Tout ce que tu me dis entre par une oreille et ressort par l'autre. Ce fameux adage comme quoi on a toujours moyen de se relever après être tombé, je l'ai entendu trop de fois. Au début ça fonctionnait mais à terme c'est devenu bien plus compliqué. Aujourd'hui je vais un peu mieux mais j'ai vécu un été catastrophique. Que je sois toujours vivante à l'heure actuelle relève du miracle. Je doute de tes paroles lorsque tu me confies avoir été dans le même cas." Si tu le dis. " que je me contente de répondre en haussant les épaules. Arrivés devant ma résidence, un rire nerveux s'échappe de mes lèvres à ta question." Désolée pour toi mais même si t'es craquant, t'as pas la moindre chance avec moi. " Je pensais pourtant avoir souligné que j'étais loin d'être une fille facile." De toute manière j'ai ton numéro. Si jamais je ne me sens pas en sécurité alors oui dans ce cas là je ferais appel à toi. " Est ce que je viens de te prendre pour mon garde du corps personnel ? Certainement.

on arrive rapidement devant ta résidence, et c'est vrai que ça sent la luxure, la richesse. peut-être qu'en continuant dans ma carrière, je serai bien plus riche que ça. m'enfin,je connais la pauvreté, je sais d'où je viens et je ne l'oublie certainement pas. tout de même, je te demande si tu es sûre que tu veux que je parte, si ça va aller. je souris, m'approche de son oreille pour murmurer : désolé, t'es pas trop mon genre. et ouais. les filles torturées qui veulent se laisser aller ? non merci. encore que t'irais de l'avant, mais ce n'est pas ton cas. dans ce cas, à bientot. te dis-je, tournant le dos pour commencer à partir.

T'en as assez vu pour ce soir alors non je ne te ferais pas monter jusque dans mon appart. On n'est pas assez proches pour ça. Tu as déjà mon adresse, et rien que ça c'est déjà beaucoup. Tu oses me dire que je ne suis pas ton genre. Ouais je ne te crois qu'à moitié mais crois ce que tu veux." Si tu le dis. " De toute façon t'es un pote de Camille donc tu n'as aucune chance. Je préfère éviter les problèmes. J'en ai déjà bien assez. Je souris à ton "à bientôt". T'es bien sûr de toi à penser que nos chemins se rejoindront d'ici peu." Oui peut être. " On ne sait pas de quoi demain sera fait. Tu retrouves ta vie, tandis que moi je vais retrouver mon cocon, ce nid douillet qui a le seul inconvénient de respirer la solitude.