Tu pouvais pas lui refuser ça hein ? Pourtant tu aimais l'embêter en lui refusant ce qu'elle demandait, mais là ce n'était nullement d'actualité. Ca te plait tant que ça... ma femme d'amour ? Disais-tu avec ce petit sourire satisfait aux lèvres. Tu avais spontanément employé le mot femme il y a déjà quelques temps, et là voir qu'elle le réclamait ça te plaisait. Aux oubliettes les histoires de mariage, qui viendront certainement en temps voulu. Bon appétit mon amour. Je t'aurais bien proposé de commander du vin, mais c'est proscrit. Vous alliez donner votre sang alors forcément ! Vous aviez commandé des boissons sans alcool entre temps, ce qui vous permettait de déjeuner tranquillement. Il est parfait, relevé mais avec modération. Te vantais-tu en parlant de ton repas moyennement épicé alors que ton téléphone vibrait sur la table. Tu y jetais un coup d'oeil, et verrouillant ton téléphone tu ignorais l'appel.

Amusé, tu as rit quelques peu. Ça ne tombait pas dans l'oreille d'un sourd mais il faut dire qu'il n'y avait rien que tu ignorais là-dedans. Hochant la tête positivement, comme pour prendre note du rendez-vous romantique du soir qui maintenant incluait un verre de vin. Je n'avais pas de doute là-dessus. As-tu dit non pas pour la contredire mais bien pour rappeler que si tu lui avais demandé de choisir, c'est que tu n'avais aucun doute sur sa capacité faire le bon choix pour toi. Non si c'est important, ils laisseront un message. Tu n'en démordais pas. Monsieur parfait que tu étais. Cela dit, tu étais loin de soupçonner ce qui se tramait. Vous aviez donc déjeuné tranquillement jusqu'à commander un dessert et c'est en attendant le dessert commandé par Sally que tu écoutais le message qu'on te laissait.

Aie, joli pic de Sally. Cela dit au moment où elle t'avait parlé de cette fameuse collègue, tu n'avais pas su que ta chérie tapait dans le mile. Tu ne la trouves pas belle, toi ? Osais-tu demandé sourire taquin aux lèvres. Tu te le permettais oui, mais tu savais que Sally n'avait rien à craindre. Tu écoutais donc le message, et tes sourcils se plissaient tant que tu étais intrigué. Tu ne comprenais pas vraiment ce qui se passait. Alors qu'on vous servait vos desserts, tu posais ton téléphone sur la table, et tu ajoutais. Ils reportent notre session, et c'était effectivement Mindy. As-tu dit sans trop savoir pourquoi. Elle ou un autre c'était pareil, mais apparemment tu étais honnête avec ta chérie. Elle avait évoqué un petit pépin avec les analyses de Sally, et apparemment tu étais tellement intrigué vite inquiet que tu n'avais rien dit à Sally sur le tas.

Forcément ça t'amusait un peu, peut-être que parce que tu étais sûr de toi, et que tu ressentais nullement le besoin de regarder ou chercher ailleurs. Dans le cas inverse, une jalousie pareille serait peut-être plus compliqué à gérer. Y'a pas plus belles que ma fille, et ma femme, détend toi. Puis, je la regarde pas, n'abuse pas. Disais-tu gentiment sans trop te plaindre pour autant. Tu la trouvais belle certes, mais un peu comme on reconnaîtrait un fait tout simplement. Rien à voir avec une potentielle attirance. Ne vois pas le mal partout.. Osais-tu suggéré. Toi, sur le tas tu comprenais pourquoi c'était elle qui était au courant. Faut dire qu'elle était la seule femme à la caserne, femme pompier alors forcément elle remplissait des rôles. Oui bien sûr. Je vais quand même faire un tour à la caserne avant la salle. Disais-tu en commençant à manger ton dessert choisi par ta femme d'amour.

Dépassé tu avais ce sourire amusé, et pourtant tu semblais malgré tout vouloir plaider ta cause. Je la connais depuis plusieurs années ! Je l'ai connue avant toi d'ailleurs. Et c'était à Sally que tu avais fait un enfant sans prévenir, certainement pas Mindy. Tu adorais cette femme c'est vrai. Tu la trouvais belle, mais la beauté ne faisait pas tout n'est-ce pas. Tu aurais tort de dire qu'elle était moche, ce n'était pas le cas après tout. Aux dernières nouvelles, je ne travaille plus avec. Mais c'est vrai que ça reste une très bonne amie, mais comme tous les autres. Elle le savait au fond d'elle, mais toi tu ne pouvais pas t'empêcher de la rassurer, justement parce que tu connaissais sa jalousie sans limites et tu l'avais appréhendée même du temps où vous n'étiez pas ensemble. Arrête t'exagère ! As-tu dit amusé en mangeant ton dessert, et en approuvant sa requête d'un hochement de tête positif. Je me disait qu'on pourrait leur faire plaisir.. à ta mère, et ton beau-père. Ils ont fait beaucoup pour nous.. Tu voulais les remercier mais apparemment tu préférais de loin penser à un cadeau commun avec ta chérie.