C’est la guerre dans son corps. Il sent son boxer et sa queue bien trop dur pour ne pas lui faire tourner la tête. Parce que Camila, elle a un pouvoir monstrueux sur lui, elle ne se rend même pas compte de l’effet qu’elle a. Autant physiquement, que psychologiquement. Sa langue travaille au corps directement sa petite-amie qui se cambre de plaisir, et c’est avec un sourire un peu vainqueur qu’il est content de ça. Puis finalement, elle finit par le repousser, venant embrasser sa peau, laissant des coulées de lave sur son corps qui brûle à chaque fois qu’il sent la bouche pulpeuse et rougis de plaisir de Cam. Il la laisse contrôler un peu dans un acte de soumission qui ne donnait pas l’impression de l’être, et c’est dans un léger spasme qu’il accueille la langue de sa nana. Il passe une main dans ses cheveux en les remontant en arrière pour dégager son visage, ses traits putain, ces mouvements, il avait connu des nanas auparavant, mais jamais qui avait ce regard-là. Il finit par attraper sa nana en reculant légèrement, puis il la remonte sur le plan de travail pour l’asseoir. Il la tire d’un coup vers lui pour qu’elle soit en équilibre sur le rebord, et il plonge son nez dans son cou, ses dents qui arrachent doucement sa peau, ses mains qui maintiennent Camila et ses reins qui partent en avant pour ne plus perdre de temps et posséder Camila entièrement. Il râle dans le cou de sa reine en bougeant son bassin d’avant en arrière, puis plonge dans son poitrine, sans arrêter les mouvements de son corps. « Oh god you’re… » Il n’avait pas les mots. Elle était envoûtante.

et j’veux te montrer que je pourrais faire n’importe quoi pour toi. te faire perdre la tête à ton tour, t’enivrer. j’veux que tu sois conscient que je ne prends pas ça à la légère, que je compte m’investir chaque seconde dans ce qu’on est en train de vivre là. j’veux que tu saches que je joue pas, que je suis sincère et que malgré tous mes défauts, t’as ta place dans ma vie. je joue avec toi et continue à te regarder, te transperce de mes yeux alors que finalement, tu t’écartes pour me remettre à ma place initial, sur le plan de travail. et à la seconde où nos deux corps entrent en collision, je me sens à ma place. mes dents accrochent tes lèvres, te torturent un peu trop alors que ton bassin s’harmonise parfaitement au mien. et quand je te libère, c’est au niveau de ma poitrine que tu te loges m’arrachant un sourire à tes mots. « stunning ? » que je souffle pour compléter ta phrase. et j’voudrais rester là une éternité, crever dans tes bras ou alors ne me souvenir plus que de ça. garder ce moment en mémoire et ne plus jamais rien laisser de mauvais me submerger. je gémis contre ta peau, mais doigts qui accrochent ton épiderme avec parfois un peu trop de force se plantant dans ton dos. et puis si on est heureux comme ça, tant mieux. j’en demande pas plus dans le fond. juste toi, moi et cette chance qu’on a finalement décidés de se donner. « i love you » que je murmure à plusieurs reprises contre tes lèvres. ouais. je t’aime à m’en décrocher le coeur.

Tout avait du sens maintenant. Leur rencontre banal mais leur relation toxique, les guerres qu’ils se menaient parce qu’ils étaient incapables de parler correctement, tout était clair et limpide. Ce qui était sûr, c’est qu’il était prêt à donner sa vie pour que celle de Camila se remplisse de joie, et ceux, malgré les obstacles qu’ils allaient rencontrer. Parce qu’il y en aurait plein. Mais là, tout de suite, c’était cet orgasme qu’il voulait entendre sortir du fond de la gorge de sa copine, ce cri de jouissance que cherchait à créer les mouvements de Victor, en embrassant sa poitrine, appuyant sa tête contre elle, le souffle déjà court. Ouais, elle était époustouflante. Elle savait toujours comme finir ses phrases à cause de son incapacité à s’exprimer correctement. Les mots lui manquaient toujours, et Camila savait à chaque fois utiliser les bonnes lettres pour le traduire. Elle était la seule. Il tirait son buste un peu plus en avant pour la entièrement, aller plus profondément en elle, et dans un grognement animal, il se libéra entièrement, mordant le dessus de la poitrine de Camila. Une marque apparut sur sa peau mais Victor s’en foutait complètement. « No, i love you. » Et de tout son être qui tremblait pour elle quand elle sortait le soir, ou qu’elle prenait son téléphone en main, il l’aimait pleinement, comme jamais il avait aimé auparavant. C’était viscéral, pas forcément harmonieux, pas forcément proprement, mais à sa manière. Il voulait que son sourire illumine la terre qu’elle foulait pour que traîne à ses pieds les sots qui avaient cherché à la nuire. Il voulait la voir régner sur le royaume de sa vie. Il se retira rapidement dans un spasme léger, en l’embrassant plusieurs fois sur les lèvres. Il l’aimait tellement mon dieu, il l’aimait. Il aurait voulu s’arracher le coeur pour lui offrir.

j’voudrais juste tellement qu’on reste en osmose comme ça pour une éternité. tu vois, j’crois que je me suis trompée. j’ai eu faux sur toute la ligne. il a jamais été mon âme-soeur, c’était toi depuis le début. suffit de voir comme tu me transportes, avec quelle force je me donne à toi. j’suis à bout de souffle, accrochée à toi, terrorisée à l’idée que tu puisses t’en aller et pourtant, j’te donne tout. que ce soit mon coeur, mon être ou les gémissements que tu m’arraches à chaque coup de reins. et j’ai le souffle qui s’accélère, les cris qui se déploient de ma gorge jusqu’à me laisser le corps tremblant, à bout de souffle, transportée dans un autre monde. « i love you more » t’entends les battements effrénés de mon coeur ? ils sont pour toi. ils sont dirigés sur ta personne. « i’m gonna be late » je souffle embrassant une nouvelle fois ta bouche. pourtant, j’bouge pas. comme si je pouvais pas. incapable de me détacher de toi. « what do you think if i take a day off ? » juste pour rester avec toi. profiter de tout ça. retourner avec toi dans notre lit et rester juste là à se regarder. j’pose ma main sur ta joue, mon pouce caressant doucement ton visage. et j’souris. j’peux pas m’empêcher de sourire en te regardant. comme si t’étais la septième merveille du monde. la mienne. juste à moi. « i just wanna.. i don’t know. lay here. be with you. kiss you. touch you. » et jamais m’arrêter. j’te jure, tu vas en avoir marre de moi à force. tu vas tout faire pour me fuir vu à quel point je cherche à t’accrocher mais j’m’en fous. je vais tout faire pour te garder avec moi. jour et nuit s’il le faut.

Victor sent son coeur s’affoler. Il finit par prendre un mouchoir de manière pas du tout glamour pour s’essuyer le bout de la queue et de jeter ça derrière Camila, dans l’évier. Il embrasse à nouveau ses lèvres, encore et encore, il pourrait passer des jours comme ça, des années à l’aimer de tout son corps, coeur. Il passe une main derrière son oreille pour lui remettre des cheveux en place. Et il voit bien que le monde autour est en train de se faire la guerre quand ils cherchent juste à se donner un peu de temps de paix. Elle était là, avec ses joues rosies par l’orgasme, ses lèvres rouges par les baisers, sa peau luisante par l’action, elle le regardait avec amour. Mais qu’avait-il fait pour mériter une partenaire pareille ? Parce qu’au-delà de l’amour, Camila, c’était sa partenaire. Il sentait qu’il allait pouvoir se reposer sur elle quand l’émotion deviendrait trop forte, quand sa mère allait l’épuiser à le croire perdant de sa secte, quand son père continuerait de le regarder avec mépris aux côtés de Lina. Puis là, elle séchait les cours. Mauvaise influence. « Sure ? » Il leva un sourcil en la regardant, restant contre elle, complètement nu, l’embrassant dans le cou, sur la mâchoire, le nez, la joue, le front, la tempe, partout. Il la couvrait de baiser, il ne voulait jamais qu’elle oublie le goût de sa bouche sur la sienne. Et cette passion qu’il mettait dans son amour, c’était au-delà de ce qu’il avait pu vivre auparavant. « Babe, that’s the best idea ever. » Il haussait les épaules et récupérait les jambes de Camila pour les accrocher sur ses hanches. Il la souleva à nouveau et se dirigea dans la chambre pour la jeter sur le lit et remonter sur elle, embrasser du bout de son pied jusqu’à son front. « You make me wanna dance. What did you do to me Camila Wildingham ? » Il levait les yeux au ciel, il avait envie de faire des trucs qu’il n’avait jamais fait auparavant.

est-ce que je suis dingue ? sûrement. c’est plus vraiment à prouver de toute façon. j’ai un pet au cerveau mais j’suis obligée de faire avec. et je ne veux pas te laisser t’en aller. j’peux pas. j’me dis que je suis totalement en train de me raccrocher à toi alors que je m’étais promis de ne plus dépendre de personne et que si tu me lâches, ce sera réellement ma fin cette fois. « completely » puis regarde, j’suis totalement faible face à toi. face à tous les baisers que tu poses sur ma peau sans t’arrêter une seule fois. j’veux me nourrir de ça. « i know » et j’repasse mes bras autour de toi alors que tu me transportes à travers l’appartement jusqu’à ce qu’on retrouve le lit qui nous a vu vivre nos premiers instants la veille. « i don’t know but i feel really lucky » de t’avoir là. et même si on s’est fait vivre l’enfer, même si on s’est sûrement trop déchirés, je sais que ça en valait la peine parce que regarde nous là. on est juste en paix. j’sais pas pour combien de temps, j’sais pas quand la prochaine tempête va frapper mais j’me dis que je pourrais affronter toutes les tornades du monde si j’ai le droit à des instants comme celui-là. « it’s like.. i was completely in the dark. not knowing where i was and where i go. dealing with so many things like.. drugs, alcohol. i was trapped with a thousand of demons that i create myself. all in my head. i was feeling like.. i was drowning myself in this ocean of despair and that was the reason why i want so badly to kill myself. because i was thinkin’ death was my only chance to escape all of this and suddently.. i saw a light. i saw you. and i know i can’t say everything’s fine now but.. you gave me hope. i want to fight with everything i’m dealing because of you and.. i want to stop. drugs, hurting myself and.. all of this. i want to be enough for you. » et putain, j’me livre jamais comme ça.

Victor s’allongeait ensuite sur le ventre, le coussin sous sa tête pour regarder Camila. Une jeune femme au coeur brisé qui se réparait comme elle le pouvait. Comment pouvait-on penser qu’elle n’en valait pas le coup ? Elle était ce qui tenait Victor sur ses pieds au quotidien, heureusement qu’elle était là, dans son décor noirci par le temps. Elle apportait de la lumière, parce que le soleil qu’elle était éclipsait la lune qui le portait. Puis, elle expliqua ce que son coeur pesait depuis un moment, ses moments de doute et d’incertitude, ces instants où la mort l’avait frôlé parce qu’elle avait prit le contrôle de tout l’esprit de Camila. Et Victor, il l’écoutait. C’était la première fois qu’elle mettait des mots sur ce qu’il avait vu depuis longtemps. Elle était à vif, chaque mot était douloureux pour finir par une libération. Et puis elle veut être assez pour lui. Mais les rôles s’inversent. Parce que c’est Victor qui pense ne pas être assez bien pour Camila. Il met la tête dans son coussin, histoire de cacher pendant une demi-seconde une émotion un peu trop forte, puis il revient vers sa femme. Il lève sa main vers son visage pour caresser sa lèvre encore tuméfié du coup qu’elle avait. Et putain, plus jamais il lèverait la main sur elle. « I’m not the kind of person that… rise people you know ? I’m broken too... » C’était la vérité. Il ne savait pas remonter le moral, réconforter. « As I know, you’re the only person who can truly read in me. Don’t know why, and really, i don’t care. But babe, i will die for you. I’m not that kind of guy who cheat on my girl, who enjoy too see the other one suffer. Yeah, a little bit. But not in love. And... » Il cherchait à nouveau ses mots. S’il devait apprendre à communiquer avec Camila, il se devait, pour elle, pour son respect, lui dire clairement ce qu’il ressentait, dans les détails. Chose plus facile à dire qu’à faire. « I am not Pluton you’re anus whatever his name is, and this kind of bastard… who, like, litterlay destroy you, i can’t stand with them. So i promise you Cam, i’m gonna fix what he broke in you and i… you are the reason. » Et il caressa doucement sa mâchoire du bout de l’index.

j’dis jamais ce genre de chose et surtout, je ne parle clairement pas de ce que je peux ressentir. encore moins sur les derniers mois qui ont précédés tout ça. probablement parce que je suis bien trop à vif ou alors parce que je me persuade que personne ne pourra réellement comprendre ce que je traverse mais je sais que toi tu le fais. je sais que toi, tu cherches à remettre en place tous les fragments de moi éclatés sur le sol et tu mérites que je me livre. que je te dise à haute voix ce qu’il en est vraiment dans ma tête. parce que je te jure, c’est un sacré foutoir la plupart du temps. parfois, j’arrive même plus à respirer tant c’est violent. et je sais que tu sais mais mettre des mots, ça permet toujours de cerner un peu plus le vrai problème. j’te fixe et toi tu te planques mais je dis rien. j’suis consciente qu’on a probablement des tas de choses sur lesquelles ont doit apprendre à travailler. puis quand tu me regardes à nouveau, c’est pour caresser doucement les traces encore visible de tes coups. j’suis même pas fâchée. j’arrive plus à l’être. pourtant, je sais que c’est pas le genre de chose qu’on pardonne mais j’passerais l’éponge sur n’importe quoi pour toi. et j’ai le coeur qui bat un peu plus vite à tes mots. tu te sous estimes trop. tu te rends pas compte que tu me fais briller et que sans toi je serais rien. tu te rends pas compte de l’impact que tu peux avoir sur les autres et je trouve ça triste dans le fond. et quand tu te coupes la première fois, c’est ma main qui glisse sur ton visage, en silence, juste pour te montrer que je suis là. puis quand tu finis, j’viens caresser tes lèvres de ma bouche, doucement, avant de sourire. « i don’t want you to die for me. i want you to live. and i completely trust you. you are not him and that’s so fine by me. » j’veux pas que tu lui ressembles de toute façon. « i promise you to never let you down. i’m gonna stand by your side day after day. night after night. even if sometimes things can be complicated. even if you are a pain in the ass. i’m gonna stay with you because you are worth it and more than that, because i love you. »

Elle comprend ses mots qui ne sortent pas, elle comprend la difficulté de communication, parce que ça n’avait jamais fonctionné comme ça dans sa famille de tordu. Puis, après tout, elle était là pour le faire parler donc ses inquiétudes s’envolaient toutes, les une après les autres. La chaleur dans ce lit avec le froid hivernal à l’extérieur contrastait le petit calme sur le navire que la mer Vimila vivait. Victor s’approcha un peu plus de Camila en l’écoutant parler, lui promettre qu’elle sera toujours présente pour lui, quoiqu’il arrive. Alors il l’embrasse à nouveau plusieurs fois. « You’re stuck with me too. You’re gonna hate me at the end ! » Il se mit à rire. Evidemment qu’il ne le souhaitait pas, mais il était invivable, là était le gros problème de sa vie. « And i love you, babe. You’re my world. And i’m gonna be a great doctor, and you’re gonna be a huge and famous architect, and... » Et il ne continuait pas sa phrase, pour la simple et bonne raison qu’elle allait dépassé sa pensée. Parce qu’il se voyait déjà la bague au doigt avec Camila, avoir des enfants. Mais d’abord, il voulait vivre pour tous les deux, voyager à ses côtés, faire un saut en parachute avec elle, boire des litres d’alcool à en perdre la tête et savoir qu’il pourrait compter sur Camila pour le soutenir, gravir les montagnes les plus hautes. A terme, il voulait se marier, adopter des enfants, fonder une famille, faire beaucoup l’amour, acheter une maison. Le schéma lambda d’une vie typiquement classique. C’était tout ce qu’il rêvait et tout ce qu’il voulait offrir à Camila. De la paix. « and i need to move in quickly because all of my stuff are… everywhere. Old roomates, at Zed’s, at my mama’s. » Et il avait envie de créer son nid, son cocon pour se sentir pleinement chez lui. Il avait envie d’acheter un poisson histoire de marquer le coup. Il voulait mettre sa brosse à dent dans le pot, proche du lavabo de la salle de bain. Le classique et niais. Mais avec Camila, ses ailes dépassaient le sommet d’une maison pour le porter. Elle était un ange. Son ange. Sa reine, surtout. « I’m gonna order some sushis. A 10 am. » Il hocha la tête plusieurs fois avec un grand sourire.

tu vois ? moi qui ne voulait plus jamais aimer personne, je t’aime toi. je t’aime et même si ça me tiraille à l’intérieur, je ne veux pas avoir peur de le dire. parce que je sais que lutter contre tout ça, ça nous a plus bousillés qu’autre chose sur la durée. et il nous aura suffit de se jeter à l’eau pour apaiser toutes les tensions existant entre nous. « i’m never gonna hate you » jamais. tu sais, moi je cherche rien d’autre qu’un peu d’amour et surtout, de la sincérité. j’veux pas que tu me blesses comme j’ai pu être blessée par le passé. j’veux pas que tu m’entraînes sur cette pente là et si tu ne le fais pas, y a pas de raison que je vienne à te détester. « and ? » j’souris tendrement revenant chercher tes lèvres avec douceur. j’veux la suite de l’histoire moi. je m’en fous si on est stupide à se projeter, à faire des plans sur la comète. je m’en fiche si on précipite tout et si on s’emballe un peu trop. « and soon, all of your stuff gonna be here, in our place. and we’re gonna create a beautiful story between you and me. » notre endroit. putain, tu sais que ça me fait rêver en vrai de dire ça ? de me rendre compte que tu vas vraiment vivre ici et qu’on va partager notre quotidien. et j’suis consciente qu’on passait déjà la majorité de notre temps ensemble -à se taper dessus-, mais là, y a tout qui change. les circonstances, la situation. et ça me plaît. j’suis pas effrayée de savoir que tu seras là. et j’crois que j’ai hâte de me lever pour me rendre compte que t’as envahi mes placards avec tes trucs à toi. « seriously ? don’t you wanna order something like.. bacon and eggs and juice ? » c’est probablement l’anglaise en moi qui parle mais.. les brunchs c’est ce qu’il y a de meilleur dans la vie. « in fact, the only thing i wanna order is you. » sourire malicieux sur le coin des lèvres.