dernièrement elle avait la tête ailleurs. avançant pour rejoindre sa table, elle soupirait. peut-être qu'elle mangerait, saluerait des gens qu'elle connaissait et hop home. arrivant à la table, elle remarqua que bb lya était déjà là. elle sourit doucement en la voyant, venant l'embrasser sur la joue alors qu'elle était assise. « tout va bien ? » elle resta debout près d'elle, elle ne semblait pas aller bien et elle n'aimait pas quand lya n'allait pas bien. « tu es magnifique cléolya. » comme toujours d'ailleurs.

Simplement habillé de mon costume bleu et blanc, cravate grise anthracite nouée autour du cou, j'étais quand même pas mal stressé par cet événement. Tu n'étais plus étudiante mais tout le monde te connaissait, nous connaissait. Et ils savaient les dommages qu'on pouvait faire quand nous étions ensemble. Alors forcément, j'avais peur des regards, des messes basses mais surtout des jugements que tout le monde pourrait avoir envers nous, notre duo si insolite et pourtant si évident. Mais ce n'était rien ça, comparé à ce que tes proches pouvaient penser. Quand ils allaient voir qu'on allait venir ensemble, ce sera possiblement l'apocalypse. Mais on y était, tous les deux dans cette berline noire éclatante, face à ce lieu transformé pour l'occasion en Wonderland. Ma main dans la tienne, je te donnais un dernier baiser pour me donner du courage, un baiser qui durait assez longtemps mais auquel je mettais fin avant d'ouvrir la porte pour sortir. Sur mes pas, je ne lâchais certainement pas ta main. Porte claquée, on était prêt à pénétrer dans les lieux et rejoindre cette table en compagnie d'Asia, Briséis et Cléo. Au moins, je savais que Davi serait là pour m'aider à surmonter ce moment. « Je t'aime » glissais-je dans ton oreille avant d'atteindre cette table où se trouvaient déjà ta meilleure amie et celle qui était sous ton aile.

j’ai mal au ventre. genre..  vraiment mal au ventre. probablement parce que contrairement au badgirlz, le bal de fin d’année concernait toute l’université et donc les gens que j’avais eu l’habitude de fréquenter. là, j’allais devoir passer les portes, pluton à mon bras et ça, j’étais pas certaine que ce soit vraiment bien pris dans le fond. alors ouais, j’crois que c’est la raison pour laquelle je prends mon temps. la raison pour laquelle je reste dans cette foutue berline. et ouais, ça me fait du bien tes lèvres sur les miennes, l’échange que l’on peut avoir. j’voudrais que ça ne s’arrête jamais. qu’on reste juste comme ça à profiter l’un de l’autre. ouais, ça pourrait vraiment être bien. mais tu finis par ouvrir la portière et je te suis à l’extérieur serrant correctement mon long blouson autour de moi. inspire, expire. fallait vraiment que j’apprenne à mettre de côté ce que les gens pouvaient penser. ce n’était pas mon problème, je faisais ce que je voulais. ma main dans la tienne, je te suivais dans le gymanse décoré sur le thème wonderland pour l’occasion. « moi aussi bébé » que je murmure, serrant un peu plus mes doigts entre les tiens, apercevant finalement ma meilleure amie et la plus belle étoile du ciel, briseis, déjà installées. un regard vers la rousse pour lui intimer de ne faire aucun commentaire sur mon cavalier et je défaisais finalement mon blouson laissant se dévoiler une robe plus que provocante pour l’occasion.

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Monsieur nous a mis en retard mais ça c'était à prévoir. J'aurais mieux fait de te prévenir quelques heures avant que je ferais mon retour aujourd'hui mais la surprise aurait été gâché. Le temps que tu t'habilles correctement, les minutes ont défilés et Briséis a du s'impatienter. Bon je t'avouerai que ça m'importe guère de ne pas pouvoir profiter au maximum de ce bal étant donné mes antécédents concernant cet évènement mais tout ça je le fais pour toi, pour te prouver que malgré mon égoïsme, je pense aussi à ton bonheur et tes envies. Je déteste cette tradition d'Harvard mais je ne peux nier qu'être à ton bras ce soir et ma plus grande fierté et j'ose espérer que cette soirée se finira enfin bien pour une fois. Avec toi à mes côtés c'est évident, sans compter Braeden, et les queens qui se retrouvent enfin. Je me fiche un peu de la déco et du thème de cette année, et me suis nullement intéressée au dress code recommandée. Je reste fidèle à moi même en ayant revêtu un ensemble rose pâle choisie avec soin." si on nous reproche notre retard, c'est toi qui devras t'excuser. " que j'exige d'un ton espiègle alors que nos pas nous rapprochent de la table qui nous a été assignée. Très vite j'aperçois la chevelure rousse de Bri. Evidemment son cavalier est aux abonnés absents pour le moment. Mon sourire s'étire à la présence des filles toutes plus rayonnantes les unes que les autres. Un baiser sur la joue pour chacune d'entre elles, même deux pour Bri." Tu m'as manqué. Beaucoup trop." Réalisant la présence de Pluton, aux côtés de Camila, je préfère me taire, jouant clairement l'indifférence. Qu'est ce qui t'est encore passé par la tête Camila, je me le demande bien.

Je n’étais pas certaine de tenir toute la soirée. Le début de soirée, à table avec vous, ça irait, j’en étais certaine, ça me donnerait suffisamment le sourire pour supporter le début, mais à l’instant où je me retrouverais seule, je ne penserais qu’à lui. Je n’allais pas être un poids pour mes plus proches amis, et je n'avais certainement pas envie de gâcher leur soirée. C’était la douceur de @Briséis Wildingham qui me sortait de mes pensées et son tendre baiser qui me ramenait à la réalité. « Ça va, je vous attendais. » Que je soufflais le plus simplement de monde. « Et toi, ça va un peu mieux ? » Même si le temps effacerait peu à peu la douleur, ce n’était pas évident de faire le deuil de son père. Je me redressais, attrapant sa main pour la faire tournoyer sur elle-même après son compliment. « Et toi, tu t’es vu ? Tu veux faire craquer tous les garçons de cette soirée ? » Disais-je en souriant. Elle était le genre de fille, qui rayonnait par son simple sourire, elle n’avait pas besoin d’en faire des tonnes, pour briller. @Camila Wildingham et @Pluton Westerberg arrivaient à leur tour, et j’étais heureuse de voir, qu’ils s’affichaient enfin main dans la main. Ils se devaient de faire abstraction des autres parce qu’ils avaient droit au bonheur. Les gens avaient besoin de critiquer pour se sentir supérieur, mais rien ne devait vous empêcher de vivre votre vie comme bon vous le semblait. Une belle étreinte à ma meilleure amie « Tu es sublime ! » Et c’était faible comme mot, puis une plus bref à Pluton « Tu vas me faire loucher avec tes yeux, mais t’es très élégant. » Si vous aviez des détracteurs, vous saviez que moi, je serais là, toujours. Au moment où je me décidais à retourner vers ma place, @Asia I. Ferrari  arrivait au bras de son cavalier ( @Davi Carvalho ) dans une tenue d’une simplicité qui soulignait à la perfection ses atouts et qui la rendait merveilleusement belle, à moins que ça ne soit l’effet qu’avait son cavalier sur elle. « Il ne manque plus que quelques personnes et on sera au complet ! »

C'était stressant mais je savais que c'était une épreuve qu'on allait savoir surmonter toi et moi. Après tout, on avait vécu bien des choses alors ce bal ne saurait pas vraiment démonter tout ça. Au contraire, on allait ressortir que plus fort, j'en étais persuadé. Seulement, l'appréhension était tout de même là. C'est bien pour ça que j'étais sans cesse en train de tenir ta main. Pour te rassurer, mais me rassurer aussi. Si tu venais la lâcher, je pense que mon cœur pourrait se briser instantanément. Une fois à la table, je voyais Cléo, mais également Briséis... et la robe de Camila. Robe qui me laissait sans voix, m'obligeant à sortir les gros yeux. C'était quoi... ça ?! Et c'était là que tout le monde nous rejoignait, afin de nous saluer, enfin surtout toi, mais c'était commun on va dire. Si avec Cléo ça pouvait passer, c'était pas forcément le cas d'Asia ou de Briséis. Enfin, cette dernière, c'était... étrange, je ne savais pas vraiment comment interpréter son visage, son regard. Imperceptible pour moi. J'avais presque oublié mes lentilles quand finalement, Cléo m'en parlait. « Ah, oui, désolé. Je voulais vraiment être dans le thème » disais-je d'un rire avant de reporter mon regard sur toi. Toi et ta robe osée. Toi et les parcelles de ta peau dénudées. Je serrais alors la mâchoire, n'appréciant pas cet accoutrement mais qui suis-je pour te dire quoi faire ? Après tout, je ne suis pas ton petit ami, je suis... celui que tu fréquentes sans étiquette. M'installant sur mon siège, l'air légèrement grincheux, je sortais mon téléphone de ma poche pour ouvrir Twitter et tenter de faire passer cette frustration soudaine.

est-ce que j’avais abusé ? peut être. mais en soit, j’étais libre de porter ce que je voulais et j’avais jamais été le genre à passer inaperçu. alors ouais, j’avais mis les petits plats dans les grands et le thème signifiait folie. hors de question de porter quoi que ce soit de banal. et c’était au tour d’asia et son cavalier de débarquer, des petits sourires échangés et une certaine froideur quand ses yeux se posent sur pluton. mh. j’me pince les lèvres mais ne dit rien. je le savais de toute façon. j’étais parfaitement consciente que quasiment personne n’allait être de mon côté sur ce coup-là et.. je décidais de ne pas y prêter attention. j’avais été bien trop malheureuse pour laisser qui que ce soit me dire quoi faire. « c’est toujours toi la plus belle » que je répondais à ma meilleure amie, reconnaissante de son comportement envers le dunster. elle serait certainement la seule à se montrer aimable avec lui et vu les regards un peu lourds, je sentais qu’il allait en avoir besoin. d’ailleurs, c’est toi qui me regarde mal maintenant et j’arque un sourcil cherchant la réponse dans tes yeux. pas le temps d’y réfléchir, tu t’assoies à table, lâche ma main et te plonge dans ton téléphone déclenchant un soupir de ma part. tirant la chaise à tes côtés, j’croisais les jambes te sondant quelques secondes avant de prendre la parole « tu m’expliques ce qui se passe ? » on a dit quoi déjà ? communication. et si tu voulais pas que ça explose entre nous, valait mieux qu’on mette directement carte sur table pour percer l’abcès.

cléolya était adorable. enfin, ça, ce n'était pas une nouveauté. tout le monde le savait obvs. « ça va un peu mieux. » ça n'allait pas vraiment, mais elle allait déjà mieux qu'avant. elle avait du soutien et c'est ce qui lui permettait d'avancer, d'aller mieux. elle n'allait pas bien, mais mieux. c'était déjà bien non ? « uniquement ceux qui seront assez fous pour ne pas baver à ton passage. » dit-elle, lui faisant un clin d'oeil. et là, le drame. non, en fait, pas vraiment. même pas du tout. mais l'arrivée de camila la laissait totalement bouche bée. évidemment, camila était magnifique, like, hot hot. elle ouvrit la bouche pour faire un commentaire mais en sentant le regard de camila, elle referma sa bouche. elle fit un grand sourire comme daenerys dans un récent épisode de game of thrones. un petit avertissement aurait été vraiment bien. pluton était donc là. tenant la main de cami. elle fit un coucou avec la main, sourire de daenerys aux lèvres. elle était en error 404 la pauvre. fallait la reboot. et ce qui fit redémarrer briséis fut l'arrivée d'asia. « eh bien, t'es pas venue pour plaisanter ! la plus belle est arrivée. » dit-elle en s'adressant à cami, faisant remarquer à quel point elle était sublime comme une déesse. « salut pluton. » hello sourire de daenerys le retour. mais elle ne s'attarde pas sur pluton parce que sa meilleure amie venait lui faire la bise. « toi aussi asia, je suis trop trop contente que tu sois là ! salut davi ! » mais ça ne suffisait pas à bri qui venait faire un câlin à asia, tellement elle lui avait manqué. et puis, elle partit en faire un à cami. puis à cléo. et à davi aussi tiens. pluton ? attendez, pas tout de suite. elle était encore choquée. s'asseyant finalement à sa place, elle jeta un regard à pluton, sur son téléphone, l'air grincheux. « les yeux plus haut et le téléphone dans la poche, grincheux. » ce n'était pas méchant pour le coup mais... DAENERYS STOP IT. si seulement bri avait des dragons aussi, elle aurait peut-être réduit pluton en cendres. noooon, elle ne l'aurait pas fait, elle est trop gentille. autant cami était suffisamment grande pour prendre ces décisions toute seule, autant ça n'empêcherait pas briséis de surveiller pluton avec attention. bon, cami était occupée avec pluton maintenant, elle n'irait pas les déranger. « j'ai faim, pas vous ? » briséis, estomac sur pattes le retour.