Cliché peut-être mais effectivement des fraises et du champagne ce n'était pas demandé la lune au milieu d'une réservation chalet autour du thème de la Saint-Valentin. Oui in avait beau dire que Colombe était une princesse, faut dire que tu étais aussi pas mal habitué aux services extras de qualité. Remercié, tu finissais surpris à la réplique de la demoiselle. Ton frère hun ? Tu ne paniquerais certainement pas mais tu étais étonné, c'est vrai. ! Qu'est ce que t'en penses, toi ? Tu aurais pu la taquiner là-dessus sans t'en lasser, quitte à être supra lourd. Mais là son avis t'intéressait. Elle en pensait forcément quelque chose. Cela dit elle avait raison ce n'était pas tellement dans l'ambiance. Ce qui l'était davantage c'était elle et toi dans ce bain. Tu acais porté ton regard sur cette première bretelle pour finir par lui répondre le ton suave. Ça pourrait en être, oui. Elle te teasait doucement en laissant glisser sa deuxième bretelle et finalement elle te demandait de l'aide... ce que tu adorais faire. Tu l'as aidé avec la fermeture lentement. Vos corps étaient tout deux cicatrisés depuis peu. Tu choisissais paradoxalement de ne pas les voir bien qu'elles soient visibles. Oups... tu sais à quel point je peux être gauche parfois.. As-tu murmuré à son oreille après avoir dégrafé son soutien gorge alors qu'elle te tournait encore le dos.

C’est complètement hors sujet mais, tu en profites pour lui parler de ton frère et du fait qu’il souhaite le rencontrer. C’est toujours comme ça quand il tente de jouer le grand frère parfait. Tu secoues la tête positivement quand il te reprend et puis, tu soupires. Il te demande ton avis. T’es assez mitigée. Il tente de faire les choses bien alors, autant lui laisser une chance. Il est pas exigent en vrai. Presque inoffensif le grand frère. Tu esquives un petit sourire avant de déposer un baiser sur sa lèvre. Tu le cherches en laissant glisser tes bretelles. Et puis finalement, tu te retournes en lui demandant de l’aide. Il accepte volontiers, retires pas la même occasion le clip de ton soutien gorge. Tu fais semblant d’être choquer tout en te retournant vers lui. Tes mains glissent de son torse à sa nuque pour réduire la distance qui vous sépare et pour faire tenir un temps soit peu ton soutif. Hey, c’est un nouvel ensemble. Je voulais de montrer. Mais, je vois que tu t’en fiches complètement et que tu préfères ce qu’il y a en dessous... Tes lèvres se rapprochent petit à petit des siennes avant de ne faire plus qu’un. Tu prolonges l’instant un petit peu avant de te retirer pour faire tomber le peu de vêtements qu’il te reste sur le dos. Tu fais un tour sur toi-même, amusée avant de mettre un pied puis un deuxième dans la baignoire. Tu te glisses à l’intérieur. Aller, viens la.

Toi, ce qui t'étonnait c'était qu'elle te serve ça sans crainte, ni complexe. Elle avait même l'air de ne pas vouloir freiner la chose. Étonnant hun ? Roh puis après toi, il s'agissait de son frère, et non de son père. « Qu'importe, je suis certain que la plus exigeante.. c'est toi. » Oui tu en étais certain. Elle était la plus difficile à dompter. Tu avais détesté ne pas la sentir la sentir en confiance par le passé, tu avais détesté devoir parfois contenir tes sentiments pour éviter de la voir paniquée. Alors oui si elle était convaincue qu'une seconde chance, en vos termes, était une bonne idée, toi, tu ne craignais rien. Seul son avis comptait finalement. Pour autant c'est certain que tu te ferais un plaisir de faire sa rencontre. « Le peu que j'ai vu était canon mais rien égal ce qu'il y a en dessous, tu peux pas m'en vouloir. » As-tu dit en prolongeant ce baiser qui effectivement appuyait le fait que ce détail ne sera pas retenu contre toi. Tu la suivais du regard, aucun de ses mouvements ne t'échappait, et finalement, tu te déshabillais à ton tour alors qu'elle t'invitait à la rejoindre plus rapidement. « Ouh.. tu tiens à me brûler mes bijoux de famille ? » As-tu lancé amusé en réalisant à quel point c'était chaud. Mais c'était aussi le principe d'un bon bain. Puis le champagne est là pour vous rafraîchir. D'ailleurs tu en servais deux coupes sans trop tarder.

Tu grimaces légèrement quand il exprime le fait que tu étais sans aucun doute la plus exigeante. Ouais, c’est certainement le cas. T’es la plus complexe quand on y réfléchit bien. Quoique Louve n’est pas mieux dans son genre. Vous êtes à la fois différentes et tellement similaires. Je crois qu’il essaie juste de se comporter comme un frère normal. Tu n’as jamais été trop proche de tes frères et sœurs. Si ce n’est Colin qui t’as toujours pris sous son aile. T’es plus celle qu’on embête parce que tu tapes des manières, parce que t’es une princesse. Bref, tu décides de ne plus penser à ton frère pour te concentrer sur le moment présent. Tu déposes tes lèvres contre les siennes et tu le quittes juste pour entrer dans l’eau et te caler bien comme il faut. Charmeur! Tu lèves les yeux au ciel en souriant avant d’hausser les épaules d’un air innocent. Nan pas du tout, ils peuvent toujours servir. Tu rigoles ferme les yeux quelques instants pour profiter, juste le temps qu’il serve le champagne. Bon, on va éviter de trinquer en l’honneur de mon frère un jour comme celui-ci. Je dirais à... notre première nouvelle saint Valentin en tête à tête ? Et à mon parfait petit-ami pour ce week-end qui s’annonce on ne peut plus parfait. Ca fait beaucoup en effet.

Un frère normal. C'est ce que tu étais. C'est ce que tu aurais voulu être plus longtemps pour l'une des concernées. C'est aussi ce rôle que tu essayais d'oublier depuis ta sortie de coma. « Oui, je comprends. » As-tu simplement dit. Tu comprenais effectivement. Mais finalement toi aussi tu finissais vite désireux de parler d'autre chose, de profiter de ce que devait être ce week-end pour vous. Le sourire fier quand elle t'accusait d'être beaucoup trop charmeur, tu n'en restais pas moins coquin et sincère. Lui tendant sa coupe de champagne tu ajoutais. « .. et j'ajouterais peut-être.. à ce bel ensemble pas encore apprécié à sa juste valeur. » Oui ça faisait long, mais merde vous en aviez du temps à rattraper. Puis c'était ta manière aussi de dire que tu appréciais l'intention n'est-ce pas ? Trinquant avec, tu as fini par lui voler un baiser avant de boire une gorgée de ce champagne.

Assez parler de ton frère qui tente début faire les choses bien. Il faut passer à autre chose. Comme votre week end en tête à tête, ta lingerie qui finit trop vite au sol, l’eau chaude, les bulles de champagne et les fraises au sucre. Il me sert une coupe et on trinque à ce week end en laissant le reste, l’es problème derrière nous. C’est vrai que les premiers jours ont été compliqués mais tu sais parfaitement que vous saurez rattraper le temps perdu. C’est d’ailleurs ce que vous commencez à faire. Cest pas faux ! Ton verre cogne délicatement le sien. Il te vole un nouveau baiser avant que vous ne puissiez apprécier l’alcool qui glisse lentement le long de ta gorge. Excellent. Bien choisi de sa part ou de celle du personnel. Alors dis-moi y a un programme pour ce week end où on hiberne ici ? Ça me dérangerait pas, y a de quoi faire et je pense pouvoir me passer de shopping deux jours. Tu rigoles mais c’est vrai que pour toi c’est une dure épreuve quand on y réfléchit.

Le champagne frais au beau milieu de ce bain chaud c'était tout juste parfait. C'était propice à un moment de qualité avec Colombe, loin de vos tracas. C'est dans les moments comme celui-ci que vous arriviez à retrouver une complicité certaine, et peut-être même à la reconstruire. Là était votre promesse pour une seconde chance n'est-ce pas ? T'appliquant à boire encore une gorgée de délice, tu finissais par déposer ta coupe sur le rebord pour glisser ta main sous l'eau à la recherche de la cheville de Colombe. « Tu penses au shopping, là maintenant ? Ici et maintenant ? » Elle n'était pas croyable hun ? Tu savais qu'elle adorait ça. Le shopping. Puis elle était chanceuse dans son genre. Il t'était arrivé de faire du shopping avec elle. Jamais sans râler quelques peu, et tu l'avais souvent fait. Tu le referais souvent, sans aucun doute. Mais là c'était de la provocation n'est-ce pas ? D'ailleurs tu attrapais sa cheville pour l'attirer un peu plus près de toi, tout en t'approchant un peu plus d'elle. « Tu réalises à quel point c'est un tue-l'amour ? » As-tu dit avec ce petit sourire abasourdi mais amusé sur ce coup-là.

Tu vous quelques gorgées avant de lui demander quel était le programme de ce week-end en tête à tête. Forcément, c’est plus fort que toi, tu évoques le shopping telle une accro et il ne peut que relever. Tu poses ta coupe de champagne sur le rebord de la baignoire quand tu sens sa main se glisser autour de ta cheville. Tu hausses légèrement les épaules d’un air innocent alors qu’il s’approche et te rapproche de lui par la même occasion. Tu esquives un petit sourire, laissant sa main remonte de son torse jusqu’à sa nuque. Nan, je pense à toutes les surfaces qu’on va devoir tester avant de repartir d’ici. Je pense aussi à toi en train de me faire un bon petit massage. Je pense aux fraises enrobées de chocolat mais aussi au goût de tes lèvres contre les miennes parce que ça me manque déjà et... Tu laisses ta phrase en suspend quelques secondes à peine pour le regarder cette fois-ci droit dans les yeux et arrêter d’admirer toute autre partie de son corps. T’es doigts jouent légèrement avec ses cheveux tandis que tu avoues à mi-mot : Je pense au fait que j’ai trouvé une meilleure addiction. Je pense être encore plus accro à toi que je ne le suis au shopping. Tu te bouffes la lèvre inférieure, petit sourire collé sur les lèvres. Ouais ce type aura ta peau.

Tu te souviens de cette promesse de prendre son temps ? Tu y tenais et tu étais aussi conscient que tu y tenais pour elle, bien plus que tu n'y tenais pour toi. Ce n'était pas un scoop. Elle avait besoin de parfois plus de temps que toi. Il fallait qu'elle prenne le temps d'être en phase avec ce qu'elle ressentait, même si tu t'étais souvent dit qu'elle avait encore plus de mal à assumer tes sentiments pour elle que ses sentiments pour toi. Peut-être te trompais-tu ? Quoiqu'il en soit, elle arrivait à te surprendre. Voilà qui se voyait à ton sourire changeait. Elle t'intriguait, te teasait, et te vendait du rêve. « Tu veux que je te dise.. peut-être qu'on mêlera tes deux addictions ultimes... une fois de retour à Boston. » Tes mains se glissaient à son dos sous l'eau, épousaient sa taille. Elle était parfaite quand elle le voulait. Et même quand elle ne l'était pas, tu finissais bien trop mordu d'elle pour être neutre. « En attendant.. laisse moi te confier qu'on partage les mêmes envies.. Entre ses murs, je suis à votre merci, femme. » Bien que tu espérais aussi en tirer quelques avantages. Mais pour l'heure l'appel de ses lèvres t'était irrésistible si bien que c'est un baiser langoureux que tu initiais.

Le shopping, tu peux t’en passer. En ce qui concerne Giacobe par contre, c’est plus compliqué. Il semblerait que tu aies besoin de lui au quotidien ce moment. Si tu ne le vois pas alors, tu lui envoies un message. C’est comme ça. Tu as prévu de ne pas aller trop vite. Tu ne veux pas tout gâcher une nouvelle fois. Pourtant, t’as envie de faire des efforts. T’as envie de lui montrer que tu es là pour lui et que oui, tu peux tout laisser de côté pour un week-end juste pour te concentrer sur votre relation. Ça ça ne te fait pas trop peur. Tu esquives un petit sourire. Je trouve que c’est une excellente idée. Ouais a Boston par contre, tu redeviens cette petite princesse pourrie gâtée qui a parfois besoin d’une bonne séance de shopping pour se sentir bien ou encore, pour assouvir ses pulsions meurtrières à l’égard de certains. Quoiqu’il en soit la, il n’y a que lui et toi. Ses mains autour de ta taille et ses lèvres à quelques millimètres à peine des tiennes. Je sais que j’ai l’habitude de me faire servir et d’avoir tout ce que je veux mais, je pense que je peux te rendre la pareille. Avec Giacobe t’arrive à être un peu plus compilante, plus ouverte, plus douce et c’est peut-être pas plus mal. En tout cas, ses lèvres retrouvent les tiennes et cette fois-ci, tu l’as plus envie de les quitter. Tu t’accroches a elles comme si ta vie en dépendait. Ou comme si t’avais envie de franchir une étape, de lui prouver que tu tenais vraiment beaucoup à lui.