Bambi se contenta de rougir, ne sachant pas bien pourquoi elle n'avait pas craqué avant. Ce n'était pas une question qu'elle souhaitait se poser maintenant, en prime, alors qu'ils profitaient tous deux d'un réveil on ne peut plus doux, à se câliner. Ma fièvre n'est plus qu'histoire ancienne... tu avais peur que je ne sois pas en forme ? murmura-t-elle en embrassant délicatement sa joue, esquissant un petit rire au passage. Ce côté protecteur qu'il avait toujours eu envers elle lui plaisait, et la touchait plus encore aujourd'hui. Tu sais que pour commander tout ça au room-service, il va falloir que tu me laisses m'éloigner quelques secondes à regret ? Même si, pour cette seconde précise, elle lui rendait caresse pour caresse.

Il le sentait qu'elle n'était plus autant fiévreuse. Bouillonnante la veille, il avait même eu du mal à céder aussi facilement à ses avances, par envie. Après tout, il n'avait peut-être pas eu l'idée du siècle à ce moment-là. Cela étant dit, elle semblait aller bien ce matin, et ne regrettait rien. Voilà ce qui comptait pour Coco. Oui, tu étais dans un état très particulier hier soir. Répondit-il en accueillant son baiser à sa joue. Non il ne parlait pas que de la fièvre qui n'était qu'un détail. Mais suicidaire, puis euphorique, puis charmeuse, joueuse et féline. Tout ça ! Rien que ça, alors oui il y avait de quoi se sentir soulagé en voyant qu'au petit matin elle avait les idées en place et sans fièvre en prime. Quoi, tu ne peux pas faire de choses à la fois ? S'offusquait-il faussement, taquin sans trop cesser de caresser sa peau de ses lèvres et de ses doigts.

Bambi esquissa un sourire tout contre Coco, qui répétait combien elle n'avait pas été dans son état normal. Sans doute aurait-elle agit de la même façon, bien qu'avec davantage de timidité, si la fièvre avait été absente de son corps. Tu regrettes ? s'inquiéta-t-elle subitement, sans trop savoir pourquoi. L'italienne avait besoin de poser cette question. La fièvre m'a juste rendue moins timide mais... murmura-t-elle doucement, non sans se concentrer sur les caresses et baisers qu'il lui offrait, la rassurant au passage. Le petit-déjeuner attendrait très certainement, même si la jolie brune s'était tout de même saisie de son téléphone. Je peux essayer, mais tu es une belle distraction... une trop grande distraction ! rit-elle doucement contre ses lèvres, qu'elle reprenait avec passion.

Regrettait-il ? Certainement pas. Impossible de regretter. La seule raison pour laquelle il aurait pu regretter aurait été de réaliser qu'elle regrettait elle-même. Ce n'était pas le cas, à priori, et à partir de là, Coco se voulait serein. Non, bien sûr que non. Confiait-il d'un sourire, sans l'ombre d'un doute. Puis à la réplique de la belle italienne il la reprenait. Mais ...? Oui c'est vrai, voilà qu'il finissait intrigué, qu'il l'invitait à aller au bout de sa phrase. Un peu comme s'il s'intriguait de ce que cachait ce mais, puisqu'à l'évidence il ne s'en inquiétait plus. Jamais il ne se permettrait d'intensifier les papouilles du matin, sinon. Alors qu'elle l'embrassait à ses lèvres, il souriait à sa remarque avant de donner suite à son baiser pour finalement dire. On peut aussi déjeuner un peu plus tard. Vile suggestion alors que ses lèvres glissaient à la mâchoire de la belle italienne, puis à son cou. Forcément, il profitait de l'instant, un peu comme si il craignait qu'une fois rhabillés ils ne sachent plus en profiter. Opportuniste !

Bambi n'avait pas le moindre regret, et cela crevait les yeux. Il suffisait de se pencher un brin sur ses réactions actuelles et en déduire ce qui allait de soit : non, elle ne regrettait pas. Un large sourire ourla bientôt les lèvres de l'italienne alors que Coco avouait ne pas ressentir le plus petit regret, avant de la reprendre sur son fameux mais. Mais... si je n'avais pas eu de fièvre, j'aurais agis de la même manière. Juste plus timidement... poursuivit-elle en se tordant légèrement la bouche en une petite moue. Les confessions de ce genre la mettaient toujours mal à l'aise, tant et si bien que l'italienne préférait de très loin se concentrer sur autre chose : le corps offert du jeune homme. Parce que tu as une autre faim... le taquina-t-elle et, sans lui laisser le temps de répondre, s'empara à nouveau de ses lèvres, délicates tentations. Le petit-déjeuner ne pressait pas...

Plus timidement aurait peut-être suffit à ce que, lui, Coco soit plus sur la réserve qui sait.. comme par crainte qu'elle ne le regrette et que tout cela finisse par lui exploser à la tronche plus tard. Mais à quoi bon penser à tout cela hein ? Personne ne regrettait, et c'était ce qui rendait les choses d'autant plus plaisantes. Oui pourquoi pas toi ? Osait-il demandé taquin, en allant doucement dominer son joli corps sous les draps torse contre son buste, avant-bras près de sa tête. [colorl=#c43a3a]C'est très contagieux comme genre de faim..[/color] Admettait-il en caressant les lèvres de la belle italienne des siennes.

La discussion sur la timidité de Bambi passa extrêmement rapidement, pour son plus grand plaisir. A la place, leurs deux corps s'exprimaient, se lovaient l'un contre l'autre, se cherchaient. Oh, tu ne connais pas encore l'étendue de mes faims... le provoqua-t-elle sciemment avant de s'emparer presque furieusement de ses lèvres, contrastant exprès avec toute la douceur dont ils avaient fait preuve jusqu'à lors. Mais cette dernière fut rapidement de retour, alors qu'ils se trouvaient désormais sous les draps, protégés par une sorte de cocon protecteur, Coco caressant ses lèvres des siennes. Je crois que ça fait longtemps que j'ai faim de toi, en vérité...

Pas le temps de répondre, elle lui bouffait littéralement la bouche, et ce n'était fait que pour le ravir. Voilà qui suffisait à lui donner une idée des faims qu'elle pouvait, elle aussi, ressentir. Jamais il n'aurait soupçonné une aussi belle intensité entre eux, et pourtant c'était bien ce qu'il y avait, non ? Souriant à sa confidence, il finissait par répliquer tout contre sa si jolie bouche. Paris te rend pleine de surprise, Bamboo.. Il n'avait pas vu venir une telle confidence d'ailleurs il n'avait pas vu venir de telles envies de la part de Bambi tout court, la veille. Pourtant ce qui se passait à cet instant laissait penser qu'ils allaient indéniablement remettre le couvert. Petit plaisir matinal. Oui. Un moment charnel avant un petit déjeuner royal. Voilà ce qui avait rythmé leur matinée juste avant qu'ils ne se quittent en début d'après-midi.