J’étais, en général, une lève tôt. Je n’aimais pas perdre une minute et j’avais besoin de bouger le plus possible. Quand j’étais petite ma mère pensait que j’étais hyper active mais ce n’était pas le cas. J’avais juste besoin de faire quelque chose de mes dix doigts une fois debout. Ce n’était pas compliqué à comprendre lorsque l’on me connaissait. Bien évidemment, il m’arrivait aussi de trainer au lit. J’adorais ça, surtout quand j’avais un homme dans mon lit avec qui je devais finir la soirée. Mais pour être honnête, je ne restais pas souvent avec l’homme avec qui je couchais, je préférais toujours partir. Je n’étais pas le genre à passer la nuit, sauf quand on y passait toute la nuit. Alors, que je voulais enlever Raleigh de son sommeil, ce dernier dormait toujours à point fermé. Pas une seule seconde il n’a voulu ouvrir les yeux. Je soupire alors qu’il ne bronche pas et préfère me dire des choses complètement incompréhensibles. Même avec une notice, tu ne pourrais pas m’éteindre ! m’exclame-je avec un large sourire alors qu’il ne le voyait même pas. Trop occupé à continuer sa nuit, je regardais ma montre et en voyant l’heure qui s’affichait je ne pus m’empêcher de le remuer un petit peu alors qu’il me proposa de venir dormir avec lui. Je fronce les sourcils avec moi, on ne dort pas mon vieux je ne sais même pas pourquoi je m’évertuais à lui répondre, il ne daignait même pas ouvrir un œil pour moi. Il tapota même le lit pour que je vienne m’y installer. Je lève les yeux au ciel et enlève mes chaussures. Si je commence à placer mes mains là ou il ne faut pas, il se lèvera peut-être ce vieil ourson. tu vas finir par le regretter si tu ne te bouges pas les fesses rapidement mon vieux lui dis-je avec un petit air malicieux qu’il ne pouvait décidément pas voir. Tant pis pour lui. Je soulève la couette pour me faufiler sous celle-ci. Là-dessous il fait bien chaud mais je ne suis pas là pour ça. Je m’approche alors du corps de Raleigh, toujours ce petit sourire sur mon visage et commence à passer mes mains sur les épaules de ce gros ours. lève-toi sinon je fais pire