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{in your eyes, I discovered the truth}
crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

T'es dans l'attente d'une réponse qui pourra t'éclairer sur ce que tu devras faire dans l'avenir. Tu la regardes avec tout l'intensité que tu as dans le regard, pendu à ses lèvres. Lèvres qui t'attirent irrémédiablement et pour qui tu sombres doucement. Puis ces mots qui résonnent comme un écho dans ton oreille, mots que tu approuves et qui te réchauffe le corps et le cœur. Tu viens glisser ta main sur sa joue doucement et tu hoches la tête lentement. « Je t'en fais la promesse. » T'espère que ça suffira à la soulager, à lui apporter de la sérénité. T'en avais besoin qu'elle sache ce que tu ressentais, de mettre un terme à ce jeu du silence et des non-dits. T'avais besoin qu'au moins ce soir, tu puisses lui dire ce que tu ne pourras plus jamais lui dire une fois morte. Parce que la mort tu l'avais encore une fois vue de bien trop près et t'avais réalisé que tu voulais qu'elle sache que tu l'aimais avant que ça ne se produise. Puis la blonde prends une fois de plus ces distances, tu ne voulais pas la mettre mal à l'aise, alors tu te sens mal. Tu préfères la laissé et t'éloigner d'elle quelques minutes. Tu lu souris alors qu'elle te dit que tu dormiras dans ces bras et t'es ravie qu'elle veuille de toi. Qu'elle est envie que vous soyez toutes les deux l'une contre l'autre bien que cette idée ne fait qu'accentuer le désir brûlant en toi. Ces mains sur ton corps, ses caresses sur ta peau ont éveillé trop d'excitation que la douche aura sans doute une chance de soulager. Et si pour la première fois t'avais envie de rester près d'elle et d'envoyer chier tout le reste, ces foutus rendez-vous à Langley pour tes debriefing habituelle. Là, tout ce que tu veux c'est resté près d'elle, l'embrasser et lui faire l'amour, mais très vite alors que tu pourrais réalisé ce souhait tu réalises combien une douche te serait fortement recommandé avant de te prendre le pire râteau de la planète. Parce que tu la ressens cette attirance, cette alchimie entre vous que t'as tenté en vain de nié depuis que tu la connais en faisant comme si ça n'existait pas et ce soir tout te paraît évident. Tu souris amusée à sa taquinerie comme quoi tu pus tout en te dirigeant dans la salle de bain où t'entends ces derniers mots. Une fois seule dans cette pièce, tu viens te regarder dans le miroir t'es affreuse à cet instant. Les marques que tu as partout sont effrayantes. Tu finis par laisser tomber ton pantalon en cuir sur le sol et retirer tes sous-vêtements. Nue, tu te glisses sous l'eau tiède, passant tes mains sur ton visage en essayant de reprendre tes esprits. La douleur qui s'éveille en toi, tes mouvements de plus en plus difficile à faire. Tu réalises ce qui vient de t'arriver et tu regardes le sang qui s'évacue doucement. Ce métier aura raison de toi et de ton état psychologique. La douce voix de Louison qui résonne dans la pièce et tu te mords la lèvre en l'écoutant. Tu hésites quelques instants, parce que tu as peur certainement de ce qui pourrait arrivé si elle te rejoignais, mais t'en as marre de faire semblant et de te retenir. Alors tu pousses la porte pour la regarder dos à toi s'apprêtant à partir. « Viens avec moi, déshabille toi. » Que tu souffles telle un murmure, en la regardant silencieusement tandis que tu rêves de son corps contre le tien.

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{in your eyes, I discovered the truth}
crédit/ tumblr ✰ w/@"soledad"

Je me sens tellement en sécurité quand tu es auprès de moi. Tu es pourtant une sorte de cible humaine. Je sais qu’on pourrait par exemple nous interrompre dès maintenant pour nous coller une balle entre les yeux, mais j’ai confiance. Je sais que tu sortiras un couteau de ta bottine et que tu dégommeras tout sur ton passage pour que ma tignasse blonde continue d’illuminer ce monde. J’ai confiance en toi, pour la première fois de ma vie, j’ai confiance. Alors cette promesse que tu me fais aujourd’hui, sache qu’elle restera profondément ancrée en moi. Tu resteras à tout jamais ancrée en moi Soledad. Cependant, je préfère de loin quand tu sens bon et que ta peau n’est pas souillée de sang qui ne t’appartient pas forcément. Je t’invite donc à prendre une douche, ce que tu fais en me quittant de cette pièce. Après avoir mis de l’ordre, je te rejoins dans la salle de bain et commence à cet instant-là un long débat intérieur. Te rejoindre ou partir ? Partir ou te rejoindre ? D'ailleurs, je parle peut-être dans le vide depuis le début avec tout ce raffut provoqué par l’eau. Cette eau qui doit parfaitement ruisseler le long de tes courbes que j’aperçois à peine à travers la paroi de douche. Bref, n’entendant pas forcément de réponse de ta part, je commence à tourner les talons en récupérant tes affaires sales sur le sol. Tout à coup, alors que j'arrive près de la porte, ta voix m’interpelle et me freine dans ma progression. Instinctivement, je me retourne. Ton visage dépasse à peine de la cabine et ton invitation m’immobilise totalement. « Je euh, j’allais mettre tes affaires dans la machine à laver, j’suis propre tu sais » répondis-je maladroitement, tellement terrifiée que tu me découvres dans le plus simple appareil « Okaaaaay, ne me regarde pas comme ça, je suis incapable de résister à ces yeux » Tu ne sais pas à quel point la honte s’empare de moi à cet instant. Mon corps ne me plaît pas, tellement pas. Cependant, je ferais tout pour toi. Je suis faible quand il s'agit de toi. Très faible. Ainsi je repose la pile de linge près du lavabo, j’attends que tu retournes sous le filet d’eau et j'ôte mes vêtements un à un. Je noue ensuite ma longue chevelure blonde sur le sommet de mon crâne et je fais mon entrée en toute discrétion derrière toi. Mon regard timide se pose d’abord sur tes mollets et remonte lentement jusqu’à ta nuque dégagée. Bordel. J’ai envie de tout toucher, de tout caresser, de venir passer mes mains devant toi pour… pour te faire du bien et te détendre au maximum après le calvaire que tu as vécu. Pourtant je ne fais rien, je racle juste ma gorge pour te signaler que je suis là. Putain. Je flambe totalement. Je ne sais absolument pas où mettre mes bras. D’ailleurs je n’en ai pas assez pour masquer ce que je souhaiterais masquer lorsque tu te retournes pour me faire face. Mes yeux zieutent furtivement tes seins. Ne m'en veux pas, mais j'crois bien que j'ai envie de les embrasser et de m'amuser avec eux pour te voir perdre les pédales. « Tu me fais une place ? » que je te demande en m’infiltrant tout de même à tes côtés pour m’inonder à mon tour. Mes yeux sont clos, je me demande si tu louches sur ma plastique qui n’a rien de comparable avec la tienne. C'est si étroit là-dedans. Nos peaux s'effleurent, je frémis. Puis, je rouvre mes paupières et je te fixe avec une intensité ambiguë « J’ai carrément jamais fait ça de ma vie avant, fin, pas prendre une douche hein, la prendre avec quelqu’un… » Et y a encore tellement de trucs que je n'ai jamais fait si tu savais.

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crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

Tu t'es préparé à toutes les possibilités en ce qui concerne Louison, tu l'as dans la peau et certainement que tu l'auras toujours dans ton cœur, mais tu doutes souvent. Tu ne sais pas si elle est prête à accepter ses sentiments et les tiens, parce que tu le vois dans ces yeux quand elle te regarde. Dans cette demande qu'elle t'a faite de continuer de l'aimer. Seulement là sous l'eau lorsqu'elle entre et qu'elle te propose de t'aider et bien tu hésites. Prenant appuie face contre le mur, tu laisses l'eau coulé sur ta peau et tu te demandes si c'est que tu dois faire. Si il est raisonnable de te montrer, de lui révéler ce que tu ressens et ce qui se cache derrière tant d'assurance. Tu hésites, tu la veux pourtant à tes côtés. Seulement t'as peur qu'elle te repousse et tu sais pas si t'es prête à accepter ça. Quand le bruit de la porte se fait à nouveau entendre, tu lui demandes de rester, de venir près de toi. Parce que le cœur l'emporte sur la raison pour une fois tu le laisses décider pour toi. Tu baisses ta garde et ose t'ouvrir à elle et pour ça t'as envie qu'elle prenne sa douche à tes côtés. Alors quand elle essaye de se défiler, tu lui fais ton regard envoûtant, tu souris alors que tu sais qu'elle craque à chaque fois tandis que toi ça t'amuse d'avoir un telle pouvoir sur elle. Alors quand tu obtiens ce que tu veux, tu te remets sous l'eau parce que ce contact calme tes douleurs, t'apaise. Tu ne te sens pas très bien, parce que même si tu tentes de tout cacher, t'as cru que ta vie allait s'arrêter et la douleur chaque fois qu'il te torturait. T'étais vraiment brisé à l'intérieur et t'avais besoin d'elle, de la sentir contre toi. Savait-elle combien elle t'étais indispensable, combien elle te permettait de croire qu'il résidait encore un peu de lumière en toi. Tu te sentais envahit par la douleur et soudain tu sentais sa présence derrière toi. Un fin sourire se posa sur tes lèvres alors que lentement, tu venais lui faire face. Son regard glisse le long de son corps, qu'elle tente de cacher et tu viens doucement prendre ses mains pour qu'elle se montre. Parce qu'elle est divine, sa peau est lisse et semble attendre tes baisers. Ses seins sont parfaitement dessiné et tu pourrais juré qu'il réagisse au regard que tu leur portes avec appétit. Louison est divine, merveilleusement délicate et somptueuse. Tu relâches une de ces mains et tu viens la glisser sur sa joue puis dans son cou jusqu'à la faire glisser entre ses seins jusqu'à son bas ventre en te mordillant la lèvre. « J'ai imaginé les courbes de ton corps et j'étais loin du compte. Tu es à tombé. » Tu la dévores du regard enclin au désir qui t'anime à présent. « Et bien, normalement on doit se laver mutuellement le corps, tout en évitant de céder à l'inexplicable tentation qui nous envahit. Celle de goûter ta peau, tes lèvres et te faire mienne. » Tu lui dis tout ça d'une voix calme et paisible sans quitter ces yeux du regard.

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{in your eyes, I discovered the truth}
crédit/ tumblr ✰ w/@Soledad Fitzgerald

Je n’aurais jamais dû céder à la tentation. Après la découverte de nos corps, plus rien ne sera pareil. Je ne pourrais plus te regarder de la même manière, parce que je saurais ce qui se cache sous tes vêtements. Je saurais encore plus ce que je loupe et ce qui me faisait déjà envie quand nous dépassions de temps à autre la limite de l’amitié. Et ouais, c’est trop tard. Je suis totalement calcinée par la honte, nue, face à toi. Je sens ton regard qui parcoure mes formes et ça me terrifie autant que ça m’excite. J’essaie maladroitement de camoufler les parties les plus érogènes de mon anatomie, mais tu m’en empêches en capturant mes mains. Je fronce alors mes sourcils en te dévisageant, totalement mal à l’aise. Une de tes mains se fait tout à coup aventureuse. Je lâche un soupir que je ravale aussitôt, totalement troublée par les zones que tu effleures. Rares sont les hommes qui ont eu ce privilège avant que je ne leur coupe leur main tu sais, alors les femmes, autant te dire qu’elles n’y sont jamais allées. Tu es la première. Celle que je ne repousse pas et qui me renverse complètement. J’aperçois du désir chez toi et je ne sais plus quoi faire. Chez moi aussi c’est la folie, je meurs d’envie de franchir cette limite qu’on s’est fixé. Je préfère tout de même te confier à quel point tout ça est nouveau pour moi et à quel point je ne sais pas ce qu’on est censé faire sans se perdre en cours de route. D'ailleurs, ce que tu m’énonces par la suite ne me rassure guère. C’est à mon tour de croquer dans ma lèvre pour canaliser l’envie qui me colonise. « Tu plaisantes ou tu as vraiment envie de me faire tout ça ? » que je te demande avec un sourire naïf. Je me rapproche ensuite de toi pour écarter quelques cheveux collés à ton front. Je blâme mes craintes et j’empoigne fermement tes hanches pour venir les cogner contre les miennes, non sans un gémissement de convoitise « J’ai envie de sentir tes lèvres contre les miennes et te faire oublier le reste du monde qui ne te mérite absolument pas » murmurais-je en posant désormais mes mains dans le bas de ton dos, à la naissance de tes fesses si parfaites et douces. « Et c’est ce que je vais faire, je n’ai pas envie de mourir demain sans avoir goûté à la plus belle des femmes de cet univers. » rajoutais-je en m’élevant sur la pointe des pieds pour écraser ma bouche rougie contre la tienne. Et j’crois qu’à cet instant là, j’ai su que je pourrais avoir un avenir avec toi et que tu étais et serais toujours plus qu’une amie. J’ai su que ta peau contre la mienne pourrait me suffire pour le restant de mes jours. J’ai aussi senti que je m’emballais et me dirigeais vers quelque chose pour laquelle je n’étais pas prête. Ainsi, j’ai rompu bien trop vite ce baiser qui s’intensifiait en retrouvant mes doigts tirant sur ta chevelure mouillée « Soledad… » dis-je dans un soupir dès plus songeur tout en déposant mon front contre le tien, complètement haletante. Aide moi Sol. Conduis-moi là où je n'ose pas aller ou bien détruit le pont que j'emprunte...

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crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

Vous y êtes à ce carrefour qui va déterminé la suite de votre relation. Cet instant où tu vas devoir lutter avec toi-même pour ne pas céder à cette tentation. Parce que cette femme est la seule que tu veux depuis que tu as posée les yeux sur elle, depuis que t'as sentie qu'entre vous y avait quelque chose de plus. T'as jamais su y mettre des mots sans doute parce que tu étais effrayé à l'idée de tomber amoureuse. Ce soir pourtant, tu te perds à lui faire une déclaration, tu te perds à la désirer et à vouloir plus que ce que vous avez déjà. Parce que t'as faillit mourir et que t'as peur de ne jamais avoir la chance de l'avoir à tes côtés et dans ta vie. T'as peur de la perdre pour un mec plus beau, plus fort et plus doux. Quelqu'un qui ne la mettra pas en danger et ne la quittera pas au milieu de la nuit pour une mission suicide. Sans doute qu'elle méritait mieux que toi, mieux que cette misérable vie que tu pouvais lui apporter. Pourtant quand elle était sous tes yeux, nue et merveilleuse tu te la jouais égoïste. Tu la voulais pour toi seule, tu n'aimais qu'elle et t'espérais qu'elle le sentait dans le fond, que vous aviez dépassé le stade des mots. Tu laissais tes doigts parcourir sa peau, la toucher éveillait en toi un désir incontrôlé. Tu louchais sur ses lèvres et te mordais la lèvre pour résister. Tandis qu'il te prenait l'idée de lui évoquer ce que tu désirais lui faire. Parce que peut être ça calmerait tes envies. « Je ne plaisante pas Louison, j'ai envie de toi. » Que tu oses murmurer alors que tu la dévisages à présent. Sans doute qu'il faudrait que tu allumes l'eau froide, ça pourrait te faire que du bien et calmerait tes pulsions. Seulement là, tu ne peux plus bouger, immobile alors que t'essayes de comprendre ce qui se passe. Ces mots tu les écoutes avec attention et tu te demandes si c'est vraiment réel. Ses mains sur ton corps te font frémir tandis que tu n'as pas le temps de lui répondre, ces lèvres sont déjà sur les tiennes. Un baiser timide, puis doucement se remplie en intensité. Tu viens la maintenir fermement contre toi, alors que ta langue vient jouer avec la sienne. C'est tellement naturel que t'en le souffle coupé. C'est elle que tu aimes, c'est elle la femme de ta vie et tu le réalises à cet instant. Cette sensation que le temps s'arrête alors que ton bas ventre explose littéralement t'en veut plus tellement plus. Puis elle s'écarte, tu la regardes alors que ton cœur bat si vite. T'as peur de ce qu'elle va dire et elle se contente de prononcer ton prénom. Tu lâches un profond soupire. « Je t'aime.. » Que tu lâches avant de revenir l'embrasser une nouvelle fois, prenant le temps. Ses lèvres sont si douce ta main qui glisse sur sa peau et tu l'attires contre toi une fois de plus. Tu gémis contre ses lèvres et laisse tes mains glisser jusqu'à la naissance de ces fesses puis le téléphone sonne. Tu quittes ces lèvres et t'excuse en te dépêchant de répondre à ton téléphone professionnel. L'appel qui t'oblige à la laisser et tu te tournes vers elle d'un air désolé. « Il y a une réunion d'urgence, il faut que je parte maintenant. » Tu baisses les yeux parce que tu veux pas la quitté pas maintenant, tu sais que ça se reproduira sans doute jamais.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Soledad Fitzgerald

Je me suis toujours imaginée filer au loin avec un prince charmant, surtout parce que c’est comme ça dans tous les livres qu’on nous lit depuis qu’on est gamine. Mais depuis que je t’ai rencontré, je me dis que ce prince pourrait facilement être remplacée par une princesse, par toi. La brune et la blonde, main dans la main qui vécurent heureuses jusqu’à la nuit des temps me semble tellement possible. Je me fous de vivre dans le danger permanent, quand je suis à tes côtés, la mort ne me fait plus peur. Et j’crois que je n’en peux plus de lutter contre tout ce qui m’anime, encore moins quand ton corps s’offre à moi sans la moindre barrière. Tu as envie de moi, j’ai envie de toi, alors allons-y. Le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder nan ? Mes lèvres se mélangent ainsi aux tiennes et mon coeur se distend dans ma poitrine. Je n’ai jamais embrassé une femme de cette manière tu sais. Je me suis toujours arrêtée au smack timide. Probablement parce que je n’ai jamais trouvé cette alchimie particulière que je ressens avec toi. Alors oui, je m’emballe de plus en plus pour chercher ta langue tandis que tu me colles à toi avec force. Mon ventre s’enflamme. J’ai envie de te faire encore plus réagir, voir le pouvoir que je pourrais avoir sur toi si je m’aventure dans des zones qui me sont encore étrangères. Seulement, mon courage se dissipe. Je me recule et je reste complètement abasourdie par l’effet que tu produis en moi. Ton prénom qui m’enivre traverse ma bouche anesthésiée. Je te fixe longuement, en attente de la suite jusqu’à ce que tu me tranches quasiment en deux avec trois mots. Je n’ai pas le temps de répliquer que tu te jettes sur moi pour m’embrasser et j’sens qu’on va pouvoir aller plus loin ce soir. Mes mains dévalent ta chute de reins pour chercher tes fesses. Je gémis et sens mon entrejambe se mettre à vibrer. J’ai envie que tu me touches, terriblement envie. Fais taire ce feu qui me consume. Dans l’effervescence qui nous enveloppe, je gobe ta bouche avec gourmandise, ne sachant plus m’arrêter. Malheureusement, c’est la sonnerie de ton téléphone qui vient tout à coup nous interrompre alors que nous étions bien parties. Quand tu m’abandonnes pour décrocher, je grogne et sors de la douche pour me réfugier dans une serviette. Je scrute aussitôt tes réactions et lorsque tu m’avoues que tu dois me quitter, je crois que j’ai subitement envie de chialer. « Non » protestais-je en tapant du pied « J’ai dis non merde » C'est donc ça notre destin ? Se rapprocher pour mieux s'éloigner ? Ne jamais se percuter de plein fouet et vivre dans l'inachevé ? J'en ai ras le bol. Je me rapproche tout de même de toi pour te prendre dans mes bras avant que tu ne files. Je te connais. Tu ne peux pas dire non à ton foutoir. Mon visage se cale ensuite contre un de tes seins que j’embrasse tendrement avant de laisser mon nez se frotter contre ta peau « Me laisse pas, reviens après, je veux finir la nuit avec toi s’il te plaît » que je te supplie en relevant ma frimousse cramoisie vers la tienne « Je t’aime Soledad » Pas seulement maintenant, non, je crois que je t’aimerais toujours. Toi et moi, ce n’est pas terminé, j’ose même espérer que cela ne se terminera jamais, uniquement quand nous lâcherons notre dernier souffle…

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crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

Tu le sais au fond de toi, tu le sens dans tes tripes que c'est le moment que vous avez toujours attendue l'une et l'autre. Cet instant où enfin tu pourras la faire tienne, lui donner tout le bonheur dont elle à besoin et enfin la sortir de ces démons. Oui, Louison, elle en a tout un tas, ils lui sont propre même si ils sont différent des tiens. Elle à ce manque cruel de confiance en elle et cette manière de voir le monde sans couleur et sans vie. Tu voudrais peindre son monde, y mettre de la vie et de la couleur pour qu'elle puisse rayonner. Parce que dans ton monde à toi, elle est le moteur, l'étincelle et elle fait tout brûler à cet instant. Quand ses mains caresse tes fesses, qu'elle t’entraîne contre elle, tu te sens totalement envahir par le désir. Tu la serres contre toi alors que tes mains s'aventurent sur sa peau si délicate, tu oses même venir laisser tes doigts effleurer la naissance de ses seins. Tu te montres douce et tu prends ton temps parce que tu sais que tout ça c'est nouveau pour elle. Et pourtant, elle ose franchir la barrière en nichant sa main près du brasier qu'elle a allumé. Puis, elle se stop et tu la dévisages ; tu ne veux pas qu'elle prenne peur parce que ce n'est pas le but. Tu viens glisser ta main sur sa joue alors que l'effet qu'elle quand elle prononce ton prénom te fait manquer un battement. Seulement, tu n'as plus envie de la laisser t'échapper, alors tu fais le deuxième pas vers elle en lui disant ces trois mots que t'as jamais pu lui dire auparavant. Puis tu l'embrasses avec amour et passion, dévorant ces lèvres alors qu'elle semble se consumer sous tes doigts. Tu joues avec sa langue et tu la sens te rapprocher pour faire pression entre vos deux corps et tu lâches un gémissement. Ta main qui glisse entre vous pour venir explorer le paradis, tes doigts qui glissent et elle lâche un gémissement qui t'électrise. Bordel, cette femme aura raison de toi et de ton cœur. Puis là, c'est le violent retour à la réalité, tu quittes rapidement la douche pour entendre les mots qui vont vous séparer encore une fois. Le destin ne semble pas décidé à vous laissez votre chance et t'en a mal au ventre. Tu la regardes avec cet air à la fois coupable et désolé et ces paroles te touchent. Tu grimaces parce que t'as pas le droit de dire non elle le sait comme toi. « Si tu savais comme je voudrais rester avec toi pour toujours, qu'on disparaisse.. » C'est contre ton corps nue qu'elle vient se blottir et tu la serres contre toi de toute tes forces craignant que ce ne soit la dernière fois que cela se produise. Puis son baiser sur ton sein et tu soupires une nouvelle fois. Tu te pinces les lèvres et fini par affronter son regard et ces mots te foudroie, ton cœur qui s'emballe et tu viens poser tes deux mains sur ses joues pour l'embrasser une dernière fois avec tout l'amour dont tu disposes. « Je vais revenir dès que tout sera fini. » Tu la relâches pour t'habiller à présent parce qu'une voiture passera te chercher dans cinq minutes. Tu as mal, seulement ce n'est pas seulement la douleur des coups, c'est dans ton cœur à l'idée de la perdre en disparaissant ce soir. Tu la regardes une dernière fois et tu disparaît dans le couloir pour quitter son appartement le cœur lourd.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Soledad Fitzgerald

C’est tout ? Je n’aurais eu ton corps contre moi qu’une poignée de secondes. C’est trop peu. J’en veux encore moi. J’sais que je n’aurais plus jamais ce privilège. Je le sens au plus profond de mes entrailles. On s’est égaré et ça ne se reproduira plus. Alors, je vais renfermer tout ce que je ressens pour toi dans un coffre et je jetterais la clé très loin dans les abysses de ma mémoire. Je ne veux pas souffrir de trop t’aimer. C’est con. Égoïste. Faible. J’suis au courant, mais j’crois que ce n'est pas le bon moment pour nous. Ne me regarde pas comme ça. Je sais que tu peux rien y faire. Ça te dévore de l’intérieur. Tu dois toujours courir à droite et à gauche, et le pire, c’est que ça te plaît. Je te comprends. J’ai aussi cette quête d’adrénaline en permanence. Je proteste par pur caprice, mais n’y prête pas attention. « Non, c’est faux. T’as besoin de tout ça, ce n'est pas grave » répliquais-je en me collant à toi pour entendre ton coeur battre sous ton sein. C’est le meilleur endroit que j’ai trouvé de toute ma vie. Je me sens si bien contre toi. J’ai pas envie que tu partes. Quand tu me serres aussi fort, ça m’invite à me livrer, à virer ce que je bloque en moi depuis quelques semaines maintenant. Et voilà, je n’arrive plus à te le cacher, je t’aime, je te le dis et bon sang, ça me réconforte que tu le saches enfin. Je prends ton baiser comme le dernier auquel j’aurais droit. Je m’imprègne de tout ce que tu me procures. De cette divine sensation que m’offre ta langue qui s’enroule passionnément à la mienne. « Tu as intérêt Sol’, je ne plaisante pas. Reviens moi vivante. Je ne veux pas recevoir un de tes doigts devant ma porte » Tu t’habilles en vitesse et je reste stoïque, emballée dans ma serviette. Mes yeux ne te quittent pas et impriment tes formes. Tu vas me manquer. À cet instant, j’ne savais pas que j’allais le rencontrer. J’savais pas qu’il allait m’éloigner de toi. J’savais pas que nous finirions par nous éloigner sans terminer ce que nous avions commencé. Cette poignée de secondes que j’ai vécue ce soir-là me hantera toujours Soledad. « Je t’aime » marmonnais-je en te laissant partir au loin, dans un ailleurs que j’ignorerais toujours, un ailleurs dont je ne faisais pas partie.