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{they'll never understand}
crédit/ tumblr ✰ w/@liam gremlins

ton sourire me manque. tes sarcasmes à deux livres sterling me manquent. tes lèvres que je n’ai fréquentées que trop peu me manquent également. oui, ce retour précipité à boston était en grande partie pour te retrouver. certes, je devais aussi dégager mes affaires du box que je louais et trouver un lieu où vivre, mais en réalité, tout ceci n’était que secondaire. ce que je voulais, c’était te retrouver, toi, mon petit ami qui m’avait filé entre les doigts à l’instant où nous avions concrétisé notre attirance l’un pour l’autre. depuis ce soir-là, je n'arrête plus de penser à toi. tu es toujours là, à me parasiter quoique je fasse. et merde, il est tard, j'suis épuisée. j’allais rejoindre un squat pourri lorsque je reçois un texto de ta part. royce est dans le coma. je reste sous le choc. je n’étais pas forcément attaché à cet homme, je ne l’avais croisé qu’une seule fois d’ailleurs, mais je sais que pour toi, c’était un de tes plus fidèles amis. sans tarder, je fais alors demi-tour. je prends la direction du drink au volant de mon 4x4. je me gare non loin de ton bar et je rejoins l’entrée déserte. l’écriteau close est tourné vers moi. shit, t’es peut-être rentré chez toi. je pousse tout de même sur la porte et cette dernière s’ouvre. le carillon s’agite et joue une douce mélodie au dessus de ma tête. « liam ? » te cherchais-je en m’avançant un peu plus à l’intérieur. personne. je hais cet endroit, je n’ose même pas imaginer le nombre de nanas que tu t’es faites ici. les mains dans les poches, je m’enfonce un peu plus dans le bar pour parvenir à ton bureau. de la lumière se dégage de la porte légèrement entrouverte. je passe à peine ma bouille dans l’embrasure et je n’aperçois que ton siège tourné vers le mur « liam ? c’est moi. j’peux entrer ? » peut-être que tu pleures ? peut-être qu’une meuf est agenouillée entre tes cuisses. donc ouais, j'préfère te demander ton autorisation pour ne pas te surprendre dans une situation délicate.

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crédit/ tumblr ✰ w/@liam gremlins

Liam n’avait pas arrêté de la semaine. Pour preuve aucun rencard, zéro conservation tinder ! N’allait pas lui dire que son inactivité de coureur de jupon avait un lien quelconque avec le fait qu’il soit en couple avec Louison car c’était certain que ça n’allait pas lui plaire. L’intérêt qu’ils soient un couple libre c’était justement qu’ils étaient libre d’aller voir ailleurs non ? Oui mais il n’était pas non plus obligé de ce forcé. Aucune occasion ne s’était présenté voilà tout. Il avait été très occupé avec le Drink et n’avait donc pas trop eu la tête à ça. Pas besoin de tout de suite s’imaginais quoi que ce soit. Est-ce que Louison lui manquer ? Sans nul doute ! Il était dans la réserve en train de ranger la dernière livraison. S’occuper, tout donner au taff c’était un bon plan pour évité de trop pensé. Seulement il ne devait pas être totalement concentré parce qu’alors qu’il rangeait les bouteilles de Whisky, l’une glissa et en emporta une autre. En essayant de rattraper le bordel, l’une se brise et un morceau de verre lui entailla violemment la main. «  Putain de merde !!!! » formula-t-il alors que le sang commençait vraiment à pissé. C’était pas une petite écorchure mais une vraie entaille et un petit morceau de verre resté même encore coincé dans sa main. Avec tout ça il n’avait pas entendu l’arrivé de Louison. Le Drink était fermé mais il avait enlevé l’alarme pour elle. Au deuxième appel il finit par reconnaitre la voix de Louison. «  J’SUIS DANS LA RESERVE ! » gueula-t-il suffisamment fort pour qu’elle entende parce qu’il n’avait pas envie de se trimballer jusqu’à la porte et foutre du sang partout. Il avait suffisamment de taff sans rajouter à la liste une bonne dose de ménage. Puis le sang c’était un truc qui tâcher grave. Liam était bien placé pour le savoir, des années après la mort d’Adam, il y avait encore des traces sur le sol, dans l’épicerie où il avait été abattu. Du coup autant rester là et attendre que Louison se ramène.

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tu t'es endormi ? je parle à un siège vide ou quoi ? je n’entends rien. aucune réponse. tu te fous peut-être de moi et tu fais le mort.. je dois m’attendre à tout avec toi. inquiète, j’entre forcément dans le bureau et fonce vers la chaise. je la pousse d’un coup sec et elle se retourne vers moi, sans toi. putain, t’es où ? soudain, un bruit sourd et l’écho de ta voix me font sursauter. mon coeur galope à toute vitesse dans ma poitrine. j’ai le sang qui pulse à fond dans chacune de mes veines. la réserve ! frôlant les murs du bout des doigts, je tombe sur une porte au fond du couloir. elle est déjà ouverte. je descends quelques marches et aperçois ta silhouette au fond de la pièce. ouf, t’es seul et debout. j’ai cru que tu te faisais attaquer ou piller moi. je m'étais préparé à dégainer mon meilleur kung-fu « tu devrais lever le pied bébé.. » sur le chemin me menant à toi, mes semelles rencontrent du verre brisé sur le sol. ça craque. une odeur d’alcool me monte par la suite au nez. « qu’est-ce qu’il se passe ici ? tu t’es battu ? » te forçant à te retourner vers moi, mes prunelles se portent immédiatement à ta main ensanglantée. omg le cauchemar. je vais vomir mes sushis. « putain, c’est quoi ce bordel ? il te faut des points liam, je t’emmène à l’hosto ! » ou j’appelle une ambulance ? j’sais pas quoi faire. j’ai la tête qui tourne. enroulant ton bras à ma nuque, je tente de te ramener au bar. ok, j’avais clairement imaginé un autre style de retrouvailles pour nous. tu sais, un beau baiser passionné et baveux qui nous ressemble, pas une flaque de sang. « tu voulais vraiment que je joue à l’infirmière hein ! tu aurais simplement pu me le dire et m'acheter le costume abruti ! »

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crédit/ tumblr ✰ w/@Louison Chamberlain

Il attendit des pas, elle arrivait. Liam n’avait jamais était très fan des surnoms du style « mon cœur » « mon amour » « mon bébé », il trouvait que ça dégouliner de sentiment et il détestait ça. Pourtant depuis un moment déjà il laissait Louison faire, se disant que dans sa bouche à elle ça sonner pas si mal, même s’il mettait toujours une ou deux seconde à réalisé que c’était à lui qu’elle parlait. Elle lui demanda de lever le pied avec le Drink mais lui y trouvé son compte. La radio et les cours n’avaient pas reprit, du coup il avait besoin de s’occuper. C’était ça où surfer sans relâche sur Tinder, c’était quand même mieux le Drink non ? Ici Liam se sentait bien, c’était sa maison. Puis travailler ça lui éviter de penser, alors non il ne comptait pas lâcher prise. Louison était encore loin de lui et n’avait pas remarqué sa blessure. Paume ouverte, il serrait les dents avec courage parce que ça faisait quand même sacrément mal. La réaction de la Française se fit sans attendre. « J’prépare la déco d’Halloween » lança-t-il en souriant, capable de faire de l’humour en toute circonstances. « Non pas d’hôpital ! »

Liam n’avait jamais rien eu contre ce genre d’établissement, alors pourquoi d’un coup il réagissait aussi vivement ? Pourquoi était-il contre ? Sans doute parce qu’il n’avait pas envie de croiser Hugo dans les couloirs. Cet abruti de Royce jouait les belles au bois dormant d’après ce qu’il lui avait dit. Triple idiot ! Il ne savait vraiment plus quoi inventé pour faire son intéressant. Liam se promettait de lui faire payer ses idioties quand il se réveillerait. Oui parce que Royce allait se réveiller, ce n’était qu’une question d’heure et le premier mot qu’il prononcerait se serait sans doute « Nirvana ». Oui il s’imaginait déjà avec lui en train de maté les jolies filles. Son meilleur ami serait mort de rire quand il apprendrait que certain l’avait pleuré, comme si on pouvait tuer aussi facilement un Magyar ! Royce était comme le phoenix, il renaissait de ses cendres. Liam n’était pas inquiet, il ne se faisait aucun soucis, Royce était vivant. Lui il n’était pas assez bête pour croire à sa mort.

Louison l’entraina dans la salle principale du Drink, loin du verre brisé et de la réserve, malgré le fait qu’il se mit à ronchonner, prétextant qu’ils allaient foutre du sang partout. Elle se mit alors à plaisanter, c’était pour ça qu’il l’aimait. « Merde si j’avais su effectivement c’est ce que j’aurai fait. J’ai loupé une occasion en or. » Dit-il alors qu’elle parlait d’uniforme d’infirmière. « J’ai envie de t’embrasser mais j’voudrais pas te salir. » rajouta-t-il en souriant. « On va pas à l’hôpital. On pourrait peut-être désinfecté avec de l’alcool non ? » Bonne idée mais le morceau de verre dans sa main il allait partir tout seul ? Il aimerait bien.

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absolument tordant gremlins. tu pisses le sang, tu t’en rends compte au moins ? l’hôpital me semble la solution la plus appropriée. je n’ai pas un bac +10 en bobologie moi. j’étudie juste le droit et le théâtre, tout comme toi. oui, tout comme toi. masquant à moitié mes yeux d’une main, je t’attrape de l’autre pour te conduire à la salle principale du bar. j’m’en fous que tu refasses la déco à coup d’hémoglobine. je nettoierai s’il le faut, je suis là, pour toi, rien que pour toi. je parie que cette maladresse est le résultat de tes heures à bosser sans te reposer couplé au coma de royce. je maudis ce mec. je le maudis parce qu’indirectement, il t’a blessé. c’est étrange, mais te voir amoché, c’est comme si je l’étais aussi. tes petits grognements, ils me tordent le coeur. ta souffrance, c’est la mienne. « oui, garde tes sales pattes loin de moi » bordel, non. ce n'est pas ce que je voulais dire hein. tâche moi. les vêtements ça se remplace. tes baisers, eux, ils sont rares, trop rares. « pourquoi tu ne veux pas aller à l’hôpital ? ce n’est pas loin du tout et ça t’évitera une septicémie ! » ouais, bah quoi ? j’ai maté tous les dr house. donc je vais devoir m’y coller c’est ça ? super. tu me le revaudras amor. « ne bouge pas, j’vais chercher la trousse » disparaissant vers ton bureau, je retrouve la boite que j’avais repéré plus tôt, celle avec une petite croix blanche entourée de rouge. je reviens ensuite en courant, je dérape dans une mare de confiture à la fraise et je dépose la caisse en acier sur le comptoir. au hasard, j’attrape au passage une bouteille d’alcool et je te la tends « tu vas en avoir besoin, chamberlain la bouchère arrive » sortant le contenu de la boite, je jette mon dévolu sur du coton et du désinfectant. je retourne ensuite ta paluche pour apprécier ta merveilleuse entaille. olala, horrible. ça me rappelle les chutes que je pouvais faire dans ma cour de récré lorsque j’avais environ six ans. je me souviens très bien de ça et des graviers enfoncés dans ma chair, erk. « j’suis désolée liam, vraiment désolée.. un dernier mot avant que je te tue ? »

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crédit/ tumblr ✰ w/@Louison Chamberlain

Liam se maudissez extérieurement de sa maladresse. Ce n’était certainement pas comme ça que Louison avait imaginé leurs retrouvailles. Il se barré à peine leur étiquette de «  couple » mis en place et maintenant il l’accueillait la main en sang. Bravo Gremlins ! Une chance que Louison aime ce qui n’est pas banale et inattendu, avec lui elle était loin d’être au bout de ses surprises. « Oui, garde tes sales pattes loin de moi » Liam la regarda avec un demi-sourire. On lui disait noir, il avait envie de dire blanc. Aussi là maintenant tout de suite, il avait envie d’essuyé sa main sur elle, lui en mettre partout. Seulement c’était du sang et non de farine ou de la peinture et donc ça rendait le jeu moins drôle. «  Mes lèvres ne saigne pas » dit-il en posant son index sur la commissure de ses lèvres avec un faux air perdu, comme pour lui montré où elle pouvait l’embrasser si le cœur lui en disait. C’était une chose qu’il avait appris avec elle, ce n’était pas forcément lui qui pouvait embrasser, faire le premier pas. Elle revint alors à la charge avec son hôpital.

 « Pourquoi tu ne veux pas aller à l’hôpital ? Ce n’est pas loin du tout.  » «  Les infirmières sont trop sexy, tu risquerais d’être jalouse et de m’étouffer avec l’un des coussins pendant qu’une blonde à forte poitrine me recoud. Non trop risquer ! » Croyait-elle sérieusement qu’il allait répondre avec franchisse et honnêteté à sa question ? C’était mal le connaitre. Comme toujours il cachait ses maux et ses faiblesses.  «  Ça t’évitera une septicémie ! » « Une speticé quoi ? » Répéta-t-il en grimaçant. Arizona avait beau l’obligeait à regarder Grey’s Anatomy, ce n’était pas pour autant qu’il était devenu expert en médecine ! Arizona, si elle ne s’était pas trouvé dans le road trip du Summer camp, elle aurait pût être d’une grande aide et il l’aurait appelé en renfort. Il aurait trouvé ça drôle de confronter son «  ancienne » meilleure amie et la nouvelle. Louison ne pouvait plus prétendre au rôle de meilleure amie puisque désormais elle était plus que ça. Faute d’étudiante en médecine dans les parages, c’était Louison qui allait être obligé de le soigner.  Il fût presque étonner qu’elle n’insiste pas d’avantage pour l’hosto. Cool. Il avait gagné le droit d’être cobaye. Il espérait qu’elle n’allait pas toucher un nerf parce qu’il avait besoin de ses deux mains pour faire grimper Louison au septième ciel. Elle revint vers lui avec le matos adéquat et grimaça face à sa blessure. Un dernier mot avant de mourir ? Il le formula sans attendre. «  Je t’aime ? » Le silence retomba et Liam observa la réaction de Louison. «  Quoi ? Si vraiment j’meurs ça me semble approprié non ? » Un sourire. «  Ah si je sais... tu m’a manqué. »

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crédit/ tumblr ✰ w/@liam gremlins

ne me montre pas tes lèvres. sérieusement, si vous voulez la définition du chieur irrésistible, tapez liam gremlins sur google. bref, préférant me focaliser sur ta plaie, j’use de toute ma concentration pour éviter de loucher sur ta gueule d’ange. je te ramène dans la salle principale, insistant pour t’emmener à l’hôpital et c’est là que je saisis. royce est à l’hopital et j’présume que tu évites d’aller voir son corps inanimé. « je te fais confiance, je sais que la seule blonde que tu veux c’est moi » je me la joue un peu, mais si je montre pas d’assurance, tu vas te demander où a filé louison chamberlain. « j’sais pourquoi tu ne veux pas y aller hein, j’te connais plus que quiconque dans ce monde, tu me la feras jamais » levant les yeux au ciel masqué par le plafond de ce bar, je m’éloigne ensuite de toi pour aller chercher de quoi te rafistoler. grâce à ma mémoire, je reviens une minute plus tard avec la trousse de secours. je déballe tout sur le comptoir, j’élabore un plan rapide dans ma caboche et j’attrape tes doigts dégoulinant de sang pour retourner ta main. je déteste les entailles. je pourrais facilement assister à une grosse opération à coeur ouvert, mais les trucs dans ce genre, c’est ma hantise. imbibant le coton d’alcool, je te laisse quelques secondes pour libérer ta conscience avant ton décès. ok, tu pourrais prévenir quand tu vas sortir ces mots s’il te plait ? provenant de ta bouche, ils me donnent le vertige. relevant mon regard pour le confronter au tien, je te dévisage, sans un mot. mon coeur il se déchaîne. tu ne peux pas t’imaginer à quel point je me retiens depuis le début « la ferme, je n’accepte plus les mensonges, serre les dents » tant de choses arrivent à ma conscience. j’aimerais te recouvrir de mots d’amour, j’ignore pourquoi. j’ai aussi cette pulsion animale qui s’agrippe lourdement à mes tripes. « un, deux.. » désolée, c’était une feinte, on ira pas jusqu’au trois. je tapote la coupure, je la désinfecte et je repère le morceau de verre dans ta chair. ptin, j’aurais dû prendre option charcuterie au lycée. « tu m’as aussi manqué crétin » dégainant une sorte de pince à épiler, je souffle plusieurs fois pour calmer mes tremblements « j’suis rentrée pour toi tu sais, ma véritable maison me manquait. » t’avouais-je en poursuivant l’extraction du bout de verre. « j’me suis dit quand t’ayant à mes côtés, j’arrêterais de penser à toi, mais c’est pire » yes, j’ai réussi. je lâche le débris sur le comptoir pour repasser un coup de désinfectant. pardonne moi pour la douleur. je ne veux jamais te faire souffrir tu sais, mais je le ferais toujours inconsciemment, j'en suis persuadée. bon et sinon, ça va cicatriser tout seul ? on cache tout ça et on attend de voir ? j'crois que c'est ton choix, ainsi, je scotche un bout de coton sur l’entaille et je termine de bander ta paluche. « voilà pour toi toutankhamon en carton. j'y crois pas, j'sors avec un manchot »

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crédit/ tumblr ✰ w/@Louison Chamberlain

Excuse bidon. C’était facile d’utiliser son gout pour les femmes pour ne pas filer à l’hôpital. D’ailleurs il utilisait souvent cette carte là, celle là et celle du sarcasme. «  Je te fais confiance » «  Très mauvaise décision » dit-il en agitant la tête de gauche à droite avec un air dé négation. « Je sais que la seule blonde que tu veux c’est moi » Bien vu ! Elle marquait un point. Depuis quand faisait-elle preuve de pseudo arrogance ? Etait-ce lui qui déteignez sur elle ? Si c’était le cas est-ce que c’était valable dans les deux sens ? Si elle prenait son arrogance alors de quoi lui allait-il héritait ? Son cœur d’artichaut ? Son sadomasochisme ?  Allez savoir.

Quoiqu’il en soit concernant cette histoire d’hôpital sa décision fût sans appel. Hors de question ! Si au début Louison semblait perplexe, elle finit par affirmer qu’elle comprenait son refus et ça rappela à Liam pourquoi il l’avait fui de nombreuses fois : il détestait qu’on le comprenne ! La plupart des gens cherchait à être compris, le Gremlins lui aimait être une énigme et rester un mystère. Savoir qu’on pouvait le connaitre par cœur, anticipé ses faits et gestes, ça le rendait vulnérable, faible. C’était flippant !

Il posa son index sur sa propre bouche. «  Chut. Fait semblant » dit-il simplement. Oui Louison fait semblant de pas ne deviné qu’apprendre le coma de Royce est un truc qui me terrifie et que le voir coucher sur ce lit d’hôpital me rappellera sans nul doute ce qui s’est passé en juillet. Tu sais cette tentative de suicide donc je n’ai toujours pas eu le courage de parler avec toi. Fais semblant de croire que je suis insensible, infaillible, pour me donner le courage de l’être encore et toujours. Soit cette meilleure amie dont j’ai besoin. Préserve ma fierté et ne vient surtout pas m’exploser en pleine face ce dont je suis incapable d’affronter. Ma peine, ma douleur… J’ai tellement besoin que tu fasse semblant…Tel était les pensées de Liam à cet instant.

Louison c’était enfin décidé à jouer les infirmières et si on lui avait donné le choix, il y aurait eu moins de sang et plus de position coquine. Il était en train de douiller grave, mais ce n’était pas son genre de se plaindre. Il attrapa la bouteille d’alcool et en but une gorgée avant de grimacer  en voyant le sang qui se répandez sur le sol. «  J’vais galéré à nettoyer ça. » Maniaque de l’ordre et de la propreté qu’il était, râler sur les tâches, ça c’était lui.

Louison lui demanda s’il avait un dernier mot avant de mourir et en échange de son élan d’affection, la Française le traita de menteur. Il savait maintenant pourquoi il n’avait jamais aimer ça. Evoquer ce qu’il ressentait. Il disait je t’aime, elle répondait ta gueule. Pourtant elle le savait amoureux, elle le savait depuis qu’elle sortait avec Pluton, alors c’est bien ce qu’on dit quand on aime non ? Mais Louison ne semblait pas prête à l’entendre et Liam était trop fier pour le répété. Il se contenta de sourire, qu’elle croit ce qui l’arrange.

Quelqu’un d’autre qui n’était pas prêt, c’était le Gremlins quand l’apprenti infirmière lui arracha le bout de verre au bout de deux. «  Garce ! » laissa-t-il échapper malgré lui, par réflexe, sous la douleur, serrant les dents. Certain aurait crié, lui il jurait. Tant mieux, l’insulte ça faisait plus virile. Elle continua de le soigner et un sourire remplaça sa grimace quand elle avoua qu’il lui avait aussi manqué.  Le «  crétin » lui allait beaucoup mieux que le «  bébé » et résonner à ses oreilles comme un «  mon chéri ». Là c’était lui, là c’était eux. Ce mot transpirer l’affection qu’elle avait pour lui. La pauvre trembler et ce n’est que maintenant qu’il pensait qu’ils auraient pût appeler Andy. Cousine de Louison, étudiante en médecine et à Boston, d’après ce qu’il en savait, elle aurait été parfaite dans ce rôle. Trop tard. Par sa faute Louison devait gérer son stress et son angoisse. Elle tremblait comme une feuille. Bravo Gremlins !

Les mots qu’elle prononça par la suite lui ôtèrent toute culpabilité. « j’suis rentrée pour toi tu sais, ma véritable maison me manquait. » « Home isn't a place. It's the people in it... » dit-il dans sa langue natale avec son accent anglais. Son charmant accent anglais. Le foyer n’est pas une maison mais les gens qui y sont. C’est ce qu’elle voulait dire n’est-ce pas ? Si elle était avec lui elle se sentait chez elle ? «  En vérité j’ai toujours été avec toi. » dit-il avec un demi sourire. Dans sa tête. Dans son cœur…

« j’me suis dit quand t’ayant à mes côtés, j’arrêterais de penser à toi, mais c’est pire » Liam ne savait pas quoi dire. Enfin si, il avait bien une ou deux vanne douteuse en réserve, une réplique perverse pour coupé les violons et les petits cœurs qui volent dans la pièce façon dessin animé, ces trucs qui lui donne envie de gerbé, mais Louison semblait si sincère qu’il s’abstenu. « Je sais ce que c’est. Ça me fait pareil à moi. » Dit-il en haussant les épaules alors qu’elle avait enfin fini de le «  soigner » si on peut dire.

Il grimaça en sentant le désinfectant sur sa plaie ouverte et attrapa de nouveau la bouteille d’alcool pour en boire plusieurs gorgé cul sec. Elle banda sa main, cette fois il était libre de bougeait sans foutre du sang partout. « Super infirmière coquine de Boston » dit-il un sourire espiègle. «  Ton maladroit de petit ami te remercie. »

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crédit/ tumblr ✰ w/@liam gremlins

je ne peux pas te faire confiance ? ah ouais c’est vrai, c’était stipulé dans notre contrat aux cent mille clauses. je vais craquer dans peu de temps, je le sens. je me suis sans doute encore trompée. notre amitié va voler en éclats, voilà ce qu’on va gagner. je tente toutefois de ne pas perdre la face, je résiste à l’explosion imminente. je poursuis ma mission en t’épargnant trop gentiment. profite hein, pour une fois je ne te cherche pas des poux sur le pourquoi du comment tu ne veux pas foutre ton cul à l’hosto. ouais, je ne relève pas la cause profonde, parce que j’sais qu’elle doit faire écho à ton propre vécu personnel. pourtant tu devrais te sentir en confiance avec moi, tu devrais pouvoir étaler tout ce qui se passe en toi, sans crainte. tu crois qu’en sachant que tu peux être touché par tel ou tel événement je te percevrais autrement ? tu crois vraiment que je me servirais de ton humanité pour te blesser ? arrête liam, lâche ton bouclier avec moi sinon bah, je garderais le mien. bref, prenant mon courage à deux mains, je m’attaque à cette blessure immonde. en fin de compte, c’est bien plus impressionnant que grave. « je nettoierais tout ça à quatre pattes et tu me regarderas faire » premier sourire depuis que je t’ai retrouvé. je m’ouvre enfin et me referme aussitôt. ton joli je t’aime m’agresse les tympans. le dernier à me l’avoir dit, il s’est marié avec une autre. alors ok, je suis peut-être tombé sur l’arnaqueur du siècle, mais qui me dit que tu n’en es pas un toi aussi ? l’amour, c’est vraiment une énigme. et puis, tu vas me dire que me partager est une preuve d’amour c’est ça ? tiens, prends ça pour la peine ! je colle l’alcool à ta plaie béante et je récolte une douce insulte. j’aurais cru que tu chialerais comme une gonzesse, mais tu encaisses plutôt bien. continuant mes soins, je me livre spontanément à toi. j’appelle ça l’effet double-tâche. quand j’suis occupée à faire quelque chose, j’ai tendance à déverser ce qui me passe par la tête. j’acquiesce ensuite à ta citation so british et je plante complet lorsque tu me dis avoir toujours été avec moi. je n’aurais pas dit mieux. « ouais, tu me poursuis partout sale charognard ! » répliquais-je tout en continuant mes déclarations lourdes de sens. sérieusement ? je te hante nuit et jour aussi ? je te cerne plus tellement liam. depuis qu’on a « officialisé » notre relation, tu m’échappes. avant j’étais celle que tu adorais rabaisser, attaquer, secouer, mais maintenant, j’suis quoi au juste ? mon enthousiasme s’effondre en y songeant. je termine alors de bander ta main dans le silence et avant de m’écarter de toi, je lance une petite pique histoire de ne pas t’inquiéter sur mon repliement. « de rien » ramassant les compresses usagers, je pars les jeter à la poubelle derrière le comptoir. puis, je récupère une nouvelle bouteille ainsi qu’un feutre dans un petit pot. je reviens par la suite vers toi, je t’attrape par le bras indemne et te traîne jusqu’à une table en arrondie avec la banquette qui va avec. je te force à t’asseoir et me place  à tes côtés. je débouche ensuite le marker, j’attrape ta main momifiée et je dessine sur son dos un coeur méga kitsch avec nos initiales à l’intérieur (L&L). « parce que t’es mon mien un tout petit peu » marmonnais-je très faiblement avant de griffonner une bite poilue juste en dessous. tu préfères ça hein ? t’es pas dans la démonstration toi, dommage. j'en ai besoin parfois. « tu aimes travailler ici finalement ? » fermant le feutre, je m'écroule en arrière tout en observant le bar désert. et si on arrêtait tout et qu'on gérait un truc pareil rien que tous les deux ? ouais non, mauvaise idée, tu arriverais vite à saturation de louison chamberlain.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Louison Chamberlain

Le plus dur ce n’est pas de se confier à un inconnu, à quelqu’un qu’on sait qu’on ne reverra jamais, non le plus dur c’est sans doute de se confier à quelqu’un à qui on tien, à quelqu’un à qui on fait confiance, à quelqu’un qui est tout pour nous, parce qu’on sait que sa trahison serait pire que tout. Liam aurait voulu ôter son armure, sa protection de glace face à Louison et il se laissait aller avec elle, bien plus qu’elle ne s’en rendait compte, mais ce n’était pas facile. Il avait presque oublié comment on fait. Intérieurement, il la remerciait de ne pas creuser plus pour l’hôpital. Elle avait deviné pour Royce, bien sûr, c’était évident pour elle. Ce qui était moins évident pour Louison c’était le soigner de cette blessure qu’il s’était fait par maladresse. Elle s’en sortait plutôt bien. Ce qui semblait le plus compliqué pour elle c’était faire face à son je t’aime. Fier, il s’abstient de le répété, mais il lui avoua que lui aussi penser à elle. Un petit pas pour l’homme. Un grand pas pour Liam Gremlins. C’était drôle comme à chaque fois qu’il touchait juste elle se mettait à l’insultait, accumulant les surnoms dégueulasse. Ça c’était sa Louison. Sa Louison… Sauf que ce n’était pas la sienne. Pas plus avant que maintenant. Ils sortaient ensemble, elle était «  sa petite amie » comme il venait de l’appeler, mais elle n’était pas à lui. Elle était libre. Libre d’avoir le cœur conquit par un autre. Elle devait peut-être avoir les mêmes pensées que lui puisqu’elle attrapa un marqueur et dessina un L & L. Tiens ils étaient si semblable que même leur initiales était identique. « Parce que t’es mon mien un tout petit peu » «  Un petit peu » reprit-il en souriant. Depuis quand étaient-ils tous deux devenu aussi sentimentale ? Louison rajouta une bite en dessous et il se mit à rire. «  Si c’est la mienne t’aurai dût la faire plus grosse. » dit-il avec son sourire espiègle, celui qui donner envie de le tuer. Ou de l’embrasser. Louison s’affala alors dans l’une des banquettes. « Tu aimes travailler ici finalement ? » «  J’adore ça. Ici c’est chez moi. » C’est vrai qu’il était fier de cet endroit. Il attrapa le feutre qu’avait reposé Louison et releva son tee-shirt légèrement pour tracer à son tour un cœur. A l’intérieur pas de L& L mais un «  Liam ». Il reboucha le feutre et pour expliquer son geste reprit la parole. «  Comme ça la prochaine fois que tu couchera avec Maxcence tu pensera un peu à moi. » Ce n’était pas dit avec reproche, il ne faisait qu’énoncer les faits. Il n’était pas idiot. Il avait vu son instagram. Ils étaient en couple libre et donc il n’était ni jaloux, ni en train de l’incriminer. Seulement si elle ne voulait rien savoir, lui tenait à se tenir au courant des fréquentations de Louison, pour veiller sur elle en quelque sorte. Il prit place derrière le bar et attrapa deux verres qu’il posa sur le compteur. «  Qu’est-ce que tu veux ? » demanda-t-il pour savoir ce qu’elle voulait boire.