Une fois seule toutes les deux, on pouvait parler un peu de choses plus personnelles. J’étais très curieuse de nature et l’idée de parler des garçons qui circulent dans le garage me paraissait appropriée à ce moment-là. Je souriais même si le mur qui nous séparait pour l’instant l’empêchait de me voir lorsque ma voisine s’étendait sur le fait que sa présence n’impliquait pas celles de client d’un genre plutôt masculin.

- Tu as raison, pas juste les garçons, je suis sûre que même les filles se bousculent pour venir te regarder travailler.

Si je disais ça pour taquiner la brune, je n’en pensais pas moins. Moi-même je crois que je n’hésiterais plus lorsque j’aurai besoin de faire une vidange, je pense même que la prochaine arriverait plus tôt que prévu. Ma rencontre imprévue avec Aaliyah était sans conteste le meilleur moment de ma journée, j’irais jusqu’à dire que c’était la rencontre la plus intéressante que j’ai faite depuis plusieurs mois.

Pendant que je terminais de me doucher, qu’elle sortait pour se sécher, nous échangions des regards à la fois furtif et incisif, ça en devenait presque un jeu entre nous, un jeu qui m’amusait surement autant qu’elle. La jeune femme avouait qu’elle me trouvait canon, ce à quoi je lui avais répondu la même en argumentant sur le fait que je savais de quoi je parlais.

Aaliyah était devant le miroir à se passer une crème sur le visage, c’était un miroir assez grand pour qu’on voit aisément ce qui se passait derrière et sur les côtés, et même si la belle restait de dos, je pouvais profiter de la vue avec allégresse lorsque je subtilisais la serviette qui entourait son corps jusqu’à lors. A sa réflexion sur cette serviette que j’avais choisie tout particulièrement pour m’essuyer, je répondais en me pinçant les lèvres avec une moue faussement désolée.

- Oups, c’est vrai que je n’y avais pas pensé !

La suite de notre parade malicieuse tournait autour de ce miroir où l’on passait l’une comme l’autre, tantôt à se regarder ou pour ma part à faire semblant d’avoir quelque chose à y faire pour mieux m’approprier chaque forme de ma voisine d’un œil que j’essayais de ne pas trop pressé même si elle voyait bien que je la matais.

- Je pourrais dire que ta mandibule est plutôt saillante, ton sternum ne manque pas d’appoint, ton cubitus est sacrément bien dessiné et que ton coccyx ne me laisse pas indifférente, mais ça n’a jamais bien fonctionné la drague d’anthropologue.

J’aurais cru que ça lui plairait que je la compare à une belle voiture, mais la vérité c’est que je n’avais jamais été doué pour exprimer verbalement ce que je ressens. J’osais espérer que mon regard en exprimait plus que ce que je pouvais en dire, ce qui était certain c’est que ses yeux à elle ne restaient pas non plus dans sa poche.

Quand je m’apprêtais à récupérer les vêtements qu’Aaliyah avait gentiment mis à ma disposition, je n’avais pas eu le temps d’en disposer que ma voisine pleine de malice les subtilise pour les faire tomber sur le sol humide. J’étais un peu étonnée, mais je crois pouvoir dire que c’était une surprise agréable et amusante.

- Ah ouai ? On sera deux toutes nues alors !

Si elle voulait jouer je m’apprêtais à lui rendre la pareille. J’attrapais à mon tour ce qui restait d’encore sec, ses vêtements qu’elle avait pris pour elle en laissant tout allez au sol près de mes vêtements et des serviettes qui jonchaient désormais notre scène de débauche aquatique.

C’est juste qu’on avait l’air maligne maintenant toute nue avec les vestiaires de l’autre côté de cette porte qu’on avait refermée sur nous. J’approchais du miroir, derrière la belle garagiste qui je le voyais bien utilisait le reflet de celui-ci pour espionner derrière elle. Manque de pot, quand je me plaçais juste derrière son corps, on ne voyait plus que le sien totalement à découvert dans le miroir.

- On dirait qu’il n’y a pas que les voitures qui t’intéressent ?

Je ne sais pas exactement à quoi on était en train de jouer, du moins je ne connaissais pas encore les règles du jeu, mais clairement ma partenaire de jeu me plaisait. Je passais une main sur son épaule nue et lui lançait un regard intense à travers le miroir avant de la pousser à se retourner pour me faire face. De son épaule où j’avais toujours ma main, je laissais glisser un doigt contre sa clavicule, qui descendait doucement jusqu’à la commissure de sa poitrine avant de me reculer d’un pas lent et gracieux sans perdre une miette du corps de ma voisine.

- Le miroir renvoie seulement un reflet, si tu veux me regarder, je préfère que tu voies la vraie Vainilla.

Est-ce que je suis exhibitionniste ? Je ne me suis jamais vue de la sorte, pas pudique certainement, mais après tout c’était elle qui m’avait empêchée de me rhabiller. Je continuais de jauger la situation, d’observer les réactions d’Aaliyah avant de me cambrer pour attraper la trousse de toilette de ma camarade en fouillant dedans sans demander la permission.

- Dis-moi, est ce que tu as une huile pour le corps là-dedans ? Je pourrais te montrer que les cours d’anatomie c’est pas toujours chiant à mourir, tu pourrais m’aider à réviser mes bases.

C’est fou ce que recelait la trousse de ma voisine, je n’aurais pas imaginé qu’une fille qui passe son temps sous les voitures pouvait avoir autant de produits de beautés. Je brandissais un flacon qui ferait très bien l’affaire, et j’espérais qu’elle ne m’en voudrait pas de l’utiliser à bon escient. Je déposais une larme sur mon doigt avant de me rapprocher d’elle en passant ce doigt sur son épaule, tournant autour d’Aaliyah, je lissais sa peau en l’effleurant tout doucement.

- Allonge-toi sur ce banc, et je te ferai un massage dont tu te souviendras !

Rencontre humide et intrépide

Oui, ça peut arriver - Je réponds dans un sourire en coin quand Vainilla me demande si des filles viennent exprès au garage pour me voir. Je me suis déjà fait draguer par des filles auparavant. Au garage, ça m'arrive de tomber sur des filles qui peuvent être très dragueuses. Un peu comme Vainilla est en train de le faire actuellement. Sauf que ça ne s'est jamais fait dans les douches du garage bien entendu. Ce qui ajoute un brin d'amusement et d'excitation à la situation. Je plais beaucoup à Vainilla à ce que je vois. Avec ses yeux baladeurs et ses regards charmeurs. Et je dois avouer que ça ne me déplaît pas. J'ai déjà eu des p'tits jeu de séduction avec des filles par le passé. Des fois, c'est parti plus loin.. A travers le miroir, j'échange de nombreux regards intenses et charmeurs avec Vainilla pendant qu'on continue de se préparer. Ensuite, Vainilla commence à décrire mon corps à la manière d'une anthropologiste, ce qui m'amuse beaucoup. Ce sont des compliments assez hors du commun je dois dire - Au moins c'est original. Et ça fonctionne un peu, rassure-toi. Je vois où tu veux en venir - Je lui avoue dans un clin d'oeil, avant de lâcher un petit rire. Elle me fait rire par son naturel. Elle est très spontanée et rigolote et ça, ça me plait. Ca a son petit charme. Par la suite, Vainilla rentre dans mon jeu et jette mes vêtements sur le sol trempé aussi. Nous voilà toutes les deux nues, maintenant, sans moyen de se cacher. A par avec une serviette mais je n'en ai pas envie. Ca me plait beaucoup de voir Vainilla me mâter. Puis je ne suis pas innocente non plus. Je l'incite beaucoup à continuer avec mes regards qui expriment toute mon attirance. La dernière fois que je me suis retrouvée nue comme ça avec une femme, ça remonte à quelques mois. Comme je l'ai dit plus tôt, ça m'est déjà arrivé de coucher avec des femmes. Je ne dirai pas que je suis lesbienne pour autant. Il faut vraiment que la fille m'attire énormément pour que je saute le pas. Comme avec Vainilla en fait. Mais c'est très rare que ça m'arrive. Je suis beaucoup plus attirée par les garçons. C'est juste que je ne me suis pas fermée à l'idée de coucher avec une femme. Un jour c'est arrivé et je me suis surprise à aimer ça. Je suis en train de brosser mes cheveux humides quand Vainilla se cache derrière moi. Pourquoi donc ? Et là, Vainilla me retourne par l'épaule pour que je lui fasse face en signalant que visiblement, il n'y a pas les voitures qui m'intéressent, faisant référence à mes yeux baladeurs - Oui il n'y a pas que ça qui m'intéresse- Je lui avoue en la regardant de haut en bas d'un air aguicheur. Elle m'avoue préférer quand je la regarde de face plutôt quand dans un miroir, me touchant la clavicule jusqu'à la naissance des mes seins. J'adore son toucher et il y a clairement de la tension sexuelle en cet instant. Ca faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé avec une fille et j'aime beaucoup cette sensation - Je te regarde - J'avoue malicieusement en la regardant profondément dans les yeux. Elle se penche ensuite sur ma trousse de toilette, me demandant si j'ai une huile pour le corps par harsard - Oui, j'ai de l'huile d'amande douce - Je l'utilise sur tout le corps pour rendre ma peau très douce. Bien que je sois mécanicienne, faisant soi-disant un "métier d'homme" pour certains, je reste très féminine. J'utilise pas mal de produits de beaute. J'aime prendre soin de moi, de mon corps. Vainilla s'empare donc de la fiole, me proposant un massage pour me prouver que ses cours d'anatomie ne sont pas si inutile que ça. Un massage dont je me souviendrai apparemment toute ma vie. Proposition très tentante je dois dire - Oh dans ce cas, j'accepte ce massage avec plaisir - Je dis dans un sourire avant de poser une serviette sur le banc pour m'y poser de tout le long. Un massage ça ne se refuse pas. Puis je sais que c'est une ruse de Vainilla pour me toucher le corps. Mais ça ne me dérange pas, bien au contraire. Je me pose donc sur le ventre, sur le banc, impatiente de subir ce delicieux massage.

J’appréciais de plus en plus cet échange avec la belle garagiste. Je ne faisais pas semblant d’être quelqu’un d’autre, quand elle me faisait comprendre que la suite de nos échanges se passeraient sans serviette, je souriais avec ferveur. J’étais prête à lui montrer plus que de la drague d’anthropologue.

Le regard qu’on échangeait trahissait un désir palpable, et c’est bien ce que je comptais faire, palper la belle brune avec son approbation. Elle s’allongeait sur le banc devant nous et je la regardais faire avec une certaine délectation. Je n’étais pas du tout mécontente d’avoir choisi ce refuge contre la pluie.

- Parfait ! Maintenant ferme les yeux.

Quand j’avançais au niveau du banc pour étaler délicatement l’huile sur tout son corps, je demandais à Aaliyah de se laisser faire. Je prenais une position à genou pour être à la hauteur du banc, et j’appliquais le liquide contre sa peau en parcourant sa peau en partant des épaules pour redescendre lentement sur son dos.

- Tu as la peau agréablement douce, j’imaginais les mécaniciennes plus rugueuse.

Je souriais, sans perdre un seul détail de vue en parcourant le corps nu de la belle. Je glissais contre son flanc en descendant, effleurant son sein du bout des doigts sans passer dessus avec l’huile, pas tout de suite. Je descendais de chaque côté, imbibant sa peau tout entière avec l’huile d’amande qui venait orner les fesses de ma camarade que je prenais encore plus de plaisir à masser.

Avec un doigt je glissais dans le creux de son dos juste au-dessus de la région postérieure et je tournais pour étendre dans un mouvement circulaire l’amande en-dessous de ses reins. Je continuais de faire glisser mes mains fermement sur chacune de ses fesses en épousant chacun des frissons de ma camarade, frissonnant moi-même au contact.

- Tu sens, ici, si j’appuie !

J’appliquais une pression à l’endroit où je savais que ça lui procurerait une sensation telle qu’elle ne pourrait qu’en redemander. Je m’amusais à appuyer encore, avant de glisser derrière ses cuisses aussi délicatement que j’avais fait le reste de son corps jusqu’à là. Je n’allais pas le nier, je prenais mon pied rien qu’à la masser.

Rencontre humide et intrépide

Etendue sur le banc, je ferme les yeux à la demande de Vainilla. Elle me demande aussi de me laisser faire et de me détendre. Ce que je compte bien faire. Ca fait un moment qu'on ne m'a pas fait de massage. Souvent, je vais dans un institut pour m'accorder un massage. C'est bien de se faire plaisir de temps à autre. Bon j'avoue, j'ai tendance à me faire beaucoup plaisir. Je ne m'interdis jamais rien. Dès que j'ai envie de faire un truc, je le fais. Que ce soit un voyage, m'acheter un truc ou bien autre chose. Dès que l'envie se présente, je me lance. J'ai les moyens donc pourquoi ne pas en profiter ? Quand Vainilla commence à passer ses mains sur mon dos avec l'huile, c'est un pur bonheur. Elle trouve ma peau douce mais s'attendait plutôt à une peau rugueuse venant d'une mécanicienne - Tu sembles avoir pas mal d'idées reçues sur les mécaniciennes dis-moi - Je lâche dans un sourire en coin. J'ai l'impression que Vainilla a l'image de la mécanicienne garçon manqué, pas du tout féminine, qui ne prend pas soin d'elle; vu les remarques qu'elle fait depuis tout à l'heure. Or, je ne suis pas du tout comme ça. Elle a bien dû le remarquer de toute façon. Et je pense que ma féminité fait partie de ce qui l'attire chez moi. Donc tant mieux. Elle descend ensuite les mains sur mes flancs, touchant du bout des doigts mes seins au passage. J'adore. D'agréables frissons n'arrêtent pas de parcourir mon corps depuis qu'elle a débuté le massage. Encore plus quand elle se met à masser mes fesses. Je sens qu'elle s'applique et qu'elle doit certainement prendre autant de plaisir que moi avec ce massage. Toucher ainsi mon corps ne doit pas lui déplaire. Elle appuie ensuite sur une zone qui me.. Waouh ! Purée ça fait trop du bien - Humm oui continue. J'adore. Tu as vraiment des mains de déesse -  Elle s'attarde sur cette zone et ça me fait un bien fou. Elle ne m'avait pas menti. Ce massage je vais m'en rappeler. Les cours d'anthropologie, ça a du bon. Rien de mieux qu'un exquis massage pour se détendre et décompresser après une matinée de travail. Là je suis sûre que mes courbatures auront toutes disparues après ce massage. Je suis tellement détendue que je suis à deux doigts de m'endormir. En train de respirer cette agréable odeur d'amande et en sentant ces mains chaudes et délicates sur mon corps. Mais j'ai surtout envie de passer à la vitesse supérieure et de nous amener à une ambiance encore plus torride. Après que Vainilla ait fini de s'occuper de mes cuisses, je me retourne sur le dos. Dévoilant la face de mon corps. Je veux qu'elle me masse là. Je lui prends donc doucement la main - Masse moi là - Je lui ordonne gentiment en posant sa main entre mes seins. Tout en la regardant dans les yeux, avec intensité.