Quand il avait cru se perdre au fond des abîmes, à chaque fois, il avait retrouvé la lumière en regardant dans les yeux de Camila, parce que son petit regard de peste quand elle était sûre d’avoir raison, c’était ce qui le maintenait en vie. Alors pour faire perdurer cette existence incroyable qu’il découvre à ses côtés, il irait dans les brasiers ardents de l’Enfer pour lui ramener la tête de Lucifer. Elle avait pris le contrôle des rennes du cœur de Victor pour l’emmener au-delà des nuages, dans un monde où l’amour et la passion se croisent dignement, une corde de soie qui les noue pour toujours. Les mains douces de sa femme qui se soulève contre lui pour s’empaler sur lui et lâcher un petit gémissement, ce petit bruit du fond de sa gorge qui fait entrouvrir les lèvres de Victor. Il mourrait cent fois pour la voir prendre son pied comme elle le fait. C’était la petite mort la plus exaltante du monde. Merci Camila. Il était aux anges, et son bonheur, il le regardait se réveiller tous les matins. Les lèvres de sa petite-amie à son contact, la chaleur de son corps, sa langue qui se délecte de son plaisir et sa gorge qui grogne de plaisir quand elle saute sur sa queue pour créer du plaisir aux deux partis. Elle se recule, et ses seins qui rebondissent, la main de Victor qui remonte le long de sa hanche pour savourer sur la peau fine de ses doigts la douceur de Camila. « Oh god… » Il sent bien que ça fait plusieurs semaines qu’il n’y a rien eu entre eux et que son corps ne tiendra pas longtemps. Il fronce les sourcils, se concentre, mord sa lèvre. « Babe, you’re… Aaa.. » Il sent sa respiration se couper tellement c’est érotique, cette vision. « Amazing… » Au final, ils réussissent à s’accorder. Difficilement, mais le temps fait son hospice et l’amour porte les traces de combats précédemment gagnés. Il y a encore beaucoup de chose à améliorer, mais pour l’instant, ils sont aussi beaux que bancals. Et il veut regarder droit dans les yeux de Camila, pour l’entendre encore dit qu’elle l’aime parce que c’est la petite mélodie de son cœur. Et à la fin de sa vie, il veut tomber son visage incrusté dans son cerveau.

et c’est probablement parce qu’on s’est pas touchés depuis une éternité que le plaisir atteint son apogée aussi rapidement mais je m’en fous. je m’en fous parce que je sais que ce que je ressent là maintenant tout de suite, c’est réel. c’est la seule chose qui m’importe dans le fond. que malgré tout ce qui nous fait chavirer, on reste vrais. toi et moi, rien de plus. et je souris à tes mots, à tes râles de plaisir, à tes soupirs. j’voudrais pouvoir t’entendre une éternité. et pourtant, je sais qu’on a rien en commun. on vient pas du même monde, on a pas la même vie. mais on s’est tous les deux fait baiser par le monde et regarde nous maintenant. les gens pourront me répéter des milliards de fois que tu n’es pas fait pour moi que j’y accorderais aucune importance. parce que c’est avec toi que je veux tout partager. mes lèvres continuent de caresser les tiennes, les effleurer, les épouser avec une envie non retenue. j’voudrais qu’on s’en aille des fois. qu’on parte loin de ce monde. qu’on dégage quelque part où personne ne pourra jamais nous atteindre. qu’on vive sans jamais se soucier du reste parce que je crois que désormais, j’ai besoin de personne d’autre à part de toi. tu vois à quel point tu t’es fais un chemin dans ma vie ? c’est presque affolant. et je continue à bouger au dessus de toi, mes gémissements s’accentuant, mon souffle saccadée se faisant de plus en plus présent. et je sens la pression qui se relâche, mes jambes qui tremblent. j’crève pour toi en fait. c’est aussi bête que ça. et j’continue à m’accrocher à toi, mes lèvres qui dérivent dans ton cou, ma peau qui cherche à fusionner avec la tienne. « you save me » j’sais pas si t’en es conscient alors j’te le dis. tu m’as sauvé. t’es en train de réparer tout ce qui fonctionne plus chez moi. ouais, tu m’as littéralement sauvé.

Alors peut-être qu’un jour, on se perdra, peut-être qu’un jour, le temps se perdra dans les limbes de nos vies et l’un ou l’autre partira avant, rejoindre les étoiles, mais dans la vie d’après, ils se retrouveraient toujours parce qu’ils sont destinés. C’était écrit quelque part, dans un vieux livre poussiéreux tout droit sorti des annales de l’Univers, que Camila aimerait Victor, et que Victor se damnerait pour une minute de plus aux côtés de sa belle. Si ils savaient, eux, combien de temps ils avaient attendu pour tomber fou l’un de l’autre, ça les feraient rire. Alors Victor se mets à prendre pitié des gens qui vivent sans amour car si seulement ils découvraient le pouvoir d’une Camila sur leur âme, ils seraient bien plus heureux. Puis de la voir jouir, l’orgasme en train de grimper le long de son corps et chacun de ses poils se hérisser pour atteindre sa gorge déployée, les mains sur ses cuisses, le bassin un peu en avant pour la pénétrer en profondeur, et c’est sa jouissance qui prend le dessus, sentant son érection se tendre un peu plus pour finir de mourir de plaisir en elle. Et Camila vient s’écraser sur lui, sans bouger, quand ses orteils se décontractent enfin sous le coup de ce spasme érotique. Il passe sa langue entre les lèvres, histoire de les humidifier, et Camila elle chuchote dans son oreille des mots d’amour de toute une vie. Victor sourit, un tout petit, la commissure de sa lèvre qui se soulève à peine, il embrasse son cou, derrière son oreille. « You’re the one who took a bullet for me… » Parce qu’au-delà de l’avoir sauvé de la vie noire à laquelle il se destinait, elle avait eu le courage de se planter entre lui et un agresseur, et… elle en perdait un rein. Il passait un doigt le long de sa hanche nue, sensation à tout jamais dans sa peau. « Do you have any pain ? » A son rein. C’était implicite. Il vient baiser ses lèvres plusieurs fois. En évitant de respirer aussi, il devait puer l’alcool, quel enfer pour elle.

et je sais que j’ai encore du travail à faire. sur moi-même et sur mon comportement avec les autres. sur mon comportement avec toi. je ne suis pas facile à vivre, j’en suis consciente. j’ai cette tendance à détruire tout ce que je touche et je te jure que je fais tout ce que je peux pour ne pas que ça se produise avec toi mais ça sera un travail de longue haleine. j’en suis consciente, c’est probablement le plus important. « and i’ll do it all over again » plonger pour te protéger toi. parce que je peux pas vivre sans toi. j’peux pas te laisser partir. et si tu venais à le faire, je sais que je me laisserais dépérir à mon tour. tu m’as peut être sauvée mais dans la même foulée, si tu n’es plus là, je sais que j’abandonnerais. et ton doigt glissait sur ma hanche m’arrachant un frisson. « sometimes it hurts but.. that’s okay » je fais avec. je me dis que l’on est toujours là tous les deux et que c’est le plus important. que j’suis prête à supporter ça tout le reste de ma vie si ça signifie rester avec toi. et doucement, je me détache de toi, me laissant glisser sur le côté tout en restant collée contre toi, humant l’odeur de ta peau à plusieurs reprises. « babe ? » je souffle doucement, mes doigts caressant ton torse dans un rythme régulier. « you really love me ? » parfois, j’ai des doutes qui viennent m’envahir l’esprit. le genre tordu qui m’font tout remettre en question. et j’crois que dans ces moments-là, j’ai juste besoin que tu me rassures. que tu me répètes que tu m’aimes inlassablement. que tu le cries au monde entier même. peu importe tant que tu le dis en fait. parce que c’est juste ce que j’ai besoin d’entendre. que tu m’aimes, que tout iras bien, que tu resteras là.

C’était beau et triste à la fois, cette peur qu’ils avaient chacun de perdre l’autre. Il y avait de l’angoisse né d’une relation passée destructrice, ce genre d’histoire qui vous met plus bas que terre. De l’autre, il était question d’un arbre généalogique et de gênes pourris jusqu’à la moelle, qui rendait son instabilité émotionnel un peu trop conséquente. Mais malgré ces tares, ces chemins détournées, ils avaient enfin trouvé la voie qui menait à l’autre et plus rien n’avait d’importance désormais. Alors bien sûr qu’ils allaient devoir faire des réajustements, apprendre à gérer les caractères de chacun, incapable de tenir une journée sans se hurler dessus, s’insulter aussi, mais ils avaient au moins la sincérité d’être des personnes entières ; Camila, elle avait le goût de la patience, pour supporter le garçon. Et quand Victor lui caressait la joue, celle qu’autrefois il eut l’audace de maltraiter, il savait que tout irait bien pour eux, jusqu’à la fin des temps. Camila s’inquiétait et Victor, un sourire transperçant le visage, vint lui attraper les lèvres à nouveau. Il était niaisement fou amoureux d’elle, et il se foutait désormais d’être dans l’ombre d’une reine tant qu’il pouvait tenir sa traine. Personne ne se mettrait jamais en travers de son chemin pour attraper les étoiles d’amour qu’elle lui envoyait en l’embrassant, en le regardant, en le respirant. « No. I don’t love you. » Il fronça le nez en riant légèrement. « Babe… » Il cherchait ses mots, les bons, ceux qui fendent le cœur. Il avait envie qu’elle comprenne à quel point il s’était senti sauvé par son arrivée dans sa vie mais c’était tellement implicite et dépourvu de sens que c’était dur de trouver les bonnes lettres.  « Camila, i don’t want to be with anyone else but you. You… » Il soupirait, les mots étaient durs à sortir car trop dur à creuser. « You light up my world just by smiling. Even before, even by cursed on me, you were the sun in my darkness. » Il baissait légèrement les yeux, peut-être un peu trop intimidé. « I adore you, Camila. You’re the queen, i’m the fool and… we fell in love with each other despite the fact that we… we’re sooo different. And that’s why it matters. » Ne le croirait-elle jamais ? Il attrapa sa main gauche, frottant le bout de son annulaire. « Maybe it’s time. » Trop rapide ? Bas les couilles. « Tomorrow, when the sun goes up. And if we… go to the church ? » Il releva les yeux vers elle, serrant la mâchoire et le cœur, un peu. « Too soon ? I don’t care. Even if God exists, i want to show him how proud I am to be with the queen of my kingdom. »

j’crois que les gens ont passés tellement de temps à m’abandonner que je suis terrifiée à l’idée que tu le fasses toi aussi. peu importe à quel point est-ce que je veux croire en toi et en nous, y a le doute qui subsiste, qui revient et que je ne contrôle pas. alors ouais, si j’te pose ce genre de question, c’est simplement parce que j’ai besoin que tu me dises que oui, tu m’aimes. que tu m’aimes maintenant et encore demain. que ça ne va pas s’arrêter, jamais. et ça tombe. non. j’ai l’impression que mon coeur vient soudainement de s’arrêter alors que toi tu ris me laissant confuse. me fait pas ça. dis pas des choses comme ça. et puis tu reprends la parole et je me pince les lèvres pour ne pas t’interrompre. pour t’écouter du début à la fin. et j’comprends pas comment je peux être ton soleil quand j’ai l’impression de plonger tout ce que je touche dans l’obscurité. t’as cette particularité de voir une toute autre facette de moi à chaque fois, j’suis presque impressionnée. puis ma main fini dans la tienne, tes doigts qui s’amusent avec mon annulaire. le temps pour quoi ? j’ai l’impression de respirer un peu trop fort soudainement. est-ce que je comprends vraiment ce que t’es en train de dire ? je crois. je crois et j’ai le coeur qui bat la chamade. « like.. tomorrow ? » je.. ok, ça sors de nul part. puis t’as bu. peut être qu’au petit matin ce serait plus du tout ce que tu voudrais. non ? je sais pas. je sais pas mais je veux y croire. « i don’t know why i am so lucky but.. i love you. i just truly love you. » même quand je te déteste, c’est l’amour qui reprend le dessus. tout le temps. c’est toi et toujours toi. je te choisis envers et contre tout. « i’ll marry you when you want, where you want. » tant pis si on a pas une jolie robe et un joli costume. tant pis si on a pas des belles alliances à se glisser au doigt. pour toi, je me mettrais un morceau de réglisse à la place sans y accorder la moindre importance tu vois. « you make me crazy.. look at me. i’ll divorce like.. two/three months ago ? and now.. » j’suis prête à repasser par là juste parce que c’est toi. juste parce que je sens que t’es différent des autres.

Et il croyait dur comme fer que ça fonctionnerait jusqu'à la fin de sa vie. Que quoiqu’il arrive, les épreuves les plus audacieuses au plus angoissantes, il se porterait garant de chaque action qu’elle ferait tant qu’il pouvait la faire sienne pour toujours. Ce n’était pas temps le bout de papier qui signifiait leur union officielle qui le rendait heureux, c’était de se dire que ce passage classique devant un homme d’Eglise renforcerait encore plus ce qu’il croit profondément. Il passe sa langue entre ses lèvres, humidifiant la sécheresse et les petites plaies dues au froid extérieur et au manque d’hydratation. Il apprendrait à être un homme bon, serait capable d’élever des enfants, apprendrait de ses sœurs pour être l’idéal de Camila. Il aurait à cœur de chanter tous les soirs pour elle si ce n’était que ça qu’il l’endormait, et il pourrait s’apaiser au contact d’une douche dans ses bras pour supporter les durs moments qu’ils passeraient. C’était comme ça, qu’il aimait Camila. Entière, avec chaque défaut mais toutes ces qualités qui illuminent un visage au quotidien. Camila, elle était ce phare dans l’ouragan Victor, elle portait dans ses mains le doux son d’un verre de cristal. Et Victor, putain, qu’il était chanceux de pouvoir l’avoir à ses côtés. « I love you, babe. For ever. » Il frôlait à peine ses lèvres des siennes, pour sentir son odeur, à quel point elle était merveilleuse. Il sourit comme un gamin quand elle accepta. C’était bien elle qui avait proposé l’idée en premier, ce serait lui qui accepterait et tenterait de faire ça dans les jours qui suivent. Il n’y avait pas de précipitation mais cette envie venait tellement des tripes que c’était primordial pour Victor. « Oh, i promise you i’m here for ever. He’s the one who lost the most. And we even can invite ours best friends Pluton and Louison. Just to show them how unluck they are. » Parce que Pluton, il aurait pu être heureux. En attendant, il avait droit à la garce, celle qui se portait garant des pires crasses et qui n’avait que le feu au cul. « Really, don’t need the big picture, in fact. Just Zed, Nyssa, Jude, a friend, and I can make a concession and you can invite some of your guys… » Il se mit à rire. Toujours une goutte de jalousie mais il s’en foutait désormais. Il en connaissait un, Noah, et étrangement, il ne s’inquiétait plus. Il savait que Camila repousserait les hommes. « Oh babe, i want it so bad. » Il sourit en soupirant en même temps, pleinement heureux malgré les évènements.

juste parce que je crois que j’ai jamais été aussi sûre de moi. et tu vois, à ce point-là, j’en ai plus grand chose à foutre de ce qui m’entoure. je sais juste que c’est toi et que ça restera toi. et si par mégarde je me trompe encore une fois, si ça ne fonctionne pas, j’arrêterais là. je ne veux plus essayer. j’ai eu pluton qui m’a laminé le coeur, que j’ai longtemps considéré comme étant l’homme de ma vie puis il y a eu toi. et toi, t’es tellement au dessus de tout ça. parce que la dépendance que j’ai envers toi, je l’ai jamais éprouvé pour quiconque avant. t’as genre… tout surpassé. t’as débarqué d’un coup puis j’ai chaviré. et je me suis rendu compte que c’était ça le vrai et grand amour. que c’était toi. j’aurais pas pu le savoir si t’avais pas croisé ma route et maintenant, je suis reconnaissante de tout ce que j’ai pu traverser parce que je termine avec toi dans ma vie. « forever and ever » que je souffle d’un sourire. et tu vois, quand tes lèvres frôles les miennes, j’en chavire une nouvelle fois. j’ai l’impression de me renverser. putain je t’aime tellement. « i don’t care babe. i don’t want to talk about them, i don’t want to think about them. right now, it’s you and me. you, me and the beautiful life we’re gonna live. nothing else matters. » tu vois, j’ai eu la rage contre lui pendant tellement longtemps. je l’ai détesté de tout mon être, je l’ai maudis, je l’ai souhaité mort aussi mais.. plus maintenant. maintenant t’es là et tout ce que j’ai enduré n’a plus aucune importance. et je ris à tes mots secouant la tête. « i’ll promess, it’s gonna be just a few of them. but we can.. choose a date like.. next week ? bought rings, talked to some of ours friends.. what do you think ? » ce serait pas un grand truc mais au moins, on aurait quelques personnes à nos côtés et on s’en souviendrait toute notre vie. ouais, je le voulais vraiment tout ça. « me too.. babe.. i’m gonna be your wife » et putain, j’ai l’impression de défaillir rien qu’en disant ça.

Le Victor de quinze ans n’aurait jamais pu imaginer qu’un bout de conte de fée s’approcherait de ses petits cerveaux pour le rendre plus euphorique d’être en vie que jamais. Il avait le bonheur à portée de main, les doigts qui tremblaient. Allait-il vraiment le faire ? Damn, qu’il le voulait. Il n’avait jamais eu autant envie de quelque chose plus que ça dans sa vie. C’était un nouveau monde. Alors après ce mariage, il serait capable de pardonner à ses démons, son père, sa mère, peut-être même capable de pardonner à Pluton… Non, il serait toujours l’homme à abattre. L’importance de ce qu’il allait devenir, l’homme qui grandirait en lui comme un tournesol qui se transformerait en rose. Voilà ce que Camila provoquait en lui : l’envie d’être. Tout simplement. Alors il embrassait ses lèvres, plusieurs fois. Une semaine. Une semaine et il serait un mari en plus d’être un compagnon. Sa mère se mettrait à pleurer qu’il ne soit pas avec une partisane scientologue, mais il lui montrerait son alliance digne d’un livre de Musso, auteur français d’amour qu’elle avait chéri pendant des années et il s’enfuirait dans les plus beaux pays du monde en guise de lune de miel, Camila à ses côtés pour lui montrer ce que c’était le bonheur. « Next week, i agree. The last night, we can’t sleep together, you know that ? » Un petit rire de cristal s’échappe de ses lippes pour atteindre Camila. Tout à faire dans les règles de l’art, aussi défoncées soient-elles. Il tire un peu le drap sur eux, pour couvrir leur corps d’un fumet froid qui emplit la pièce. « Zed’s gonna be mad. » Il lève au ciel, en l’imitant. « You are crazy, it’s a mess between you, it’s the worst idea eveeeer. » En utilisant la voix de son meilleur ami. Il posait une main sur son bassin, la chute de sa hanche sculptée dans le marbre. « I’m gonna be your husband. » Et ces mots étaient incroyablement étranges quand ils sortaient de ses lèvres. « And i want you to know… I’m not gonna run away. I’m not gonna cheat on you. I don’t care about others ok ? I’m here, with and for you. » Il caressait son front du pouce, et dégageait une mèche de cheveux de devant son visage. Parfaite, sa Camila.

puis y a un côté de moi qui essaie de me ramener à la réalité. de me faire entendre que c’est complètement fou de partir dans un truc pareil. que si ça n’a pas marché avec pluton, y a peu de chance que ça fonctionne dans un laps de temps aussi court. puis je fais taire tout ça parce que j’ai pas envie d’écouter. j’ai besoin d’être heureuse, j’en ai terriblement besoin. et si toi, malgré tous nos défauts t’arrives à me procurer un peu de cette sensation, je prends. « that’s gonna be the worst night in my life » parce que je m’y suis habituée à ta présence jour après jour. à partager ton lit et à me servir de tes bras nuit après nuit. j’ai l’impression de plus savoir m’endormir sans toi, de pas pouvoir trouver réellement le repos si t’es pas là. je les enverrais bien chier les traditions si je pouvais puis de toute façon, on est les personnes les moins traditionnels au monde, pas vrai ? et je ne peux pas m’empêcher de rire face à l’imitation de ton meilleur ami. ouais, j’imaginais totalement zed dire un truc comme ça. « but it’s our mess so.. i can live with that. » et puis dans le fond, on sait aussi qu’il sera le premier à nous soutenir et c’est probablement le plus important dans l’histoire. « please, say that again » que je souffle. parce que je voudrais te l’entendre dire pendant une éternité. à l’infini même. « i believe you » et même si on est complètement foutus toi comme moi, je crois en toi. c’est la base de tout. je crois en ce que tu me racontes, en ce que tu es, j’ai pas besoin de plus que ça. « i know i can trust you » et je le fais jour après jour. même si ma confiance en les autres a été sauvagement ébranlé, j’me tiens debout pour toi. parce que j’ai ce besoin de croire que tu es différent. et je le vois dans tes yeux que tu l’es. j’le sens, ça me suffit amplement. « victor wildingham. what a beautiful name »