« ce rêve bleeeeeeeeeeeu, je n'y crois pas c'est MERVEILLEEEEEEEEUX » oui ben on passera les fausses notes pour le coup mais.. j'y avais mis du coeur, c'était le plus important. j'avais encore du mal à réaliser tout ça. le fait que j'ai un copain en premier lieu même si c'était du fake tout ça. puis le fait qu'il soit chez moi alors qu'en soit, à l'abri des regards, rien ne disait que l'on devait passer du temps ensemble. et surtout, c'était bien. vraiment. à regarder des disneys dans le pénombre, chantant à tue-tête sur les chansons que l'on connaissait par coeur. à rire surtout en refaisant les dialogues et clairement, mon interprétation du génie, elle était juste dingue. mais y avait mon portable qui vibrait et je me décollais de toi pour le récupérer sur la table regardant rapidement les quelques notifications que je pouvais avoir. bad idea. instagram, fil d'actualité, pluton. pourquoi je ne l'avais pas unfollow lui ? et tout ça pour découvrir un post gerbant d'amour vis à vis de sa pute et.. j'voyais rouge. clairement. j'étais pas prête pour ça. j'pouvais pas voir ça. c'était le même téléphone qui volait à travers la pièce s'éclatant salement contre le mur sous le regard probablement consternée d'elijah. ouais, j'te laisse admirer ma première crise de colère en live et.. ça arrive souvent. je suis du genre nerveuse comme ça nana, y a des choses qui ne changent pas. quittant le canapé, c'était sans oublier de faire claquer les portes sur mon passage que je trouvais refuge dans la salle de bain. salle de bain qui m'avait déjà vu dans mes pires moments. et face au miroir, j'éclatais. les larmes qui roulent sur mes joues, qui s'éclatent en trombe, les mains qui tremblent de rage, de peine, de tout. j'déteste tout ça. je déteste ces putain de sentiment, ce vide que je ressent la plupart du temps. et j'sombre, je le sens mais j'fais rien pour le contrôler. j'ai pas envie. je m'en fous. j'ai envie d'un joint. d'un rail de coke. d'un peu d'excta, d'une piqure de n'importe quoi. j'veux juste que mon esprit s'envole un peu pour oublier tout ça. et à défaut d'avoir que ce soit pour combler mes attentes, c'est la trousse à pharmacie que je vide devant moi. et si je mélange tout ça, peut être que mon coeur se taira.

cette soirée elle déboite. simple mais ouf, ces soirées que je préfère en fait. on est là comme deux gosses à chanter du disney à plein poumons et le pire? c'est qu'on s'y croit hein, la gestuelle avec quoi « ce rêve bleeeeeeeeeeeu, je n'y crois pas c'est MERVEILLEEEEEEEEUX » et je l'accompagne, lui montrant les étoiles par sa baie vitrée "Pour moi c'est fabuleuuuux, quand dans les cieuuuux, nous partageons ce rêve bleu à deuuuux." ouais je chante même les paroles de jasmine yakoi?! et j'suis mort de rire entre deux car elle aussi elle part en couille en vrai. on est dingue mais... j'adore ça. c'est ça que je cherche chez une fille, c'est ces moments qui sont les meilleurs à mes yeux. elle est juste trop drôle quoi, je l'adore et l'ai déjà adopté c'est clair. si ça continue comme ça on allait y passer la nuit et c'est pas moi que ça allait déranger, j'suis bien là avec elle et disney c'est sacré. j'ai du mal à m'enlever ce sourire des lèvres et je bois un peu pour me ré-hydrater le gosier sauf que c'est à ce moment précis que son téléphone décide de vibrer. elle le regarde et change de tête d'un coup et mon regard va entre elle et ce portable, allant sur l'écran de télé entre deux, mon sourire qui disparait progressivement quand je la vois se lever "y'a quelque chose qui ne va pas..?" que j'ose demander avant... qu'elle ne balance son téléphone à travers la pièce de rage. je regardais le cadavre de son portable, puis elle, puis ce cadavre sans trop savoir quoi dire en fait... et là elle s'en va, claquant la porte de la salle de bain derrière elle. et moi j'reste là sans trop savoir quoi faire au début. je laisse échapper un long soupire avant de légèrement secouer la tête à me mordre la lèvre inférieur. j'regarde le sol un instant, attends encore un peu et me décide à me lever pour aller vers la salle de bain. et j'allais pour frapper quand j'entends pleurer derrière et de drôles de bruits... je tends l'oreille vers la porte en fronçant les sourcils et c'est comme ci mon instinct percutait d'un coup. "cami?" ouais non faut que j'entre en fait, ni une ni deux j'ouvre la porte pour la voir effondrée au sol avec un tas de médoc' devant elle et là j'me dépèche de la rejoindre et l'enlacer... pour la calmer, pour la rassurer et surtout pour la faire arrêter, pour l'empêcher de faire une connerie. "cami' ne fais pas ça... j'suis là... ça va aller, ça va passer... calme toi maintenant." ne fais pas une connerie pareil s'il te plait. putain elle est vraiment démolie.

j'ai mal, j'ai beaucoup trop mal. j'crois que c'était sûrement un peu trop présomptueux de ma part de penser que je pourrais m'en sortir aussi facilement. que j'allais pouvoir encaisser et rendre les coups sans broncher. parce que c'était pas le cas. suffisait d'une photo pour que tout le monde autour de moi s'écroule. une seule photo pour me mettre hors de moi, me faire perdre le contrôle sur tout et.. putain c'que j'avais mal. j'voudrais pouvoir mettre mon coeur sur stop, ma tête aussi. probablement tout en fait. que ça s'arrête une bonne fois pour toute. ne plus ressentir tout ça, ne plus avoir constamment l'impression de suffoquer sous la peine. c'est sûrement bête de ma part de trouver refuge dans la salle de bain. parce qu'en soit, c'est là où mes premiers démons ont commencés à avoir le jour. pourtant, c'est par automatisme que j'y rendre laissant la rage et la peine s'exprimer. les hurlements et les larmes qui s'échappent alors que mon corps est parsemés de soubresauts. je peux plus. je peux plus continuer. j'suis pas quelqu'un de fort, je ne peux pas l'être. pas quand chaque respiration engage sur une douleur atroce. pas quand je souhaites toutes les dix minutes ne plus jamais me réveiller. c'est au sol que je m'effondre, une pile de médicament qui s'étale sur le sol. j'veux les prendre par poignet, m'étouffer avec aussi. peut être que je ferais une overdose et que ce sera terminé. peut être que ça me fera juste planer. je m'en fous de l'effet qu'il y aura au final, j'veux juste que ça se termine de toute façon. et la porte s'ouvre à la volée sur un elijah qui se précipite vers moi. ses bras qui m'entourent, qui me tire un peu. « non, non, non » que je sanglote. et je me débat, de toutes mes forces. j'essaie de me libérer, d'attraper ce que je peux. j'veux pas entendre ça. ça va pas aller, ça va passer. la douleur elle bouge pas, elle est juste là, ancrée. « j'veux que ça s'arrête. laisse moi. LAISSE MOI » et c'est mes ongles que je plante dans son bras pour lui faire lâcher prise. lâche moi elijah. laisse moi mettre un terme à tout ça.

j'pensais pas que la soirée pouvait tourner comme ça, d'un claquement de doigts... un message ou j'sais pas trop quoi du même genre et d'un grand sourire elle avait plongée dans la colère pour la peine. et je l'entends qui pleure derrière cette porte et même hurler et... non j'peux pas rester sans rien faire. ça me concerne pas? peut-être mais j'entends des bruits qui m'inquiète alors ouais j'interviens, entre et la prends dans mes bras ou plutôt je l'enlace pour l'empêcher de faire une connerie. elle était là à genoux au sol, tous ces médicaments devant elle qu'elle trifouillait pour faire je ne sais quoi et... non, ça sentait l'horreur et non désolé, j'peux pas la laisser faire ça. alors ouais, j'me précipite près d'elle, un genou au sol, mes bras tout autour d'elle et la retient contre moi. et elle se débat en larme, sanglotant « non, non, non » et elle force, de toute l'énergie qu'elle peut avoir elle se débat pour me faire lâcher mais je n'en fais rien, la tenant fermement contre moi "non je ne te lâcherais pas cami'." et dans tous les sens du terme finalement... j'peux juste pas la laisser comme ça ni faire ce que je crois qu'elle s’apprêtait à faire. et voilà qu'elle crie en me plantant ses ongles dans le bras « j'veux que ça s'arrête. laisse moi. LAISSE MOI » et je grimace sans pour autant la lâcher, non, limite je la serre un peu plus... "non j'te laisserais pas je t'ai dis!" que je dis en levant la voix "je ne te laisserais pas faire ça j'suis désolé..." et doucement je lui dis "calme toi s'il te plait... je suis avec toi. griffe moi si ça te soulage... tape moi même mais j'te laisserais pas faire ça." dans un autre contexte ça serait sado' mais là c'est pour la bonne cause.

tu comprends pas toi. tu ne sais pas ce que c'est de se lever tous les jours en étant moi. tu comprends pas que cette peine, elle me ravage de l'intérieur et que je peux pas. j'ai pas envie de ressentir ça, j'ai pas envie de me lever tous les matins avec cette impression d'étouffer. t'es pas à ma place, tu sais pas à quel point ça fait mal. c'est pas une peine de coeur insignifiante, c'est pas une stupide histoire d'amour qui prend fin. je l'avais épousé. je l'avais épousé et j'étais enceinte de lui. j'ai tout donné. mon corps et mon coeur. c'était pas une amourette débile dont on se remet après trois verres en soirée. c'était mon âme-sœur. c'était lui et juste lui. j'peux pas me lever un beau matin et constater que c'est fini. qu'il est juste parti sans un mot et qu'il refait sa vie en un claquement de doigt. parce que ça fait de moi un kleenex. tu vois, c'est ça que je suis. un kleenex qu'on a utilisé, souillé et finalement jeté sur le sol attendant que la nature le détériore. c'est juste que je m'abîme plus vite en soit mais est-ce que tu comprends ça ? que j'ai besoin de tout stopper. que j'ai plus envie qu'on me retienne désormais. mais t'es là et tu refuses, tu me bloques pendant que moi je me débat. j'hurle, je griffe, je tape. j'veux que tu lâches. que tu t'en ailles d'ici et que tu reviennes pas. on s'en fiche de toute façon, c'est pas important tout ça. « il faut que ça s'arrête, s'il te plaît » j'ai arrêté de frapper, je relâché la pression de mes ongles sur ton bras mais la peine elle est toujours là. j'veux toujours avaler ces cachets par centaine et attendre que mon corps dise finalement stop. « qu'est-ce que tu t'en fiches toi, laisse moi »

j'sais que... j'suis personne pour décider à sa place. mais comme j'laisserais pas un inconnu se jeter sous un train, je ne la laisserais pas prendre ces médicaments à la pelle comme ça pour se... non. je la laisserais pas faire ça, peu importe combien elle souffre. puis je la connais maintenant c'est pire encore. alors ouais, qu'elle me frappe, qu'elle me griffe, me mordre, qu'elle décharge sa haine et sa peine sur moi si ça la soulage. j'peux juste pas laisser faire, lui tourner le dos et me taire. non camila je ne te laisserais pas. j'sais à quel point elle à mal... et encore non, j'sais pas réellement mais je m'en fais une idée vu qu'elle m'a raconté. c'est juste... que le mal d'amour ne devrait pas être une raison de se donner la mort. pas à mes yeux. car on peut toujours trouver une autre âme à aimer. on est beaucoup trop nombreux sur cette terre pour penser qu'on n'en a qu'une qui nous attend. fin c'est mon avis en tout cas... elle pleure toujours « il faut que ça s'arrête, s'il te plaît » mais arrête progressivement de s'en prendre à moi... relâchant même la pression de ses ongles dans ma peau qui... ah bah qui saigne du coup. pas grave... ça pique à peine en fait "non cami', j'suis désolé." mais non je ne te lâcherais pas « qu'est-ce que tu t'en fiches toi, laisse moi », et je secoue doucement la tête alors que je viens câler la sienne sous mon menton "non je ne m'en fiche pas justement..." c'est pour ça que je te casse les couilles là. "ce qu'il va se passer maintenant... c'est que je vais te ramener au salon d'accord?" et t'éloigner de tous ces médocs que j'ai soudainement envie de jeter dans les toilettes.

j'en peux plus. j'suis fatiguée. je te jure que c'est fatiguant ce trop plein de sentiment. ça m'épuise. tu sais, moi je demande que ça, arrêter de l'aimer. arrêter de me soucier de ce qu'il fait et ne pas m'intéresser à ce qu'il poste. je voudrais être totalement impassible, ne plus y prêter attention, tourner la page comme le font les autres, comme il le fait lui.. j'y arrive juste pas. j'arrive à persuader les autres que c'est terminé, que je m'en fiche mais c'est pas la vérité. j'arrive même pas à y croire moi même. j'essaie pourtant. j'essaie de toutes mes forces. et tu sais, si je t'ai choisi toi c'est parce que chaque fois que t'es là, t'arrives à me faire oublier. je me sens un peu mieux avec moi même. mais là, c'était trop. j'étais pas capable d'encaisser ça. regarde mon état pour une photo ? tu crois que ça va donner quoi si je les vois tous les deux en vrai dans la rue ? et j'inspire lentement alors que tu me cales contre toi. j'ai la respiration qui se calme peu à peu même si les idées noires sont toujours là. même si je préfèrerais largement que tu t'en ailles et que tu me laisses mettre un terme à mes propres souffrances. ce serait altruiste de ta part dans un sens. « tu seras pas toujours là » que je souffle finalement sans pour autant m'opposer à tes mots. « personne ne reste jamais » si c'est pas aujourd'hui ce sera demain. si c'est pas demain ce sera le mois prochain et ainsi de suite. y aura pas éternellement quelqu'un pour me sauver. surtout quand je refuse de l'être.

qu'est ce que je peux faire..? de plus j'veux dire..? qu'est ce que je dois faire? appeler quelqu'un? de sa famille ou son meilleur ami..? ou... simplement me débrouiller seul et m'occuper d'elle moi même. c'est pas que je ne veux pas le faire, j'sais juste pas si... c'est à moi de le faire. puis elle a beau m'avoir raconté son histoire, je ne la connais pas encore par cœur pour me déclarer apte à la gérer dans un moment comme celui là. je l'empêche simplement... de faire le pire. mais là j'suis inquiet pour la suite. j'suis pas serein du tout et même si j'donne l'impression d'être sûr de ce que je fais? que j'ai l'air de gérer? bah pas tant que ça en fait. j'vais improviser je crois. pour le moment elle arrête de m'agresser c'est déjà ça... j'sen quelle relâche un peu la pression et c'est déjà un bon début. et enfin elle me répond « tu seras pas toujours là » et je reste contre elle, à la tenir dans mes bras "s'il le faut j'le serais... autant que j'le pourrais." autant qu'il le faudra. quitte à dormir au pied de son lit hein, on ne sait jamais mais j'suis du genre tenace quand j'me mets une mission en tête. et elle lâche comme ça « personne ne reste jamais »  et doucement je relâche mon étreinte pour me mettre face à elle, mes mains encadrant son visage pour la regarder dans les yeux d'un "moi j'vais rester... et j'peux le promettre si t'en as besoin." et j'aime pas promettre c'est pas dans mes gênes... du coup si j'le fais c'est que j'le ferais. d'un léger sourire en coin j'ajoute "j'suis prêt à te ramener chez moi si nécessaire, à t'attacher à mon lit j'te jure, m'obliges pas à faire ça car j'hésiterais pas tu sais." j'essaie d'alléger ce moment et la faire sortir de cet état.

j'vois plus de sens ou de but à tout ça. j'suis venue pour me venger et après ? est-ce que je me sentirais mieux ? est-ce que tout s'arrangera pour moi ? non. je sais que ça ne sera pas le cas. que je pourrais faire les pires choses au monde pour qu'il souffre à son tour, ça n'effacera pas ma peine à moi. et c'est ce que je veux. que ma peine s'en aille. ni plus ni moins. qu'elle disparaisse. que je retrouve ce que j'avais avant et qui n'a plus l'air de faire partie de moi. « n'importe quoi » qu'est-ce que tu racontes ? t'as accepté de jouer un rôle, pas d'être mon baby sitter. et puis quoi ? tu vas rester une semaine ? un mois ? et t'en auras marre alors tu t'en iras. comme tout le monde autour de moi. j'suis visiblement pas le genre de fille avec qui on reste. demande à amare, lenny, pluton. même dimitri s'était tiré. alors tu sais, tu seras pas différent des autres. et tu me lâches pour te mettre face à moi, mon visage bloqué entre tes mains et tes yeux qui viennent chercher les miens. « mais qu'est-ce que tu me trouves pour être là ? » j't'embarque dans mes problèmes, je te bloque dans une pseudo relation qui ne t'apporte strictement rien à toi alors.. pourquoi t'es là ? pourquoi t'es prêt à me faire des promesses ? puis tu sais, les promesses c'est surfait. j'en ai entendu des milliers et pourtant, elles ont toutes étaient brisées. « j'veux juste plus rien ressentir du tout » et si t'as la solution pour ça alors donne la moi et j'ferais rien de bête.

pourquoi j'fais ça en fait..? pourquoi déjà j'ai accepté d'être son "mec"..? et pourquoi je me simplifie pas la tâche à appeler ses proches pour gérer la situation? j'suis un peu con sans doute à m'acharner comme ça mais j'sais pas, j'le fais. elle me dit « n'importe quoi » pas tant que ça en fait, j'suis le genre à le faire "j'en suis capable." que je lui dis d'ailleurs. je ramène mes consoles préférées, mon ordi et c'est bon j'peux survivre n'importe où, du moment qu'il y a internet, j'suis ton homme! non.. même sans ça, dans ce cas précis, j'le ferais aussi. elle pense que je ne resterais pas, que je l'abandonnerais comme "les autres" sauf que j'espère n'être pas un de ces autres, être différent et à part comme j'en ai souvent l'impression quand j'regarde les mecs autour de moi. alors j'attrape son visage pour lui faire face et là elle me demande « mais qu'est-ce que tu me trouves pour être là ? » et je la fixe plusieurs secondes avant de répondre "j'sais pas je... je t'aime bien c'est tout." j'ai du mal à répondre à cette question qui tombe de nul part mais ouais c'est ça, depuis qu'elle m'a raconté sa vie, depuis qu'on s'est jeté des gâteaux plein la tronche... je l'apprécie tout particulièrement. elle a... ce je ne sais quoi qui m'fait rester c'est tout. moi même j'sais pas trop comment l'expliquer "t'es... une fille spéciale camila. et j'crois n'avoir jamais rencontré quelqu'un comme toi alors, ça doit y jouer j'pense." finissant sur un petit sourire. et à noter que c'est un compliment hein, j'en dis pas si souvent que ça. un instant passe et elle dit « j'veux juste plus rien ressentir du tout » et je me mordille la lèvre inférieur, détournant légèrement les yeux pensif un instant "j'dirais que dans l'immédiat, se geler le cerveau à grand coup de glace serait pas une si mauvaise idée. et au pire du pire, si ça ne passe pas en fin de soirée, je t’assommerais." à grand coup de coussin ou un bon gros verre d'alcool ça fait toujours du bien après la tristesse. l'eau ça ne sert à rien.