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Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter, repartir en arrière
( @Elliot Maxwell )
crédit/ mistral gagnant ✰ coeur de pirate

« tu t’entend Elliot ? t’es entrain de me reprocher ce que toi tu fais. dans ce cas là moi aussi je peux utiliser la carte du : je suis pas obliger de te raconter toute ma vie, si j’ai pas envie de te raconter que je quitte le pays alors j’te raconte pas. On est dans le même délire là; » les langues se délit mais tu voit bien qu’il se gêne pas pour te gueuler dessus, comme un procès de toute les choses que t’aurais pas faite droite dans ta vie. tu sais que t’es en tord, tu sais que tu fais jamais rien de bien, jamais rien de droit et que fuir et ta solution de facilité, mais t’avais pas besoin qu’il te gueule dessus encore et encore alors que t’étais consciente de tes tords. « j’ai piger. » tu marques une pause, les mains devant toi, le regard braquer sur lui, si un jour on t’avais dit que ça allait finir comme ça t’aurais jamais mis les pieds ici. « je sais que je suis en tord et je sais que j’ai merder et c’est pour ça que je suis là. moi j’ai pris la peine de venir t’en parler, j’ai pris la peine de venir te voir, t’en avais rien à foutre que je revienne pas, que je soit entrain de crever dans le fond d’un fossé t’aurais même pas été au courant. je t’ai jamais pris pour un bouche trou, t’es toujours passer avant tout le monde, avant même Eloan quand je suis rester avec toi alors que je devait le rejoindre au plus vite, alors joue pas la victime quand tu sais très bien la place que t’as dans ma vie. » pause, essouffler, t’as pas été réglo mais lui non plus, voir des nanas défiler ok mais voir toujours la même et prétendre que c’est personne c’est pas joué franco. « Je suis là, j’me suis excusé, j’ai fait le premier pas et j’me suis excuser. t’as fait quoi toi? »

Ouais, je sais que je te reproche ce que je fais. Ça s’appelle l’égoïsme. Tu savais pas que ça faisait parti de moi? Dommage. Bienvenue chez Elliot Maxwell. Et ouais, je joue au con, je prétends être un connard qui s’en fout, parce que c’est plus simple comme ça. C’est plus simple que d’admettre nos faiblesses, que de penser au fait que j’ai totalement craqué dans tes bras et qu’on en a jamais reparlé, que t’es la première qui a su voir et deviner que j’étais au fond du gouffre et que… rien? Alors oui, je mets le masque, parce que j’ai une fierté qui est pas prête à se ranger face à toi, pas pour l’instant du moins. Et une fois ton monologue déballé, j’hausse les épaules. "Rien. J’ai rien fait." C’est ça que tu voulais entendre non? Que veux-tu que je te dise d’autre de toute façon? J’ai clairement pas envie de me battre, de déblatérer, de m’en prendre plein à la tronche. J’ai pas le temps pour ce genre de conneries. Alors j’te donne raison, parce que c’est ce que tu veux de toute façon. Toi, Zora la gentille, qui fait toujours le bien autour d’elle et qui est toujours la victime. "J’espère que tu passeras un bon voyage." que je dis quand même, me rasseyant sur ma chaise face à mon bureau. Parce que j’ai beau être con, j’suis loin d’être méchant, tu devrais le savoir ça.

 
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Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter, repartir en arrière
( @Elliot Maxwell )
crédit/ mistral gagnant ✰ coeur de pirate

les cris cessent enfin, tu reprend ton souffle, les jambes tremblante, on arrête là ? on peut juste arrêter de gueuler trois minutes? tu as de nouveau quinze ans, Levi en face de toi et tout ce qu’elle te fou sur la gueule comme si t’étais pas déjà au courant. putain de merde, bordel de chiotte faut le dire en quel langue que tu comptes vraiment elliot ? faut le faire tatouer sur ton front c’est ça ? fait le, fait le vraiment Zora, parce qu’il comprendras pas sinon. t’es tenter de partir, prendre tes jambes à ton cou, fuir encore et toujours, mais tu veux pas, alors tu restes juste debout, les yeux fixer sur chaque recoin de sa chambre. « je suis là maintenant. alors on fait quoi? » demande moi de partir si tu veux je parte, demande moi de rester si tu veux que je reste, mais arrêtons de tournée autour de tout. « c’est le moment ou je doit partir c’est ça ? » ah bah au final oui, si il te dit bon voyage c’est que la conversation est fini zo. au moins les choses ce sont dit, les langues se sont délier, le poids c’est alléger.

J’sais pas quoi te dire. T’as donné tes explications, j’ai donné les miennes. Et on s’entend pas. J’crois qu’un conflit comme ça, c’est vraiment la première fois que ça nous arrive. Qu’est-ce qu’on dit, déjà? Il faut une première fois à tout? Mouais, bah j’aurais préféré qu’on l’évite, celle-ci. On fait quoi? Bah j’en sais rien moi. Y’a quelque chose à faire d’après toi? Parce que là on s’est expliqué, on a tout posé à plat sur la table mais… j’vois pas de solution miracle. "Qu’est-ce que tu veux faire Zora? C’est quoi ton plan? Ta solution?" Non parce que j’avais juste l’impression qu’on était dans une impasse au niveau de notre relation là. "J’sais pas? Tu veux partir?" Ou tu veux rester? C’est comme tu le sens, mais j’ai pas envie de te sauter dans les bras là. Tu sais que j’suis quelqu’un de rancunier et même si je sais accepter et admettre mes torts, t’en avais pas mal aussi à mes yeux. Alors je reste là, bras croisés sur mon bureau à te regarder te décider.

@Elliot Maxwell

« j’ai pas de solution miracle, je suis pas marraine la bonne fée et t’es pas cendrillon. » pourquoi tu t’enerve encore, parce que c’est toujours toi qui cherche des solutions. c’est toi qui a merde alors t’es revenue, t’as dit pardon et t’as mis ta fierté de coté, ô combien elle est grande et forte ta fierté pour venir ramper a ses pieds et même ça il est toujours pas content. t’es balance, t’as un besoin constant que les choses autour de toi est un bon équilibre et si t’es revenue ici c’est justement pour voir si Elliot ferai partait de l’équilibre parfait de l’espagnol beaucoup trop attacher au détail que tu es. « je sais pas, c’est surement pas toi qui va me retenir. » tu roules des yeux avant de soupirer, mais ça sert à quoi ? si la règle qu’il vient de dire s’applique alors ça sert à quoi d’être ami ? je te dit ce que je veux, si j’ai pas envie d’en parler alors j’en parle pas, c’est la même base de relation que t’as avec Levi et j’voit pas trop comment levi 2.0 pourrais embellir ta vie dans ses jours bien gris. « je vais te laisser du temps pour respirer et vient me voir quand tu penseras que t’as besoin de moi. » j’pense qu’il a plus vraiment besoin de toi, sinon il serai déjà revenue depuis longtemps.

Tu me gaves à toujours t’énerver pour rien et me prendre pour un idiot de première. Sur ce dernier point, tu deviens comme les autres et ça m’agace. "Moi non plus j’ai pas de solution miracle." Tu crois quoi? On oublie tout, on fait comme si rien ne s’était passé, rien n’avait changé et on redevient comme avant dans la seconde? Non. J’pouvais pas moi, j’étais pas comme ça. Et c’était même pas au niveau de la rancune là, c’est juste que je n’étais pas ce genre de gars qui savait prétendre, faire semblant. J’étais vrai, trop vrai peut-être, alors j’pouvais pas. Donc non, j’allais pas te retenir. Mais j’allais pas te virer non plus. Tu veux rester et parler, très bien. Tu veux partir, très bien aussi. T’façon, j’ai pas mon mot à dire avec toi depuis que t’as passé la porte. Tu fais ce que tu veux, c’est toi qui tire des ficelles, j’suis que ta marionnette qui te répond pas ce que tu veux entendre. Ouais, désolé. Désolé de ne pas être celui que tu voudrais que je sois, de ne pas satisfaire tous tes besoins. J’suis pas à ta disposition en fait. Je suis pas ton mec. "D’accord." Clairement là, j’ai pas envie. Alors je me rassois à mon bureau, et j’ouvre à nouveau l’écran de mon Macbook. "Tu pars de quand à quand?" Ouais parce que mine de rien, ça m'intéresse de savoir quand tu seras dans le coin ou pas.

@Elliot Maxwell

Dieu seul sait que tu fais de ton mieux, que t’avais jamais fait ça avant, t’excusez, toi ? jamais. tu fuis, tu laisse les choses couler pour qu’ensuite ça reprend son cours, que ça redevienne normal, t’iras jamais voir quelqu’un pour t’expliquer, parce que c’est trop étrange de donner une explication sur les actes que tu peux faire, c’est ton côté impulsif, aucun être impulsif n’aime expliquer le pourquoi du comment, il a agis c’est tout, c’est son cerveau qui décide pas lui. t’es cet être là, un peu dépasser par ce que tu fais parfois, mais t’as pris sur toi pour essayer d’arranger les choses, ça semble marcher moyen et puis ça rime à rien, tu roules des yeux, puis il se tourne lui aussi pour allumer son ordi alors tu t’apprête à repartir, quand il te demande quand est-ce que tu pars à Seoul. est-ce que tu lui dit que Violet a fait une tentative de suicide alors que tu restes plus longtemps pour veiller sur elle ? parce que t’arrive plus à dormir depuis que t’as du enfoncer tes doigts dans sa gorge pour la faire vomir sur toi. « hm, on a repoussé un peu avec wook, j’pense au début du mois de juin. » vers le 10 ou le 15, 20 grand max. « je rentre un mois après, j’ai retrouvée ma famille biologique, j’ai une soeur jumelle et on a rendez-vous à Valence pour rencontrer notre mère biologique… c’est un peu flippant mais comme j’ai toujours eu envie de savoir d’ou je venais bah…. » c’est intéressant, mais tu t’arrête parce qu’il en a surement rien à foutre de savoir tout ça, tu reviendras c’est tout ce qu’il veux savoir.

Je te laisse le choix de partir ou de rester, même si j’t’avoue que j’ai plus grand-chose à te dire pour l’instant. Il faut sûrement du temps, peut-être qu’on s’était trop rapprochés dernièrement, peut-être qu’on a dépassé la limite. Pour avoir rêvé de te faire l’amour, j’crois que ouais, on passait sûrement trop de temps ensemble pour rester sains d’esprit. Alors le temps, l’éloignement, ça fera du bien sûrement. Pour retrouver notre relation d’avant, une relation d’amitié normale. Mais j’tiens quand même encore à toi, assez pour te demander quand est-ce que tu comptes quitter le pays. J’apprends donc que ton voyage a été repoussé au mois de juin. Mi-juin, probablement. Et j’pose pas de questions sur le pourquoi du comment, j’me dis que c’est plus ma place. Par contre, les mots que tu sors, ils me choquent. Après moi et Vega, toi aussi tu découvres que t’as plus de famille que prévu ? La vie est vraiment dingue et illogique parfois. « Valence, en Espagne ? » Oui, Valence en Espagne, du con. « J’sais pas quoi dire. Bon courage ? Bonne chance ? Bon voyage ? » J’sais pas comment tu te sentais par rapport à tout ça toi. « Ça va ? Tu le prends comment ? »

@Elliot Maxwell

et je sais pas ce qu’on fait, ni ce qu’on devient mais c’est une bonne solution, se laisser un peu de temps pour mieux se retrouver, le coeur vide de regret et de reproche. on été peut être trop l’un sur l’autre, à vouloir savoir tout les détails de chaque instant de l’autre et ça a peut être fini par nous bouffer. après tout, t’avais même rêver lui faire l’amour, rêver de dormir avec lui jusqu’au petit matin pour être réveiller par ses caresses. le temps arrangera les choses, t’en ai sure, et vous serez de nouveau comme avant. tu secoue la tête pour dire oui à sa question, valence en Espagne oui, tu retiens même un rire. « merci. j’le veux vraiment, tu sais comment j’me sent par rapport à ma place dans la vie des gens, j’me sent toujours comme un second choix, une pièce rapporter et c’est l’occasion de savoir d’où je viens et qui je suis vraiment. » ça ne défini rien, savoir d’ou tu viens ne défini pas celle que tu es mais t’avais envie d’y aller c’est tout, un frisson te parcours quand t’y repenses, t’es tout excité. « tu sera là quand je rentrerai? » ou en vacance ? ou je ne sais ou avec ta belle?

Les tensions se sont visiblement apaisées, et c’est tant mieux. On a perdu notre complicité, mais elle reviendra sûrement, il nous faut juste un peu de temps. J’crois que c’est mieux comme ça, au final. « La plupart des gens qui sont dans ta vie ne te voient pas comme un second choix, Zora. » Faut pas que t’aies aussi peu de confiance en toi. A long terme, ça te sera nocif, comme ça me l’a été. « Bonne chance pour ta quête d’identité. Et n’oublie pas que peu importe ce que tu trouves au bout du chemin, ça ne change pas qui tu es aujourd’hui. » C’est pas une famille biologique qui nous définit, crois-moi sur parole. « Je sais pas, tu rentres quand ? » Je réfléchis vaguement. « Je me suis inscrit au Summer Camp en tant que vacancier avec Vega, mais je sais pas exactement pour quand est prévu le départ. » Donc ça dépend si tu reviens avant. « T’y participes toi ou pas ? » demandais-je par curiosité. Rares étaient les étudiants qui ne prenaient pas part au Summer Camp avec Harvard. Mais sait-on jamais.