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Granny Runner [Windian
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tw: vieillesse, maladies
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Alors parce qu’ils sont dorénavant sur le devant de la scène, en train de se rapprocher du petit peloton formé, elle s’amuse une énième fois à corser les règles pour son plus grand plaisir. « Je peux choisir la tienne ? » Un rapide tour du terrain et il hésite à lui donner satisfaction parce que des deux grands-mères encore présentes sur la ligne de départ il ne parvient pas à dire laquelle le conduirait le plus rapidement à la victoire. Mais c’est bien plus fort que lui et à l’instant où il croit avoir le petit plus chez l’une – avantage qu’il se gardera bien de lui souligner – il relève ce défi, finit par lui accorder d’un sourire complice échangé : « A condition que je choisisse aussi pour toi. » Elle aussi aura le droit à quelques malus dans cette course de rapidité, son petitcadeau à lui de la journée, une bonne action qu'elle pourrait bien regretter.
D’une première approche silencieuse, le sino ne fait que les saluer d’un simple geste de la tête parce qu’il n’y a pas plus dur de l’oreille qu’un sénior, c’est un fait scientifiquement prouvé, et qu’il ne tient pas à perdre son temps à se répéter. Les quelques étudiants restants se mettent alors en marche en compagnie de leurs partenaires alors que les deux restent plantés devant les deux grands-mères qui se sont mises à discuter. Le petit retraité, quant à lui, observe sans but les allées, visiblement agacé au tic qu’il affiche mais sans rien préciser. Les deux mains dans les poches, le sino hausse des épaules, presque dépité d’avance au soupir qu’il lâche avant de se retourner. « Si on les choisit toutes les deux, on n’avancera pas, » ou peut-être qu’ils feront leurs courses à quatre, qui sait, les deux étudiants poussant les caddys devant les deux grand-mères se racontant leurs vies, loin des discussions traditionnelles deNoël pour les fêtes de fins d'années entre sapins verts, boules de neige, calendrier de l'avent et chants d'hivers.
G
ranny
Runner
Runner
Q
uelques pas à l’intérieur et le ton est déjà donné parce qu’elle s’octroie le plaisir de le défier, lui rappelant qu’il n’est pas toujours sorti vainqueur de leurs petits paris. « Ca c’est parce que tu n’as pas encore perdu. » Qu’il gagne ou qu’il perde, seule sa fierté en pâtira publiquement parce qu’il sait que les enjeux n’iront pas contre ses désirs lorsqu’ils se retrouveront en privé. Alors parce qu’ils sont dorénavant sur le devant de la scène, en train de se rapprocher du petit peloton formé, elle s’amuse une énième fois à corser les règles pour son plus grand plaisir. « Je peux choisir la tienne ? » Un rapide tour du terrain et il hésite à lui donner satisfaction parce que des deux grands-mères encore présentes sur la ligne de départ il ne parvient pas à dire laquelle le conduirait le plus rapidement à la victoire. Mais c’est bien plus fort que lui et à l’instant où il croit avoir le petit plus chez l’une – avantage qu’il se gardera bien de lui souligner – il relève ce défi, finit par lui accorder d’un sourire complice échangé : « A condition que je choisisse aussi pour toi. » Elle aussi aura le droit à quelques malus dans cette course de rapidité, son petit
D’une première approche silencieuse, le sino ne fait que les saluer d’un simple geste de la tête parce qu’il n’y a pas plus dur de l’oreille qu’un sénior, c’est un fait scientifiquement prouvé, et qu’il ne tient pas à perdre son temps à se répéter. Les quelques étudiants restants se mettent alors en marche en compagnie de leurs partenaires alors que les deux restent plantés devant les deux grands-mères qui se sont mises à discuter. Le petit retraité, quant à lui, observe sans but les allées, visiblement agacé au tic qu’il affiche mais sans rien préciser. Les deux mains dans les poches, le sino hausse des épaules, presque dépité d’avance au soupir qu’il lâche avant de se retourner. « Si on les choisit toutes les deux, on n’avancera pas, » ou peut-être qu’ils feront leurs courses à quatre, qui sait, les deux étudiants poussant les caddys devant les deux grand-mères se racontant leurs vies, loin des discussions traditionnelles de
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Granny Runner [Windian
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Granny runner ▬ ♪♫♪
A l’écoute des paroles de l’amérindienne, il s’autorise de prime abord à répondre d’un rire taquin, lui décochant une œillade enjouée, tandis qu’elle en mord un sourire, l’air de rien. « Un gars bien. Un vrai sage, c’est sûr. » Pour la sagesse, elle ne s’y risquerait pas, mais pour le bien, elle y laisserait volontiers, probablement un brin naïve, ses deux mains. Malgré tout, c’est une chose qu’elle ne peut lui retirer, sinon, elle ne serait jamais, pour lui, tomber. Et même si elle n’aime toujours pas ça, c’est un vice auxquels elle s’est presque habituée à force de le côtoyer. Sachant que de toutes les façons, il n’allait pas arrêter de fumer à cause de son aversion.
Elle s’envisage durant cette fraction de seconde silencieuse à le questionner sur ce qui a pu lui arriver, mais parce qu’elle se souvient de chaque minute passée à ses côtés, elle se remémore de quelle manière en janvier, ses interrogations, il les avait éludées. Sheng, ce n’est jamais qu’il apprécie se confier. « T’es prête à jouer ? » La question la surprend, sachant qu’elle a gagné d’avance, en ayant consenti à participer. « On choisit notre …partenaire » Ses prunelles vacillent en direction de ceux pour qui ils vont aider à faire leurs commissions. « et celui qui remplit sa tache le plus rapidement gagne quelque chose. » Il signe sa demande par le rangement de sa cigarette tandis qu’elle, elle opine de la tête.
De sa vision, elle balaie l’intérieur de la supérette, compétitrice dans l’âme, à la recherche de la personne qui pourrait devenir son partenaire, « Je suis content que t’aies accepté, » elle s’étonne de la légèreté qu’il utilise, lui décochant un regard de biais, elle n’a jamais refusé de partager avec lui des défis. Alors elle ne voit pas pourquoi, ça aurait été différent avec celui-ci. Mais elle aussi, elle ne peut le nier, son expression égayée depuis qu’il est à proximité, elle est heureuse de le retrouver. Bien qu’elle s’interdise de lui souffler qu’il lui a manqué. Se permettant d’ajouter lorsque son épaule effleure son être, « Ca c’est parce que tu n’as pas encore perdu. » l’envie de lui rappeler qu’elle l’a battu deux fois par le passé au bord des lèvres, elle se retient car elle connaît l’étudiant comme beaucoup trop fier. « Je peux choisir la tienne ? » De personne âgée, en espérant que ça ne compte pas dans la faveur qu’il lui a accordé. Pour celle-là, elle a déjà une délicieuse idée.
Elle s’envisage durant cette fraction de seconde silencieuse à le questionner sur ce qui a pu lui arriver, mais parce qu’elle se souvient de chaque minute passée à ses côtés, elle se remémore de quelle manière en janvier, ses interrogations, il les avait éludées. Sheng, ce n’est jamais qu’il apprécie se confier. « T’es prête à jouer ? » La question la surprend, sachant qu’elle a gagné d’avance, en ayant consenti à participer. « On choisit notre …partenaire » Ses prunelles vacillent en direction de ceux pour qui ils vont aider à faire leurs commissions. « et celui qui remplit sa tache le plus rapidement gagne quelque chose. » Il signe sa demande par le rangement de sa cigarette tandis qu’elle, elle opine de la tête.
De sa vision, elle balaie l’intérieur de la supérette, compétitrice dans l’âme, à la recherche de la personne qui pourrait devenir son partenaire, « Je suis content que t’aies accepté, » elle s’étonne de la légèreté qu’il utilise, lui décochant un regard de biais, elle n’a jamais refusé de partager avec lui des défis. Alors elle ne voit pas pourquoi, ça aurait été différent avec celui-ci. Mais elle aussi, elle ne peut le nier, son expression égayée depuis qu’il est à proximité, elle est heureuse de le retrouver. Bien qu’elle s’interdise de lui souffler qu’il lui a manqué. Se permettant d’ajouter lorsque son épaule effleure son être, « Ca c’est parce que tu n’as pas encore perdu. » l’envie de lui rappeler qu’elle l’a battu deux fois par le passé au bord des lèvres, elle se retient car elle connaît l’étudiant comme beaucoup trop fier. « Je peux choisir la tienne ? » De personne âgée, en espérant que ça ne compte pas dans la faveur qu’il lui a accordé. Pour celle-là, elle a déjà une délicieuse idée.
DOBBY fait des siennes [Carolina]
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Les activités pour récolter des fonds pour la Adams afin d’accéder à un voyage tant attendu, en tant que Adams exemplaire, tu y participes et tu t’es inscrits sur la liste pour être pet-sitter commençant avec un seul chien ne sachant pas encore comme réagir fasse à plusieurs chien. Tu es l’amie des bêtes ayant même postuler récemment pour travailler en tant que bénévoles à la SPA et leur donner de l’amour. Aujourd’hui direction le parc avec Dobby, le chien que tu gardes, laisse en main tu essayes de le tenir fermement. Tu t’attendais à avoir un petit chien ou un chien de taille moyenne mais tu as plutôt hérité d’un kelpie australien, un jeune chien fougueux qui ne demande qu’à jouer. Le parc étant assez vite, il pourra courir tranquillement, alors que tu t’avances sur l’espace vert pour être loins et n'embête personne, Dobby en décide autrement, voyant un passant manger un peu plus loins, le chien décide de courir vers le repas en question alors que tu le retiens de ta force, louper il se met à te traîner par terre dans l’herbe alors que tu lui cris d’arrêter.«DOBBY ! Viens ici ! Calme toi. » toujours par terre à être traîner la laisse qui te cis la main, tu ne lâches pas prise.
#rplibre #récoltedefondsadams
Granny Runner [Windian
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I
ls y vont tous de bon cœur même lorsqu’ils se heurtent au caractère irascible des plus anciens. Le respect, ça se gagne, dans les deux sens alors lorsque le sino aperçoit l’un des ancêtres commencer à pester contre un Adams peut-être un peu trop pressé, c’est vers le centre-ville qu’il est prêt à manœuvrer. « Un jour, un mec m’a dit que ça détruit plus que ça ne fait du bien. » Assurément cette voix il la connait. Emplit aussitôt d’une satisfaction à son entente, il baisse la tête pour se permettre un rire bref avant de lui offrir l’inclinaison de son profil, la trouvant plantée juste à ses côtés. « Un gars bien. Un vrai sage, c’est sûr. » Cependant il ne rangera pas directement le paquet, ses doigts jouant avec pour se réchauffer les extrémités le temps de jauger des personnalités excentriques qu’ils vont devoir accoster. S’il devait parier…. Soudainement sa tête se met à voguer entre l’étudiante et les silhouettes à l’intérieur qui trépignent en direction des rayons du supermarché. « T’es prête à jouer ? » Elle a déjà gagné quelque chose de lui, il s’en souvient, contre le fait de l’accompagner ce soir dans cette supercherie mais il admet qu’un peu de compétition pourrait pimenter leur corvée surtout lorsqu’il voit le troisième âge lentement se mouvoir dans les allées. « On choisit notre …partenaire » dans l’éventualité qu’il ou elle accepte d’ailleurs de donner un peu de sa petite retraite contre leur soutient, « et celui qui remplit sa tache le plus rapidement gagne quelque chose. » Une petite compétition entre amis dont l’enjeu sera forcément plaisant pour elle comme pour lui. Pour parachever le deal, d’un geste franc il range ce que ses doigts détenaient afin d’avoir l’accès libre au supermarché puisque jamais on ne le laissera passer en possession de cette dose de toxicité.
Et tout en marchant, lorsque devant eux s’ouvrent les portes vitrées, il pénètre à l’intérieur et s’ébroue pour lui confier sur un timbre qu’il tend à faire passer pour placide : « Je suis content que t’aies accepté, » de venir, cela va sans dire, pas de gager. C’est de sa présence à ses cotés dont il est ravi, un sourire en coin qu’il tente vainement de dissimuler.
MADE BY @ICE AND FIRE.
Granny Runner [Windian
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Granny runner ▬ ♪♫♪
Après la relecture de l’article qu’elle a rédigé, fait divers qu’elle vient de relater, elle dépose la feuille sur le bordel organisé du bureau minuscule qu’on lui a attribué. Mais l’espace lui plaît, elle sait forte d’une confiance nouvelle en elle, que ce n’est que temporaire, que son avenir ne demande qu’à être attrapé. Puis, elle regarde l’écran de son téléphone pour constater de l’heure qu’il est. Impatiente de le retrouver… Malgré les cours, le travail, elle ne peut nier que durant ce mois qu’il a évoqué, c’est le manque de son être, qui l’a le plus éprouvée. A jouer les indifférentes quant au mal que ça lui fait de ne pouvoir être plus souvent à ses côtés. A s’ordonner de ne plus être autant attachée, puisque la réciproque n’est pas vraie. Elle en tient pour preuve les fois où il l’a blessée, et ce dernier anniversaire qu’il a oublié. A la finalité, elle est devenue, celle qu’il voulait qu’elle soit, pas une petite amie, juste une amante avec laquelle il lui plaît de froisser quelques fois, ses draps. C’est après tout, ce qu’elle avait glané pouvoir être, la première fois. Inconsciente des difficultés auxquelles elle allait se heurter.
Pourtant, quand elle range ses affaires, elle ressent son impatience redoublée, elle essaie de se convaincre que ce qui la galvanise, c’est d’aller apporter son aide aux personnes défavorisées. Piètre menteuse qu’est Haiwee. C’est dans la bouche de métro qu’elle s’engouffre une fois sortie des bureaux de Boston Globe, GPS activé sur son cellulaire afin de savoir quel trajet effectuer, citadine peut-être depuis trois ans, mais trois ans, ce n’est pas assez pour connaître par cœur cette ville dont elle s’est amourachée.
Après quelques minutes la voilà donc à ressortir, le pas pressé pour se rendre sur le lieu du rendez-vous donné. La culpabilité imprégnant ses gestes, car elle ne s’est pas franchement penchée sur cette récolte de fonds qu’a organisé sa maison, elle arrive finalement à proximité de la silhouette de son étudiant préféré. Trahissant ses sentiments d’un sourire, elle pose naturellement son regard au niveau de ses doigts, jouant les plus malignes quand elle l’accoste d’un air taquin, « Un jour, un mec m’a dit que ça détruit plus que ça ne fait du bien. » avant de sourciller face à l'hématome qui pare ses traits, soucieuse de ce qui a pu lui arriver.
Pourtant, quand elle range ses affaires, elle ressent son impatience redoublée, elle essaie de se convaincre que ce qui la galvanise, c’est d’aller apporter son aide aux personnes défavorisées. Piètre menteuse qu’est Haiwee. C’est dans la bouche de métro qu’elle s’engouffre une fois sortie des bureaux de Boston Globe, GPS activé sur son cellulaire afin de savoir quel trajet effectuer, citadine peut-être depuis trois ans, mais trois ans, ce n’est pas assez pour connaître par cœur cette ville dont elle s’est amourachée.
Après quelques minutes la voilà donc à ressortir, le pas pressé pour se rendre sur le lieu du rendez-vous donné. La culpabilité imprégnant ses gestes, car elle ne s’est pas franchement penchée sur cette récolte de fonds qu’a organisé sa maison, elle arrive finalement à proximité de la silhouette de son étudiant préféré. Trahissant ses sentiments d’un sourire, elle pose naturellement son regard au niveau de ses doigts, jouant les plus malignes quand elle l’accoste d’un air taquin, « Un jour, un mec m’a dit que ça détruit plus que ça ne fait du bien. » avant de sourciller face à l'hématome qui pare ses traits, soucieuse de ce qui a pu lui arriver.
Who let the dogs out [Theng
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tw: mention légère de gérascophobie
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D’entre toutes les différentes activités, il a choisi celle qui ne nécessitait pas vraiment de rapport humain cette fois, sauf bien évidemment avec un autre Adams. Pas de petite vieille à supporter jusqu’à la caisse, c’est bien trop lui demander après ce qu’il a pu endurer deux jours avant au supermarché. " C’est moche de vieillir, dommage qu’on en prenne tous le chemin ", une réflexion qu’il s’est fait en sortant épuisé de cette expérience, sentant sur lui subitement le poids inexorable du temps. Il saura dorénavant que les œufs ne se rangent dans le caddie qu’au dernier moment…
Un petit groupe s’est rassemblé au niveau du parc pour prendre consignes et choisir les adresses des particuliers où aller chercher les animaux. Par deux c’est toujours mieux surtout lorsqu’il y a plus d’un canidé à promener alors naturellement et pas qu’un peu désintéressé, le sino s’approche de la liste et annonce clairement le binôme qu’il souhaite créer. « J’vais avec Théo. » Il observe les noms et s’arrête sur un en particulier, Foster, qu'il connait d'ailleurs. « Ça te dit un Saint Bernard ?» Qu'il demande à son partenaire. Jeune chien fou, cent kilos au bas mot, jamais dressé d’une interne qui n’a visiblement pas le temps de le promener. « Y’a un bulldog deux maisons plus loin, on fait une pierre deux coups? »
A
l’approche de Noel même les cœurs les plus belliqueux parviennent à s’attendrir alors quoi de mieux que de profiter de cette période pour récolter des fonds ? La raison ne leur a pas été précisée mais la majorité des Adams a répondu à l’appel des deux dirigeantes pour les aider à gagner un peu d’argent. Léonie la patte dans le sac pour les promenades d’animaux domestiques, l’asiatique a choisi cette activité histoire de les soutenir mais il compte surtout s’amuser en glanant quelques infos sur une certaine rouquine qui lui seraient fortes utiles. Juste histoire de pouvoir se libérer de cette idée folle qui s’est implantée dans son esprit vicié : celui d’un mariage arrangé pour pouvoir faire main basse sur la société de l’héritier. D’entre toutes les différentes activités, il a choisi celle qui ne nécessitait pas vraiment de rapport humain cette fois, sauf bien évidemment avec un autre Adams. Pas de petite vieille à supporter jusqu’à la caisse, c’est bien trop lui demander après ce qu’il a pu endurer deux jours avant au supermarché. " C’est moche de vieillir, dommage qu’on en prenne tous le chemin ", une réflexion qu’il s’est fait en sortant épuisé de cette expérience, sentant sur lui subitement le poids inexorable du temps. Il saura dorénavant que les œufs ne se rangent dans le caddie qu’au dernier moment…
Un petit groupe s’est rassemblé au niveau du parc pour prendre consignes et choisir les adresses des particuliers où aller chercher les animaux. Par deux c’est toujours mieux surtout lorsqu’il y a plus d’un canidé à promener alors naturellement et pas qu’un peu désintéressé, le sino s’approche de la liste et annonce clairement le binôme qu’il souhaite créer. « J’vais avec Théo. » Il observe les noms et s’arrête sur un en particulier, Foster, qu'il connait d'ailleurs. « Ça te dit un Saint Bernard ?» Qu'il demande à son partenaire. Jeune chien fou, cent kilos au bas mot, jamais dressé d’une interne qui n’a visiblement pas le temps de le promener. « Y’a un bulldog deux maisons plus loin, on fait une pierre deux coups? »
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Granny Runner [Windian
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S
i tôt rentré de son excursion que l’Adams a préféré la contacter pour mettre une date à leurs retrouvailles avant de se voir encore oublié pendant presque un mois entier. D’un simple texto il l’a conviée à prendre part à certaines des activités organisées par les Adams, une excuse comme une autre pour lier l’utile à l’agréable. Première fois qu’ils se revoient depuis un moment, il a souhaité y aller doucement même si de son texto à elle suintait une certaine excitation plus que palpable et qui, à sa simple lecture, lui donna un sourire incontrôlable. Lundi, 18h00. Sorti des cours depuis plus d’une heure, le sino a volontairement omis de se présenter à son entrainement d’escalade, ayant décrété qu’il avait eu sa dose durant le week-end passé. Et pour preuve, au premier arrêt devant la vitrine du supermarché, automatiquement ses yeux se sont arrêtés sur cette zone empourprée de son propre reflet. « J’aurais dû demander à Lily de me le camoufler, » ce léger œdème qu’il vient souligner de ses empreintes avant d’en grimacer. Trop tard pour faire machine arrière parce qu’il aperçoit déjà quelques Adams à l’intérieur, en pleine conversation avec le troisième âge. Certains ont l’air de galérer pour se faire comprendre de leur future clientèle, l’un des retraités touchant sans cesse à son sonotone en leur faisant répéter. Mon dieu, dans quoi il s’est embarqué…
Un autre semble en grand difficulté, les mains accrochées à un caddie qu’une petite vieille ne veut décidément pas lui laisser mener. Par contre les filles ont l’air de beaucoup mieux se débrouiller, arborant des sourires que leur rendent les têtes argentées. Pas de sauvageonne à l’horizon, elle n’est pas encore arrivée alors discrètement et tant qu’il est dehors, toujours face à la baie vitrée, il prend l’initiative de sortir de sa poche un paquet de roulées.
MADE BY @ICE AND FIRE.
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