Elle a toujours pris soin de moi, depuis que l'on se connait. Même du temps où nous étions simplement meilleurs amis, Sheryln était toujours là pour me soigner quand je me blessais ou quand je venais de me battre parce qu'on avait manqué de respect à mes petites sœurs. Je souris puis reçois son baiser avant qu'elle ne repose la pommade et tente de s'en aller. Je la retiens par le poignet et la tire vers moi pour qu'elle tombe sur mes genoux moi aussi. "Je te préfère ici plutôt !", dis-je avant de venir poser mes lèvres sur les siennes une fois de plus et d'ajouter: "Tu peux piquer dans mon assiette si tu veux ma belle". Mes mains entourent sa taille, elle est désormais prisonnière de mon étreinte, je pose mon menton sur son épaule, son parfum enjôleur me parvenant de plus belle.

A l'allure où c'est partis, on n'ira pas jusqu'au dessert. Je nous connais bien trop tous les deux pour savoir qu'il y aura un moment où on ne résistera plus. Sur mes genoux, son front contre le mien, je posais mes yeux dans ses prunelles désirables et lui répondis: "Pas de ma faute, fallait pas venir avec cette robe !". Comment je fais pour ne pas penser au dessert maintenant, ce décolleté est carrément une invitation à retirer cette robe et ses formes sont super bien moulé dans cette robe. Prenant ma fourchette, mon amoureuse vint me nourrir avec un morceau de foie gras que j'avalais avant de dire: "Bonne idée ça, parce que mes mains sont occupés sur ton corps là...". L'une caressant ta cuisse, et l'autre si bas dans ton dos que l'on peu dire quasiment sur les fesses. "Mange aussi ma belle, faut prendre des forces pour le sport dans un petit moment.". Toi et moi, on sait très bien comment finira cette soirée.

"Non ce serait franchement la pire des idées ça !", lui répondais-je en souriant, ce serait encore pire si elle ôtait cette robe, je ne pourrais plus lui résister du tout. Mes mains caressant son corps tendrement alors qu'elle me fait manger en même temps qu'elle, sa remarque me fait rire. "J'y peux rien, elle font ça toute seule et inconsciemment !", sourire coquin sur le bout des lèvres, c'est presque la vérité. Mon cerveau a dû développer une attirance étrange pour son corps et est incapable de retenir mes gestes de tendresse pour le jolie brésilienne. Ses yeux se fixent sur les miens et je lui réponds: "On se mets au défi de tenir tout le repas ?". Défi quasi impossible, mais je me suis quand même fait chier à faire ce repas, ce serait bête de le gâcher non ?

Plus facile à dire qu'à faire, quand on a une fille aussi sexy assise sur ses genoux, et qu'en plus c'est votre petite-amie, difficile de ne pas succomber à ses charmes. Encore moins quand elle vous décrit ce qu'elle porte, quelle coquine... Difficilement, mes mains se posent sur la table suite aux ordres de la demoiselle, c'est vrai que ça évitera peut-être de laisser le désir grimper. "Tu peux me l'offrir tout de suite si tu veux ? Et je t'offrirais le tien.", répondais-je comme si j'avais trouvé la solution miracle. On le sent que je suis impatient, comme un gamin qui attendrait son cadeau du Papa Noël, sauf que c'est une Maman Noël dans cette situation. Puis je suis aussi pressé de lui donner le cadeau que j'ai pour elle.

Après tout ! On s'en fiche que ce soit le 24 ou le 25 non ? Puis moi je ne suis pas croyant, Noël est surtout une fête que je passe en famille ou comme ce soir avec la fille que j'aime, et je gâte les gens dont je suis le plus proche. "Moi je peux commencer", lui indiquais-je alors que je la reposais au sol pour me lever et aller chercher mon cadeau plutôt mal emballé dans lequel se trouve un écrin où elle découvrira des boucle d'oreille qui, je l'espère, lui plairont. Revenant la voir avec le cadeau en question, je le dépose devant sa place sur la table et attends qu'elle ouvre son cadeau, un poil douteux sur le fait d'avoir fait le bon choix ou non...