TG privé - la guilde
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Vendredi soir. Enfin la fin de la semaine et même si j'aime ce que je fais, j'adore mes cours et je n'y vais pas en trainant des pieds, c'est bon d'être en week-end ! Avec notre petit groupe de potes, on a décidé de se voir ce soir chez Tamsin pour se faire une petite soirée et se détendre en cette fin de semaine. J'arrive chez Tamsin avec quelque chose à boire, un truc soft parce que je sais que Zed va ramener des bières. Lorsque j'arrive chez ma meilleure amie, personne n'est encore arrivé. Mais ça ne devrait plus trop tarder, la soirée ne fait que commencer.

- Sortir va me faire du bien. je le sais. j'en ai besoin. en ce moment c'est le bordel. j'ai un semblant de vie sociale. ça ne me ressemble pas. je veux ma vie de geek. mes potes geek. je veux retrouver ma routine ennuyante. les filles font une soirée. c'est pile ce qu'il me faut. boire quelques bières. être avec des gens que j'apprécie. ouai je les aime bien ceux là. ils sont aussi bizarre que moi. je me pointe à l'heure. je tape à la porte. y'a quelqu'un ? -

Y’a pas à dire, l’arrivée d’un p’tit bout dans la vie ça vous change. Encore plus quand celui-ci arrive de manière tant inattendue, âgé d’un an et demi. T’en avais oublié tellement de choses, dont l’essentiel : tes potes. Et quoi de mieux qu’une soirée pour te ressourcer un peu auprès d’eux ? Pour une fois, putain, t’es à l’heure, avec ton sac d’invendus de la boulangerie. Et y’a Théo à la porte. Salut ! Une poignée de main, une tape sur l’épaule, un sourire franc. Si tu n’l’avais pas revu depuis un moment, t’en entendais parlé du Théo. Merci Kikie.

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Vendredi soir, petit haut rouge, pantalon noir. Ils ont de la chance, j'étais toujours pas en pyjama. En général, j'acceuillais toujours tout le monde en pyjama, et je suis presque certaine qu'ils m'ont déjà plus vu en pyjama qu'habillée. Ama' était arrivé avant tout le monde, et j'entendais déjà la porte se faire entendre, "C'est ouveeeeert !" que je cris à travers la pièce, alors que les messieurs entrent. Je rigole en voyant Theo, "Dis donc, vu ta tête, on dirait que tu t'es toujours pas remis de notre dernière soirée !" je taquine, comparant sa tête à celle d'un zombie, un peu. Fait à signe à Callum, alors que je vais au frigo déposer les vivres apportés et/ou non rangé, qui traîne encore un peu chez moi.

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Les garçons sont les premiers à arriver. Tamsin leur dit que la porte est ouverte mais je vais quand même leur ouvrir, histoire de montrer qu'il y a bel et bien quelqu'un. J'écarquille les yeux en voyant le petit sac de Callum, mon ventre en grognerait déjà presque. « Y'a quoi là dedaaaaans ? » Il avait dit qu'il ramènerait les invendus et j'avoue : je suis très gourmande alors c'est cool d'avoir un pote qui bosse dans une boulangerie. Tam lui fait signe d'aller dans la cuisine et je regarde Theo en souriant un peu suite à la remarque de Tam. Je passe ma main sur son épaule, « Ça va ? » Il a pas vraiment l'air dans son assiette le petit, je pense que cette soirée lui fera le plus grand bien.

- Je suis à l'heure pour une fois. je ne suis pas le seul. callum me talonne de près. il arrive chargé. moi j'arrive les mains vides. gosse mal élevé. tantôt dans l'après midi je suis allé commander des pizzas. elles seront livrés dans la soirée. ça compense. salut. il me tape l'accolade. on peut pas avoir un peu d'intimité. la porte s'ouvre sur amalthia. je l'ai toujours trouvé belle cette fille. Tam se fou de ma gueule. salope. sans deconner ? j'ai mis de la crème à ma coloc sur la tronche. ça marche pas vos merdes. j'ai l'air crevé. contrarié. je le suis. tu dis ça tamsin mais avoue que je suis le plus bel homme que t'ai jamais vu.. je rigole mais si t'as une crème miracle, fais partager. -

Je fais pathétique si je suis excitée d'avoir enfin un vendredi occupé ? J'adore Elvis & tout, mais j'en avais marre de voir les murs de mon appartement quand je pourrais me bourrer la gueule avec les potes. Tapeuse d'incruste que je suis, je ne me gêne pas de rentrer dans l’appartement de Tamsin sans cognée. "YIO" je crie à l'assemblée. "J'ai ramené des ramens" dis-je en montrant le sac remplie de nouilles instantanées. Bah quoi ? Je suis pauvre, on fait avec ce qu'on peut. "Tamtam, tes toilettes sont où ?" Bien sûr, il fallait que j'aille faire un arrêt pipi à peine arrivée.

- bon, t'es prête ? - quelle idée de partir à une soirée avec @p. isis wildingham-s. en plus d'avoir les mêmes potes, les mêmes soirées, on est aussi colocataires... obligé de l'attendre celle ci. Une vraie meuf quoi. Moi qui suis prêt depuis bien une demie-heure, j'attend la demoiselle, encore et toujours. L'impatience s'empare de moi... bien plus vite que j'aurais pensé. Je prend le pack de bière et sort en lui criant - on va encore arrivés derniers comme d'hab'... je t'attend dans la voiture. - dix minutes plus tard, on partait en direction de chez tamsin. Une fois devant la porte, une bonne demie heure plus tard, on sonne, puis rentre direct... je regarde isis et grimace en grommelant - et voilà... on est derniers comme d'hab' - affichant un sourire angélique, elle me fait signe d'avancer au lieu de râler. - Salut, désolé pour le retard... mademoiselle se pomponnait. Bon, les bières sont arrivées... je crois qu'il faut les mettre au frais du coup. - je pose la pack sur la table, tape la bise aux filles et fait une brève accolade à callum et theo.

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L'avantage quand on fait un truc chez Tam, c'est que je suis tellement habituée à venir chez elle que je fais vraiment comme chez moi. Du coup, quand les gens arrivent, je n'hésite pas à ouvrir la porte et à les accueillir. Bien entendu, c'est Zed qui fait son arrivée en dernier et ça me fait sourire. Je sais exactement comment je dois l'accueillir celui-là. Il pose le pack de bière sur la table basse et je souris,  « Ouais ouais, trouve pas des excuses sur pourquoi t'es le dernier arrivé. » C'est bien beau de rejeter la faute sur les autres. Bien entendu, je le taquine.  « Avoue que c'est toi qui a mit trois plombes à te pomponner. » Les gars rejettent toujours la faute sur les femmes alors que bien souvent, ils ne sont pas mieux et mettent autant de temps à être prêts.