Peut-être que j’étais un peu comme une girouette aujourd’hui. Un coup oui, un coup non. Mais j’y peux rien, c’était pas évident dans ma tête non plus tu sais? Tout le monde me disait que te revoir était une très mauvaise idée et qu’il ne fallait absolument pas que je fasse de « connerie ». Et puis y’avait moi, qui avais envie de passer du temps avec toi, de te retrouver, qui t’avais embrassée. J’crois qu’en fait, quand on me dit de ne pas faire de bêtises, ça me donne davantage envie d’en faire. C’est idiot mais c’est comme ça. Et j’crois que tu serais même pas là avec moi si tu savais combien de nanas je m’étais tapé depuis l’histoire avec Meghan. Je les ai enchaînées, comme pour oublier la trahison que je ressentais. Et toi, tu fonctionnes pas comme ça, t’as toujours déploré ça. Puis, bien sûr que j’voulais répondre à tes avances, mais et si je te donnais de faux espoirs? Et si derrière en réalité t’espérais quelque chose de sérieux? Moi, j’suis pas dans cette optique. J’veux plus de sérieux, ca finit toujours en déception et j’crois que je pourrais pas en encaisser une autre. Alors pour l’instant je me concentrais pour piloter correctement l’appareil et tout se passait très bien malgré mes doutes du départ. T’avais l’air émerveillée de la vue et ça m’arrachait un sourire attendri. « Beau cadeau hein? » que je disais de façon ironique dans le micro du casque. « Tu sais que tu peux me parler? Ça sert à ça. » Sauf si t’as rien à dire. Alors là bah, j’allais pas te forcer. Mais j’voulais dire par là que fallait pas que tu penses devoir être silencieuse pour ne pas me déconcentrer. C’est le décollage le plus compliqué. Après, ça va tout seul.

C'était compliqué pour nous deux de nous retrouver.. C'était peut-être plus simple à gérer quand t'étais en couple, parce que maintenant, que je savais qu'aucune barrière pouvait nous empêcher d'être proche, j'en abusais. Tu n'avais plus Vega, je n'avais plus Hadès et wow.. T'étais toujours si attirant à mes yeux. Dans le fond, peut-être que c'était une façon de me rattraper, d'être présente pour toi, alors que je n'avais pas réussi à l'être lors de notre relation ? J'en savais trop rien, mais j'aimais être avec toi, j'aimais la complicité qu'on retrouvait. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de penser à se baiser dans l'œuf, à ce bain partagé. Ta peau nue contre la mienne, c'était une sensation qui m'avait manqué dans le fond et je savais que ce n'était pas sain, mais ça ne m'empêchait pas de penser qu'on avait un truc en plus. Je chassais ses idées de ma tête, pour me concentrer sur la beauté du paysage, lâchant même un petit "wow" d'émerveillement. « Oui très beau cadeau. » Et je disais pas ça parce que c'était le mien, mais probablement que j'en profitais autant que toi. Encore un beau souvenir qu'on pouvait ajouter à la longue liste qu'on avait déjà. Je tournais la tête vers toi quand tu me disais que je pouvais parler et ouais.. Peut-être que je devais arrêter d'être, ronchonne parce que t'avais été froid juste avant de monter, parce qu'encore une fois, j'avais parlé de nous... C'était plus fort que moi, parce que ce n'était pas le manque d'amour qui nous avait éloigné et.. Bref. « Je sais.. Je n'ai pas envie de te déconcentrer. » T'avais l'air bien là, dans ta bulle, alors je ne voulais pas gâcher ton moment. « Ça te fait du bien ? »

J’comprenais toujours pas pourquoi t’étais là, pourquoi tu faisais tout ça pour moi. T’avais jamais été aussi présente alors c’était un peu perturbant, mais j’avais décidé de ne pas m’en préoccuper, de mettre ça de côté et de simplement profiter du moment et de ce que t’avais à m’offrir. Perchés dans les airs, on observe tous deux le paysage, même si moi, je garde un œil attentif et aiguisé sur les commandes de bord, et le co-pilote lui, garde un œil sur moi. Normal. Tu me confirmes que tu aimes la vue, que tu profites également du cadeau que tu m’as fait et j’en suis ravi. Je te rappelle que tu peux parler si tu veux aussi, au cas où tu te retenais de le faire pour ne pas perturber ma concentration. Ça allait, je gérais. “T’inquiète, pour l’instant tout va bien. C’est surtout le décollage et l’atterrissage qui sont plus compliqués à exécuter.” Là ça va, on est stable. J’hochais la tête, oubliant que tu ne pouvais pas vraiment le voir. “Oui, ça fait un bien fou. Tu te sens pas libre là? Libre d’être qui tu veux, de faire absolument tout ce que tu veux.” Dans les airs, y’a personne pour te regarder, personne pour te juger. C’est le bonheur, tu trouves pas? “Tu devrais essayer. De dire quelque chose que t’oses pas dire en bas. Y’a personne pour l’entendre ici.” À part moi mais ça compte pas. Et le co-pilote, mais il compte encore moins. J’sais pas, tu peux hurler les choses que tu reproches à Hadès et que t’en as marre de lui rabâcher sans qu’il comprenne. Tu peux hurler ton mal-être suite à l’enlèvement. Tu peux hurler tes pensées les plus noires et, ça me fera de la peine de savoir que ça te passe par la tête, mais au moins, ça sera sorti et comme j’te disais, personne serait là pour y répondre et te juger. C’est ton moment, profite en, comme si t’étais toute seule dans l’appareil à voler au-dessus du monde entier.

C'était l'occasion pour moi de faire table rase du passé, d'avancer dans l'espoir de tourner une bonne fois pour toute la page. Pourtant cette soirée sur la plage ou j'avais ressenti le besoin de t'embrasser, les avances que je te faisais depuis nos retrouvailles ici, le baiser pendant la cryothérapie et notre bain, ça perturbait légèrement - quoi que beaucoup même - mon esprit. Et si ce n'était pas réellement fini ? Et s'il y avait encore quelque chose à vivre ? C'était une question que je chassais bien vite de mon esprit, réalisant que je t'avais fait bien trop de mal, pour pouvoir regagner un jour ta confiance. Je tournais la tête vers toi, un sourire au coin des lèvres, prenant soin de vérifier que le micro de mon casque était bien en place. « Pas besoin de mes encouragements qui te disent que t'es le plus fort et le meilleur alors ? » Que je soufflais amusée. Dans le fond, ça ne me dérangeait pas de faire la groupie/pompom girl qui soutient son "ami". « Si totalement, c'est comme prendre une grande respiration d'air frai, alors que t'étais en train de suffoquer. » Ça remet les idées en place, ça permet de faire le vide et de simplement profiter de l'instant présent. Et tu ne le savais pas, Elliot, mais ça me faisait du bien de faire ça avec toi. Tu me proposais de me livrer un peu, profitant justement de cette bulle pour me lâcher sans avoir aucun jugement de ta part. « Je le déteste. » Pas besoin de dire son prénom pour que tu comprennes ce que je voulais dire par là. « J'ai vraiment de la peine pour le décès de Cole et.. J'ai jamais osé le dire à personne d'autre que toi, je crois que c'est tout.. Et toi ? » Et en réfléchissant, j'ouvrais la bouche, hésitante avant de souffler et reprendre la parole. « En fait, y'a autre chose.. Tu m'as manqué, vraiment et.. La prochaine fois que t'es nu dans la même pièce que moi, ce n'est pas pour prendre un bain. » J'avais besoin de te le dire en vrai, parce que c'était facile à travers un smartphone. Je te regardais, taquine, le sourire aux lèvres, recommençant encore une fois à te tendre des perches.

Là haut, tu trouvais pas qu’on se sentait un peu comme le maître du monde? À survoler la terre, voir les gens être tout petits. Moi, ça me permettait de faire le vide dans mon esprit. Soit de réfléchir aux choses qui me tracassent quand j’en ai besoin, soit au contraire d’arrêter de réfléchir quand j’en ai plus envie. "Non, ça va. Quoique…" Qui cracherait sur un compliment? Mais bon, à la place de me faire mousser, je t’invitais à faire le vide toi aussi. À cracher tout ce que tu te retiens de dire quand t’as les pieds sur terre. Par peur du regard des autres, par peur de te l’avouer à toi-même. Peu importe la raison en fait. Si y’a un truc que t’arrives pas à dire en-bas, tu peux le dire ici et personne n’en saura rien. Même moi j’ferai semblant de ne rien avoir entendu si tu veux. Et finalement, tu te prends au jeu, tu commences. Tu le détestes. Bien, il était temps d’ouvrir les yeux sur la personne qu’il est et comment il te traite. Félicitations. Mais j’garde mes remarques pour moi, c’est pas le moment. Tu enchaines sur le décès de Cole. Ouais, j’ai cru comprendre ça dans le post instagram de CS l’autre jour. D’un côté j’m’en fous donc bon. Même si j’comprends que ça puisse te peiner. Moi? Ce que j’avais à dire? Je réfléchissais un peu, mais tu reprenais la parole presque instantanément. Tu m’avoues que je t’ai manqué et… ah. Un sourire étire mes lèvres, bien que je m’efforce de rester concentrer sur la route aérienne. "Tu m’as manquée aussi et tu me connais, j’refuserais pas l’opportunité." À tes risques et périls. Parce qu’on n’est plus ensemble. On ne s’aime plus. Alors j’veux pas que t’espères quoi que ce soit si ça arrivait, si on décidait de baisser la garde et se laisser aller. "Ça m’étonne même que tu ne m’aies pas touché dans le bain…" La Cléo que j’ai connu ne se serait pas gênée pour le faire, couple ou pas.

Je comprenais un peu plus les raisons qui te poussait à tant aimé l'halicoptère. On y était juste bien, survolant les problèmes, les oubliant même. Je ne pensais qu'à la vu. Qu'à toi. QU'à nous.. Non ça aussi je devais le laisser en bas, pourtant c'était plus fort que moi. Il y avait encore ce petit truc, loin des sentiments qu'on pouvait avoir l'un pour l'autre avant, mais comme au barbecue, cette étincelle qui rallumait une petite flamme. Et comment ne pas être attiré par toi quand je te voyais piloter à la perfection l'hélico et sentir que ça te rendait heureux ? « Alors.. T'es le meilleur pilote d'hélicoptère que j'ai jamais vu. » Que je soufflais avant de tourner la tête vers l'arrière vers le monsieur derrière nous. « Sans vouloir vous offenser monsieur. » que je disais avec le sourire, pour reporter mon attention vers toi. « Tu es le pus beau, le plus grand, le plus drôle, le plus fort...Je dois continuer ? » Et c'était enfantin, mais c'était tout ce que j'avais besoin pour lâcher prise et enfin m'ouvrir un peu plus à toi. C'était ce que tu me proposais de faire, pour pouvoir sortir de là, plus sereine. Je commençais par Hadès, puis Cole et enfin par toi. A croire que ma vie se résumait à mes exs. « Si je comprends bien, j'ai le droit de faire ce que je veux de toi, cette nuit ? » Ou je ne comprenais pas le message et dans ce cas là, j'étais juste idiote. « J'aurais pu.. Mais après des relations sexuelles, vous aimez bien dormir vous les hommes, je te voulais en forme pour ton cadeau. Et.. Tu peux parler, t'es comme moi. »

Tu commences à faire mes éloges et j’peux pas m’empêcher de rire pendant que tu parles. Ça sonne tellement faux, tellement forcé, que ça en est drôle. "Déjà, je suis probablement le seul pilote d’hélicoptère que t’aies jamais vu." Mens pas. Et ouais, tes compliments, on aurait dit une liste qu’on fait quand on veut vraiment quelque chose de l’autre, pour l’amadouer et le convaincre de nous donner ce qu’on veut. Mais qu’est-ce que tu voulais, toi? Qu’est-ce que tu attendais de moi, Cléo? "Non, tu peux t’arrêter, ça va, j’vais prendre la grosse tête après et on m’élira le plus égocentrique l’année prochaine." Ha-ha, non, jamais je prendrai la place de l’autre con, il correspond bien trop au titre pour être remplacé. Quand tu te livres enfin, tu me fais à nouveau des avances. Ouvertement, cette fois-ci. Genre, c’était pas des petits mots subtils ça et là. Tu venais clairement de me dire que si on se retrouvait nus dans la même pièce, tu ne resterais pas les bras croisés. Hm, j’dis pas non. Mais tu dors plus nue toi? Parce que bon, on risque vite de se retrouver dans cette situation, nous connaissant tous les deux. Là, le co-pilote doit se sentir bien seul et mal à l’aise avec notre conversation qu’il entendait dans le casque, aux premières loges. Sorry not sorry. "C’est mon anniversaire, c’est pas moi qui devrait pouvoir faire ce que je veux de toi?" Petit sourire amusé. Je roule des yeux. "Genre je dors direct après l’acte. Tu me connais mieux que ça, Wildingham." Tu sais très bien que j’suis toujours d’attaque pour un autre round. "J’ai jamais nié moi. Ni prétendu le contraire. Et puis tu sais quoi? C’est mon anniversaire et je suis d’humeur généreuse. Je te donne l’autorisation de faire ce que tu veux de moi cette nuit." Comme ça, c’était assez clair maintenant?

Ok, le ton de ma voix, la manière dont je te parlais, ça semblait être ironique, mais pourtant même si les mots étaient mal choisis, ça restait cependant sincère. T’étais à part. T’étais différents des autres pour moi. « C’est vrai. » Que je soufflais en rigolant, t’étais bien le seul pilote d’hélicoptère que je connaissais. Ok, ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux, mais c’était dans une optique positive. « Tu ne feras qu’augmenter ton palmarès déjà bien impressionnant non ? » Je pouffais de rire, amusée par la situation alors, que t’étais loin d’égocentrique. Au contraire, tu pensais toujours aux autres, à leurs besoins, envies et tu prenais plaisir à aider les autres. C’était noble et selon moi, tu ne méritais absolument pas ce titre. Je m’ouvrais un peu plus quand tu me disais qu’ici j’étais libre de dire le fond de mes pensées. Tu n’allais pas me juger, comme tu l’avais toujours fait d’ailleurs et j’osais enfin dire que je détestais Hadès pour le mal qu’il m’avait fait, puis que j’étais peinée par le décès de Cole et pour finir je concluais par ce moment qu’on avait partagé dans le bain. « Si.. Et tu sais déjà que je dois satisfaire tous tes désirs… » Que ce soit pour ton anniversaire en m’occupant de toi, mais aussi sexuellement parlant. Tu semblais étonné que je n’ai pas profiter de notre proximité dans le bain pour te sauter dessus, ce qui me faisait rire, mais que je te retournais. « C’est vrai, t’es demandeur. » Et ce n’était pas pour me déplaire. « Alors j’ai carte blanche pour profiter de toi ? Ça veut dire que cette nuit c’est moi qui commande ? » T’allais vraiment assumer tes mots ? Parce que t’aimais bien dominer, tout autant que moi, au moins on ne s’ennuyait pas au lit toi et moi.

"J’aurais préféré l’augmenter en ayant des trucs cool tu vois, genre le plus beau, le plus sexy, le plus doué au lit." Et pas le plus cocu, ou en l’occurence le plus égocentrique. Eurk. "Arrête de rire toi!" que je lançais en riant à mon tour. T’es chiante, ton rire est communicatif, t’as trop une tête de bébé quand t’es heureuse. "Tous mes désirs mh?" Tu te rendais compte à quel point cette phrase sonnait ambigüe ? Tu peux pas prétendre que c’est seulement moi qui ai l’esprit mal tourné. T’en joues aussi. Je penchais un peu la tête sur le côté à tes mots. Est-ce que je te laisse carte blanche? Est-ce que je te laisse les commandes? Tu sais que j’ai du mal avec ça. Que j’ai besoin de tout contrôler pour me sentir en sécurité. Est-ce qu’on parlait vraiment de ce que je pensais? Est-ce que notre conversation concernait le sexe? Non parce que j’pouvais me tromper en fait. "Oui." que je lâche finalement, après réflexion. "Oui, je te laisse les commandes pour cette nuit." J’te promets pas que je ne reprendrai pas les rênes à un moment ou à un autre mais… j’avais envie de voir ce que ça pouvait donner, de te laisser gérer. Et finalement, je lançais la phase d’atterrissage, la balade se terminant tout doucement. Je faisais faire demi-tour à l’appareil pour revenir sur nos pas, perdant peu à peu de l’altitude. Et je me reconcentrais, parce que je savais que c’était la phase la plus périlleuse du voyage. J’exécutais les commandes à la perfection sous l’oeil attentif du co-pilote et on rejoignait la piste d’où on était partis sans trop d’encombres. Faut dire que le temps était idéal, pas de vent pour faire trembler l’appareil ni rien. Alors ouais, on se posait plutôt en douceur et pour le coup, j’étais assez fier de moi. Je coupais le moteur, laissant les pales tourner de plus en plus lentement. Je m’extirpe de l’appareil et le contourne pour venir ouvrir ta porte et te tendre les bras pour t’en sortir à ton tour. Je te repose par terre après t’avoir serré dans mes bras. "Merci pour ce cadeau." Sincèrement, ça m’avait fait plaisir, et ça m’avait fait du bien. Et j’espérais que t’avais apprécié aussi, mine de rien.

« Tu es sacrément gourmand en plus, j’avais presque oublié. » Tu voulais une pipe et un mars aussi ? Non mais parce qu’il fallait le dire directement. Je rigolais à nos conneries, vraiment heureuse de voir qu’on retrouvait notre complicité d’antan. Tu voyais dans nos regards qu’il y avait encore un truc ou c’était simplement mon imagination qui me jouait des tours ? J’étais même plus certaine de comprendre le jeu que j’avais moi-même initié. Finalement la conversation mettait en éveil mes sens. Tu m’autorisais à prendre les commandes cette nuit et un sourire se dessinait sur mes lèvres. Est-ce que tu étais réellement capable de le faire ? Parce que t’étais du genre à reprendre les rênes à un moment ou un autre. Et tu pouvais pas savoir, mais tu m’donnais déjà envie et s’il n’y avait pas de pilote, une fois l’hélicoptère à terre, je t’aurai sauté dessus. « Deal ? Pour de vrai ? » Même si je n’avais aucun souci à me soumettre à toi, à tes mains expertes. Tu te concentrais, commençant à faire des manœuvres que je ne comprenais pas spécialement pour lancer la phases d’atterrissage et retrouver la terre ferme. Tel un gentleman tu sortais de l’appareil, pour venir m’ouvrir et me tendre les bras, pour que je vienne me faufiler contre toi et reposer enfin les pieds sur le sol. C’était agréable de passer du temps sur la terre ferme parce qu’une fois que tu me remerciais, je pouvais glisser mes mains sous ton tee-shirt te forçant à reculer pour t’attirer contre le mur, ne prenant même pas la peine de dire au revoir au co-pilote, n’ayant d’yeux que pour toi. « Alors si ça t’as plu, embrasse-moi. » Vraiment, pas comme dans l’œuf glacé, là je voulais sentir l’envie dans tes lèvres et non des tremblements.