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I LOVE HARVARD
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    I can not only see, but you stopped me from blinking ‡ Deires
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    Lien du postLun 25 Mar - 21:30
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    Seulement quelques jours séparent vos corps. Le globe s'est pourtant étiré entre vous. Mais c'est à lui que tu reviens aujourd'hui Deirdre. Similaire et différente depuis que tu t'es reliée à ces racines oubliées. Ce ne fût pas simple d'y retourner et tu ne sais pas vraiment quoi penser de tout ça. Quoi faire surtout ? Tu veux simplement oublier tout cela, les calculs que cela implique, les projections dans un futur que tu sais incertain. Tu veux simplement sa peau entre tes doigts. C'est sans artifices que tu évolues aujourd'hui. Vêtue d'un simple jean et d'un pull qui ornent habituellement le commun mais certainement pas toi Deirdre. La simplicité met peut-être davantage en valeur les traits altiers que la nature t'a offert paradoxalement. Mais tu n'as que faire de ton apparence parce que tu vas le retrouver lui. Tu viens garer ta voiture dans le parking souterrain, un coup d'oeil à ton téléphone t'apprend que tu disposes encore d'une vingtaine de minutes et tu aimes cette sensation de maîtrise éphémère sur la cadence infernale du temps. Te voilà bientôt aux arrivées et un ton regard décripte rapidement la carcasse d'acier dans laquelle se trouve Ares. Tes jambes martèlent sans doute plus que de raison contre le sol tandis que tes mèches virevoltent sans doute un peu trop frénétiquement. En bonne masochiste, tu viens commander un surplus de café, histoire d'apaiser le feu dans tes veines. A défaut d'une cigarette. Tu portes une gorgée du breuvage à tes lèvres, grimace sous l'impulsion du chaud. Idiote impatiente. Tu imagines qu'un flot d'étudiants se déversera de l'avion, peut-être des prunelles familières pour t'observer, peut-être des langues déliées qui trahiront ta faiblesse. A savoir lui. Mais peu importe. Les silhouettes avancent peu à peu vers toi, et tu ne commets pas l'affront d'en scruter les détails. En bonne arrogante, tu estimes qu'il te percevra dans le lot. Parce que t'en détaches, qu'importe la banalité du tissu qui te pare. Tu ne doutes de rien Deirdre. Et tu n'as pas besoin de chercher non, quand son corps vient s'offrir dans ton sillage. Malgré toi, le sourire s'accroche au rose trop pâle qui est venu prendre en otage le carmin habituel. Il est près de toi Ares désormais. Et tes épaules se haussent, gobelet en main. « Je t'ai pas fait l'affront de la pancarte. » Parce que ça rejoint le club des tartines et de tout le reste. De tout ce que vous n'êtes pas. Et que vous ne serez jamais sans doute. « Mais je me suis dit qu'on pourrait partager. » dis-tu en tendant le gobelet de café à son attention. Histoire de savoir qu'il peut en disposer si besoin. Mince détail face à l'ensemble de l'offre. Tes dents viennent pincer l'intérieur de tes lèvres, adolescente stupide que tu es Deirdre tandis que tu l'observes. Diable en personne qu'il est, ou ange va savoir. Les heures de vol n'ont rien entamé de son attrait et t'es trop docile pour mesurer l'ampleur du sortilège qu'il représente .


    @Ares Raad I can not only see, but you stopped me from blinking ‡ Deires  4046487928
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    Lien du postMer 27 Mar - 22:15
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    La douceur
    w/ @Deirdre M. Wheelan
    ~~~~
    Honnêtement, j’étais pas préparé, physiquement ou mentalement à revenir à Boston. Faut dire la vérité, j’étais clairement mieux les pieds dans le sable, à boire des bières, oubliant dans quelle merde je vivais dans la réalité. Mais tout à une fin, pas vrai ? Je reste persuadé que j’ai vécu d’incroyables vacances, surtout que je n’étais jamais parti. Alors ouais, ça reste avec l’argents sale, je vais pas dire le contraire, ça reste avec l’argents des clientes, l’argents de la drogues, mais honnêtement, je m’en cogne. J’ai besoin de ça, avant que je me tire une balle dans le crâne. J’ai les lunettes sur le sommet du nez, ma veste en cuir, les traits putains, complètement épuisés du trajet et surtout du fait de ne pas avoir dormi assez. Tu me diras, c’est même pas une information ça, ça fait des semaines que mes nuits sont composées de deux heures de sommeil. Mais j’ai pas à me plaindre. Non, cette fois. Peut-être que j’avais hâte de rentrer. Parce que je savais que t’allais venir me chercher. Un bagage en main, ou même un sac, parce que j’ai pas de valise et j’ai pas autant d’affaires que ça. Je dépasse les personnes qui ont pris le même avion que moi. J’ai eu de la chance, on est pas tombés sur un bébé qui pleurait, ou encore des gens terriblement chiants. Non, ce fut un vol calme, et encore heureux, surtout en vue des nombreuses heures. Alors que j’allais prendre mon téléphone pour savoir où je devais t’attendre, je levais mes cils, et je te voyais. Tu étais différente des autres, et je le comprenais sans doute en ce moment. Les gens marchaient vites, ils poussaient, mais toi, c’est ton visage que je vois en premier. C’est ton sourire, ce sont tes yeux qui me scrutent, qui me demandant si j’ai été sage ou non durant ton absence. Tu t’empresses de me rejoindre, me tendant le gobelet en plastique alors qu’en vitesse, j’y bois une douce gorgée. « Un peu déçu, la pancarte, avec mon nom et prénom. Clairement, ça ferait classe. » Absolument pas, et j’ai pas la gueule d’un gars qui se fait attendre de cette manière. Je passe mon bras sur tes épaules, je te colle contre mon épiderme, tandis que ma bouche vient s’écraser sur le sommet de ta tempe. « Je me suis fait fouillé. Tu crois que c’est les tatouages ? » Faut pas être con, je sais qu’on fouille de plus en plus, mais c’était clairement abusé dont la manière dans laquelle j’ai été accueillis ici. « Fin, si ça avait été une femme comme toi qui serait là en train de me tripoter, clairement, ça aurait été différent. » J’observe les gens, et doucement, je relâche l’emprise de tes épaules. Je bois, toujours, comme pour me réveiller un tant soit peu. Nous marchions ensemble en direction de la sortie, je laissais mes iris s’aventurer jusqu’à toi. « T’as gardé mon cadeau ? » Comme si c’était un cadeau incroyable dont tu ne pouvais mettre à la poubelle. Mais c’était peut-être plus affirmatif, plus prenant, plus intime qu’un bijou, que des vêtements, que des colliers, que des roses. Ça valait probablement plus que je ne pourrais l’admettre à vive voix. « Alors, l’Irlande ? » Question qui fâche, mais question que j’aimerai comprendre. J’ai pas oublié ton message, si tu étais là, c’était que tu avais besoin de moi, d’une quelconque manière. « On va où ? J’ai faim, si je peux le dire. J’ai rien mangé depuis le départ. Si on peut aller manger un bout, tu me sauverai la vie. » Quand même, j’exagère. Mais c’est presque ça. Je suis encore léger, même si les traits de mon visage reste toujours aussi simple. J’ai surtout besoin d’être auprès de toi, et c’est justement pour ça, que je repasse mon bras sur tes épaules. T’interdisant formellement de quitter cette place.

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    Lien du postJeu 28 Mar - 22:48
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    C'est tellement cliché tu sais, les retrouvailles dans les aéroports. Tu as toujours regardé ça d'un air distant toi Deirdre, mêlée entre répulsion et jalousie à voir les gens retrouver leurs proches. T'as toujours un chauffeur pour t'accueillir à tes arrivées . Une berline grand luxe, un homme impassible et anonyme, différent à chaque fois. Tes amis sont pareils, vous ne partagez pas ces détails quotidiens, vous êtes trop prisonniers de vos aciers pour vous offrir dans des moments pareils. Quand tes traits sont ravagés par les heures de voyage, la patience malmené par les exigences spatiales. Et tu n'y penses plus le moins du monde quand tu le retrouves Ares. Tu te moquerais sans doute ouvertement si tu t'observais là présentement, et c'est sans doute dans cette optique que tu évoques la pancarte. Parce que le sarcasme te pare autant que le jais couronne ton visage. « Oh mais je le savais, j'aurais du y ajouter des fleurs et peut-être même quelques paillettes pour que tu repères mieux. » murmure-tu du bout des lèvres tout en l'observant. Ses phalanges ne tardent pas l'accroche et te rapprochent à lui. Tes menottes elles, viennent entourer la taille, toujours joueuses sombre aveu à tester le rebord du tissu dans le bas du dos. Profitant simplement de ses lèvres au creux de ta tempe. La distance regagne simplement vos deux corps comme ils se sont trouvés. « Tu as tellement la tête du mauvais garçon ou bien moi je pense que ce sont surtout des pervers qui n'ont pas pu résister à ton corps. » que tu commentes en haussant les sourcils et en souriant cette fois franchement. Parce que clairement Ares, tu auras beau tout faire, tu n'as pas l'air d'un enfant de chœur. Mais moi je te connais. Vraiment. La moue s'empare de tes lèvres toutefois Deirdre et tes épaules se haussent. « Ne m'en parle pas, ça aurait été une victime de plus à enterrer dans le désert. Elle en aurait sans doute profité. » Parce que tu sais la bassesse de ces dernières et tu n'aimes pas ça,  réellement. Vous commencez à vous diriger vers la sortie et ton regard se tourne à lui alors qu'il te questionne sur la place de son cadeau. « Naturellement. » Tu ne pourrais pas jeter un bien pareil, ça recèle bien plus qu'un collier souvenir bon marché. C'est tout simplement ce moment entre vous. Ce moment où oui, tu lui as avoué que tu l'aimais. Loin de la bague de fiançailles, mais tout de  même. « Il est accroché à mon lit. » que tu dis en rosissant un peu malgré toi. Parce que tu prends conscience que tu n'as peut-être pas choisit l'endroit au hasard. Tu viens racler ta gorge doucement alors que vous attendez désormais l'ascenseur qui vous mènera au parking. C'est évident qu'il te demande comment ton propre voyage s'est passé. « Trop bizarre, je te raconterai quand on sera posé. » Et d'ailleurs, il te l'avoue Ares que la faim le tenaille. Tu souris une fois encore. « Pas de problème, t'as envie de quoi ? » Tes doigts relâchent la pression du bouton d'appel alors que tu l'observes, tes dents viennent rapidement rattraper l'ambiguité de la question en venant mordre ta lèvre. Trop tard. « Burger, pizza,japonais, italien, salade healthy, ptit dej ? » C'est ça rattrape-toi Deirdre. Les portes s'ouvrent et tu t'introduis dans la cage de métal, tes phalanges attrapant les siennes alors que l'ascenseur se ferme sur vos silhouettes et bien d'autres en réalité. Heureusement, peut-être ? Tes doigts viennent presser un peu plus les siens alors que ton visage se lève pour chercher son regard. « Je crois que j'ai faim aussi. » Ton expression est presque étonnée. L'aveu est aussi abrupte que rare et t'en es la première surprise. Traître corps qui échappe à ta maîtrise.
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    Lien du postDim 31 Mar - 17:52
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    La douceur
    w/ @Deirdre M. Wheelan
    ~~~~
    C’est tellement étrange de vivre un cliché. Faut dire, que de base je ne suis jamais parti de Boston, mais qu’en plus, on vienne comme ça me chercher, et que ça soit toi. Ouais, clairement on venait de vivre un cliché. Mais c’est loin d’être déplaisant. On va dire que je profite de ce soulagement, de cette paix qui se faufile dans mes veines. Comme à chaque fois que t’es là. Comme à chaque fois que tu m’emprisonnes de ta présence. Je hausse les épaules, j’ai une mauvaise tête, je le sais. Mais je pensais pas que c’était si flagrant, au point de me sentir juger à chaque fois. « Je pense qu’il faut que je change de coupe. Tu crois pas que c’est ça ? » Je ricane, je lâche un faible rire en levant les yeux au ciel. Ouais, ma coupe. On peut même pas dire que c’est une coupe. La plupart du temps ils sont embrouillés, et je fais juste en sorte qu’ils soient pas trop court, sinon, rien d’autre. Je suis presque surpris par tes aveux. Tu semblais légèrement jalouse, possessive à mon égard, et dans le fond, je me sentais soulager de voir que je n’étais pas le seul. Faut dire que quand je t’imagine dans les bras d’un autre, mes démons reprennent de la force pour me bombarder. Je souris, déviant mon regard sans pour autant prendre la peine de répondre cette fois. Le bout de ma muqueuse passait soigneusement entre mes chaires masculines, tandis qu’on s’engouffrait dans l’ascenseur. « À ton lit. Je vois. » Je tente de cacher ce sourire, je te jure que je tente, mais j’y arrive même pas, c’est pas possible. Je sens ta main qui se glisse dans la mienne, et je serre tes doigts contre les miens. Je baisse mon regard, comme pour imprimé ce geste qui dans le fond, est venue si naturellement. « Faut que tu me racontes quelque chose aussi. Je crois que tu connais quelqu’un qui connaît mon frère. » Les chances pour se retrouver dans cette situation est très faible, pour ne pas dire quasiment inexistant. Je te tire contre moi, je te cale devant mon anatomie en passant un bras autour de tes épaules, ma main libre se posant sur ta hanche creusée où j’ai tant de fois marqué avec un malin plaisir. « J’ai faim de toi. » Sans arrêt, tout le temps. J’ai faim de toi, de ton corps, de ta voix, de ton odeur. Je marque un temps de silence quand je vois les gens entrer et se positionner devant nous, dos à nous. Ma phalange disposée sur ta hanche chemine jusqu’à ton nombril, descendant jusqu’au milieux de tes cuisses où d’une légère pression, je murmurais au creux de ton oreille. « Mais japonais suffira. » Et je te relâche, après avoir surveiller les regards des gens, pour bien savoir qu’aucun n’a rien vu à temps. Mais je te garde, aussi près de moi, main dans la main. M’adossant contre la cabine en attendant d’arriver à notre étage. Et dès que ça sonnait, je t’incitais à sortir en prenant mon sac que je posais sur mon épaule. « On va manger un bout, et après tu me ramènes ? Je dois me doucher, et ranger le peu d’affaires que j’ai, et après, on se retrouve dans ton lit ? » J’ai toujours été franc, et tu le sais mieux que personne. En marchant en direction de ta voiture, je jette quelques rapides coups d’œil en direction de l’aéroport en me demandant si j’allais avoir une autre occasion de voyager. Surtout que c’est loin d’être dans mes putains de moyens. Je jette le sac dans le coffre, me postant contre la portière du conducteur. « Je conduis. T’es venue me chercher, la moindre des choses c’est que je prenne le volant. » Et surtout parce que je voulais que tu ailles tes deux mains libres. Et tu peux le comprendre à mon regard, à mon sourire.

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    Lien du postDim 31 Mar - 20:59
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    Dans ta langue, si la faiblesse avait un nom, elle se nommerait sans doute Ares. C'est inédit, effrayant mais bien trop exaltant pour que tu y résistes raisonnablement. Abattant le vice jusqu'à te soumettre à ces arrivées communes, banales, dégoulinants d'émotions. T'as jamais eu ce lot dans tes options Deirdre. Pour autant, tu n'as pas réfléchit davantage quand il s'agissait de réunir ton souffle au sien. L'image vient hanter le tortueux du cerveau bien plus que de raison. L'acier oublie les compartiments que tu t'es efforcée de bâtir au profit de l'eau. Et tu te noies simplement dans les prunelles alliées. « Que tu voyages en costard peut-être ? » que tu défies de ta glace armée. Tu sais Ares, comme cette stature dont tu te pares pour les soirées dans ma bulle dorée. Tu n'y manques pas de prestance je le sais, mais on préfère tous deux ôter le masque. Alors tant pis, si les badauds s'attardent à l'encre qui s'échappe de ta peau, au tourment qui transpire de tes prunelles sans doute un peu trop désabusées pour ne pas soulever le doute. Et il vient te torturer Ares de la plus douce des façons, tandis que toute ses images peu recommandables viennent défiler à l'intérieur de tes paupières. T'échappes même pas à ce rose qui vient s'installer sur l'angle des pommettes, c'est incontrôlable, misérable et sa réaction t'irrite et t'enivre à la fois. Et tu rétorques rien Deirdre, sous peine de t'enfoncer davantage dans ce que tu déploies. Il évoque cette histoire avec son frère et cela t'étonne mais si il le dit. Le monde est sans doute bien plus petit qu'on ne le pense. « Tout ce que tu veux.» Tu te contentes de glisser ses doigts entre les tiens alors que l'ascenseur vous accueille et qu'il vient passer son bras autour de tes épaules, te collant à lui. Ton souffle s'échappe, tes prunelles ne paniquent pas néanmoins, parce que tu es de Celles qui se maîtrisent en tous points. Tu plies mais tu ne romps point. Juste le martèlement sourd entre tes tempes qui peut trahir le soupçon de défaite alors qu'il te provoque. « Ah oui ? » que tu rétorques avec un mince sourire aux lèvres, grimaçant quelque peu sous l'assaut de ses doigts. Là. Ton menton se relève. « Je constate effectivement. » que lance ta voix assurée mais tes prunelles amusées, ton désir venant poindre dans le lot. Tu te retournes brusquement, feignant une perte d'équilibre alors que tes courbes viennent appuyer lascivement contre lui. Contre cette partie que tu sens réagir un peu durement peut-être ? Le sourire ne quitte pas tes lèvres quand les clés t'échappent. « Oups. » que tu dis en te baissant, féline, souple, et que tu te relèves alors que les portes s'ouvrent à votre étage. Tu t'écartes finalement et il prend les devants pour vous mener jusqu'à ta voiture. Ton regard glisse de côté. « Tu veux voir le collier ? » que tu lances avec une pointe de sarcasme. Histoire qu'il puisse constater la bassesse romantique dont tu es capable. Pitoyable mais vrai Ares. « ça me va. » rétorque-tu toutefois alors qu'il vient siéger en appui contre la porte dissimulant le volant. « Attrape. » lance ta voix en mesure avec les clés. Tu t'installes à ses côtés alors que ton visage se tourne à lui. « Tu n'as vraiment pas peur de l'accident ? » lance ta voix sans doute un peu trop narquoise. Parce qu'il sait parfaitement la folie dont tu es capable. Tu t'approches de lui, tu t'approches de ses lèvres, venant narguer ses chairs des tiennes, les frôlant, ne t'y soumettant pas pourtant. T'es de ces femmes qui deviennent Reines dans le domaine du vice. Et  ton index se pose au charnu de sa bouche, viennent en caresser le rosé, avant d'appuyer fermement. « Démarre maintenant. » que tu commandes impétueuse que tu es. « J'ai vraiment faim. » Et tu ne préciseras pas davantage pour le moment.
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    Lien du postMar 2 Avr - 20:02
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    La douceur
    w/ @Deirdre M. Wheelan
    ~~~~
    Je grimaçais, juste à l’idée de me trimballer sans arrêt en costard. J’ai pas la gueule pour ça, clairement. Je sais que je suis ainsi vêtu lorsque je suis en compagnie de mes clientes, mais sinon, c’est rare, voir tu peux jamais me voir ainsi. Dans l’ascenseur, t’es une peste. Et tu le sais, ô ciel, que tu tiens bien ton caractère. Je retiens une chaleur au creux de mon ventre, alors que je baisse mon regard rapidement en direction de mon jogging. Faut que je me calme, c’est clairement pas approprié d’être dans cette situation, quoique, je sais l’effet que j’ai pu te faire, et je suis totalement heureux de voir que même ainsi, je peux entendre ta voix qui faiblit. C’est loin d’être un défaut. C’est très proche de me faire craquer, mais ça, ça restera un secret entre moi et ma conscience, qui ne cesse de te fixer comme si tu étais une menace. Tu l’es, dans le fond. T’es la personne en ce moment qui peut me détruire, si je te laisse les cartes en mains. En montant dans la voiture, je m’attache. J’arque un sourcil quand tu me parles d’accent, haussant les épaules en tournant mon regard en ta direction. « J’ai plus peur de voir une femme conduire que d’avoir un accident. » Ouais, je sais. Hyper sexiste, un truc qui me ressemble pas. Mais c’est clairement pour te taquiner. Je ris, sincèrement. Mes traits se déforment pour accueillir un sourire bien honnête. Mes yeux pétillent, je te scrute du coin de l’œil alors que je pose naturellement une phalange sur le bas de ta cuisse, serrant cette emprise entre mes articulations. « Tu connais pas une certaine Alexis ? C’est la nana que mon frère aime. Caleb. Enfin, je sais pas si tu as déjà entendu parler, mais, on s’est surpris durant une conversation avec vos prénoms. » Puis, je fronce les sourcils. Parce que tu vas savoir que je parle de toi. Parce que c’est évident, t’es toujours dans ma tête, tu te balades, et t’es jamais fatigué. Je racle ma gorge, caressant ta peau sous mes doigts, en prenant les routes nécessaires pour nous rendre à un restaurant. « Enfin, j’ai parlé de toi rapidement. Rien de très surprenant, c’est mon frère, il me dit tout, je lui dit tout. » D’un haussement d’épaules, je reviens sur la route en sortant mon téléphone pour noter une adresse d’un bon restaurant. Ca me gênais, parce que je n’avais plus rien sur moi. Parce que j’ai tout gaspillé pour aider Caleb a ce défoulé. « Faut que j’aille chercher de l’argents chez moi. » Parce que je comptais absolument pas te laisser payer. Oui, tu as les moyens, mais ça ne fera pas de moi quelqu’un qui en abusera. Et puis, c’est étrange, c’est souvent mes clientes qui payent, et t’es loin d’être ça. Très loin. J’accélère, je mets la musique en connexion avec le tableau de bord de ta voiture. (Ben Platt - Grow As We Go) peut-être que j’avais envie de te faire passer un message, j’en sais rien. Je suis même pas du genre de la musique, mais depuis que je l’avais écouté au hasard, je me dis qu’elle pouvait bien te coller. Coller entre toi et moi. Je tournais mon regard vers toi, en prenant une autre direction qui après quelques minutes, on arrivait devant mon bâtiment. Je me garais, jetant un coup d’œil à gauche et à droite. « Viens. Que tu restes pas seule ici. » Je sais que tu es assez grande, que ouais, tu sais te défendre. Mais je veux pas que tu restes seule. Alors, quand je sors, je prends mon sac que j’impose sur mon épaule. Je te laisse passer devant, et comme tu sais où est mon étage, je te suis en venant pincer tes fesses quand tu montes les marches. « Aller, plus vite. » Dis-je en arrivant vers la porte. J’ouvre, balance mon sac sur le canapé en commençant à fouiller dans les tiroirs. « J’arrive, bouge pas. Tu peux voir dans les tiroirs du salon si tu trouves un porte-monnaie ? » Je sais plus où il est, putain.


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    Lien du postMar 2 Avr - 22:04
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    Tu te réjouis de ces petites provocations Deirdre. Lance avec une certaine chaleur ce feu qui s'insinue sournoisement entre vous. Parce que tout un tas d'idées te passent en tête à l'évocation de ce prénom mais que tu ne veux pas vous donner en spectacle. Parce qu'il t'appartient et que l'inverse est vrai et que vous n'avez à exposer ça aux yeux de personne et sans doute pas d'anonymes. Tu aimes simplement cette sensation que tu peux répandre en lui d'un simple geste ou même d'un regard. Parce que tu perds tellement le nord que tu aimes à croire que lui aussi. Désormais dans la voiture, sa réplique t'arrache un sourire désabusé. Il sait parfaitement le genre de femme que tu es Ares, et les répliques machistes ont le don de t'agacer. Mais tu as parfaitement conscience qu'il te provoque et ta main se pose à sa joue pour venir la tapoter doucement, tes phalanges s'emparent du menton et tes lèvres viennent sceller l'affront d'un baiser appuyé mais furtif. Trop faible, on a dit. La voiture démarre finalement et tu viens passer une main derrière ta nuque alors que la sienne se dépose sur ta cuisse. Tu tentes d'adopter un air décontracté tentant de lutter contre le brasier qu'il est entrain de semer sous ta peau le Terrible. Le délavé du regard passe au sien, discrètement en coin, à la résonance des prénoms. Parce que dans tout l'ensemble du monde, il a fallut que les pièces s'assemblent de cette façon. « C'est ma meilleure amie : Lex oui. Celle là même avec qui j'étais en Irlande. » Ton sourire se fraie un chemin sur le lisse de tes traits. Parce que elle aussi a évoqué Caleb et naturellement que tu lui as parlé de ton trouble personnifié, ici présent à tes côtés mais tu te gardes bien de lui dire, le laissant s'enfoncer dans ses explications. « Je vois. » que tu murmures alors que ton sourire s'agrandit et que tu te penches légèrement en avant. Tes phalanges venant remonter à son bras. « C'est ton frère biologique ? » que tu demandes en plissant un brin les sourcils. Il ne t'a jamais parlé de Caleb avant, vous n'évoquez pas tellement vos proches ensemble, ce qui peut paraître surprenant, mais vos mondes ne se mélangent pas . Enfin jusqu'à présent. Mais tu ne le tortureras pas davantage Deirdre et d'ailleurs il t'informe devoir aller chercher de l'argent chez lui. « Je peux payer si tu veux. » Mais tu le sais parfaitement qu'il va refuser, tu le connais. Tu sais. Mais tu dis quand même , on va dire pour la forme. Il reste concentré sur sa tâche et laisse cette musique emplir l'habitacle. Clairement pas le genre d'Ares ou même le tien mais tu te surprends à venir mordre le charnu de tes lèvres, à sourire sans doute un peu trop et diable qu'avez-vous fait d'eux ? « Belle chanson » que tu dis finalement. Te rapprochant de lui, tu viens murmurer « Tu aimes ? » Parce que toi tu aimes bien. Clairement, tu écouteras pas ça à longueur de journée, mais là dans cette configuration oui ça te plaît. La voiture s'arrête plusieurs minutes plus tard, au bas de son immeuble, dans lequel il t'invite à le suivre. Tu t'exécutes parce que tu ne vois aucune raison de protester, t'élançant à ses devants, dans les escaliers notamment alors que tu sursautes légèrement sous l'assaut de ses doigts un peu trop provocants. « Je manque d'entraînement faut croire. »que tu lorgnes sourire aux lèvres mais sans lui adresser un regard , concentrée sur ton ascension quand la porte s'ouvre finalement. Ares partant en direction des autres pièces, t'invite à chercher dans le salon. Tu soulèves les coussins du canapé. « Je te jure que si je trouve un string... » Tu maugrées entre tes dents, mais il aurait tous les droits de toute façon. T'aimes pas tellement cette idée de fouiller chez lui, de ce sur quoi tu pourrais potentiellement tomber. Tes menottes dépliant tissus et tiroirs, tu te concentres sur ta tâche avant que le bout des doigts ne viennent rencontrer la froideur caractéristique de l'acier. Tes yeux se plissent. Tu reconnais cette sensation pour en tenir régulièrement entre tes doigts, extirpent l'arme, ce qui ne paraît pas nécessaire mais ça te paraît important de vérifier, ouvre le chargeur avec une dextérité qui pourrait paraître surprenante, saisit une balle entre tes doigts, constate la mort parfaitement chargée prête à saisir l'ennemi approchant et relève tes billes sur un Ares portefeuille en main. Tu grimaces sans doute un peu trop Deirdre, remet la balle en place, replace le chargeur en trois mouvements et place le cran de sécurité. « Je n'aime pas savoir que tu as ça. » Mais tu comprends. Et tu détestes. Tu dors déjà pas. Ça va donner quoi maintenant ?
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    Lien du postJeu 4 Avr - 21:15
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    La douceur
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    Alors oui, ils se connaissent. J’arrive pas à croire que Caleb et moi, on a quand même réussi à tomber dingues de deux nanas qui elles, sont proches comme des meilleures amies. Faut quand même le faire. Je secouais la tête de gauche à droite, tout en t’expliquant que non, ce n’était pas mon frère biologique, mais que nous avons grandi ensemble, que j’ai probablement élevé ce gars comme si c’était mon véritable frère. Que si un était dans la merde, l’autre le serait également. Mais qu’il y a quelques temps, il m’avait délaisser, délaisser pour une nana qui était enceinte de lui, et je n’avais plus eu de nouvelles jusqu’à peu de temps, et tu peux voir ouais, tu peux sentir que ça m’agace, que même dans ma voix, c’était mauvais, que je pensais pas qu’un jour il me tournerait le dos en aillant peur pour sa gosse, qu’il a un jour pensé, que j’étais bien trop mauvais pour faire partie de la vie de sa fille. Mais que c’était plus le cas à présent. Et que c’était tant mieux. En tout cas, on rapportait rapidement notre regard en direction de la musique. Cette musique avait probablement beaucoup de sens, bien plus que je ne voudrais l’exposer à vivre voix. Je haussais les épaules, observant droite devant moi. « Je l’aime, beaucoup. Oui. » C’est ta voix au creux de mon oreille, c’est ta douceur dans tes gestes. C’est tout ce qui fait de toi la personne que j’ai aimé, et que j’aime à l’heure actuelle. Quand on arrive chez moi, je te laisse chercher dans mes tiroirs, priant de ne pas avoir oublié un string d’une quelconque conquête, bien que ça fait un temps que je n’ai pas invité quelqu’un dans cet appartement. « T’en fais pas, je cache les sous-vêtements des nanas dans un coin de ma chambre, dans une petite boîte écrit *souvenirs* dessus. » Je ricanais, parce que c’était faux. Et je tenais à ce détail. Je ne voulais aucun affaire personnel à part les miens ici. Personne ne dort jamais avec moi, ou bien si c’est le cas, à mon réveil la personne doit s’en aller. C’est comme ça que je fonctionne. Pas de brosse à dents, pas d’habits oublié pour revenir le lendemain. Rien, absolument et putain rien devait trainer. Déjà qu’il y a rien de moi, à part mes vêtements, des affaires. Il n’y avait aucune photo. Aucune marque d’affection, rien qui ne ferait tenir à ce lieux. En revenant sur mes pas, le porte-monnaie entre mes articulations. Je fronçais vivement les sourcils. Tu venais de trouver mon arme. Tu te débrouillais bien, si bien que c’était presque trop sexy pour te réprimander. « J’habite dans un quartier pas trop fréquentable. Je préfère me sécurisé. » Même si il n’y avait guère besoin de ça. Mais dans le fond, au fond de ma tête, mes démons me regardaient longuement, ils cachaient la silhouette de ma conscience, qui dans un coin de la pièce, se souvenait de l’atrocité de cet engin. De la douleur au niveau de mon ventre, des hurlements. Alors que mes voix, celles qui m’animent encore aujourd’hui. Me rappellent qu’à tout moment, quand je sors d’ici. Je peux me faire tuer. Je m’approche de toi, d’un pas, puis d’un autre. Je me saisis en douceur du gun en le reposant là où tu l’avais trouvée, tout en reposant ma phalange libre dans le creux de ta hanche. « Tu n’étais pas censée trouver ça. Tu ne peux pas m’en vouloir de me protéger, de protéger ceux que j’aime. Il me faut cette arme, dehors, je risque ma vie sans arrêt. » Même si pendant des années j’ai fait sans. Mais depuis ce soir d’hiver, où on a retrouvé mon épiderme gémissant au sol, de coup, de blessures. Je ne pouvais tolérer d’être à nouveau dans cet état de fragilité. Ce n’était pas moi. Un sourire fantôme s’incline sur mes lippes. Je voudrais pouvoir te rassurer, te dire que je ne compte pas l’utiliser, te dire que c’est juste pour assurer la sécurité de l’appartement. Mais dès le moment où tu entendrais ma voix, tu saurais que je mens. Et ça ne vaut pas le coup. Le sommet de mon corps se penchait en avant, je déposais un baiser sur la bordure de ta bouche pulpeuse avant de m’éclipser et de reprendre le porte-monnaie sur le meuble. C’était pas n’importe lequel. C’était celui pour les femmes qui bossaient pour moi. Et je vais devoir me débrouiller pour les payer à nouveau comme il se doit. Je prenais juste assez, suffisamment, du moins, je l’espérais. Mon corps te tournait le dos, sans doute parce que je n’avais pas envie de voir ton visage déformé par les traits de l’inquiétude. Par ton regard qui me dirait que je fais fausse route, mais aussi, celui qui veut dire que tu ne peux rien me dire. Je restais ainsi, tournant faiblement mon visage sur mon épaule pour te scruter de mes yeux clairs, de mes pupilles dilatées. « Tu veux t’en aller ? » Ca me brise de l’intérieur de le demander. Parce que je saurai pas te rattraper. Parce qu’à ce moment, je ressemble juste à un gamin paumé. Et je veux pas que tu partes, je veux que tu viennes, que tu te glisses. Je veux que tu oublies que mes mains sont pleines de malheurs.


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    Lien du postVen 5 Avr - 20:39
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    C'est un comble que tu connaisses celui qui torture depuis maintenant plusieurs mois le cœur de ma meilleure amie. C'est le tien à toi, et le monde se moque sans doute de nous de la répétition des liens. De ton cœur au mien. Du tien au sien et du mien vers elle. Une drôle de cacophonie, qui nous résume bien, tu ne trouves pas ? On est pas de ceux qui s'attachent à la pureté des notes, qui s'imprègnent de la beauté d'une mélodie, on aime les battants, les tons lourds, la puissance qui martèle au fond, pour vous déchirer l'âme finalement. Je t'écoute, un fin sursaut sur mes lèvres, mes prunelles qui s'écarquillent de temps à autre, et je prends l'importance en compte de la place que prend ce dénommé Caleb. Dans ta vie, et dans la sienne à ma Lex. Va falloir que je l'appelle par moi-même. La voiture nous transporte et cette musique vient résonner à nos oreilles, émettre l'aveu de nos lèvres muettes, que tu pourras lire sans doute dans mon regard un peu trop appuyé sur ton profil, qui se plaît à errer de l'arête de ton nez jusqu'au froncement de tes sourcils et qui vient agoniser là à tes lèvres, auxquelles aime se suspendre mon souffle. Intrépide funambule, je n'en entrevois pas même la route qui s'avale à la vitesse de nos roues. Et je me retrouve entre tes murs, à chercher frénétiquement, l'or vert que tu es venu chercher pour épargner ton orgueil d'un nouveau tourment. Je me hisse à cette légèreté entre nos corps séparés. Tu provoques de tes conquêtes, de l'assemblage que tu en fais et tu grossis le trait. Je me prends à sourire, un peu piquée, amusée aussi faut l'avouer par ton propos. Mes phalanges poussent toujours le chaos à l'intérieur de tes tiroirs et je te rétorque d'une voix qui porte sans doute un peu trop. « J'aurais dû m'en douter, faudra que tu me la montres, je pourrais toujours en faire une corde et je te laisse en deviner l'usage. » Je ris comme une gamine pas le moins du monde effrayée. Mais le rire s'arrête, un peu trop vite, le souffle s'oppresse à l'intérieur à tâter la glace métallisée et familière sous mes empreintes.  Je me laisse happée par cette contemplation morbide et je laisse mes doigts parler, s'approprier l'usage macabre. Je relève mes opales sur les tiennes et je te l'avoue oui, que j'aime pas te savoir avec la mort à portée. Je ne devrais pas te le reprocher, mais c'est la peur qui parle de mes entrailles à ma gorge. Tu viens prendre l'arme de mes mains et celles-ci viennent échouer faméliques le long de mon corps. Le souffle ne s'inspire qu'à l'empreinte de tes phalanges au creux de ma hanche. Je dis oui de la tête , parce que je comprends Ares. Et tu devines l'effroi sous le silence de mes mots. Je n'ose rien dire car jamais je te reprocherai ton sombre. Je m'y suis trop réfugié pour te le renvoyer. J'aime m'y abriter, sentir cette protection que tu ne cesses de déployer entre Toi et le monde, que tu partages avec ceux qui t'importent. J'ai cet orgueil d'être réconfortée d'en faire partie. Mais l'angoisse ronge mes veines de savoir le péril qu'impose ce souhait. Tu viens pencher tes lèvres aux miennes, et mes paupières se ferment pour ne pas voir la distance que tu imposes entre nous. Mes mains s'enfuient là à l'abri de mes poches, je viens grimacer légèrement mais tu ne peux pas le voir non. Je ne vois que ton regard qui se hisse au dessus de ton épaule et qui vient cueillir un peu trop sur le vif mon tourment. Tu comprends mon silence. Tu ne comprends que trop bien. Ta question s'arrache de tes lèvres et j'en hausse les épaules. Gamine apeurée, sauvage apprivoisée. Je tisse un fil de nos ombres et je m'approche comme si chaque pas menaçait mon équilibre. Parce que t'es sans doute un peu cette menace dans cette vie que j'efforce d'être lisse Ares. « Non. » que je te rétorque de mon frêle, je chemine à ton dos, je viens tendre mes phalanges aux tiennes, je viens caresser ton dos, pour me hisser jusqu'à ton abdomen. « Allons-y. » Mes pas mènent la danse, de ton corps à cette porte, je l'ouvre sur la suite, parce que la solitude ne peut plus accompagner mon vice. Je me tourne à mon tour pour être certaine de ta présence dans mon sillage, je t'offre un sourire chétif puis plus sincère cette fois, j'oublie les ténèbres pour nous former une bulle, un sortilège. Je surprends mon rythme qui martèle sans doute un peu trop vite. « Je ne vais rien te laisser du japonais. » Et tu sais sans doute que c'est un mensonge, tu sais comme j'aime mêler la provocation à mes mots. Comme j'aime à oublier notre fardeau pour décorer les ombres de nuances, pour imaginer de nouvelles couleurs à nos unions.
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    Lien du postSam 6 Avr - 14:21
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    J’ai pas l’habitude de devoir me justifier sur ce que j’ai. Et pourquoi je l’ai. Mais c’est différent avec toi, et dans le fond, je pense que je devais juste te rassurer. Je n’avais jamais blessé quelqu’un avec cette arme, mais malgré tout, chaque soir où je me devais être présent dans les rues, je le prenais. Juste pour assurer mes arrières, juste pour me dire que j’ai une chance de m’en sortir. Je te sens t’approcher, j’ai eu un doute, j’ai pensé que tu allais t’en aller, que tu allais me laisser la bouche ouverte avec cette merde accrochée à moi. Malgré mon venin, malgré mes douleurs. Tu me fis bien comprendre que tu ne comptais aller nulle part. Même si je ne savais pas si tu acceptais ce côté de moi, ou si tu le tolérais. Ou peut-être finalement, toi aussi, tu ne pouvais rien dire. Parce que tu vivais dans un danger différent du mien. Silencieusement, je me tournais. Je te faisais face, embrassant tes yeux des miens, d’un piètre sourire. Je voudrais savoir ce que tu penses de tout ça, je voudrais que tu me hurles dessus de faire attention, que tu t’en fichais du reste de la population, que le principal, c’était moi. Je raclais la gorge, enfonçant mes mains dans mes poches en tripotant mon paquet de clopes. Mes nerfs, mon stresse revenait. Et je tentais d’assourdir tout ceci. Tu venais de voir une partie de moi, la partie d’un sale démon voulait pouvoir dominer. Je me faisais violence, tu sais. Je me forçais à ne pas t’enlever les mots de la bouche. Parce que la peur de te perdre, était bien plus importante que celle de vouloir savoir. En marchant derrière toi, je posais doucement ma main sur ta chute de reins, t’incitant à dévaler les marches alors que je renfermais la porte après nos passages. J’ai beau être silencieux, des tas de voix se bousculaient dans ma tête, à tel point, que mes sourcils se fronçaient. Faut juste que je fasse une pause, que j’arrive à me persuader que c’est rien, qu’après tout, la plupart des américains avaient une arme chez eux, alors pourquoi pas moi ? Alors non, elle n’était pas l’égale, c’était celle de Johan, qui depuis ne me l’avait absolument pas réclamé. Il m’avait aidé à faire face aux gens qui voulaient ma morte, et c’était le seul choix. Je peux t’en assurer. Arrivant à la hauteur de ta voiture, je reprends vite place du côté conducteur, démarrant en reposant une poigne sur ta cuisse que je serrais entre mes articulations. « Japonais, tu parles de sushis c’est ça ? Parce que crois-moi, tu as être derrière. » Je te mets presque au défis. Je suis clairement un bon mangeur. Et surtout si on parle de la bouffe japonaise. J’observe du coin de l’œil le gps, qui me guidait à travers ces rues que je connais comme ma poche. Sauf que là, elles sont illuminées, il y a des gens qui passent dedans, on peut même entendre des rires d’enfants. Mais le soir, c’est un autre monde. C’est le monde des personnes qui ne dorment pas, à cause des soucis, à cause d’eux-mêmes. C’est toujours un miracle si j’arrive à dormir plus de deux heures avec les médicaments. Adossé au siège, la musique qui résonnait. Je descendais ma main sur l’intérieur de ta cuisse en t’obligeant presque à les écarter. Mais rien ne pouvait me déconcentrer, même si j’agissais de la sorte, je gardais un œil éternellement concentré sur la route. « La prochaine fois, mets une jupe, ou une robe. » Parce que j’ai toujours été franc. Parce que dans un sens, mon envie de toi se rapportait depuis le moment où j’avais foutu les pieds à Boston. Je souriais, ce sourire où on voyait mes dents, à tel point que je me surprenais d’exprimer autant de choses. Et ma main glissait, lentement sur ton genou. Je caressais cette zone, en plantant mon regard sur le bâtiment qui montrait le restaurant. Putain, j’espère que c’est vraiment pas un restaurant hyper cher, parce que j’ai beau avoir de l’argents, je sais pas si je vais avoir suffisant. « Rassure-moi, c’est un simple restaurant japonais où c’est genre un de vos restaurant où on mange un sushi et ça coûte un rein ? » J’arque un sourcil en me garant relativement prêt de l’établissement. Je coupe le moteur, me tournant pour pouvoir déposer mon regard sur ton profil. Ton nez retroussé, tes lèvres charnues. Faut croire que la beauté avait un nom. « Tu savais que les japonais, ou c’est les chinois. On souvent peur des gens tatoué ? Enfin, c’est souvent les personnes âgées, mais dans la tradition, c’est pas vraiment quelque chose de bien ? » Je sais pas, j’ai cette information, et je crois que j’avais envie de l’articuler. En me penchant en avant, je pose ma phalange sur la courbe de ta mâchoire pour la tenir entre mes doigts, t’obligeant à placer ton faciès face au mien, que tes orbites se lient aux miens. Mes lèvres, proches des tiennes, je sentais d’ici ce souffle chaud. « On y va ? » Je vins happer ta lèvre inférieure, tirant dessus, à peine une seconde avant de relâcher et de sortir de la voiture. Tu me provoques, et je provoque, et tu sais comment ça va se terminer.


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