Arrière-arrière petite-fille du roi George V, cousine des princes William et Harry, et je ne sais pas à quelle place dans l'ordre de succession britannique tout simplement car il y a bien assez de monde pour qu'on ne me colle pas cette responsabilité sur les épaules. J'ai grandis au milieu des principes dans une famille plus que riche et importante. Ce que j'en ai tiré ? Une envie rapide de me démarquer, de ne pas faire comme tout le monde et surtout de m'évader pour qu'on ne me dicte pas ma vie. Enfant et adolescente, je suis restée dans les rangs, je suis restée la gentille petite fille, très cadrée et très bonne élève. Vraiment, dans les premières années de ma vie, je n'ai pas fait de vague, j'ai même attiré la fierté de ma famille en obtenant mon diplôme d'entrée à l'université avec une année d'avance. Que demander de plus ? Visiblement ce n'était pas assez pour mes parents. En s'appelant Windsor, ce n'était pas mon enfance et mon adolescence que je devais leur consacrer mais bien toute ma vie. Du coup, alors que je croyais avoir mon passe pour la liberté on m'a imposé d'aller à Harvard. Vraiment ça a été un choc pour moi. D'une je devais m'éloigner de mon pays d'origine mais de deux, je devais surtout partir sans Adélaïde, ma jumelle, celle que je n'ai jamais quitté. J'ai tenté de riposté, j'ai tenté de trouver des solutions mais à l'été 2010 on m'a envoyée à Cambridge pour me familiariser avec la culture américaine. Je me suis habituée, je me suis imprégnée, tellement que j'ai un peu voyagé. Quand on est une princesse, on fait ce qu'on veut. Et j'ai tellement bien joué mon jeu que mes parents n'ont vu que du feu à mon mensonge lorsque je leur ai dit que j'avais bien intégré Harvard ! La vérité ? Je suis restée à Seattle avec mon petit ami. Pendant mon petit road trip je suis passée par cette ville et ça a été un coup de foudre. Pas pour la ville car je ne lui ai rien trouvé de fou mais pour cet homme. Même âge que moi, gentil, adorable, serviable, avec du caractère et de l'humour, écorché par la vie. Il m'a de suite attiré et j'ai voulu vivre ce que je devais vivre avec lui. J'ai menti pendant presque un an à mes parents en trafiquant tous les courriers émanant de la faculté de Seattle pour qu'ils croient qu'ils venaient de la faculté d'Harvard... Ca fonctionnait plutôt bien jusqu'à ce que mon petit ami prenne une balle perdue et que les médias fassent éclater ma couverture, ma planque. J'étais au mauvais endroit, sur la mauvaise photo, au mauvais moment, comme lui, il était là, au mauvais moment et il y a laissé sa vie. Ca, ma famille n'en a pas tenu compte. Ma famille n'a pas compris ma peine, elle n'a même pas vu à quel point j'en avais. On m'a juste ordonné d'intégrer Harvard et de ne plus faire de vague. Noyée dans le chagrin je l'ai fait... Parce que j'allais retrouver Adé mais aussi parce que je n'avais plus rien à perdre. J'ai continué d'exceller dans mon domaine de prédilection : la médecine, mais j'ai associé à celui-ci la rébellion. J'ai appris la discrétion ce qui m'a permis de briller aux yeux de tous en me classant dans les premiers de ma promotion chaque année et de m'évader dans l'ombre. Fête, alcool, hommes, insouciance, je connais la définition de chacun de ses mots pour les avoir pratiqués. En bref, je suis la petite fille parfaite en apparence mais pas si parfaite que ça lorsque je peux être moi même. Ca mes frères et soeurs le savent mais surtout Adélaïde qui, elle, n'a pas cette envie de rébellion et va plutôt dans le sens de nos parents mais ne me dénonce jamais... Finalement, j'arrive à prendre les meilleurs côtés d'une famille sans en avoir les pires... Du moins ils sont limités.

01. Appartient à la grande famille royale anglaise et sait se conformer aux règles lorsqu'elle le veut 02. A hérité du patronyme le plus lourd de sa famille selon elle. Elisabeth ce n'est déjà par facile à porter en étant petite mais alors Margaret et Victoria... Ce n'est pas simple non plus. C'est pourquoi, petite elle a vite était surnommée Lizzie par ses grands frères et maintenant c'est plutôt Beth parce qu'elle se bat pour ça. 03. A passé une année à Seattle en mentant à ses parents. C'est sa plus belle année, celle pendant laquelle elle a connu le grand amour, son grand amour qui est décédé en prenant une balle perdue dans un règlement de compte... Mauvaise publicité pour la famille et découverte du mensonge, le retour à la réalité a été rude. 04. La médecine s'est sa passion et elle n'a pas hésité longtemps à s'y lancer pour être une future grande médecin. Quant à la traumatologie, elle s'est imposée à elle presque comme une évidence après ce qu'il s'est passé avec son petit ami. Elle adore ses études et ce n'est pas pour sa famille qu'elle les réussit. 05. Son exutoire est le sport. Elle en fait à outrance dès qu'elle a un moment de libre. Ca lui permet d'évacuer, de se défouler, d'oublier tout simplement. Elle doit aussi au sport le corps qu'elle a et elle doit bien avouer qu'elle en est plutôt contente 06. Sa jumelle est sa plus grande confidente, elle lui dit tout, même lorsqu'elle ment à leur parent, même lorsqu'elle sait qu'elle ne sera pas d'accord avec elle. Adélaïde est un amour même si elle ne cautionne pas et sait lui dire, elle ne la balance jamais.