Camila, c’était le genre de femme forte avec un caractère bien trempé. Victor, c’était le genre d’agneau déguisé en loup féroce mais au-delà de ce déguisement faisait preuve, peut-être, d’un peu de pitié. Il avait son nez dans le dos nu de Camila, et ses yeux étaient clos. Est-ce qu’il pourrait dormir sans faire de cauchemar ? Pour l’instant, ce n’était pas arrivé une seule nuit. Alors il espérait tromper le sommeil en s’apaisant au contact de sa respiration, mais elle se mit à bouger légèrement, finalement réveillé par le contact de Victor. L’avait-elle entendu ? Il espérait que non. Elle est belle putain, à prendre tout sur elle comme si elle voulait porter le monde sur son dos. « Don’t apologize, it’s me. I’ve messed up. » Puis il sent la main de Camila descendre sur sa cuisse, la mauvaise, celle qui est déchiré, qui a des greffons digne d’un film d’horreur apposer dessus alors Victor attrape la main de Camila. Il la regarde droit dans les yeux, lui implorant de ne pas chercher à toucher la zone la plus laide de son corps. Il n’était pas prêt à regarder, ni même à sentir lui-même du bout des doigts, alors il avait profondément honte que Camila touche, elle. Il décale lentement son corps contre celui de sa chérie, besoin irrépressible de sentir sa chaleur, et il ferme les yeux en respirant plus doucement. « I still want the all packaging for you too. Babe, you are my world. » Il soupirait légèrement. Comment pouvait-elle en douter ? Elle était au sommet de sa chaîne émotionnelle, elle avait ce pouvoir de l’apaiser et de le rendre plus vivant. Chaque fois qu’il se réveillait le matin et qu’il posait les yeux sur elle, ce qu’ils avaient vécu avait le don d’être une broutille tant ils avaient de la chance de s’être trouvé. Mais une part de Victor n’arrivait pas à accepter la situation. Trop beau pour être vrai sait le proverbe. Et au summum de leur bonheur, des bombes avaient parcouru leur bulle de paix. Il remontait ses doigts vers le visage de Camila pour caresser sa joue du dos de la main. « You’re… beautiful… » Il avait déconné, plus tôt dans la nuit. Il puait peut-être encore le whiskey, et c’était peut-être l’alcool qui l’avait apaisé au final, mais en attendant, tout ce qu’il voulait, c’était de ne jamais arrêter de la voir. Puis, il lâcha sa main. Au diable la honte, il allait prendre sur lui.

je suis vraiment désolée si t’arrives pas à interpréter ce que je veux dire. si ça te fais mal. si j’dis pas ce qu’il faut. j’ai jamais été douée avec les mots. je peux les transposer, les écrire pour faire passer mes émotions mais dès qu’on me demande de le faire à haute voix, ça devient une catastrophe. c’est probablement ce que je fais avec toi et j’en suis désolée. « it’s just.. you’re the same person victor, don’t forget that. » avec une ou deux jambes tu restes la même personne. et moi, je ne te regarde pas différemment. alors arrête d’être aussi dur avec toi même. et ta main viens stopper la mienne, tes yeux qui me supplient d’arrêter ça. d’arrêter de te toucher et j’garde mes yeux plongés dans les tiens sans opposer de résistance. j’veux pas te brusquer mais tu sais, moi j’te garde comme ça. je ne t’échangerais pour rien au monde. et tu vois, j’aime cette proximité. ton corps contre le mien, la chaleur que tu dégages. et j’fais abstraction de l’odeur d’alcool parce que je veux juste que tu ne te décolles plus jamais de là. même ça, on ne le faisait plus. d’être comme ça. proches. « so stop pushing me away, please » parce que je ne sais pas si tu te rends compte mais c’est ce que tu fais. me repousser à chaque fois. que ça soit par des actions ou par des mots. et j’arrive juste plus à savoir comment est-ce que je suis censée agir avec toi. j’suis terrifiée entre l’idée de te perdre et celle de ne plus te convenir. puis j’souris bêtement quand tu caresses doucement ma joue, j’souris pour tes mots aussi. et finalement, tu relâches la main que tu avais prise en étage et je caresse doucement ta cuisse, mes lèvres venant chercher les tiennes avec douceur. « i miss you babe » que je souffle entre deux baisers. « don’t push me away » j’te le répète parce que je veux sincèrement que t’arrêtes de faire ça. que t’arrêtes de faire comme si j’pouvais plus te toucher.

Peut-être qu’il était allé trop loin, Victor, et qu’il s’était perdu au fur et à mesure dans sa colère qu’il avait facilement redirigé vers Camila. Mais est-ce que ça valait le coup ? Parce que quoiqu’il arrivait, il n’y aurait plus de Victor en entier, à proprement parlé. Il n’arrivait pas à saisir pourquoi Camila s’accrochait malgré tout à lui, à son amour, alors qu’il était plus éoeurant et laid que jamais. Elle était épuisée d’être repoussé Camila, et c’était compréhensible. Victor, lui, avait juste la sensation qu’elle n’avait que de la pitié pour lui. Parce que si avant il était persuadé de son amour pour lui, aujourd’hui, il pensait juste être un poids en plus dans la carrière qu’elle allait s’offrir plus tard. Il soupirait légèrement. « You don’t care about my missing leg. » Ce n’était pas une question, plus une phrase rhétorique qu’il tenait de s’enfoncer dans le crâne par tous les moyens possibles. Il venait chercher à appréhender son corps, ceux qui avaient perdu un bout d’âme à jamais. Ce petit baiser, ce frôlement puritain que Victor prenait comme une tendresse offerte. Il fermait les yeux, et prenait sur lui, de tout son corps, quand elle touchait sa cuisse. Il sentait qu’il n’y avait plus rien sous son genou, et mon dieu qu’il avait honte. Puis plusieurs fois, il baisait ses lèvres, passant une main sur sa hanche, la remontant le long de son corps nu qui s’offrait à lui. Ses doigts savaient parfaitement où se positionner tant il connaissait le corps de sa petite-amie. Il s’appuyait difficilement sur son bras gauche pour remonter et sa main qui glissait sur son corps atterit dans son cou. Mais plus Camila descendait, plus Victor se crispait. « Just… not too low… » C’était tellement sensible psychologiquement que ça le prenait aux tripes. Etrangement, en revenant sur la bouche de Cam, il y mettait beaucoup de désespoir. Il puait l’alcool, il s’en foutait, il avait besoin de son toucher, de sa langue et de ses mains. C’était violent, appétissant même. Il respirait mal, mais au diapason de Camila.

je m’en fiche ok ? je m’en fiche de tout ça. je vais pas arrêter de t’aimer, je vais pas m’éloigner de toi. et le problème, c’est que tu t’es pris toi même en horreur. c’est toi qui te déteste et par conséquent, tu crois que je devrais le faire aussi. mais c’est pas le cas victor. j’suis pas dégoûtée en te voyant, je ne te regarde pas comme si tu étais différent. et j’veux que tu l’entendes, je veux que tu t’en rendes compte. je veux qu’on apprenne à vivre comme ça, avec les aléas que la vie pose en travers de notre chemin même si ça peut être plus que difficile par moment. « that’s exactly that. i don’t care. » si t’as besoin que je te le répète tous les jours, je le ferais. jusqu’à ce que t’arrêtes de nous mettre toi même des barrières. et j’sens que nos baisers s’intensifient, que t’essais de te laisser aller et je m’y prends moi à tout ça. ça me manque et je veux te retrouver. je veux te retrouver pleinement et profiter de tout ce qu’on a a se donner. et j’sens que tu te te braques, que ça te bloque alors j’remonte ma main pour la poser dans le creux de ta hanche, mes lèvres continuant doucement à jouer avec les tiennes, ma langue rencontrant sa jumelle pour la énième moi avec un désir non feint. « if you’re not ready it’s okay » je ne cherche pas à brûler les étapes, j’cherche pas à te pousser dans un endroit ou tu n’as pas envie d’aller pour le moment. alors j’glisse doucement mes doigts dans tes cheveux, mon front qui se pose contre le tien et ma respiration que je cherche à contrôler. « i love you, no matter what » ne l’oublie juste pas et tout le reste suivra. te sens pas obligé de faire quoi que ce soit. j’veux juste que t’entendes qu’à mes yeux, t’es pas différent.

Il avait cru pendant une seconde être la bête de foire que tous les hommes devraient prendre en grippe et en exemple comme l’homme à abattre. Et c’était sa façon d’être, à Victor. La culpabilisation au summum, celle qui détruit un homme parce qu’incapable de voir la beauté du monde. Il y avait aussi ce petit truc, ces mots que Camila employait et qui ne tombait pas dans l’oreille d’un sourd. Elle était prête à tout pour lui, et lui, comme l’idiot complètement con qu’il était il la repoussait alors qu’elle l’apaisat clairement. « Just… don’t look down. » Regarde pas à quel point c’est dégueulasse. Il pressait sa main libre contre sa taille, ce baiser décrivant un peu tout ce qu’ils avaient vécu ces dernières semaines. Victor n’était plus que l’ombre de lui-même et il reprenait vie comme un mourant au contact d’une lumière blanche qui l’appelle, et Camila était en train de lui redonner un sens nouveau. Alors Victor, il forca un peu sur lui pour que Camila vienne écraser son poids sur lui et se mettre au dessus de lui. Il n’avait pas encore la force physique d’être maitre des cérémonies alors il utilisait Camila comme couverture et mon dieu que cette chaleur lui avait manqué. « I love you, baby. You’re… my light. You know that uh ? » Il reculait son visage pour l’enfoncer un peu plus dans le coussin et avoir le droit de découvrir à nouveau le visage de sa petite-amie. A chaque fois qu’il la regardait, Victor avait l’impression qu’elle changeait et qu’elle devenait de plus en plus belle. Il passait son pouce sur sa pommette, étonné de ce qu’elle devanait. La plus belle, à toute épreuve, mais à celle des belles. Il l’attirait un peu plus contre lui, et son corps reprenait des mécanismes un peu oubliés. Il cherchait de ses lèvres sa mâchoire, son menton, son cou… Tout pour ne jamais sentir du bout de ses lèvres le goût de sa peau. « Love your skin… » Et il pinça sa mâchoire de ses lippes. « Love your ears. » Et il vint glisser ses dents sur son lit. « Love your neck. » Et il glissa sa langue doucement le long de son cou. « Love your soul. » Et il posa à nouveau sa bouche contre la sienne.

t’es toujours le même. t’es toujours l’homme dont je suis irrémédiablement tombée amoureuse. et ouais, on en traverse des trucs. des trucs tellement douloureux que beaucoup de gens auraient probablement abandonnés mais.. on est pas les autres, pas vrai ? on est plus fort que ça. je veux qu’on le soit. j’veux pas qu’on se sépare parce qu’on arrive pas à surmonter les choses. « okay » si t’en as besoin, je ne regarderais pas. mais faut que t’entendes que moi ça me fait rien. pas dans le sens où j’y suis insensible mais dans le sens ou j’te vois toujours de la même façon. et je partirais pas en courant parce qu’on a du te priver de la moitié de ta jambe. jamais. et j’te laissais me tirer sur toi, prenant garde à pas te faire mal, tirant le drap sur nous comme pour nous protéger de tout le reste. « i love you more. you’re like.. i need you. i just need you. » c’est vital. j’peux pas être sans toi. je me bats seconde après seconde pour pouvoir rester près de toi. puis tu me dévisageais et moi, je souriais presque timidement. les joues qui se rosissent un peu et ton pouce qui caresse ma peau. je t’aime putain. je t’aime à en crever. et nos lèvres entre en collision une nouvelle fois, nos corps s’embrasent, je souffle d’envie, de plaisir, succombe à chacun des baisers que tu laisses glisser sur ma peau. je frissonne à tes mots, tes gestes, ta langue qui glisse sur mon épiderme et qui me rend dingue. tout ça avant de retrouver tes lèvres une nouvelle fois. putain vic. je me redresse, assise sur ton bassin, puis retirer mon tee shirt pour te laisser pleine vue sur ma peau diaphane. j’veux que tu me fasses chavirer, que tu prennes tout ce que je t’offre, que t’épouse tout ce qui me compose comme moi je le fais. j’veux qu’on ne fasse rien d’autre que s’aimer.

Elle porte en elle le rêve d’une vie. Et jamais ô grand jamais il n’avait envie de connaitre la vie sans Camila. Elle était devenue une part de son monde, la plus belle et la plus féroce, celle qui se bat pour offrir des pétales de roses sur un beau lit brodé. Il venait frotter son nez contre le sien, les yeux fermés. Sentir son odeur jusqu’à s’enivrer tellement que l’alcool serait fade comparé à l’ivresse Wildingham. L’univers serait tellement gris si elle n’était pas à ses côtés. Et Victor, il n’avait pas envie de connaitre la vie sans Camila, ni connaitre le goût d’autres femmes. C’était comme ça qu’il voulait se rappeler d’eux le jour de son trépas : aussi proche l’un de l’autre que jamais, se donnant corps et âme. Et à chaque fois qu’il quittait l’appartement pour ne la revoir que le soir, c’était le temps d’un mort qui passait avant de redécouvrir son visage lui sourire. Il lui portait tant d’amour que parfois, il souffrait, mais putain, son masochisme l’emportait sur tout ce qu’il n’avait jamais ressenti auparavant. Et Camila se déshabillait pour offrir sa peau nue et laiteuse à un Victor en transe devant son Aphrodite. Il passait sa langue entre ses lèvres, et il posa ses deux sur ses hanches en se mordant la lèvre inférieure, la scrutant sans aucune gêne. « Wow… » C’était tout ce qu’il arrivait à sortir. Et malgré les difficultés liées à son rein, elle arrivait à garder un corps absolument parfait. Elle avait même perdu du poids à force de bouffer la merde de l’hôpital. Elle était atomique, c’était presque interdit, ce genre d’indécence. Puis il sentait son érection gonfler entre les fesses de Camila et cette dernière qui s’amusait à se frotter contre sa queue. Il entrouvrait les lèvres passait une main entre son propre ventre et la partie la plus sensible du corps de Camila pour venir frotter deux doigts, doucement, le regard sur Camila, sur son corps qui se tortille devant lui, la vision du paradis.

est-ce que tu comprends au moins ? est-ce que t’es prêt à accepter tout l’amour que j’ai à te donner ? parce que visiblement, c’était trop pour les autres. est-ce que ce sera trop pour toi aussi ? je voudrais sincèrement que les choses soient différentes entre toi et moi. qu’on puisse réellement apprendre à s’aimer sans chercher à se protéger de quoi que ce soit. je veux croire en toi, en nous. et je retire mon tee shirt, simplement. pourtant, j’ai tendance à le cacher ce corps qui me répugne de part les nombreux supplices que j’ai pu lui infliger. mais je crois que j’ai fini par comprendre que toi, tu m’aimais comme ça. avec les plus et les moins. que t’étais prêt à prendre tout le package que je représentais sans te soucier des soucis que ça pouvait apporter. wow. si je t’éblouis, ça me va. je ne demande que ça. parfois, j’ai du mal à saisir pourquoi est-ce que tu me trouves belle mais j’aime la sensation que ça me procure. je soupire quand tes doigts glissent entre mes jambes venant caresser la partie la plus sensible de mon corps. tu vois, en quelques secondes à peine tu m’embrases. « you want me ? » que je souffle. parce que moi, je te veux. même comme ça. même si tu te considères comme un monstre. je te veux quand même parce que ça ne change rien pour moi. et je continue d’onduler mon bassin sur le tiens, tes doigts qui bougent contre moi pour mon plus grand plaisir. mais j’en veux plus tu vois. j’veux plus que quelques sensations qu’on s’donnent. alors je m’élève doucement, mes doigts qui viennent attaquer ton short. et j’ai aucune idée de comment tu réagiras mais j’me dis qu’on a la couverture, que je vois pas et que ça devrait suffire pour que tu te débloques juste un peu. alors j’arrête pas, j’le défais et le fait glisser jusqu’à ce qu’il quitte ton corps, de même pour ton boxer. j’ai le souffle qui s’accélère un peu, mes mains qui te touchent, qui t’apprivoisent.

Au final, après avoir découvrir ce qu’était la tempête et ses débuts chaotiques au contact de Camila, Victor s’était rendu compte qu’a contrario de ce qu’ils avaient vécu, elle lui permettait de garder une sereineté jamais atteinte auparavant. Comment pouvait-il désormais vivre sans elle ? Quand elle n’était pas autour de lui, il suffoquait. Et quand il avait cru la perdre, il eut cette sensation de se retrouver au bout d’une corde et de balancer tout en sentant son corps se perdre dans la mort. Et là, dans les ténèbres, elle avait aspiré un peu d’oxygène pour faire revivre un Victor qui regardait sa petite amie prendre une balle pour lui. C’était tout ou rien, et ils n’avaient jamais réussi à trouver de juste milieu, lui et Camila. C’était ce qui faisait surement leur force, cette capacité à se détruire autant qu’à se donner tellement qu’ils faisaient ressortir le meilleur de l’autre. Et sa future femme qui avait le corps moulé dans du marbre. Une créature sortie de mille océans, à la peau brillante et salée. Elle avait le goût de l’amour et de la poésie, et une musique de fond se fit entendre quand il ne cessait de la mater, cherchant ses failles et ses faiblesses autant que ses forces et ses valeurs. Et même si Victor se crispe une demi-seconde quand elle passe près de la zone de sa jambe en moins, Camila, elle a la décence de revenir vers lui rapidement, leurs corps nus se complétant parfaitement. Ils auraient pu être les deux mêmes pièces d’un puzzle, il n’y avait qu’eux qui pouvait se rendre compte de leur complémentarité. « Always, love… » Et il se languissait d’elle en respirant un peu plus rapidement, sa queue lui faisant mal tellement il la voulait en elle. On aurait dit qu’ils se découvraient pour la première fois et chacun reprenait la place qu’ils se promettaient. Victor bougeait légèrement pour caresser son érection contre les lèvres du bas trempées de Camila, et une puissance grandit en son bas ventre, du plaisir pur, de la perte de contrôle peut-être, et il poussa Camila à se relever légèrement, histoire de frotter le bout de son sexe contre elle.

tu m’as manqué. tout ça, ça m’a manqué. et je sais que c’est compliqué, que parfois, il faut laisser certaines choses de côté mais je ne veux pas que l’on perde cette symbiose. parce que regarde, ça nous va tellement bien tout ça. c’est sûrement la manière avec laquelle l’on communique le mieux au final. comme si l’on se comprenait en un regard. comme si l’on avait juste besoin de la pression de nos corps l’un contre l’autre pour faire passer tous les mots que l’on voudrait. et je soupire d’envie, ma tête qui bascule légèrement en arrière au contact de ton érection contre moi. putain, j’en ai la lèvre qui tremble, cette pression dans le bas ventre qui ne fait que s’accentuer et mes mains qui s’accrochent à tes épaules alors que je sais d’avance que j’en perds la tête. je t’aime bordel, je t’aime tellement. et je glisse de tout mon long sur toi, un gémissement qui filtre de ma bouche. comme à chaque fois, j’ai l’impression d’être totalement à ma place là. t’es fais pour moi, tu le sais ça ? et doucement, je viens onduler mon bassin sur le tien, donnant par moment des à-coups plus accentués, laissant le désir se propager. et nos soufflent se mélangent alors que je viens retrouver tes lèvres y déposant des doux baisers. puis ma langue vient chercher la tienne, donnant plus de profondeur à notre échange. tu sens à quel point je te désire victor ? parce que ça en devient inhumain par moment. et même si tu pue l’alcool, même si les trois quart du temps y a rien de saint entre toi et moi, je m’en fiche éperdument parce que je vis pour ces moments-là. mes doigts glissent sur tes hanches tendrement, caresse ta peau que je me plaît à découvrir à chaque fois comme si c’était un renouveau. « i love you » que je murmure, mes yeux glacés se plongeant dans les tiens. et tu vois, je les tiens mes promesses. même si c’est dur, je pars pas. je pars plus.