Genre t’avais oublié. Tu savais très bien que j’étais le genre de gars à toujours réclamer, à toujours en vouloir plus. Mais pour te faire plaisir, je cédais à te laisser les commandes ce soir. Est-ce qu’on parlait de la même chose? Est-ce que t’insinuais qu’on allait à nouveau franchir le pas interdit ce soir et s’abandonner aux bras de l’autre? « Oui, pour de vrai. Deal. » J’te faisais même la promesse du petit doigt en accrochant le mien au tien. J’dis pas que ca allait être simple mais si tu faisais bien les choses, ça pouvait passer. Et puis, si j’aime pas, tu me laisseras reprendre mes habitudes non? Je pense. Je démarre ensuite la phase d’atterrissage avant qu’on ne se pose en douceur sur la piste. Descendant de l’appareil, je viens t’ouvrir et te prendre dans mes bras pour te remercier de ce beau cadeau d’anniversaire auquel je ne m’attendais pas. J’sais pas pourquoi mais j’pensais que tu m’aurais offert un truc matériel. Genre un objet, en mode ‘comme ça, tu penseras toujours à moi en le regardant’. Faut croire que t’avais réellement changé Un point sur lequel t’étais restée sensiblement la même par contre, c’était la séduction. Dès qu’on posait pied à terre, je sentais tes mains courir sur mes abdos sous mon t-shirt. Tu y fais pression, me faisant reculer pour me coincer contre le mur sous le regard gêné du pilote visiblement coincé. Et tu me fais ta demande. « Tu réclames un baiser de remerciement? » que je souffle dans un petit sourire amusé. « Ça se réclame pas normalement. » Les bonnes manières, tout ça. Mais moi je m’en foutais des bonnes manières, j’aimais les femmes qui réclamaient et ça me faisait quelque chose en plus quand c’était toi. Mes mains se posent sur tes hanches pour t’attirer contre moi et écraser mes lèvres sur les tiennes avec une passion nouvelle. Ou vieille de plusieurs mois, je sais pas trop. Toujours est-il que ma langue force bien vite le barrage de tes lèvres pour rejoindre la tienne dans un baiser à couper le souffle. Et je sais que c’est mal tout ça. Mais j’en ai envie.

Est-ce qu'on repoussait les limites ? Sûrement. J'en savais trop rien à vrai dire, je profitais simplement du moment présent. Aucune règles ne nous guidaient, alors à l'aveugle, j'avançais, te réclament un peu plus à mesure que les minutes avançaient. Ça te plaisait Elliot, de voir que je tentais à nouveau de t'avoir ? Parce que j'etais certainement un peu lourde ou peut-être trop oppressante, non ? Tu validais mes dires, acceptant mon deal, alors qu'un sourire se dessinait sur mes lèvres. J'étais satisfaite, de voir que je pouvais potentiellement goûter de nouveau à chaque centimètre de ton corps. Tu commençais l'atterrissage, jouant au parfait gentleman pour me premettre de descendre. Quelques secondes suffisait après ton étreinte, pour que je glisse mes mains sur ton torse pour venir te bloquer contre un mur, sous le regard du co-pilote. Enjoy mister, ça permettait d'être chaud. Je réclamais un baiser en guise de remerciement, alors que tu semblais amusé. « Alors, je suppose que j'ai plus besoin de reclamer, je vais me servir.. » Que je soufflais pratiquement contre tes lèvres. Tu réduisais l'espace resstant pour venir scellé à nouveau nos bouches. On reprenait très vite nos habitudes, ta langue trouvant la mienne sans grande difficulté, pour un baiser aussi doux que passionné. Je detachais mon corps du tien pour laisser glisser ma main le long de ton torse, jusqu'à ton entre jambe, sur ton short. « J'ai déjà envie de toi.. » Que je soufflais en plongeant mon regard dans le tien. Depuis que t'etais rentré dans la chambre en fait j'en avais envie.. Mes lèvres remontais jusqu'à ton oreille, alors que je glissais le bout de mes ongles sur le tissu de ton bas, titillent déjà ton sexe à travers se dernier. « Tu penses que je vais réussir à tenir jusqu'à la chambre avant de sauter dessus ? » Que je chuchotais, avant de venir te la mordiller.

Tu me poussais contre le mur après être descendu de l’hélico, tes mains passaient sous mon haut et caressaient mes abdominaux jusqu’à me provoquer un frisson. Pourquoi t’as toujours le même effet sur moi? Pourquoi on peut jamais se résister? C’était pareil au Spring Break. Il a suffit d’un seul toucher, un seul contact physique et c’était fini. Oui, t’es belle, t’es sexy. C’est indéniable. Mais c’est pas ça. Y’a quelque chose de plus, cette étincelle qu’on a ressenti en Australie, qui nous a fait se lancer dans une relation vouée à l’échec. Elle est toujours là quand j’suis face à toi et j’ai l’impression qu’elle ne partira jamais, quoi que je fasse. J’ai tourné la page, pourtant. Sur toi, sur notre relation, sur la douleur que j’ai pu ressentir. Mais l’ai-je vraiment, entièrement tournée? J’veux dire, j’me retrouve quand même à passer mon anniversaire avec toi à l’autre bout de Boston. Tu m’as demandé, je suis venu. C’est aussi simple que ça et ouais, ça a un coté terrifiant. Tu réclames un baiser et, bien que j’en plaisante un peu, j’me fais pas prier pour te le donner. C’est ma langue qui se joue désormais de la tienne, qui retrouve celle qu’elle avait tant aimé. Tu t’éloignes un peu et je sens ta main glisser, de mes abdos à… mon entrejambe. Je me crispe, les muscles se contractent sous ce geste un peu inattendu. Tu me dis même que tu as envie de moi et… putain ouais, ça me fait quelque chose, ça me tord le bas-ventre. "Enfin, tu veux dire?" Ouais, je joue le big boy, un sourire amusé aux lèvres, alors qu’en réalité, j’suis totalement surpris. Tes yeux me dévorent et ça fait du bien de sentir que tu peux me désirer, chose que j’ai pas toujours ressenti à l’époque, surtout vers la fin. Tes lèvres quittaient les miennes pour se loger contre mon oreille alors que je sens tes ongles griffer le jean de mon short, la pression de tes doigts se faisaient clairement ressentir contre mon membre. "Moi j’ai du mal, là." Tu me sens déjà durcir? Tu me mordilles le lobe et je te prends par la main pour t’attirer en sens inverse. "Ramène-moi à l’hôtel. À moins que tu ne puisses pas attendre pour démarrer…" C’est toi qui choisis. C’est toi qui mène, tu te souviens? Mais si tu décides de rester ici pour l’instant, en rentrant plus tard à l’hôtel, j’te sauterai à nouveau dessus. T’es prévenue.

C’était compliqué de rester près l’un de l’autre, sans se toucher. C’était un peu l’histoire de notre vie. Pourtant, on avait essayé non ? Du moins toi, parce que moi, je n’avais eu aucune volonté. Je redécouvrais avec envie tes abdominaux, laissant à mes mains tout le loisir de les parcourir. Je me montrais plus qu’aguicheuse, réclamant un baiser de te part, si t’étais réellement heureux de ton cadeau, mais plus encore quand je venais glisser le bout de mes ongles contre le tissu de ton jean. Tu voyais dans mes yeux que t’avais qu’un mot à dire pour que je te saute dessus ? Je savais que j’étais censée avoir le contrôle, mais de là à faire ça ici, au-dessus d’un bâtiment, est-ce que c’était ce que tu voulais ? Je souriais à tes mots, levant les yeux au ciel. « Enfin, déjà.. Peut-importe, le résultat est le même. » Disais-je en secouant légèrement la tête. Mes yeux se perdent dans les tiens pour un échange de regard complice. Toi aussi t’en avais envie Elliot ? A priori oui, puisque sous les papouilles de mes ongles, je sentais déjà l’excitation monter et par conséquent, rendre l’espace dans ton boxer bien plus étroit. Tu avouais avoir toi aussi du mal à attendre alors que tu attrapais ma main pour repartir sur nos pas. Je regardais un instant nos mains, divaguant l’espace d’un instant, avant de relever les yeux vers toi, amusée. « J’ai une idée, suis-moi. » On prenait place dans l’ascenseur, alors que je t’embrassais à nouveau, sans aucune délicatesse, laissant la fougue agir à ma place. On arrivait au rez-de-chaussée, alors qu’un chauffeur nous attendait. On s’installait, alors que directement, j’appuyais sur le bouton qui remontait la séparation entre le conducteur et nous. « On a qu’à commencer jusqu’à arriver à l’hôtel, non ? » Que je soufflais en m’installant sur la banquette. « Tu crois qu’en une vingtaine de minutes, j’ai le temps de te faire plaisir ? » Que je soufflais en commençant à déboutonner ton short.

Tes mains sur ma peau, ça me faisait quelque chose. Des frissons, la chair de poule, l’entrejambe qui gonfle. J’peux pas le contrôler en fait. J’peux pas me contrôler. T’as ces yeux bleus perçants, qui me scannent sans la moindre gêne. J’ressens ton désir à travers mes entrailles et ça me fait du bien. Ça me donne envie de plus. Tes doigts qui frôle mon entre-jambe, mes dents qui attrapent ma lèvre inférieure pour contenir mes désirs. Je décide de t’attraper par la main pour faire le chemin inverse à notre arrivée. J’ai besoin qu’on rentre, j’ai envie qu’on rentre pour sentir ton corps contre le mien et qu’on s’unisse à nouveau, comme avant. C’était peut-être un cri désespéré, une idée terriblement mauvaise, mais qu’est-ce que j’y pouvais? J’avais décidé de me laisser guider par mes envies, et mon envie là tout de suite, c’est toi. Tu me demandes de te suivre, prenant les devants comme prévu. Tu m’entraines dans l’ascenseur, me donne un baiser à me couper le souffle pendant toute la descente avant d’en sortir. T’as l’air d’être lancée dans une spirale infernale. Premier baiser qui brise les barrières et on ne t’arrête plus visiblement. Moi ça me va. On entre dans le taxi, le chauffeur étant là pour nous. Chacun à sa place et tu remontes déjà la vitre. Oh? Je tourne la tête vers toi, petit sourire aux lèvres. J’avais oublié que t’étais aussi intrépide. Vraiment. "Je t’en prie." Commence donc, j’vais pas m’en plaindre. Je lâche un petit rire agréablement surpris à tes mots. "Prends ça comme un défi." Me faire plaisir? Sûr et certain. Allez jusqu’au bout du plaisir? Un peu moins sûr… Mais si t’y arrives, j’aurais le temps de me remettre de mes émotions sur la route jusqu’à ta chambre pour être de nouveau opérationnel, c’est promis.