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I LOVE HARVARD
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    locked in a room ☽ ft efrain.
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    Lien du postDim 10 Fév 2019 - 19:50
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    efrain & jonah

    locked in a room


    Le gentil médecin, si seulement ça pouvait être le seul adjectif capable de le qualifier, pensait Jonah en préférant ne pas rétorquer pour ne pas dire quelque chose qui lui donnerait d'autant plus l'envie de fuir. À la place, il étouffait un rire qui le trahissait nettement plus, cependant les références d'Efrain avait toujours eu le don de l'amuser, comme quoi les choses n'avaient pas réellement changé. Il était tombé pour lui, pour son regard captivant, ses blagues toujours dites au bon moment, ce sourire fascinant ; sa personnalité d'or, tissé de valeurs qui étaient quelque peu semblables aux siennes. Il était irrémédiablement et inconditionnellement tombé amoureux de lui, de tout ce qu'il représentait, de ses qualités, ses défauts, des conflits et des bons moments. Il était devenu accro à ce quotidien palpitant à ses côtés, accro à sa voix, son toucher, ses lèvres, et il était sacrément dur de se sevrer de la meilleure des drogues qu'il lui ait été donné de goûter. C'est probablement ces raisons qui le poussaient tant à vouloir s'échapper de cette pièce qui semblait rétrécir au fur et à mesure des minutes. Il venait à agiter les mains en signe de désaccord lorsque les mots d'Efrain lui parvenaient et sonnaient tellement amer ; « Non, non ! Tu comprends pas, je déteste seulement être enfermé, je dors même pas la porte fermée alors t'imagines bien.. c'est pas à cause de toi, enfin pas totalement, pourquoi j'ai dis ça, mh ? tu vois, c'est dans ces moments là qu'il faudrait me cogner ! Oublie, je veux rentrer avant qu'une gosse de dix ans ne foute le feu à mon appart ». Jonah avait tendance à devenir vif et bien trop hyperactif lorsqu'il se retrouvait dans un endroit clos, il parlait beaucoup et avait des difficultés à rester en place plus de cinq minutes - déjà intenable en temps normal, il fallait s'attendre à un véritable carnage. Ceci dit, le voilà parti à faire les cents pas, à ranger les trucs qui traînait et qui, concrètement, le gênait pour pouvoir bouger dans tous les sens. Puis Efrain venait à évoquer la danse, l'obligeant à élever le regard dans sa direction ; « c'est pas super gentil d'utiliser la danse pour me convaincre mais d'accord, je ferai ça », soupirait l'étudiant en saisissant un balai pour canaliser ce trop plein d'énergie soudain. Il savait incontestablement quelles cordes tirées pour l'obliger à faire attention, à se résoudre à des choses qu'il n'aimait pas forcément. D'une oreille attentive, Jonah l'écoutait – non sans lui jeter un regard noir. Ce nouveau passe-temps était dangereux et s'il ne faisait pas attention, il pourrait y laisser sa vie et dieu sait combien là, sur l'instant, il avait véritablement envie de le saisir par le col afin de lui faire la morale comme il aurait pu le faire avant. Agacé, il laissait tomber son balai dans un bruit sourd, croisant les bras d'un air mécontent. « T'es inconscient, ça aurait pu être plus grave que ça ! T'es vraiment un idiot », grondait-il, l'accent toujours plus prononcé lorsqu'il était en colère, bien qu'au fond il était plus inquiet qu'autre chose. Il approchait d'un pas étonnamment confiant et alors qu'il s'arrêtait face à lui, Jonah faisait craquer ses doigts, un mince sourire en coin qu'il tentait de dissimuler ; « Allez, sois gentil et enlève ça que je vois les dégâts », lâchait-il le plus naturellement du monde – un retour en arrière vers l'époque où il le massait après ses longues journées intensives.
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    Lien du postLun 11 Fév 2019 - 13:58
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    efrain & jonah

    locked in a room


    A défaut d’être suffisamment sournois pour occuper une autre fonction que celle de gentil médecin avide de mondes psychédéliques et de Bisounours, je suis bien décidé à faire honneur à ce côté taquin qui me représente plutôt bien. J’ai du mal à ne pas saisir les perches qui me sont tendues même s’il faudrait parfois que je fasse preuve de davantage de recul pour ne pas commettre d’erreurs. Tout le monde n’est pas aussi ouvert à la plaisanterie est aux petites remarques taquines que moi, certains ont même tendance à prendre la mouche et à se vexer d’une plaisanterie qui n’avait aucunement pour vocation de blesser. Sans trop comprendre pourquoi ni comment, on se retrouve tous les deux prisonniers de ce capharnaüm, une salle qui n’a de salle que l’intitulé quand on voit tout le merdier entreposé ici en attendant de trouver où le caser ailleurs. Jonah est victime d’un acte ouvertement revendiqué, une vengeance à l’ancienne, plutôt bon enfant quand on voit ce qui se fait maintenant. Le mec aurait pu céder à ses pulsions les plus colériques en lui fracassant la gueule… Aucun doute à avoir sur le fait que je serais passé du côté sournois de la force et que le mec en question ne serait plus de ce monde après cela. Je crois que par amour, je pourrais faire n’importe quoi. Un constat qui en dit long sur ce que je suis prêt à donner mais qui ne cesse d’alimenter mes plus grandes inquiétudes… C’est dans des moments comme ceux-là que tu te rends compte que tout peut basculer en un battement de cils et que tu peux complètement perdre le contrôle de toi-même, aveuglé par l’amour et un esprit de vengeance immédiat face à une tentative d’agression quelconque sur un être aimé. Pour l’heure, loin de vouloir venger qui que ce soit, je remarque juste que Jonah donnerait probablement tout pour être ailleurs, ou accompagné de quelqu’un d’autre à défaut. Surprenant ? Pas vraiment, il a été clair la dernière fois que nous nous sommes parlés mais bon… Ce n’est pas agréable pour autant, ni même plus facile à vivre. Il s’offusque de mon constat et tente maladroitement de me faire comprendre qu’il est plutôt question de claustrophobie sans pour autant vouloir admettre à haute voix qu’il n’est pas si mal ici, avec moi. Je n’ai pas besoin de plus, j’ai compris le message et putain ce qu’il me fait du bien. Pas le temps de m’engouffrer dans la crevasse, ni même de saisir une occasion en or. Je suis bien plus inquiet à l’idée qu’il ne fasse pas le nécessaire pour se soigner. Il est comme ça Jonah, une tête de mule que t’es obligé de malmener pour son propre bien. Je n’hésite pas une seconde à le prendre en otage en utilisant ses propres passions contre lui, la danse. Devoir renoncer à la danse le tuerait, on le sait tous les deux. [color=#2B7087]« J’suis prêt à devenir le pire des enculés si ça t’oblige à faire le nécessaire pour préserver ta santé ! »[/color ] J’accepte d’être le méchant de son histoire, je ne reculerais devant rien pour l’aider. En parlant de tête de mule, je n’aurais aucun mal à admettre que je suis une tête brûlée moi aussi. Je sais pertinemment que le Parkour est dangereux, surtout pour un mec parfois aussi peu adroit que moi, tendance Pierre Richard mais je ne peux pas m’en empêcher. Ce n’est pas tant la mise en danger qui me séduit, mais cette dose d’adrénaline qui monte rapidement et qui te motive à tout donner pour aller plus haut et plus loin encore. « Je sais… Mais je ne sais pas m’arrêter en cours de chemin, j’veux toujours aller jusqu’au bout des choses ! » Une immense qualité comme un très gros défaut en fonction des situations. Son accent ressort toujours lorsqu’il se laisse déborder par ses sentiments et je ne peux m’empêcher de fondre, comme avant. Il est vraiment très sexy lorsqu’il s’énerve. Je secoue la tête par instinct de préservation et me redresse, surpris par sa requête. « T’es sûr ? Tu risques de t’énerver encore plus si tu vois l’état de mon dos… » Je marque déjà très facilement, le moindre petit cognement engendrant quasi immédiatement un bleu, mais à en juger par l’intensité de la douleur… Ouais, je n’ose même pas imaginer le résultat. En bon petit soldat, et parce que je ne veux pas me faire fusiller sur place par un Jonah en colère, je retire mon maillot de bloc, me séparant par la même occasion de tout ce sang de porc à moitié sec et répugnant. Me retrouver si peu habillé, dos à lui, me fait me sentir tout bizarre… Je frissonne à la simple idée qu’il puisse à nouveau me toucher, à fleur de peau et terriblement demandeur. Je me déteste putain ! « Alors, à quoi ça ressemble ? »
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    Lien du postMar 12 Fév 2019 - 6:34
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    efrain & jonah

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    Oh, Efrain pouvait bien dire et penser ce qu'il voulait quant à ce nouveau passe-temps, lui resterait fixé sur l'idée qu'il s'en était faite et il n'appréciait pas le moins du monde que cette lubie tout droit sortie d'on ne sait où pouvait l'abîmer, le blesser et pire qu'il n'osait imaginer. « Ouais et bien le bout des choses la prochaine fois ça sera sûrement la morgue alors si tu pouvais cesser de te mettre en danger, franchement j'apprécierais », existait-il un autre moyen de crier haut et fort qu'il tenait à lui, qu'il avait peur pour sa vie, peur pour lui, peur de le voir se faire mal ? Au fond Jonah comprenait sincèrement ce besoin, cette envie. Se mettre en danger était devenu une grande passion, l'adrénaline qu'on en puisait le faisait se sentir vivant, c'est à croire que frôler la mort devenait un divertissement. Quoi qu'il en soit « fais ce que je dis, pas ce que je fais », aurait probablement collé à la situation actuelle. Bien sûr, une fois qu'il serait rentré chez lui, il se renseignerait davantage sur ce domaine dont il avait que très peu entendu parler, même s'il se doutait qu'il n'allait certainement pas tomber sur des articles et des images très agréables à lire et à regarder, il désirait au moins s'informer sur ce qui semblait faire vibrer Efrain à l'heure d'aujourd'hui. « Cois-moi t'as pas envie que je me mette vraiment en colère, alors arrête de discuter et enlève ça que je puisse y jeter un œil », râlait l'étudiant en croisant à nouveau les bras, patientant sagement que son vis à vis daigne enfin ôter ce tissu imbibé de sang. Jonah avait seulement dans l'idée de se tenir à distance durant son observation, malheureusement son inquiétude avait prit le pas sur la raison et face à ce dos qui, en effet, avait prit un choc, il ne pouvait pas simuler cette indifférence à toute épreuve. Alors, il approchait, un peu, encore, jusqu'à ce que ses limites lui paraissent bien loin derrière lui. « C'est pas franchement joli », avouait Jonah, les doigts effleurant sa peau sans jamais la toucher. « J'ai jamais vu un hématome aussi imposant, je préférerais que tu consultes un médecin, c'est assez.. effrayant », confiait-il simplement alors que son index osait se poser sur sa peau pour retracer délicatement les contours de cette monstrueuse marque foncée qui colorait son dos. « On dirait presque Ben », ricanait faiblement Jonah tandis que ses iris vagabondaient le long de son échine ; « Ben c'est l'un de mes poussins », lui expliquait finalement l'étudiant, puis dans un élan de trêve et de sympathie, il s'élançait dans un domaine qu'ils connaissaient aussi bien l'un que l'autre - « Profite, je serai peut-être de nouveau un sale gosse d'ici demain », peu de chance, mais c'était un moyen de l'embêter un peu, son rictus espiègle en était la preuve formelle. Sans lui demander son avis, ses mains glissaient sur ses épaules, les lui massant doucement, de façon à l'alléger de cette pression qu'avait sûrement dû lui coûter cette longue journée. « Si je te fais mal, hésite pas à me le dire », marmonnait-il alors qu'il s'aventurait sur un terrain glissant. Il prêtait attention à ne pas appuyer sur cet hématome, non sans loucher sur son épine dorsale définitivement bien dessinée. Il ignorait pourquoi il s'était lancé là-dedans, c'était une bien mauvaise idée, mais visiblement son coeur semblait maître de toutes les décisions lorsqu'il était à ses côtés, son corps n'avait qu'à suivre et lui-même devait subir ces situations qui pourraient presque le faire rougir.
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    Lien du postMar 12 Fév 2019 - 9:23
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    Il a toujours été extrêmement protecteur vis-à-vis de moi, soucieux de ne pas me savoir en danger, essentiellement concentré sur mon bien-être à défaut de prendre soin de lui. Jonah, c’est l’ami que tout le monde aimerait avoir, la personne sur qui tu peux compter dans toutes les situations et qui ne te fera jamais un coup de pute. Jonah, c’est le petit-ami dont tout le monde rêverait, une bouffée d’oxygène et le prototype même de la perfection. Ses défauts ne font que le rendre plus attachant, je crois même être tombé amoureux de ses imperfections en premier, ce sont elles qui ont ouvert la porte à la découverte de ses qualités, celles qui m’ont rendu accro et dépendant. Si nous avions été ensemble, jamais il ne m’aurait laissé prendre des leçons pour améliorer la fluidité de mes mouvements, jamais il ne m’aurait encouragé à me la jouer yamakasi, à sauter d’un toit à l’autre au risque de prendre une très mauvaise gamelle. Il monte directement dans les tours et envisage le pire pour ma prochaine chute : la morgue. Le pire dans tout cela, c’est que j’en ai conscience. Tu ne peux pas ignorer le danger quand tu t’embarques à plusieurs mètres d’altitude pour repousser tes propres limites. « Vous manquerais-je, si je venais à disparaitre subitement, mon bon monsieur ? » Je me mordille la lèvre, mutin, les yeux allant directement se confronter aux siens. J’opte pour la plaisanterie parce que je sais qu’il a raison, parce que je ne prendrais jamais de risques inconsidérés à moins de me sentir capable de relever le défi. Je n’en suis pas là, je reste cantonné à de petites structures qui me permettent de me faire plaisir sans – trop – mettre ma vie en danger. Mon dos l’inquiète et je sais pertinemment que dès lors que j’aurais retiré mon maillot de bloc, il s’inquiètera davantage encore. Je ne suis pas stupide, je sais reconnaitre les signes, surtout lorsqu’ils se manifestent aussi ardemment pour accompagner le moindre de mes mouvements. Croire qu’un simple non suffira à focaliser l’attention de Jonah sur un autre point, ce serait l’insulter et lui manquer de respect. Non, il ne change pas d’avis et menace de faire gronder une colère que je ne connais que très bien. Notre histoire était passionnelle, intense dans les hauts comme dans les bas. « Bon d’accord… Mais promets-moi de ne pas te mettre en colère ! » Parce qu’il le sera forcément lorsqu’il découvrira l’hématome que je me traine depuis hier soir. Il se résorbera avec le temps, une semaine ou deux et je serais comme neuf, n’est-ce pas ? Je soulève mon maillot et l’abandonne sur le bureau juste à côté de celui sur lequel je suis assis, dos à lui. Effrayant, il n’y va pas avec le dos de la cuillère mais m’apaise immédiatement lorsque ses doigts effleurent cet hématome. Je frissonne, mes poils se hérissent sans aucune discrétion. « Je montrerai mon dos à mes camarades de promo demain, ça leur fera un exercice pratique supplémentaire ! » Pas question que je prenne rendez-vous chez le médecin pour une mauvaise chute, au pire des cas, je contacterais l’un de mes anciens collègues de stage, les chirurgiens que j’ai pu côtoyer pendant trois mois, ils sauront me diagnostiquer avec professionnalisme. « Tes poussins ? T’as des poussins ? » Il ne cesse de me surprendre. Profiter, mais profiter de quoi ? A deux doigts de reprendre la parole pour lui demander des explications, je suis amené à comprendre de moi-même à quoi il fait allusion. Ses mains remontent le long de mes épaules et viennent faire la nique à tous ces nœuds accumulés tout au long de la journée. Mes nerfs l’en remercient, mon cœur nettement moins. Il bat la chamade et se f ait miroir de mon esprit, de mes organes, de ce corps qui ne m’écoute plus et avance en roue libre. « Tu ne me fais pas mal, ne t’inquiète pas ! » Il a toujours été très bon à ce jeu, le roi des massages. Avant, il s’en servait comme d’un moyen de pression, parce qu’il sait ô combien j’aime les papouilles et les petites attentions. Ses doigts s’enfoncent avec un peu plus de ferveur le long de mes omoplates et me font gémir de plaisir. Un soupir qui, au rythme de mon buste qui se décontracte, fait état d’un bien-être grandissant. « Pitié, ne t’arrête pas ! » Il n’a pas perdu la main, ses doigts parviennent toujours à mettre le feu à ma peau. Je brûle pour lui, sombre d’un désir interdit.  
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    Lien du postMer 13 Fév 2019 - 4:18
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    « J'aurai bien voulu mentir mais je fais un piètre menteur alors je me vois contrains de vous dires, mon petit monsieur, qu'en effet, vous me manqueriez peut-être un peu.. », beaucoup, beaucoup trop. C'était un fait, il n'arrivait pas à le dire de vive voix mais il n'en pensait pas moins et il savait que son vis à vis en était conscient, du moins il l'espérait profondément parce qu'il n'avait pas envie qu'il s'imagine que vivre sans lui était une partie de plaisir et que l'oublier était une tâche relativement facile à réaliser. Il s'inquiétait et il était d'autant plus en colère par cet événement qui aurait pu s'avérer plus grave qu'il ne l'était, cependant il ne désirait pas le perdre, pas une nouvelle fois – il le savait, il serait dans l'incapacité de se relever. Ces deux dernières années avaient été assez compliquées dû à cette absence, il ne désirait pas en commencer une nouvelle sans lui alors qu'il avait l'opportunité de pouvoir totalement changer les choses et peut-être, les rendre meilleures et certainement plus agréable pour lui comme pour Efrain. « Promis », marmonnait-il en regrettant déjà amèrement d'avoir prononcé ces mots là – difficile de garder son sang froid lorsqu'il s'imaginait l'horreur de la scène. « Tu m'en veux pas hein mais tes potes de médecine je les connais pas alors niveau confiance.. T'es sûr qu'ils sont bon ? Parce que je pourrais te filer le numéro de ma sœur, elle est en médecine et je lui fais nettement plus confiance, tu vois ? Enfin je veux dire.. Je serai un peu plus rassuré tu comprends », déclarait-il bien qu'il soit conscient que ça pouvait paraître peut-être un peu déplacé, sûrement bizarre, mais il avait réellement peur qu'il ait quelque chose de sérieux. Il avait tendance à  toujours se faire trop de souci, à parfois en faire un peu trop lorsqu'il s'agissait de la santé et du bien être de ses proches, surtout qu'il n'était pas question de n'importe qui – il lui était difficile de rester impassible. Alors que ses doigts parcouraient toujours les contours de son hématome, il laissait échapper un faible ricanement face à l'étonnement de sa question ; « Oui, j'ai deux poussins, quatre pythons, une couleuvre, un porcelet et Arlo voulait une loutre alors j'ai peut-être un peu adopté une loutre.. », c'était une chance d'avoir un appartement spacieux où stocker ce zoo, d'autant plus que les responsabilités n'étaient pas minces. Les animaux ont toujours réellement été une lubie un peu excessive et il les accumulait au fur et à mesure des mois, ça lui permettait de se sentir moins seul. Jonah aurait préféré faire un élevage de chat, malheureusement il y était allergique et c'était peut-être mieux ainsi puisque dans le cas contraire, il en aurait sûrement déjà une trentaine. Quoi qu'il en soit, l'heure n'était pas à l'adoption mais à une occupation bien différente. Ses paumes s'aventuraient de ses épaules à ses omoplates au gré des réactions délicieuses d'Efrain qui semblait toujours autant apprécier l'habilité de ses doigts ; « c'est si gentiment demandé », susurrait-il d'une petite voix, particulièrement enivré par l'intégralité de cet être posté juste devant lui et sur lequel il abattait ses miracles, massant chaque partie de son dos qui n'avait pas été marqué, ne désirant pas prendre le moindre risque de lui faire mal. La vue avait beau l'inquiéter, elle n'en restait pas moins belle, elle l'était en tout cas assez pour qu'il en vienne à malmener sa lèvre inférieure – reste sage Jo, fais pas n'importe quoi, lui répétait cette petite voix, parce que dieu sait combien il était compliqué de se contenir face à lui ; « ça m'avait manqué », laissait-il échapper dans un murmure plus audible qu'il ne l'aurait voulu.
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    Lien du postMer 13 Fév 2019 - 10:57
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    efrain & jonah

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    Je ne suis pas surpris d’apprendre que si j’étais amené à disparaitre tragiquement, je lui manquerais un peu. L’entendre de sa propre bouche a néanmoins un autre effet, celui de faire chavirer ce petit cœur bien trop recroquevillé sur lui-même pour ne pas vibrer à la simple évocation d’un sentiment de manque. S’il savait… Mon esprit taquin reprend immédiatement le dessus alors que je lève le pouce et l’index pour mimer un tout petit espace que j’agrandis en fronçant les yeux. « Mouais… Juste un peu ? » Mon sourire de fouine ne me quitte pas une seule seconde, je le charrie, le pousse dans des retranchements qui, je le sais, vont venir mettre à mal sa pudeur en le forçant à prendre position. A quelques secondes de me séparer d’une partie de ma tenue de travail pour qu’il puisse jeter un coup d’œil à mon dos sacrément amoché, je prends soin de le prendre en otage d’une promesse qu’il ne pourra pas rompre. Même si ce qu’il voit le met en colère, il sera obligé de ne pas s’énerver après moi. On peut le dire, je suis machiavélique. Je soulève mon t-shirt ensanglanté, l’abandonne sur un bureau près de nous et le laisse jeter un coup d’œil à l’hématome qui, en se basant sur la douleur, doit être assez imposant. J’aurais surement intérêt à consulter un médecin, comme Jonah me le fait si bien remarquer, mais le rebelle qui sommeille en moi se dit qu’une simple consultation amicale avec les copains de promo suffira. Ils ont le bagage pour effectuer un pronostique sérieux, nous sommes à quelques semaines de débuter notre internat, autant vous dire que le plus gros de notre apprentissage théorique se trouve déjà derrière nous. Et la pratique dans tout cela, me direz-vous… La pratique, elle viendra dès lors que nous aurons mis les mains dans le cambouis, l’internat nous fera grandir et apprendre au contact de patients qui, nous le savons, ne nous donneront pas le droit à l’erreur. L’erreur, dans un tel cas de figure, étant leur vie. Sa proposition me fait tiquer, elle a de quoi surprendre. « Ta sœur ? Tu n’as pas peur que je la rencontre ? » J’ai une intonation nettement plus hésitante, interrogatrice. Jonah, c’était un petit copain remarquable dans l’intimité, lorsque nous étions bien gentiment protégés, à l’abri des regards… Mais dans la rue, dans les lieux publics… Dès que des regards indiscrets pouvaient se poser sur nous il changeait du tout au tout. Je crois qu’il n’a jamais assumé sa préférence pour les hommes… A moins que… Il avait peut-être tout simplement honte de moi ? Quoiqu’il en soit, rencontrer sa famille serait diablement inédit. Peut-être parce que nous ne sommes plus ensemble, il y a moins de risque à m’exposer ? « Si ça te rassure, pourquoi pas écoute… » Je suis prêt à faire cet effort… Peut-être aussi parce que je suis curieux de rencontrer sa sœur que j’imagine différente de lui, surement plus posée pour s’en sortir en médecine. Des poussins, des pythons, une loutre, un Arlo… Attendez… « Arlo ? » Il s’en passe des choses en deux ans, j’ai peut-être loupé un épisode. Aux dernières nouvelles, il n’était pas casé, c’est tout du moins ce qu’il a affirmé la dernière fois que l’on s’est vu, ça a peut-être changé depuis. « Arlo, c’est ton copain ? » Mon cœur se serre à l’idée de l’interroger là-dessus, je ne sais pas pourquoi, je ne devrais pas être… Jaloux ? Si je savais ô combien je suis loin du compte. Rien de tout cela ne semble avoir d’importance dès lors que ses doigts d’attèlent à me soulager des tensions accumulées sur les heures ayant précédé notre rencontre, sur les derniers jours plus généralement. J’en redemande, encore et encore, jamais suffisamment rassasié face à de tels talents. J’ai peur qu’il puisse sentir les vibrations provoquées par mon palpitant qui bat la mesure à une vitesse étouffante lorsqu’il remarque que tout ceci lui avait manqué. Je suis complètement perdu et happé dans une vague qui, je le sais, aura ma peau. Je me retourne pour pouvoir lui faire face, mes cuisses l’entourant immédiatement, d’un côté et de l’autre de ce bureau sur lequel je suis assis. Je le regarde, me noie dans ce regard hypnotique, et attrape la paume de sa main pour la glisser contre mon visage, contre ma nuque, près de ce cœur qui bat si fort sous la peau brûlante de mon torse. « Tu m’as manqué… Tu me manques toujours autant ! » Je ferme les yeux pour pouvoir me concentrer sur les sensations provoquées par sa main, là, prisonnière de mes propres doigts et de ce torse que j’ai continué de développer ces deux dernières années.
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    Lien du postVen 15 Fév 2019 - 0:55
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    efrain & jonah

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    Bien sûr qu'il avait peur, c'était presque évident, mais il était prêt à tout et n'importe quoi pour le savoir entre de bonnes mains, même si ça engendrait de devoir avouer à sa sœur aîné droit dans les yeux qu'il aimait les hommes et qui était en réalité Efrain. Après tout, elle était la prunelle de ses yeux, la personne en qui il avait la confiance la plus aveugle et même s'il avait du mal à l'admettre, à l'avouer, il pourrait au moins faire l'effort de le lui confier, d'aller de l'avant, pour le bien de tout le monde. « Peut-être un peu mais nettement moins que le fait de te savoir dans un état pareille », laissait-il simplement échapper, la crainte qu'il éprouvait à l'égard de cet hématome surmontait toutes les autres et lui faisait doucement prendre conscience que vivre caché n'était pas une solution – tout fini toujours par se savoir, tôt ou tard. Quoi qu'il en soit, il était à la fois satisfait et soulagé de l'entendre accepter cette proposition qu'il se serait vu contrains de soumettre à l'insistance en abordant une moue boudeuse, précisément calculé pour le faire céder. La chance étant de son côté, il n'eut pas à se résoudre à cette solution mesquine,  cependant, après avoir déblatérer plusieurs informations, il se retrouvait face à une question qui le fit inévitablement sourire. Arlo avait peut-être une consonance masculine, mais il n'en était rien. Pour une gamine de dix ans, elle avait des allures de garçon et ça lui allait bien, ceci dit c'est au portefeuille de Jonah que ça plaisait moins, lui qui se retrouvait à bosser dans un garage pour des fins de mois convenables se retrouvait à piocher dans ses économies pour offrir des costumes sur mesure et des fringues hors de prix à cette gosse qui n'avait pas eu une vie très facile. Au fond, il ne s'en plaignait pas, sa compagnie enfantine et hyperactive ne lui permettait pas de s'égarer trop longtemps dans ses pensées, ni même de se sentir seul sur la durée – elle avait un don incroyable quant au fait de toujours tomber au bon moment et même si elle était difficile à vivre, il s'était prit d'affection pour cette âme déjà lourde de vécu et pourtant si jeune. « J'héberge Arlo depuis peu, elle vivait dans la rue, je crois que cette gosse te ferais beaucoup rire », ricanait Jonah en éloignant cette théorie du copain loin de lui ; difficile de léguer la place d'Efrain à quelqu'un d'autre, il savait de toute façon qu'il serait déçu et il n'était pas prêt à l'être à nouveau. Puis, le silence doucement s'installe à nouveau, mais ça n'est pas pour lui déplaire ; il savait d'autant plus apprécier la respiration de son vis à vis et c'était une manière de s'apaiser lui-même. Du moins, jusqu'à ce qu'il ose laisser échapper des mots, des mots dont le sens était évoqué proprement de la façon la plus franche et bien qu'il s'affairait à le masser, il ne savait plus du tout où se mettre, soudainement envahi par un amer goût de ridicule. Rapidement balayé, ce sentiment en était remplacé par un tout neuf lorsque Efrain l'entourait de ses cuisses, replongeant son cœur dans un état second. Jonah était spectateur de sa propre chute, puisqu'il était évident qu'il n'avait réellement jamais cessé de tomber pour lui et ça se confirmait incontestablement lorsque sa paume venait parcourir sa peau en lui arrachant un violent frisson dont son échine fut la première victime. Les lèvres entrouvertes, l'oxygène lui manquait indéniablement, sa respiration s'était soustraite de l'équation à l'instant même où les mots s'étaient éteints sur la bouche d'Efrain, le secouant des pieds à la tête. Ses doigts libres se frayaient un chemin jusque sa nuque alors que son front venait sans l'ombre d'une hésitation, percuter délicatement le sien tandis que, les paupières closes, il essayait de puiser au plus profond de lui la force de freiner les battements de son cœur. « Qu'est-ce que ton cœur a fait au mien ? » , soufflait-il d'une petite voix, éperdument concentré sur chaque détail tel que son rythme cardiaque, sa respiration caressant son visage, la douceur de son épiderme sous cette paume qui brûlait davantage au fil des minutes. « Il bat sacrément fort.. », constatait l'étudiant, un fin sourire illuminant ses traits habituellement sévères – c'était bon de savoir qu'il n'était pas le seul à subir l'état critique de ce muscle vital. « Et merde, laisse-moi arranger ça pour cette fois », finissait-il par murmurer sur un ton qui déclarait forfait, au moins pour aujourd'hui.  Loin de lui les émotions nocives, il osait s'élancer dans un geste qui dépassait enfin les frontières de l'imaginaire et s'abandonnait à cette profonde envie qui le dévorait présentement, alors sans plus réfléchir, ses lèvres venaient s'écraser sur les siennes, prenant le risque de se faire envoyer sur les roses. Il ne pensait plus à rien si ce n'est qu'au fait qu'il était agréable d'avoir un tel contact avec lui. Oh non, il ne faisait rien qu'il n'aurait pu faire avant, il avait uniquement voulu ressentir ça, ce contact là. Il ne s'éternisait pas, quelque peu craintif d'être rejeté. C'est donc après ce chaste baiser qu'il se ravisait et éloignait plus moins son visage du sien, le cœur un brin plus léger mais la peur elle, était toujours présente dans les tréfonds de ses entrailles ; « désolé ? » - non, il ne l'était pas, pas le moins du monde.
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    Lien du postVen 15 Fév 2019 - 10:44
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    Je ne devrais pas être surpris d’apprendre que Jonah s’inquiète pour moi, pour mon bien-être. Ce fut toujours le cas, d’aussi loin que je puisse me souvenir. Toujours est-il qu’après deux années passées à ne pas se parler, une dernière soirée qui fut aussi riche en tension que signe de retrouvailles… Après tout cela, tous nos antécédents, une partie de moi angoissait à l’idée qu’il ne soit plus suffisamment attaché à moi pour se préoccuper de mon devenir. Je suis d’autant plus surpris lorsqu’il évoque sa sœur qu’il me propose de rencontrer au détour d’une consultation médicale. Je reste interdit pendant de longues minutes à le regarder, à rechercher dans son regard le moindre signe de plaisanterie, parce qu’il se moque surement de moi, non ? Lui qui ne m’a jamais ne serait-ce qu’affiché sur l’un de ses réseaux sociaux, qui ne m’a jamais pris en snap pour l’envoyer à des amis quelconques… Me faire rencontrer sa sœur constituerait un sacré pas en avant… Un pas qui n’a plus vraiment de poids d’un point de vue relationnel, n’est-ce pas ? N’est-ce pas ? Je suis beaucoup trop perdu pour parvenir à répondre du tac au tac à cette question, parce que je ne sais pas, je ne sais plus vraiment quoi penser de tous ces signaux avec lesquels mon corps ne cesse de me bombarder. Ce putain d’esprit qui ne sait jamais se mettre d’accord avec mon palpitant, ce combat internet qui me laisse toujours sur le carreau, complètement lessivé et incapable d’avancer. Je tire mon impulsivité de cette incapacité à voir les astres s’aligner en ma faveur, parce qu’il vaut mieux ne pas trop se prendre la tête avec de longues réflexions quand tu peux faire simple et foncer tête baissée. Personne n’est jamais mort de s’être pris un mur dans le nez, ne pas agir me parait bien plus léthal à cette heure-ci. « D’accord, prends rendez-vous et j’irais la voir ! » Je le regarde timidement, parce que j’ignore s’il est toujours uniquement question de médecine ou non. Je me mordille la lèvre et passe à autre chose. Ce dos imposant et durement musclé sur lequel toise cet immonde hématome n’est pas le sujet principal de mes pensées, c’est cet Arlo qui vient me titiller les neurones. Surement son petit-ami, n’est-ce pas ? Il a peut-être réussi à trouver une sorte de closure à apporter à notre histoire après avoir recroisé ma route l’autre soir, quelques semaines en arrière. Pouvoir se dire les choses avec franchise, retrouver une certaine complicité… Peut-être que tout ceci l’a aidé à avancer. Douce ironie, avancer alors que tout ceci n’a eu pour effet que de te faire reculer davantage Efrain. Mes soupçons, suppositions, théories les plus barrées sont très vite chassées par un Jonah qui se montre malgré tout très avare en détails. Une petite fille récupérée dans la rue. « Quoi ? Mais… Quel âge a-t-elle ? Qui peut laisser une gamine comme ça, seule face à elle-même, dans la rue ? » La colère se traduit jusque dans l’intonation de ma voix, je déteste les humains putain, toujours aussi égoïstes. J’ai l’impression d’être de retour en Russie, à récupérer ces jeunes laissés seuls face à leur triste sort à cause de leur sexualité. Des claques se perdent, par dizaines. Il caresse mon dos, me masse et m’achève d’un énorme coup de massue lorsqu’il ose enfin prononcer ces mots, ceux que j’attendais désespérément de l’entendre dire. Tu n’es pas le seul à éprouver ce manque, ce vide… Lui aussi, lui aussi Efrain ! L’excitation provoquée par une telle nouvelle laisse bientôt place à tout autre chose. Je ne contrôle plus rien. Je me retourne, m’assure de lui offrir un peu de place là, si près de mon visage, mes cuisses contre son bassin. Je repars à la conquête de ses prunelles, les toise longuement avant de me livrer à une confession supplémentaire. S’il savait… S’il savait tout ce que j’ai à lui dire, tout ce que je n’ose pas prononcer à haute voix. Je frôle la tachycardie, frise la crise cardiaque. Il va me faire exploser, il te mène droit à ta perte, Efrain. Plus rien n’importe de toute manière, il n’y a que lui, ses yeux, cette paume que je dirige contre mon visage, que j’abat le long de ma nuque, près de ce cœur que je lui offre sur un plateau. Je me donne corps et âme, incapable d’agir autrement, incapable de faire preuve de bon sens. Il parle, mais je ne l’entends plus, je suis hypnotisé par ce visage qui me bouleverse tellement, il est tout, il m’arrache à ma misère, m’achève en approchant et en offrant à nos lèvres des retrouvailles bien méritées. J’exulte, étouffe sous le poids d’une telle pression qui embrase mon corps tout entier. A peine le temps de réaliser qu’il est déjà loin, si proche et pourtant si loin de moi qu’un grognement trahi ma colère. J’esquisse un sourire attendri lorsqu’il s’excuse, mon nez venant gentiment taquiner le sien. « Ne t’excuse surtout pas ! » C’est un ordre, donné avec ferveur. Je ne demande aucune autorisation avant de m’approcher à nouveau pour goûter à ses fabuleuses lippes. Un baiser nettement plus chaste et furtif, le strict minimum syndical pour tenir un peu plus longtemps, pour parcourir quelques kilomètres supplémentaires avant la panne. « Invite-moi à un date avant, non mais… » Je pouffe de rire en lui mettant un petit coup sur les abdominaux. Je dois prendre sur moi, vous n’avez pas idée, pour contenir ces pulsions enivrantes. J’suis un camé, j’ai besoin d’une dose plus importante, il me faut mon quota de Jonah dans le sang et pourtant… Pourtant j’ai peur et j’opte pour une approche plus calme, plus posée… Je ne veux plus rien précipiter, je veux nous laisser le temps, vivre les choses… Je le veux différemment de la première fois. Je ne referais pas deux fois les mêmes erreurs.  
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    Lien du postDim 17 Fév 2019 - 2:47
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    Petite victoire pour Jonah qui voyait Efrain accepter sa proposition et dieu sait combien ça pouvait le rassurer ; il n'avait qu'une hâte, pouvoir recharger son téléphone au plus vite pour pouvoir appeler sa sœur et lui expliquer la situation. Au moins, il le saurait entre de bonnes mains, question de confiance et de sécurité. Bien sûr, une fois qu'ils se seraient tous les deux rencontrer, il n'hésiterait pas à parler avec son aînée, à lui expliquer la situation et ce qu'elle pensait de tout ça puisqu'elle avait toujours été de merveilleux conseils le concernant – après tout, elle le connaissait mieux que personne, parfois mieux que lui-même. Quoi qu'il advienne de ce rendez-vous, ça n'empêchait aucunement aux événements de se dérouler et à Jonah de déblatérer comme il en avait l'habitude sur les petites nouveautés étant venu chambouler sa vie de façon inattendue ; dont Arlo. « Elle a dix ans, mais calme-toi, d'accord ? Le principal c'est qu'elle ne vit plus dans la rue, si ça peut te rassurer elle tient une forme d'enfer, assez pour engloutir tous mes donuts pour le déjeuner », bien que son ton se voulait doux, il ronchonnait inévitablement sur les derniers mots. Deux enfants dans un même appartement et le chaos prenait enfin son sens le plus réel, cependant Jonah faisait en sorte qu'elle se sente comme chez elle, la gâtant souvent trop mais qu'importe, l'enfance n'était pas éternelle et un peu de douceur dans un vécu aussi sombre c'était le moyen le plus rapide pour la voir sourire. Enfin, il n'eut pas réellement le temps de s'attarder davantage sur les pensées qui l'habitaient puisqu'une fois encore, la situation évoluait d'un cran et ne cessait plus de grimper, alertant ses sens, sa raison, embarquant son cœur dans une lancée rythmique endiablée qu'il ne parvenait décidément pas à contrôler. Quitte à mourir immédiatement, il préférait nettement mourir d'un coup de coeur que d'une crise cardiaque. Les instants partagé entre ces murs prenaient des tournures impensables, si bien que Jonah lui-même cédait à la plus profonde et inavouable de ses envies en laissant ses lèvres retrouver celles d'Efrain un court instant, épris d'une soudaine lucidité qui le poussait à songer que peut-être, son vis à vis n'en éprouvait pas la moindre envie et c'est ainsi qu'il en venait à s'excuser sans le penser ne serait-ce qu'un peu. Cela dit, il est rapidement rassuré suite à cet ordre de sa part qui l'incite fermement à ne pas demander pardon pour ce geste que lui-même réitérait la seconde suivante. Diable ce que ce simple contact le faisait renaître de ses cendres, lui permettant de vivre, de respirer à nouveau, comme s'il n'avait attendu que ça durant les dernières années. Trop court, une fois encore il aurait désiré en profiter plus longtemps ; mais ses regrets étaient balayé par une nouvelle opportunité qui s'offrait à lui aux travers des mots débités par Efrain. « Un date ? », répétait-il alors qu'un sourire venait s'installer à la commissure de sa bouche, creusant une fossette qui signait d'autant plus cette idée toute faite qu'il avait derrière la tête. Pourquoi pas - « Demain soir après les cours, si t'as rien de prévu évidemment, je pourrais peut-être te demander de m'accompagner voir la diffusion en plein air de Bonnie and Clyde », déclarait Jonah alors que sa paume, auparavant posée à plat sur son torse, grimpait doucement pour rejoindre sa jumelle sur sa nuque, entrelaçant ses doigts entre eux, le coeur qui lui, peinait à s'en remettre. « Mais c'est toi qui vois, me supporter deux jours de suite je comprends que ce soit compliqué, ceci dit, tu passerais à côté d'un pop-corn fait maison qui sent vraiment super bon.. », s'amusait-il, l'esprit vainqueur et l'envie profonde de le voir accepter. « En attendant, je dois passer à l'animalerie tout à l'heure alors.. si tu te fais chier et que tu cherches à tuer le temps, tu peux.. venir ».
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    Lien du postDim 17 Fév 2019 - 14:40
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    Je ne suis pas spécialement à l’aise à l’idée de rencontrer sa sœur dans de telles circonstances, j’accepte néanmoins sa proposition car je sais qu’il n’y a qu’ainsi qu’il sera rassuré. Jonah, je n’ai pas envie de l’inquiéter davantage, il a déjà beaucoup à faire avec sa malformation, avec tout ce qui lui ruine la vie. Impossible d’en rajouter une couche, surtout pas pour moi. Je pense l’avoir déjà suffisamment fait souffrir avec mes conneries, mes incertitudes, mes décisions foireuses. Je me refuse à ce qu’il soit impacté d’une manière ou d’une autre par mes erreurs et mes blessures. Il mérite mieux que cela. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’il saura revenir vers moi en temps et en heure lorsque sa sœur sera prête à me recevoir. Il remuera ciel et terre, comme toujours, pour me dégoter un rendez-vous dans les plus brefs délais, parce qu’il ne laissera pas passer un tel truc. Personne n’est prêt pour un Jonah fermement décidé à obtenir quelque chose, quand il a une idée dans la tête, il ne l’a clairement pas dans le derrière. Il héberge une petite chez lui, Arlo. Une preuve supplémentaire, si toutefois il était nécessaire d’en avoir une, de sa maturité. Jonah, on pourrait croire qu’il est hyper instable mais il ne cesse de te démontrer le contraire lorsqu’il se décide à agir. Il est la personne la plus courageuse qu’il m’a été donné de rencontrer. Pas forcément la plus responsable, mais il s’améliore de jour en jour… Il n’aura pas le choix de toute manière, pas maintenant qu’il a la vie d’un petit être entre ses mains. Il ne fera rien pour la blesser, au contraire, lorsqu’il commence quelque chose, ce n’est pas pour abandonner en cours de route. Cette gamine l’ignore peut-être encore, mais elle est la plus chanceuse du monde. Elle sera heureuse avec Jonah, comme je l’aurais été si j’étais resté… Comme nous l’aurions été tous les deux. « Si vous avez besoin de quoique ce soit, toi comme elle… Tu ne dois pas hésiter, tu m’entends ? J’sais bien que tu préférerais mourir plutôt que de demander de l’aide mais… Garde cela dans un coin de ta tête d’accord ? » Pas besoin de se mettre dans une sale situation en enchainant les deals foireux, l’illégalité alors que je peux lui donner un coup de main financier et humain. A quoi bon avoir de l’argent si c’est pour le laisser dormir sur un compte en banque ? « Cette petite est extrêmement chanceuse d’être tombée sur toi. » Je remarque, en l’observant. La situation dérape, elle devient incontrôlable et pour rien au monde je n’irais à l’encontre des événements sur le point de se produire. J’en reste complètement interdit, malmené par mon cœur, par ce flot d’euphorie qui m’envahi dès lors que ses lèvres s’aventurent sur les miennes. J’ai tellement rêvé d’un tel moment. J’ai tout le mal du monde à conserver mes distances, incapable de ne pas m’offrir un aller simple jusque sur ses lèvres que je pourrais chérir des heures durant. L’adrénaline provoquée par un tel contact me laisse complètement sur le carreau, bien plus spectateur que maitre de ce vaisseau rebelle qu’est mon corps aux poils hérissés et à l’excitation bien trop visible pour mon propre confort. Je me sens tellement bien, heureux, à ma place près de cet homme à travers lequel je pourrais me réhabituer à voir l’avenir. Pour autant, je ne peux pas me résoudre à agir impulsivement, à lui sauter dessus comme chaque parcelle de mon enveloppe corporelle m’intime de le faire… Je ne veux plus brûler les étapes, pas avec lui. Ce serait bien trop risqué. Alors je commence par le commencement, un rendez-vous, lui et moi, officiellement. La diffusion en plein air de Bonnie and Clyde, mes yeux se mettent lentement mais surement à pétiller, animés par ce sentiment que rien ne sera plus jamais comme avant. « En plein air… Comme… Avec des gens autour ? » Il paniquait toujours lorsqu’il était question de sortir à l’extérieur avant… Envisager un date dans un lieu public relève d’une immense avancée qui me touche autant qu’elle ne me donne envie de dire oui sans hésiter. « Ce serait un honneur pour moi de t’y accompagner ! » Des ailes seraient-elles soudainement en train de pousser sur mes omoplates ? Je pourrais soulever des montagnes tel que je me sens actuellement. « Tu veux que je défonce la porte ? Qu’on puisse se mettre en route tout de suite ? » Je lui demande en me redressant pour pouvoir lui faire face, mon haut gabarit me rendant immédiatement supérieur à lui d’une dizaine de centimètres alors que nos corps s’effleurent, l’un contre l’autre, si proches dans cet espace « confiné » provoqué par la proximité des deux bureaux. Je le regarde et mes yeux trahissent la tentation, le désir qui m’étouffe et me déconcentre, ces envies qui pourraient me pousser à m’arracher les lèvres pour ne pas céder… Pour ne pas exploser et revenir sur mes bonnes résolutions. « Il me faut de l’air… Frais ! » Je ris, gêné, attrape le haut que j’ai abandonné tout à l’heure et l’enfile. « T’es okay pour m’attendre, dès qu’on aura pu sortir d’ici ? Parce qu’il me faudra quelques minutes pour prendre une douche et enfiler une tenue plus confortable… J’pense que je vais faire flipper tous les passants que l’on rencontrera si je me trimballe avec une tenue de bloc ensanglantée ! »
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