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I LOVE HARVARD
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    I can not only see, but you stopped me from blinking ‡ Deires
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    Lien du postDim 28 Avr - 15:08
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    On vient souvent prétendre qu'il ne fait pas le bonheur. Qu'il est superficiel, un artifice dont on peut se passer. Mais toi, comme moi, on sait que tout ceci n'est pas vrai. Sans argent dans notre monde, nous ne sommes rien. Qu'une voix silencieuse de plus parmi les anonymes. J'ai toujours refusé mon silence. Je veux que le monde entende comme je hurle. Qu'on me regarde. J'existe. Quand bien même, vous vouliez me cacher au monde. Je suis là. Douleur personnifiée aux mèches de jais et aux orbes pâles. Deirdre. « C'est le pouvoir. » que j'admets en te regardant à nouveau. Et je sais que tu ne seras pas ébranlé ou apeuré par mon ambition. Je ne te l'ai jamais caché. Même lorsque mes tissus sautaient de leurs remparts lorsque j'incarnais Iris. Je suis prête à tout pour maintenir l'apparence, pour nourrir ce piédestal entre le monde et Moi. Prête même à sacrifier ce corps, que j'ai vendu au plus offrant. C'est abrupt, et amer, mais ainsi va la vie, je ne l'ai jamais vu orner de douceur, de gestes tendres. Tout ça, c'est inédit. Pour toi et pour moi. On est juste ces gamins un peu trop tendres qui n'ont jamais pu épancher leur sang. Nous devions avancer. Survivre. Chacun à notre façon. Solitaires dans la meute sauvage que sont les hommes. Moi je n'ai jamais vu d'humanité. Faut croire que je la découvre ici quelque part et partout mais toujours avec Toi. Et tu t'interroges sur tes intentions si tu défendais les droits des autres. Je te souris doucement en posant mon regard sur ta personne. « Sans doute un peu des deux, mais surtout pour l'argent. » Faut dire ce qui est et je n'ai pas peur de le formuler. Car tu en as trop manqué pour le bouder. Tu serais comme moi, un ambitieux et je respecte cela. La vie a été différente avec toi, et ce n'est pas pour cela qu'à mes yeux tu as moins de valeur. Bien au contraire. Je me verrai toujours en dessous, quelque part. Tu es persuadé toi aussi que le monde sera jamais assez grand pour nous deux. Je me recule dans mon siège lorsque tes phalanges passent sous ta lèvre, je laisse les miennes venir meurtrir le rebord de la table. J'ai toujours une certaine appréhension et un empressement mêlé à l'évocation de possibles retrouvailles. Cette impression de débuter perpétuellement. Mais mon corps est fatigué d'autres hommes depuis longtemps. Je le redécouvre pourtant il faut croire et tu ne m'en veux pas le moins du monde que ce soit le cas. Tu m'acceptes. De mes forces et de mes failles. Je tiens à m'exposer, à me soumettre à ton regard là. Même entre mes murs, dans mon royaume un peu trop lisse et clinquant. Celui que je n'offre que rarement. « Parfaitement certaine. Sauf si tu ne le souhaites pas. » Parce que je ne veux pas provoquer de malaise en toi. Je veux que tu sois parfaitement bien. Je n'accorde que peu d'importance au décor lorsqu'il s'agit de Toi. Mais je l'avoue que oui, j'aimerais partager ça avec toi. « Tu n'es jamais venu chez moi. » On s'est toujours réfugié dans les ailleurs, et dernièrement chez toi. Cet endroit de passage où tu ne fixes que très peu de toi. C'est l'inverse me concernant. Ma maison c'est mon secret, mon antre que je ne réserve qu'aux intimes. C'est ces morceaux que j'éparpille au gré des pièces mais dont je recèle la clé. « On y va ? » que j'encourage d'un faible sourire en laissant le bout de tes phalanges caresser le creux de mon poignet. J'accueille les vagues, j'accueille cette sensation de moi qui te clame. Toujours et encore. Ce truc est inépuisable et j'en suis la première consternée. Moi qui ne suis jamais affamée. C'est bien différent lorsqu'il s'agit de toi. Je me lève finalement pour venir passer à ton dos, mes phalanges reposant sur tes épaules, j'incline le jais de mes mèches au sommet de ta tête. « Je suis un peu pressée. » que j'avoue d'une voix impassible mais d'un sourire bien plus doux. Que tu ne vois pas pourtant. Je laisse ma démarche me porter au comptoir où nous réglons chacun de notre côté puisque tu y tiens Ares et que j'ai du suffisamment me battre pour ma part. Au dehors, je viens passer côté conducteur. « Tu peux me rendre les clés s'il te plaît? Je connais le chemin. » Car après tout, c'est ma voiture que nous prenons non ? « Si Monsieur veut bien me suivre. » que je lance en riant doucement et en me glissant derrière le volant. J'allume le contact et tourne le regard à toi, comme pour m'assurer que tu me suis, que tu acceptes cette route que je débroussaille. On ne s'est jamais aventurés par ici. Mais il est temps, non ? « Embrasse-moi. » que j'ordonne, que je quémande, que je supplie presque. Embrasse-moi vraiment. Comme si ta vie en dépendait. Parce qu'il y a de cette idée concernant la mienne.
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    Lien du postMer 1 Mai - 2:37
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    La douceur
    w/ @Deirdre M. Wheelan
    ~~~~
    Je ne t’ai jamais proposé d’aller chez toi, simplement parce que je ne pouvais pas. Parce que je ne le méritais pas. Dans un sens. Dans ma tête, j’allais dans ce genre d’appartement que lorsque j’avais des clientes bien exigeantes. Mais cette fois, c’était différent. Tu allais me faire visiter ton espace, celui où est gravé ton empreinte, ton odeur dans chaque pièce. Celui où tu te montres la nuit, où les maux s’entretuent dans ta tête. Alors, oui, je suis un peu nerveux. Pourquoi ne le serais-je pas ? Je n’ai jamais été celui qui était impressionné par les choses, par l’environnement des personnes. En vue du mien, tu ne penses pas ? Mon appartement n’est rien d’autre que plusieurs pièces afin de rester au chaud. Il n’y a aucune photo, aucune décoration. Rien, qui pourrait donner un quelconque signe à chaque inviter. On m’a souvent pointé du doigt à ce sujet, je veux dire, dans le sens où les gens n’arrivent pas à comprendre pourquoi l’endroit où je vivais, ne m’appartenais pas. Et j’avais beau expliqué, que c’était pour moi, une façon de me protéger, que je n’avais pas besoin d’y mettre mon identité pour m’y sentir bien, les personnes me regardaient toujours de manière étrange. Mais toi, tu n’as jamais été ainsi. Tu ne m’as jamais fait la remarque que les murs étaient blanc, qu’aucun cadre n’était remplit, qu’aucune de mes affaires traînés, que tout était impeccablement bien rangé. Même ma conscience me dit dans le creux de l’oreille, que venant d’un gars qui a vécu dans la rue, c’était probablement normal. Parce que si un jour je me retrouve dehors, tu sais, tout seras déjà prêt. Je secoue la tête de gauche à droite quand tu t’imposes derrière ma carrure. Je ne tourne pas le faciès, je savoure ce moment de contact quand tu t’infirmes de la sorte, quand ton assurance vient m’effleurer la joue pour m’envouter. Je ne dis rien, machinalement je me lève pour aller payer ma part en grognant pour la tienne que tu as réglée sans me laisser le temps. Et ça me bouffe ça. Ça me bouffe, tu ne peux imaginer. Mes voix se moquent de moi. Regarde, elle ne veut même pas que tu payes, parce qu’elle sait que t’es un sale pauvre. Et elles ont raisons. Cette bande de salopes ont raisons de ce manquer de moi. Je te suis silencieusement en direction de la voiture, te tendant le trousseau pour me caler sur le siège passager. Je tourne la tête vers toi, à ton ordre, à cet air autoritaire qui marque les traits de ton visage. De tes pupilles qui se dilatent quand tes épaules se redressent. Je marque un temps de pause, mes traits redeviennent neutre, mais mon regard, lui, exploit chaque recoin de tes orbites océaniques. « C’est un ordre ? » Un rictus au coin, peu visible, mais bien présent. On joue dans la même court, tous les deux, je sais comment te provoquer, je sais comment effleurer cette limite qui te ferais grincer des dents. J’attache ma ceinture, j’ajuste le pan de mon haut avant d’observer face à moi. « Si c’est un ordre, tu devrais faire en sorte d’être plus autoritaire. » Montre-moi, comment tu es face aux animaux, aux chiens affamés qui te dévisagent lorsque tu es montée sur tes talons. Lorsque dans un seul regard, ils peuvent lire le pouvoir que tu as entre tes articulations. Et même si je sais la violence, j’aime chaque putain de partie de ta personnalité, même celle que tu montres aux gens, et celle que tu effaces par peur d’être dévoilée. Je racle ma gorge, quand mon téléphone se met à vibrer. Je fronce rapidement les sourcils en le prenant tout en écrivant un message rapide. Je n’aime pas répondre au téléphone quand tu es avec moi, on se coupe de tout, on a besoin de rien. Mais ma tendre, je veux que tu sortes tes griffes. « On y va ? Je suis impatient de voir ton appartement. » Je pose mes mains sur mes cuisses, remettant mon téléphone dans ma poche comme si de rien ne c’était déroulé. Ouais, un vrai petit emmerdeur, et t’as encore rien vu.


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    Lien du postMer 1 Mai - 23:29
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    Nous nous retrouvons au cœur de cet habitacle. Pour ta part, l'estomac sans doute mieux empli que le mien, mais je n'ai que faire de ce type de satiété lorsque mon regard se pose au tien. Tu me jauges. Reste impassible sous mon ordre. Je sens cette moquerie tendre là venir orner tes traits. Mais tu me résistes. Je déteste ça. Je déteste cette faiblesse qui exulte de chaque parcelle de ma peau lorsque tu es là. Je t'observe boucler ta ceinture. Faire comme si tu n'avais pas entendu cette demande impatiente, cette envie de toi. Parce que je suis sous le feu de la plus sournoise des tortures alors que tous ces jours nous ont séparé et que j'endure ta proximité sans pouvoir te posséder. Sans pouvoir être tienne. Je suis un peu comme ces enfants aussi, toujours en quête de tendresse. Je n'ai pas peur de le penser oui, en recherche d'un amour. Parce que tu es le mieux placé pour me le donner. Mes sourcils se haussent à tes gestes et tu peux sans doute apercevoir la nuance sombre qui vient peindre le contour de mes iris. Mes yeux s'abaissent d'ailleurs de ton visage à l'entièreté de ton corps. « Il vaut mieux t'attacher oui. » que je rétorque avec un sourire à peine dévoilé. Je repasse le levier de vitesse au point mort. J'active le frein à main. Je recule brutalement mon siège. Pour me mettre à distance du volant et laisser suffisamment d'espace pour libérer ma jambe et venir prendre l'assaut de ton corps. Je passe côté passager, face à toi. Je te domine dans cette position peu confortable et sans doute un peu rocambolesque. Mais mes gestes peuvent s'animer d'une certaine violence lorsqu'on ne se soumet pas à mes caprices. Je suis habituée à ce qu'on cède à mes commandes et faut croire que j'ai trouvé un adversaire à ma taille. Mes phalanges viennent caresser le contour de ta joue, le bout de mes doigts venant titiller le rebord de tes lèvres, alors que mes reins se creusent pour mieux venir se coller contre toi, je guide ma peau contre la tienne, des lignes que je dessine entre nous, je frôle ta carotide laissant pulser ton sang là au bout de mes doigts, j'en pince mes lèvres sous la tendresse qu'évoque pour moi cette fusion, je baisse mes phalanges à ton torse, puis ton abdomen, pour venir entrouvrir l'espace là, sous la ceinture, je me laisse m'y perdre mais je ne suis que trop volontaire dans mes gestes. Mes lèvres embrassent la naissance de ton cou doucement, remontent au lobe de ton oreille. Contre lequel j'exulte. « Embrasse-moi. » Je peux pas supporter cette idée que tu me résistes, je m'amuse que tu le fasses. Je suis un paradoxe tout entier. Je suis folle et jamais autant affirmée dans ma volonté. Je te laisse ce choix de m'offrir ce que je t'ordonne, ou bien que tu lègues ce que j'implore. Prend mes mots comme tu le désires Ares. Puis je décide de reprendre ma place. Je reprends les commandes. « En route. » que j'ajoute un sourire sincère sur mes lèvres. Celle-ci passe assez vite et n'a jamais été aussi longue. Je me gare finalement dans le parking dédiée aux résidents. Je chemine jusqu'à l'ascenseur, laisse se refermer autour de nous l'écrin de métal. Je joins mes phalanges aux tiennes, je lève ce regard que tu connais si bien au tien. Je ne dis rien, je laisse juste ma tête se reposer sur ton épaule dans ce silence mécanique qui nous hisse à mon monde. Nous sortons pour nous trouver sur le pas de ma porte que j'ouvre finalement. Je t'invite à entrer tandis que je fais lumière sur mon univers. Tu pourras y voir une pièce principale grande et ouverte, la cuisine à l'autre bout, le canapé et tout de même une télévision même si elle est rarement allumée. Derrière tu pourras apercevoir un bureau gisant contre une énorme baie vitrée, cachant ce jardin intérieur qui récolte mes plantes, mes biens les plus précieux et tu pourras constater également qu'elles ornent bien l'appartement, surtout cette partie près des ouvertures de lumière, les pièces me servant à l'étude, des bouquins un peu partout. Aucune photo de personnes. Jamais. Quelques paysages, quelques sculptures, un peu de mon monde un peu partout. « ça te plaît ? » que je demande avec maîtrise, mais je me sens comme une gamine mise à nue, comme exposée de mon monde au tien. Tu es celui qui le connaît le mieux mais celui dont je redoute le plus le jugement. Même si je suis persuadée que tu ne jugeras jamais me concernant, je me sens fébrile à l'attente de tes mots.
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    Lien du postSam 4 Mai - 19:52
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    La douceur
    w/ @Deirdre M. Wheelan
    ~~~~
    Tu sais quoi faire, tu sais comment réagir. Comment me toucher, et comment choisir tes dires. Je te regarde du coin de l’œil reculer brutalement ce siège, tout va vite, tout va trop vite pour que j’assimile tout ceci. Ma conscience, les yeux grands ouverts, se demandant comment j’ai pu tomber dingue de toi, et que putain, je fonçais droit contre un mur. Je le sentais, je sentais que lorsque tu me prendras l’intégralité de mon cœur, mon âme ira avec toi. Et je serai foutu, dépendant, accroc. Je voudrais pouvoir dire non, je te jure, dans ma tête, c’est le néant, c’est un désastre. J’ai beau foutre mon armure, en une fractions de secondes, tu arrives à tout démolir. Comme maintenant, quand je te sens sur mes cuisses, je pose instinctivement mes phalanges dans le creux de tes hanches en t’empêchant de bouger. Tu me maîtrises, tu juges ma respiration qui s’accélère, tout comme le rythme de mon cœur qui tambourine désespérément dans ma cage thoracique. J’ai des vertiges, j’ai envie de te prendre, là, maintenant. Je m’en fous des regards mauvais, je m’en fous des gens qui pourraient passer. Mon champ de vision se rétrécie, il n’y a que toi. Et il n’y aura que toi. Mes mains passent sur l’arrière de ton épiderme, j’empoigne grossièrement ton fessier que je malaxe entre mes articulations, pendant que tu t’amuses à me rendre barge. Tes doigts, partout, ta voix qui me hante. Je prends sur moi, mais je sais, je sais que je suis à deux doigts de craquer. N’est-ce pas Deirdre ? Ô oui, tu sais de quoi je parle. De cette sensation qui te dévore de l’intérieur quand nous sommes ensemble, de cette bulle que nous avons créé avec le temps, où personne n’est la bienvenu. Mais cette sensation d’être si attaché, que tout est mitigé. On en veut encore, encore, inlassablement. Jusqu’à vendre tout de nous pour nous avoir encore un peu. Et je me perds, subitement. Je fais pause dans ma tête, mes poignes se posent sur tes joues, je t’oblige à rester immobile, le temps que mes lèvres s’écrasent sur les tiennes. Que je t’embrasse, je t’aime dans ce baiser chargé d’émotions et de sentiments. Ma muqueuse glisse contre ton palais, je claque celle-ci, avant qu’elle témoigne un intérêt grand pour sa jumelle. Elles dansent, fiévreuses l’une de l’autre. Mes paupières s’abaissent, le temps s’arrête, le temps se fige. Comme deux cœurs qui s’emballent et qui ne voient plus. Mais tu stoppes tout. Tu reprends ta place initiales alors que j’ai l’air d’un gars paumé. D’une bête dont tu viens d’enfermer dans une minuscule petite boîte. Mais je ne dis rien. Il y a juste mon corps qui témoigne de ce manque. Mon membre gorgée de sang, je le cache tant bien en posant une main pardessus, déviant mon regard sur les alentours, observant les paysages qui défilent sous mes yeux. J’ai toujours ton goût dans la bouche. Et putain, à ce moment je t’en veux d’avoir rompu ça. Mais je m’efforce, je racle la gorge en attendant que la voiture s’arrête pour descendre. Ajustant le pan de mon haut, et en enfouissant mes phalanges dans mes poches. Même le bâtiment fait propre, tout, le quartier, les gens. Ca me semblait dingue, comme dans une série, dans un film. Je pinçais mes lippes l’une contre l’autre, te suivant jusqu’à ta porte où je restais planté derrière ton être. « On en a pas fini. » Je le dis, simplement. D’un haussement d’épaule. Je pénètre ton intérieur. Mes orbites s’élance sur chaque petit détail que ton appartement contient, les photos, bien plus intimes. Des sculptures. La décoration, les meubles. C’est rapidement que les voix revenaient prendre le même chemin. Ares, jamais de la vie tu pourras lui offrir ça. Mais après tout, elle l’a déjà, alors à quoi bon d’en avoir trop ? Je me tourne vers toi, me surprenant à effleurer un cadre où je pense, étais-tu accompagnée d’amies. « Tout chez toi, me plaît. » C’est la vérité. C’était très moderne, très appliqué, on pouvait comprendre que c’était ton espace, et je me sentais honoré de pouvoir y mettre les pieds. Moi, un putain de sale pauvre. Je secoue la tête, reprends-toi, merde. Pas le moment de laisser ces voix prendre le dessus. Je m’oriente vers la cuisine, j’ouvre le frigo. Ma tête se tourne, se posant sur l’une de mes épaules. « Je retire. T’as aucune bière ? » Fermant le frigo, je reviens sur mes pas pour te faire face. Je scrutais les traits de ton visage, tentant bien de comprendre pourquoi tu avais si peur. « Qu’est-ce qui te fais peur ? » Que je n’aime pas ton intérieur ? Ta décoration ? Tout ceci, ce n’était pas moi, c’est certain. Mais j’aimais chaque partie de toi, et je ne pouvais que t’aimer davantage, de me montrer ce lieu si important pour toi. Je vins happer ta main, je t’attire contre moi, nouant mes bras autour de ta taille. Mes lèvres effleurent les tiennes, je sens ton souffle chaud se mélanger au mien, comme une évidence. « Tu me fais visiter ? » Je sais que c’est une étape importante, mais ça, encore les gens peuvent pas le comprendre. C’est qu’un appartement, mais on sait tous les deux que ça représente beaucoup. On est pas comme les autres. On sait pas aimer l’autre en toute sérénité. Je calais ma main sur le bas de ton dos, mes lèvres sur ton menton, ta mâchoire, suivant le chemin jusqu’à ton oreille. « T’es belle, quand tu es stressée. » Et je me recule, les mains dans les poches. Parce que tu crois, vraiment… Que je vais te laisser gagner ? On est deux grands joueurs, alors, jouons.


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    Lien du postLun 6 Mai - 22:41
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    Je laisse ta silhouette s'appliquer à mon monde. Je m'habitue à tes manières dans mes lieux plus qu'austères. Ça dénote avec toi, ça me rappelle à quel point toi et moi, on ne se ressemble pas. Je laisse mes orbes s'attacher à ton dos qui se meut dans cet appartement. Deux familiers à ma vision. Je pourrais m'y habituer. Et je n'ai jamais espéré m'y habituer tu le sais. On ne se ressemble pas, mais on partage ce qui fonde ce que nous sommes, les stigmates que nous avons porté et que nous portons encore. On est ces gamins antagonistes qui pansent mutuellement nos plaies. Je n'ai jamais compté sur un autre pour le faire tu sais mon guerrier. Et sans doute que toi non plus. Mes lèvres se hissent sous ton affront, la salive se fraie un chemin, là dans ma gorge creuse et asséchée. Je ne peux pas y croire. Parfois que la vie me donne une chance, qu'elle soit clémente avec moi. « Je n'ai que du vin. » que je te rétorque avec un sourire en coin. Parce qu'il faut nourrir les clichés, même si je n'ai rien contre une bonne bière à l'occasion. Je me rappellerai d'en remplir mes froides étagères la prochaine fois. Je m'avance vers toi, tandis que tu fais de même. Je laisse mes pas me guider malgré moi. Malgré cette crainte sourde qui gît en moi. Qu'on m'apprivoise. Je n'ai jamais autant désiré que tu le fasses Ares. Je laisse ma main s'accrocher à ta taille lorsque tu me poses cette question. Je ne sais pas de quoi j'ai peur. Je ne le sais que trop. Je relève l'azuré qui borde mes iris au tien. L'espace s'ouvre entre mes lèvres. « J'ai peur que tu me laisses. Que tout ça, ça fasse trop pour toi. » Nos mondes inverses, nos conditions d'apparences inconciliables. Le contraste de ton ombre sur mon or, et mon incandescence dans tes ténèbres. Notre force, c'est aussi notre faiblesse et je sais que quelque part, un jour, tu en souffriras. Je voudrais te préserver de ça. Je voudrais étirer notre bulle, indéfiniment, mais on ne peut pas renier notre monde. Toi comme moi. Je viens pincer mes lèvres, sans doute un peu trop fort, parce que je réprime cette angoisse qui vient s'abattre dans notre douceur, je voudrais l'expier sur ta peau, laisser ton odeur s'emparer de moi, laisser ta voix me dire que toi et moi, on ne craindra jamais rien. J'ai bien conscience de nourrir une chimère, d'avoir une vision trop naïve des choses. Pour peu, je serai de ces gosses qui s'appliquent les phalanges aux absinthes, appliquant le sombre pour ne pas voir les nuances. Trop abruptes de notre monde. Chacun sa case et surtout on ne dépasse pas. On vient juste d'en créer une nouvelle toi et moi. Et un jour, on nous le reprochera. Je n'ai pas peur pour moi Ares. Mais bien pour toi. Je laisse mes doigts s'emparer des tiens alors que ma voix résonne aux murs familiers. « Naturellement. » Je t'entraîne dans mon monde, je te fais visiter l'espace commun, je laisse mes phalanges déployer un peu de mon univers, quelques herbiers, quelques talismans, quelques lignes déliées, puis je nous laisse errer jusqu'à cette première chambre. Celle vide la plupart du temps mais pouvant accueillir des invités, la salle de bains s'offre à nous ensuite, et je te traîne en souriant jusqu'à ma chambre. Emplies de bouquins, de notes volantes un peu partout. Mon terrier. De ces vêtements encore un peu éparpillés, la seule pièce où je m'adonne au chaos, où tu pourras voir le collier que tu m'as offert venir languir à la tête de mon lit. Je sens le rose venir colorer mes joues traîtreusement tandis que je me retourne vers toi. Je sens ta main venir se caler à mes reins, je suis si faible lorsque nos silhouettes se rapprochent. Et déjà mon corps proteste de son désir naissant envers toi. Je relève mes délavées que je ferme doucement sous l'assaut de tes lèvres, là tout juste sous les miennes. Tu viens abattre ta sentence, espacer nos silhouettes de ce nouveau feu. Celui avec lequel on aime tant jouer toi et moi. Je souris franchement cette fois tandis que mon regard te détaille. « Je suis toujours belle. » Je suis loin de le penser mais c'est ainsi que je me sens lorsque tu portes ton regard sur moi. C'est ainsi que je te pense lorsque je t'offre la réciproque. Je m'agace de ta distance. Je me tourne et te laisse entrevoir mon dos. Mes phalanges passent sous la naissance du tissu venant border ma taille. J'enlève ce sweat qui me donne sans doute trop chaud. Nourrissons la mauvaise foi. Le tee-shirt subit le même fardeau. Ce ne sont que mes sous-vêtements qui viennent marquer l'exsangue de ma peau. Aucune trace de Hawaï sur mon épiderme, malheureusement. Je tourne le regard par dessus mon épaule, je te regarde avec cette lueur de défi que tu connais bien désormais. « Ah tu peux regarder si tu veux. » Je sais que tu en es capable. Mais quelque part, j'aimerais que tu t'inclines. J'aimerais que ta force te quitte sous la pulsion de tes phalanges appelées par ma peau. J'aimerais que ce soit toi qui viennent ôter mes lambeaux. Pour me faire reine à nouveau. Mes dents viennent mordre mes lèvres à cette pensée. Mais je tourne de nouveau le regard à l'opposé pour ne pas voir le sort que tu vas décider en ce qui concerne ma personne.
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    Lien du postDim 12 Mai - 14:45
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    La douceur
    w/ @Deirdre M. Wheelan
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    Je n’ai jamais réellement crus en l’amour, et toutes ces bêtises qu’on pouvait bien dire concernant ce sujet. C’était impossible pour moi, de voir deux êtres si fortement attachés l’un à l’autre faire tout leur possible pour rester ensemble. J’ai vécu entre deux personnes, qui ne s’aimaient pas, ou peut-être que si, peut-être que ma mère aimait mon père, avant de voir leur vrai visage. Ils s’aimaient au point de se détester et pourtant, ils continuaient à être ensemble. Mais la trahison, la peine, la douleur, le manque d’argents. Et si, ils s’aimaient, mais que c’était la seule chose qu’ils avaient en commun ? Comme nous ? Je pose mes étincelles bleutés en ta direction, j’observe, je scrute tes traits qui changent lorsque tu prononces cette peur qui te couvre. J’aimerai pouvoir te dire que ce n’est pas ça, qui me ferait fuir, que c’est loin d’être ton appartement immense, ta richesse qui ferait que je sois loin de toi. Mais ça serait mentir, en ce moment. Parce que cet univers dont tu es la reine, je serais probablement que le serviteur ignoré de tous. Ma muqueuse passe à travers mes lippes. Je baisse le regard, durant une seconde, avant de les relever en ta direction, décidant de caresser ta joue de ma paume en calant quelques mèches rebelles derrière ton oreille. « Je ne vais pas te laisser. » Même si je m’y perds, même si je devais brûler entre les flammes de l’enfer. Je compte y rester, je compte mettre mon empreinte sur toi, et je ne veux surtout pas que tu m’oublies. Égoïstement, évidemment. Je te laisse une nouvelle fois m’échapper, le temps de faire me visiter le lieu qui me semblait bien trop imposant pour une seule personne, mais bien gorgé par de multiples choses personnelles. Des cadres photos, même tes vêtements, la décoration qui était à ton goût, qui marquait cette facette de toi le menton relevé et prête à conquérir le monde s’il le fallait. Au moment où nos deux épidermes arrivèrent dans cette division. Mes billes s’orientaient sur plusieurs choses. Putain, je tentais de graver chaque meuble, chaque petit truc qui ferait de toi, la femme que tu es aujourd’hui. Tu étais une éternelle bordelique quand les gens ne pouvaient pas poser leur regard sur toi. Je souriais, enfonçant mes mains dans mes poches, tout en marchant quelques pas pour attraper un de tes soutifs. « Tu devrais ranger ça. » C’était immanquablement mon côté possessif et jaloux qui revenait. Mais j’y peux rien, quand ça te concerne, mon avis serait de t’enfermer éternellement avec moi. Même si de l’autre côté, savoir que le monde soit lucide de notre liaison, serait un vrai plaisir dont je ne pouvais le cacher. Et je voyais bien, ce collier suspendu à ton lit. Tout avait commencé là-bas. Quand tu m’avais retrouvé dans ce bar, quand tu étais loin d’être toi, quand tu étais soumisse à tes émotions à tes sentiments envers moi. Ca avait déclenché tout ceci. Je m’y approchais, des pas relativement timides mais bien assuré sur mon but. J’effleurais le tissu des fleurs en plastique, avant de sourire bêtement. « Ca va parfaitement avec la déco. » Ironique, mais sincère. Surtout dans l’environnement où nous étions. Je me tournais, pour m’installer au bord su lit, de ta silhouette qui me surplombais, de ton dos dans ma vision. Je me délectais de ce moment bien plus particulier que les autres. Ta peau blanchâtre, marqué sur quelques zones de notre passion. Je sentais mon souffle s’accélérer, mon sang circuler à une vitesse folle dans mes veines, et ma tête se remplir des idées bien précises. J’ai envie de toi, ici. Maintenant.


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    Lien du postMer 15 Mai - 22:49
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    Je ne peux pas empêcher cet aveu de se frayer un chemin au rebord de mes lèvres. De cette peur sourde et profonde que je ne prononce jamais à voix haute. Qu’on m’abandonne parce que finalement, on a jamais désiré ma présence dans ce monde. Ma venue sur terre n’est partie que d’un plan, d’un stratagème d’une femme pour ensorceler un homme. Je ne suis que ça. Une malédiction. Et j’ai parfois peur que tu en prennes conscience Ares. Que comme les autres, tu découvres la vérité me concernant, que tu tournes le dos. Je n’avais pas peur de la solitude mais envisager une poursuite sans ta présence me semble trop difficile désormais. Alors oui, je commets l’aveu. Que tu cueilles de tes phalanges au creux de ma pommette, d’un sourire un peu trop tendre qui vient agoniser sur mes lèvres en te regardant. Je ne suis qu’une enfant. Mais c’est un semblable que je vois de tes iris aux miens. « Tu n’as pas intérêt. » que je mets en garde tout de même pour le forme. Je ne pourrais pas t’en empêcher mais j’aime à penser que tu ne le feras pas, que tu en es aussi persuadé que moi. Parce qu’on a besoin l’un de l’autre, parce que mon souffle ne se fait plus sans le tien. Je te traîne au gré des pièces, tu comprendras sans doute pas ce luxe, moi je ne connais que lui, des murs trop vastes pour une solitude trop pressante, mais je ne vais pas m’en plaindre. Non. Nous arrivons finalement dans mon antre, mon repère le plus secret, cette pièce que je n’expose pas aux autres. Ma chambre. Elle révèle ce que je suis vraiment, le chaos dont je suis capable sous mon apparence impeccable et tu ne viens pas manquer de me le faire remarquer. Je te prends la dentelle des mains, un mince sourire aux lèvres avant de l’envoyer à terre plus loin.  « Je n’ai pas d’autres invités. » C’est vrai et c’est sorti comme ça, mais mes joues prennent une teinte sans doute plus colorée encore sous mon affirmation. Parce que quelque part, je viens de te dire qu’il n’y a que toi. Il n’y a plus que toi désormais là où mon corps s’entêtait à n’appartenir à personne, à se moquer de l’exclusivité, je suis incapable de m’épancher vers d’autres désormais. C’est d’autant plus ridicule lorsque je sais les activités que tu exerces, comme ton corps peut être vendue à d’autres. Je déteste cela naturellement, mais tout ceci te permet de vivre et je ne viendrai jamais te le reprocher. Tu continues ton exploration et tu viens cueillir ce collier à la tête de mon lit. Cet accessoire peut sembler incongru dans le luxe du lieu, mais toi comme moi, on sait ce qu’il représente. Il est ce début entre nous. Cette promesse de nous laisser vivre. De nous autoriser ce que nous n’avions jamais fait. Nous aimer. « Tu trouves aussi n’est-ce pas ? » que je rétorque en souriant sincèrement. Je me retourne pour venir te provoquer de mes courbes. Je l’admets, j’aime exercer un certain pouvoir sur toi. Sur toi plus que sur n’importe quel autre, sans doute parce que toi-même, tu en as bien trop sur moi. Je peux entendre ton souffle prendre en hâte dans mon dos, le mien est ténue mais lutte vaillamment. S’oppresse néanmoins pour de bon lorsque tes phalanges viennent me cueillir en étau. A te sentir d’abord détailler mes épaules puis les courbes de mon dos, je sens chaque parcelle de mon épiderme qui se redresse à ton contact.
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    Lien du postMar 28 Mai - 21:52
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    La douceur
    w/ @Deirdre M. Wheelan
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    Lien du postVen 31 Mai - 11:28
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    La violence de mon plaisir prend les côtes en otage, le souffle se répand, délie les organes, apaise même la peau. Je t’imagine sorcier, magicien, diable étrange qui dévoile ton emprise sur ma personne Ares. De mes yeux qui fixent un lointain que moi seule peut voir. De ta réalité qui m’appelle finalement pour me ramener à tes mains. La tête s’abaisse, docile et soumise, poupée aux yeux trop pâles et aux joues rosées, je te regarde.  L’ébauche d’un sourire vient poindre sur mes lèvres parce que tu l’ignores ou tu le sais peut-être, mais il n’y a que toi avec qui je me sens aussi bien. Je dévoile mes failles, je caresse les béances, mais je souligne les forces, je rassemble les armes. Je suis moi toute entière et non lambeaux cousus de toute pièce. C’est suffisamment rare pour que je l’admette, pour que j’en profite et pour que je m’en remette à toi.  Je viens jouer, annoncer de futures vendettas, mais comme tu le dis si bien, je n’en ai pas besoin. On a toujours été loin de tout ça. Dans une ébauche plus sincère de ce qu’on peut être toi et moi.  Tu remontes à moi, vient poser ton visage là sur mon buste encore essoufflé,  apaisé des tourments à sentir ta peau reposer sur la mienne. D’un geste, mes doigts graciles passent dans tes mèches que je viens tourmenter d’une caresse. Tu me fais cette demande, que je t’écoute, et j’accueille ta demande d’un silence qui approuve, je t’écoute oui. Je pourrais t’écouter des heures, sache-le.  Ce que tu me dévoiles, ce que tu m’avoues, personne ne l’a jamais fait. Je sens mon corps, mon cœur oui se crisper sous ton aveu. Parce qu’on n’a jamais pris soin de moi. Et si la nouveauté pointe le sommet de sa tête, je veux également qu’elle se répande à toi. Parce que moi également, je serai capable de tout pour toi.  « Je ne veux pas que tu sois dans l’ombre. » dis-je avec l’ébauche d’un sourire discret sur mes  lèvres. C’est à cet instant que tu choisis de te redresser, mes doigts viennent caresser l’articulation de ta mâchoire. « Je voudrais que tu comprennes Ares, que tu mérites la lumière, que tu mérites les égards, que tu mérites d’être celui que tu veux être. »  Mon corps se redresse,  mes lèvres viennent cueillir les tiennes, je laisse mes mains parcourir tes lignes, se gorger de cette tendresse que je sens jamais tarir à ton égard. « Je t’aime. » Et je l’ai jamais autant dit. Je pourrais aussi bien être de ces pantins qui tournent en boucle, qui répètent toujours la même musique. Le silence se répandait dans mes organes, la violence sous ma peau d’un amour famélique. C’est comme si tu avais trouvé les mots qui ne s’étaient jamais dit, la déferlante cascade dans ce que j’imaginais désert.  Mon âme se libère de ces aveux salutaires te concernant, je prends conscience chaque jour que je pourrai jamais taire, tous ces manquements qui s’expriment désormais. T’es sorcier, magicien, diable étrange, ou dieu qui sait réparer. Je ne sais plus vraiment mais je sais que c’est toi. Toi que je choisis les yeux fermés pour me laisser reposer entre tes mains, pour abattre les barrières, pour révéler la lumière, ce qui sommeillait en moi et qui annonce désormais le bien. « Je ne veux pas que tu tues, ou même que tu meurs pour moi, je veux que tu restes, je veux que tu sois là. Je veux pas qu’on te blesse, je ne veux pas qu’on t’abîme, je laisserai pas faire ça ok ? Je veux être là moi aussi. A deux, on est plus forts, à deux y’a rien qui pourra nous détruire, pas même nous ébranler. Je suis capable de conquérir les mondes les plus sombres, les plus vicieux tant que tu restes à mes côtés. »  Parce que je sens chaque parcelle de moi-même s’animer chaque jour d’une nouvelle force. Je me révèle et je me construis, je suis une ébauche qui appuie sur ses lignes chaque jour un peu plus fort.  De nos traits, on  peint des lignes d’encre indélébile. Ma carcasse se soulève d’une certaine violence, mes poings attrapent le tissu qui te recouvre tandis que je m’expose toujours vulnérable.  Je viens reposer ton corps sur le matelas d’un geste décidé, je me cale au-dessus de toi, je révèle ta peau de mes mains qui se veulent autoritaires, toujours un peu capricieuses, je laisse mes phalanges dessiner les motifs qui te composent, ma bouche appliquer de nouvelles nuances à l’ensemble et c’est bien le sincère d’un sourire que je t’offre cette fois. « Maintenant, laisse-moi  t’occuper de toi. » Parce que tu penses franchement que j’allais me contenter de ta victoire sur ma personne. J’ai toute la nuit pour prendre soin de toi, de ton corps tout entier, et les heures ne seront pas assez nombreuses pour fêter une union désormais consumée.  Je projette jamais de cendres de nos effusions, sache-le, mais je me laisserai simplement dicter ma conduite par ton timbre, ton regard dans mes chemins, t’es mon unique point de repère, le nord, le point fixe, une sombre étoile, mais qui brille pour mes ombres.

    THE END
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