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{in your eyes, I discovered the truth}
crédit/ tumblr ✰ w/@louison chamberlain

Ils ont finalement réussi à te retrouver et à te sortir de la merde dans laquelle tu t'étais fourré. Quatre jours que t'étais enfermé dans une cage par des Jackson et sa bande. Des petits joueurs que tu les appelais parce qu'à l'époque ou tes parents dealait ils étaient au plus bas de l'échelle. Par manque de bol, t'avais voulu arrêter un gros bonnet, sauf qu'ils étaient sorti de nulle part ces deux là et que tu t'étais faite chopper. Voilà que t'avais pris sacrément chair pour le coup. Ton visage gonflé par les coups ainsi que le sang un peu partout sur toi t'étais dans un sale état. Par chance quand tu restais plus de quarante huit heures sans donné signe de vie une équipe de la cia devait à tout prit d'exfiltré pour te sauver la mise. C'est ce qu'ils avaient fini par faire, retrouvant le goût de la liberté et l'espoir de rentrer chez toi. C'est d'ailleurs ce qui t'amenait devant la porte de son appartement ce soir là, vingt deux heure et cinq jours de silence totale. Ouais Louison savait ce que tu faisais, elle avait apprit en te trouvant à moitié morte un soir et elle avait dû appeler un de tes superviseurs. Cette fille, elle était comme une libération et elle te permettait de te sortir de tout ça. Quand t'avais frappé, tu savais qu'elle allait sûrement être horrifié en découvrant l'état de ton visage, t'allais pas pouvoir aller en cour tant que ça sera pas guérrit. Seulement là tu pensais qu'à elle et au fait que tu devais la rassurer et lui dire que ça allait. La porte s'ouvrait finalement sur cette tête blonde que t'aimais beaucoup trop et tu souriais ce qui te faisais grimacer avec la douleur. « Je suis rentrée à la maison. » Que tu laches comme un chuchotement de peur d'éveiller la tornade en elle et qu'elle ne finisse par exploser sa colère et sa frustration sur toi. Parce que ouais, tu lui avais donné aucun signe de vie et tu pouvais pas imaginé ce qu'elle avait pu ressentir.

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Je n’arrive pas à fermer l’oeil et c’est de ta faute. Tu me rends folle quand tu disparais du jour au lendemain sans aucun mot. Tu le sais ça ? Et si tu étais morte ? Et si ton cadavre de bombe atomique gisait quelque part dans un fossé à l’orée d’un bois ? Comment veux-tu que je m’endorme ! Tu es la seule avec qui je me sens en vie et en sécurité quand tu es là, près de moi. Si tu meurs, tu m’abandonnes. Alors reviens-moi Soledad Fitzgerald. Tu n’as pas le droit de me laisser ici. Tu es ma force, mon souffle, ma faiblesse depuis que je t’ai rencontré. Tu réveilles en moi des desseins inavouables. Je tourne encore dans mon pieu, mes draps collent. J’ai peur. J’ai un mauvais pressentiment. Parfois j’ai l’impression d’être connectée à toi, de sentir ta détresse, ta souffrance. Ce soir tu ne vas pas bien, je le sens dans mon for intérieur. L’obscurité me dévore. Je rallume alors la lampe de chevet et t’envoie un millième message pour t’ordonner de rentrer. Rien. Toujours rien. Je sors alors de mon lit pour me rapprocher de la cuisine. Une tisane m’apaisera peut-être, bien qu’il me faudrait plutôt une seringue d’héroïne pour me calmer en totalité. Si seulement tu me voyais. Des cernes entourent mes yeux. Dans quelques heures je dois aller en examen et grâce à toi, je vais m’endormir devant ma copie. Plantée devant ma gazinière, je regarde l’eau qui frétille jusqu’à ce qu’on cogne tout à coup à ma porte. Je sursaute aussitôt et laisse ma casserole bouillante pour aller ouvrir. C’est toi, je sentirais ton odeur à des kilomètres à la ronde. Je me précipite sur cette porte et je t’aperçois enfin, le visage tuméfié et bariolé de sang. « Sol’ ! Oh mon dieu ! » Mon coeur rebondit contre ma cage thoracique. Je ne suis pas infirmière, je ne sais pas soigner mes propres bobos, comment je vais te rafistoler toi. Pourquoi tu t'abimes autant aussi. « Entre ! Dépêche ! Où tu étais bordel ? Tu es suivie ? » que je t’assomme de questions en refermant derrière moi tous les verrous de la porte. Je suis au courant de ta double-vie, tu sais d'ailleurs que tu peux compter sur ma discrétion à ce sujet. « J’me suis fait un sang-d’encre, bordel Sol’, tu te rends compte au moins ? » Oui, tu te rends compte que tu peux m’inquiéter parce que tu es devenue indispensable pour moi ?

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Est qu'elle à pu entendre chacune de tes pensées, chacune tournées vers elle. Chaque fois que t'as cru que tout allait se finir maintenant, c'est son si doux visage, ce sourire de diablotine parce que oui, elle n'est pas un ange et c'est sans doute ce qui la rend si précieuse à tes yeux. Ces cinq jours, tu n'as fais que pensée au mal que t'étais en train de lui faire, parce que tu la connaissais par cœur, tu savais qu'elle avait dû te chercher dans tout Boston pour s'assurer que t'allait bien. En sortant de là, tu te disais qu'elle te tuerait sans doute de ces propres mains parce que la douleur et l'inquiétude pouvaient être dévastatrice. Alors la première chose que t'as eu envie de faire une fois que t'étais sorti de ce cauchemar c'était de la retrouvée, de la voire et pouvoir sentir à nouveau son odeur. Entendre le grondement de sa colère et la voire se détendre une fois ton retour près d'elle. Louison, elle avait prit une grande place dans ta vie et tu l'avais dans la peau. Elle était ancré en toi et bon sang que tu pouvais avoir peur de la perdre. Chaque fois, sa vie était menacée lorsqu'on découvrait ta trahison dans le cercle de la drogue. T'aurais sans doute laissé ta vie dans l'espoir de pouvoir la protégée elle. Quand cette foutue porte à fini par s'ouvrir et que tu l'as vu là devant toi, les yeux cernés et le visage fatigué tu t'en voulais cruellement de ce que t'avais pu lui faire endurer. Tu voulais juste la sentir contre toi, la toucher. Elle te pose tout un tas de questions et tu ne daignes pas répondre, pas maintenant pas tout de suite. Tu viens saisir son poignet et l'attire dans tes bras, la serrant tendrement. Sans un mot, sans bouger tu te contentes de lui faire comprendre que y a plus rien à craindre t'es vivante et avec elle et tu resteras autant qu'elle le souhaitera. Tu laisses tes doigts glisser dans ces cheveux puis glisser dans son dos avant de venir coller ton front contre le sien. « Je suis vivante c'est tout ce qui importe. » Tu la regardes et te décides à la relâcher à présente, alors qu'elle est tellement belle même dans cet état. Tu finis par t'asseoir pour qu'elle puisse au moins nettoyer ton visage. « Je me suis faite prendre. C'est fini maintenant ils ont été mit en prison et j'ai des congés le temps de me remettre de tout ce bordel. » Dis-tu d'un air amusée en espérant que tu vas pouvoir détendre la jolie blonde. Tu rajoutes même : « Est-ce que je t'ai dis que tu étais incroyablement belle. »

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À un moment donné, j’ai vraiment cru que l’angoisse aller finir par me grignoter toute entière. Tu m’as fait une de ces peurs. Je me demande toujours pourquoi tu me retrouves quand tout va mal, pourquoi moi ? Qu’ai-je de si particulier pour que tu viennes te réfugier dans mes bras quand tu rentres en sang ? Qu’avons-nous toutes les deux au juste ? De toute façon, j’ai beau te hurler dessus à chaque fois que tu franchis cette porte, au fond de moi, c’est ma façon de te dire à quel point tu m’as manqué. C’est ma façon de te dire que tu es essentielle à ma vie, toi, la petite brune carnassière. Alors oui, je m’agite dans tous les sens, je te questionne sans te laisser la place de répondre, mais je ne peux pas faire autrement. Je dois extérioriser cette dose de crainte qui n’a fait qu’augmenter ces derniers jours loin de toi. Et comme tu me connais parfaitement, tu me ramènes à toi sans lâcher un mot pour m’apaiser par ton corps chaud et en vie. J’accepte cette accolade sans broncher, même si je demeure inquiète pour les dizaines de blessures qui te recouvrent ici et là. Je plonge mon nez dans ta chevelure pour en inspirer toute ton odeur, que cette dernière soit constituée de sueur ou des restes de ton shampooing. Oui, ce fameux shampooing qui m’enivre toujours autant sans que tu ne le saches. Tes doigts transpercent ensuite ma chevelure dorée à m'en couper radicalement le souffle. Ton regard qui cherche le mien me paralyse. Tu as un pouvoir si fou. Je ne peux pas lutter. « Vivante mais amochée, c’est pas comme ça que tu trouveras ton âme-soeur » Non, pourquoi tu pars ! Ton front contre le mien, c’était une belle combinaison j'trouve. Je te regarde à contre-coeur t’installer sur une chaise tout en t’écoutant me conter tes péripéties « Des congés ? Soit tu prends la retraite Sol, soit tu me fous dans tes aventures, j’veux pas mourir de peur, j’veux être utile, prendre une balle pour toi quand ça arrivera... » que j’exagère en croisant mes bras sur ma poitrine, non sans perdre ce contact visuel qui nous unit. Je crois que je n’ai pas forcément fini de vider mon sac, alors pourquoi tu me sors ce compliment ? Tu as pris de la drogue chez ces tordus que tu as mis en prison ou quoi ? Inquiète, je m'approche de toi et pose délicatement ma paume sur ton front. Rien. J'écarquille ensuite un de tes yeux pour lorgner la dilation de ta pupille. Mh, rien d'anormal non plus. « Pas de fièvre, pas de drogue. Qu’est-ce qu’il t’arrive toi ? » Tu t’es peut-être pris un bon coup sur la tête, faudrait sûrement aller consulter avant que je te borde dans mon propre lit nan ? « Ne dis pas de sottises. Soledad, tu es la femme la plus belle que mes yeux aient vue de toute mon existence… J'suis loin de toi, très loin. J'suis insignifiante et dégueulasse, ça c'est la réalité » Je secoue ma tête, le rouge me montant tout de même aux joues. Puis, l’eau que je faisais chauffer s’agite dans mon dos en attirant mon attention « Ooops, tu me déconcentres agent secret ! » Je me précipite alors derrière le comptoir pour stopper la cuisson et surtout prendre de quoi te désinfecter. Je me rapproche ensuite de toi avec ma pseudo trousse de secours qui contient tout et n’importe quoi. J’attrape un bout de coton que j'imbibe d'alcool et je te regarde avec une moue complètement constipée, parce que je sais que ça ne va pas être une partie de plaisir pour toi « Tu es prête ? Je crois que je ne serais plus belle lorsque j’aurais posé ce petit bout de coton sur ta frimousse hein ? »

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Plus les jours passent et plus tu prends doucement conscience de la necessité que tu as à l'avoir près de toi. Ce besoin dévorant de la toucher, de la regarder et de la protéger. Tu supportes plus l'idée qu'elle s'éloigne de toi, plus l'idée qu'un autre puis la faire sienne quand elle est à toi quoi qu'elle en dise. Son absence à laisser un si grand vide en toi, imaginé ne plus jamais entendre le doux son de sa voix ça t'as fait mal. Alors y a tellement de chose que t'aimerait qu'elle sache, qu'elle entende parce que tu sais pas si la prochaine fois tu seras encore en vie pour les lui dire. Elle est ton oxygène, cette terre ne peut pas tourner sans cette femme, le monde, ton monde ne peut exister si elle n'en fait pas parti. Il a fallut que tu imagines la perdre pour toujours pour réaliser combien elle t'était essentiel. Chaque fibre de son être t’envoûte et te charme. Est-elle consciente du pouvoir qu'elle à sur toi. Tu voudrais lui dire combien, elle est irremplaçable, combien elle est absolument divine et que ces peurs ainsi que ces doutes t'as juste envie de les lui retiré pour qu'elle soit heureuse. Ouais, tu veux que son bonheur et peut importe ce que tu devras sacrifier en contre partie. La sentir dans tes bras, caresser sa peau et humer sa bonne odeur. T'as cette envie de l'embrasser qui te brûle de l'intérieur, l'envie de la faire tienne. Alors tu préfères là relâcher doucement avant de faire quelque chose d'irrémédiable. T'as ce besoin de t'asseoir parce qu'avec toute ses émotions t'as quand même pas la grande forme alors tu te contentes de la rassurée du mieux que tu peux, alors que tu la connais ta blonde, il va lui falloir du temps pour faire taire ses angoisses. « Mon âme sœur, je l'ai déjà trouvé.. » Tu viens planté ton regard dans le sien avec intensité, t'espère qu'elle pourra y lire ce que t'arrive pas à lui dire, ce qui te bouffe de l'intérieur. Ouais, tu l'as su à l'instant où elle ouvert la porte, quand t'as pu enfin la retrouvé et là tu dois faire avec ça à présent. Toi, la femme torturé et émotionnellement instable, t'es éprise d'une autre personne. Malgré toi, tu baisses les yeux quand elle te demande de tout arrêter ou de l'inclure dans ta deuxième vie, celle que tu te donnes tant de mal à lui éviter et tu sais pas quoi faire, parce qu'ils te laisseront pas arrêter tant qu'ils auront pas eu tout ce qu'ils veulent et tu peux pas non plus lui faire courir ce risque. « Déjà d'une je te laisserais jamais prendre une balle à ma place, t'es folle ou quoi ? Le monde peut pas tourner sans toi. De deux, si je t'inclus dans cette vie j'aurais constamment peur de te perdre, peur qu'il t'arrive quelque chose et que je m'en remettrais pas. Et de trois, la retraite c'est pas envisageable pour le moment et tu le sais.. » Sûrement qu'elle aurait préféré entendre autre chose, mais t'étais pas prête à cette éventualité, tu te sentirais responsable si il lui arrivait quelque chose. Tu souris quand tu la complimente et qu'elle se demande ce qui t'arrive, c'est idiot mais c'est comme voir un ange quand on frôle la mort et bien Louison elle est ton ange. Cette femme te rend dingue sur tout les points mettant souvent tes nerfs à vif, mais tu l'aimes comme ça et plus encore. Tu ne dis rien et ne la quitte pas des yeux, la suivant partout où elle va parce que tu peux pas la quitter des yeux de peur qu'elle ne disparaisse totalement absorbée par sa beauté. « Insignifiante et dégueulasse c'est comme ça que tu te vois ? Lou, tu es à mes yeux la plus belle femme que j'ai jamais vu et je ne parle pas seulement de l'extérieur. Tu es une femme forte, courageuse et intrépide. T'as pas peur d'envoyer chiez les gens et bon sang ce que j'aime ton caractère de merde. Si tu te vois dans mes yeux, alors t'y verra une femme incroyablement et irrévocablement merveilleuse. » Elle finit par détourner le regard pour aller s'occuper de la bouilloire alors que tu résistes de plus en plus à l'attirance que tu éprouves à l'instant même. Tu la laisses revenir vers toi pour te soigner et tu souris comme une idiote en la regardant s'occuper de toi. « Avec ce qu'ils m'ont fait je crois que je peux tout supporter vasi. » Tu sers les dents et la laisse penser tes plaies, alors que tu sers les poings effectivement ça fait pas du bien, mais elle prends soin de ne pas trop te faire mal et tu apprécies.

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Souvent, le soir, quand je pose ma tête blonde sur mon oreiller, je vagabonde d’idée en idée, de fantasme en fantasme et je finis par t’y inviter. Je m’imagine être à toi, être à cette femme courageuse que tu es et qui me renverse totalement. Pourtant, bien que cela soit complètement plaisant, je finis toujours par chasser ces pensées, parce que ce ne sera sûrement jamais réciproque. Ouais, ton âme-soeur tu l’as déjà trouvé et je ne veux pas savoir qui c’est. Je préfère rester dans mes illusions et m’y perdre chaque soir au moment de m’endormir. Laisse-moi ce privilège. Laisse-moi aussi te rejoindre dans tes quêtes dangereuses, pourquoi tu ne veux pas d'ailleurs ? Mourir pour toi serait la plus belle chose qui puisse m’arriver tu sais. Ma vie est si merdique en ce moment. « Je suis aussi folle que toi, c’est pour ça qu’on formerait un excellent duo toi et moi. Le monde ne s’apercevra même pas de ma disparition. Je m'en fous de toute façon. » Je sais bien que je n’arriverais pas à te convaincre maintenant, ni demain, ni jamais d’ailleurs. De toute manière, je crois que je ferais pareil si j’étais dans ta situation. Je te préserverais quoiqu’il arrive. Je ne pourrais jamais m’en remettre si on te faisait du mal par ma faute. Bref, tu me fixes à présent et je ne sais plus où me mettre, je bouge beaucoup, ce qui trahit la nervosité qui grimpe en moi. Tu me jettes aussi un compliment et je ne peux pas l'accepter, par pure objectivité. Je ne suis pas aussi élancée, pulpeuse et captivante que toi. Je n’arrive pas du tout à ta cheville sur ce critère et bien d’autres. Je n’ai rien d’exceptionnel et c’est ce qui me fragilise d’ailleurs au quotidien. Je n’ai absolument pas confiance en ce que je suis. Ne te justifie pas comme ça non plus, tu vas me rendre folle à m’esquisser avec des mots. Je crève tellement d’envie d’abandonner tout ce que je tiens pour t’embrasser et goûter à la perfection que tu incarnes pour moi. « Je devrais me perdre plus souvent dans tes yeux alors, ça doit être la meilleure des thérapies » que je te réponds en m’armant de ma trousse de secours pour venir panser tes plaies. Je reviens dans mon joli kimono de soie recouvrant ma nuisette et je prépare ce qu’il faut pour retirer ces vilains microbes qui veulent t’attaquer « Je m’excuse par avance ma poupée » Prudemment, je tamponne les zones rougies en sentant mon coeur se pincer à chaque fois que je te sens te contracter. Je prendrais toutes tes peines si je pouvais. C’est épouvantable de te voir souffrir « Quelle idiote que je suis ! J’aurais dû te proposer de boire un coup pour t’anesthésier un minimum… » que je remarque à peine en éloignant mon coton déjà recouvert de ton sang « Attends, je vais te rapporter ça et j’termine ton supplice au plus vite » Je te quitte alors afin de te ramener deux bouteilles d’alcool bien fort « Fais toi plaisir » Je t’offre mon sourire taquin et te laisse le choix de t’enivrer avant de reprendre ma mission « Ils t’ont abîmé autre part que sur le visage ? On ira te trouver quelque chose pour dormir et j’inspecterais ça après ok ? » Ce ne sera pas la première fois que je te découvrirais peu vêtue, mais la tentation et l'envie seront encore au rendez-vous, comme à chaque fois...

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Tu ne sais pas si elle se rend compte combien il t'est difficile de lui refuser ce qu'elle te demande. Bien sûr que t'as envie qu'elle t'accompagne si tu pouvais elle serait constamment avec toi, contre toi. Tu pourrais caresser ces cheveux pour l'aider à s'endormir, tu pourrais lui murmurer combien elle est formidable et combien tu ne pourrais vivre sans elle. Tu pourrais l'avoir dans les pires moments, dans les épreuves parce qu'elle te permettrait de résister à ces démons qui sont de plus en plus présent. Tu le sens que t'es en train de te laisser totalement envahir par ce désir de vengeance, l'envie de reprendre les affaires de tes parents et finir ce qu'ils avaient commencé. Plus le temps passe et plus tu deviens plus dure en mission même si tu fais de ton mieux pour ne pas tuer, pour résister jusqu'au jour où t'auras pas le choix. Bon sang, tu aimerais tellement lui dire que c'est elle que tu veux, elle que tu désires en silence que t'espère jour et nuit. Que tu voudrais la voire te dire que c'est réciproque. Malgré tout, t'as toujours le sentiment de n'être que son amie fidèle et loyale. Celle sur qui elle pourra toujours compter. Alors elle a de bons arguments pour te rejoindre tu peux pas dire le contraire. « Je voudrais tellement pouvoir te dire oui, je te le jure. J'ai eu tellement de fois envie de te dire de tout quitter et de me suivre pour que l'on s'enfuit toutes les deux. Seulement peut être que tout le monde s'en tapera que tu ne sois plus de ce monde, mais moi je me verrais dans l'obligation de te suivre dans l'autre monde parce que je peux pas vivre sans TOI ! » Tu la regardes avec insistance et y a presque de la colère quand tu l'entends parlé comme ça, parce qu'elle vaut plus que tellement de personnes que tu connais. Elle mérite d'avoir confiance en elle, de s'aimer comme elle parce que toi tu l'aimes comme ça et t'as pas envie qu'elle change. Tu es prête à lui répété tous les jours si il le faut, lui dire combien elle est fantastique si ça peut suffir à ne plus l'entendre se dévaloriser de la sorte. Si ça peut tout sauver en elle, parce que tu la laisseras pas se détruire en pensant qu'elle ne vaut rien. Tu souris alors en hochant la tête à ses mots. « Si il faut que je passe mon temps à te dire combien tu es la fille la plus extraordinaire du monde, je le ferais parce que tu mérites que quelqu'un fasse de toi le centre de son univers. Comme tu es le mien Chamberlain. » Tu te pinces les lèvres alors que là t'es limite en train de lui faire une déclaration, je crois niveau signe tu peux pas faire mieux, si peut être lancé des fusées de détresse pour qu'elle comprenne. Parce que Louison elle a tellement pas confiance en elle qu'elle peut pas imaginé que tu puisses la considérer comme telle, que tu puisses voir en elle la femme de ta vie. Alors quand elle revient pour s'occuper de tes plaies, tu te fais à l'idée que tout bonnement elle s'en fiche qu'elle a comprit et qu'elle est pas intéressé et tu pourrais pas lui en vouloir parce que ta vie craint un max et que t'es un femme torturé et instable qui voudrait de toi. Tu sers les dents alors que t'apprécie qu'elle te file de l'alcool pour faire passer la douleur, c'est ce qu'il te fallait là maintenant. « Merci, tu peux y aller. » Tu bois une longue gorgée de whisky et tu la laisses reprendre ce qu'elle fait. Ton regard posé sur elle, tu viens replacer une mèche de ces cheveux derrière son oreille lentement avant de sourire. « Je suis déjà impatiente de dormir contre toi. Et pour te répondre oui, j'ai des hématomes au niveau des côtes mais par chance rien de grave. » Tu te redresses et tu viens faire tomber ton débardeur sur le sol pour qu'elle puisse découvrir l’ampleur des dégâts bien que tu sois habitué à la douleur.

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Si tu es encore trop dangereuse pour moi, alors c’est sûrement que notre heure n’a pas encore sonné. J’attendrais. Je m’assurerais aussi que ces regards et ces phrases que tu me dis ont un sens plus profond que cette amitié qui nous étiquette. Parce que là, avec tes mots ensorceleurs, je perds totalement la raison. Je m’érige un monde qui nous unit différemment. Personne ne m’a jamais considéré comme tu le fais. Personne. Tu fendilles mon armure et c’est plus fort que moi, tu réussis à m’faire oublier que tu pisses le sang et que je suis en colère contre toi. Tu m’attends en plein coeur Soledad. « Ne perds pas ton temps avec moi, j’suis un cas désespéré » Peu de gens ont tenté cette expérience avec moi et tous ont échoué. Je suis vouée à m’auto-détruire et à détruire les autres. « Tu devrais miser sur un autre cheval, un vrai cheval » dis-je en souriant, totalement rongée par le désir. Je dois répondre quoi ? Que je suis sûrement en défaillance totale et que c’est de ta faute ? Je ne suis tellement pas à l’aise, tellement pas. Je savais que les femmes étaient une énigme pour moi, qu’elles pouvaient m’attirer autant que les hommes, mais j’ai peur. Je me sens dans l’interdit le plus total. Je crains de t’embrasser et de mourir dans la seconde suivante. J’sais bien, c’est totalement stupide. Alors je m’attaque plutôt à tes blessures pour me distraire de ce désordre en moi. Je m’occupe de ton visage en toute délicatesse. Je m’applique du mieux que je peux, en prenant soin de jauger tes réactions pour ne pas te faire terriblement souffrir. Te voyant serrer des dents, une idée lumineuse me traverse alors l’esprit, de l’alcool ! Je ramène donc tout ça pour t’engourdir et surtout reprendre mon travail. Je me courbe devant toi et je nettoie un peu plus tes plaies en prenant soin d’éviter ton regard ô combien perturbateur. Seulement, voilà que tu attires mon attention en déportant mes cheveux derrière une de mes oreilles. Mon coeur s’emballe et mes prunelles se plantent dans les tiennes, à une distance hautement déstabilisante. Je sens ton souffle sur ma peau et je me freine en gardant le coton tâché de ton sang dans ma main « Mh, alors comme ça, tu comptais dormir contre moi ce soir ? » Je recule d’un pas quand tu décides de te relever. Puis, je détourne mon regard émeraude lorsque tu te mets à te déshabiller, mais je ne peux pas résister et je dois constater les dégâts. Ainsi, je me rapproche de toi et me penche un peu plus pour fixer avec douleur les bleus qui colorent ta peau hâlée. « J’vais les tuer. Ils ont pas l'droit. » Bordel, si je croisais ceux qui t'ont fait ça, ils n'auraient même pas le droit à la prison, ils descendraient directement en Enfer. Mes doigts effleurent ensuite les contours de tes hématomes. La frontière me séparant de ta poitrine est proche, trop proche. Je brûle. Je ne peux pas. Je veux, mais je ne peux pas. Où ça nous mènerait hein ? Et si notre amitié se disloquait ensuite, pour des plaisirs charnels, pour de l'amour... « Avant qu’on te trouve un beau pyjama, tu veux peut-être te laver non ? Ça fait combien de jours que tu vis dans ta crasse princesse ? »

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Sans doute que tu t'es lancé dans quelque chose que tu ne contrôle pas et que tu ne maîtrises plus. Cette relation que tu as construite avec elle a prit trop de place, tu la laisser entrevoir tes faiblesses et tes doutes. T'as laissé les choses allés trop loin si bien que tu peux plus faire marche arrière et que tu dois constamment vivre avec cette chaleur déchirante dans ton bas ventre. Lutter pour ne pas tout balancer et l'attraper d'un geste vif pour l'embrasser. Dans chaque courbes que tu caresses, que tu frôles t'espère la trouver, chaque femmes que tu embrasser, que tu as laissé entré dans ta vie, c'est elle que tu cherchais à travers elle. Un bout de Louison qui pourrait te consoler de la sentir à la fois si proche et si loin de toi. Tu passes de lits en lits, de corps en corps sans vraiment d'intérêt c'est comme pour soigner la douleur de voir celle que tu désires le plus au monde te refuser cette chance. Seulement y aussi cette part de toi qui c'est trop impliqué et qui devrait sûrement faire marche arrière, prendre du recul parce que t'impliquer sentimentalement, ça voulait aussi dire la mettre en danger face à tes ennemies. Tu te battais contre toi-même cette femme te rendait complètement dingue. Tu venais posé ta main sur sa taille pour la rapprocher de toi, pour l'obliger à te faire face et à te regarder, parce que t'avais besoin de réponses, besoin de savoir si t'allais encore devoir vivre avec cette douleur encore longtemps. Tu glissais tes doigts sous son menton, le regard sincère et des plus sérieux. « Ose me dire droit dans les yeux que tu veux que je cesse de t'aimer Louison Chamberlain. » Qu'elle te regarde dans les yeux et qu'elle ose te dire ce que tu redoutes le plus au monde, sans doute qu'elle pourrait te mentir seulement vous vous connaissez trop bien toutes les deux. Tu viens coller à nouveau ton front contre le sien, ce besoin de plus en plus fort de la toucher. Tu sais pas dans quoi tu t'engages ce soir, mais juste cette nuit tu t'autorise à lui montrer ta faille, tes sentiments et le cœur qui bat en toi. Tu es dans l'attente, la nervosité ayant prit place dans ton estomac, tu sais pas ce qu'elle va te répondre et c'est la seule fois que tu lui posera cette question.

Dans un autre temps, après avoir avaler une énorme grogée d'alcool, tu sens ton corps se réchauffer et les soins qu'elle te donne sont plus supportable que précédemment. Tu as un sourire au coin des lèvres alors que tu viens de faire allusion à l'idée que tu étais enchanter de dormir près d'elle. « J'en avais l'intention, sauf si tu y vois une objection dans ce cas le canapé fera tout aussi bien l'affaire. » Un sourire espiègle sur les lèvres. Tu la détail longuement tandis que vos visages n'ont jamais été aussi près l'un de l'autre. Ton souffle se mélange au sien et t'as la chair de poule. Tu commences à faire basculer ton visage vers le sien, seulement tu te reprends en te levant brusquement. T'as tellement peur de son rejet que t'es pas foutu de l'embrasser. Tu viens retirer ton vêtement, tandis que ces petits doigts viennent caresser ta peau, si près de ta poitrine qu'elle réagit à son contact. Tu te mords la lèvre quelques instants, alors que c'est une torture psychologique pour toi. Tu détournes le regards pour ne pas qu'elle y lise l'envie qui te saisit à cet instant. Tu as la sensation de respirer à nouveau quand elle laisse sa main retomber près d'elle. « Oui, tu as raison je devrais aller prendre une bonne douche, ça fait cinq jours que je suis enfermé. » Tu commences à reculer pour te diriger vers la salle de bain, tu ajoutes avant de disparaître. « Tu es envoûtante dans le genre infirmière. »

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{in your eyes, I discovered the truth}
crédit/ tumblr ✰ w/@"soledad"

Tu me prends carrément au dépourvu là. Me dire que tu m’aimes revient à me crucifier sur-le-champ. Ne crois pas que ce n’est pas réciproque. Ce n’est pas parce que je ne te répète pas ces mots que je ne les pense pas, bien au contraire. Mon front brûle sous le tien. Je lutte contre le brasier que tu allumes en moi. Je lutte, encore et encore, jusqu’à ce que je m’autorise à céder un tout petit peu « Ne cesse jamais de m’aimer s'il te plaît. Sans ton amitié et ton amour, je ne vaux que dalle » Le reste peine à sortir, et merde, je me censure, complètement terrifiée de prononcer trois pauvres petits mots. Qu’est-ce qu’il te prend ce soir ? Pourquoi es-tu aussi ouverte et encline aux déclarations de ce genre ? Ça n’arrange pas le bordel qui règne en moi depuis que j’ai appris à te connaître. Alors je préfère m’éloigner de toi, par peur de déraper et de mal interpréter ce qui se passe entre nous. J’enfile mon costume d’infirmière, je t’invite à t’alcooliser et je te rafistole comme je peux. « Tu plaisantes ? Hors de question que tu te démontes le dos sur le sofa, tu vas dormir dans mes bras toute la nuit » et c’est même un ordre que je te donne. Tu es restée beaucoup trop longtemps loin de moi, je te fais désormais prisonnière, tu ne sortiras que quand je le jugerais possible. Mais te connaissant, je sais que tu me doubleras avant mon réveil. Le soleil s’abattra sur ma peau, je clignoterais des yeux quelques secondes et je découvrirais ta place vide et froide. Tu m’abandonneras encore, je le sais. Pour t’en empêcher, j’avoue que je suis tenté de t’embrasser immédiatement, en profitant de cette proximité déroutante que nous avons instauré toutes les deux. Seulement, alors que nos visages s’inclinent parfaitement pour que nos bouches s’accordent, tu te relèves. Je recule aussitôt et constate l’étendue des dégâts sur ton corps à moitié dénudé. J’ose effleurer ta peau de mes doigts tout en jaugeant tes réactions quand je m’approche de ta poitrine. Je n’hallucine pas. Je crois qu’on est attirés l’une par l’autre, mais que l’on refuse de se l’avouer. J’aurais pu remonter, serrer ce sein qui m’fait de l’oeil, mais j’ai encore fait demi-tour. Ma prudence me perdra. « Cinq jours ? Beuuurk » Je grimace et pince mon nez pour me moquer gentiment de l’odeur qui pourrait se dégager de toi après tant de temps sans brin de toilette. Le truc, c’est que je ne suis absolument pas dégoûtée de toi. Ton odeur m’inspire autre chose que du dégoût, elle m’excite. Néanmoins, tu t’éloignes quand même de moi, connaissant parfaitement le chemin menant à ma salle de bain. Quant à moi, je reste plantée là, en souriant niaisement sous ton dernier compliment « Tu es envoûtante en gangster » et c’est bien ça le problème, ton côté obscur m’attire comme un aimant. Tout ce sang, ces secrets et cette violence qui font partie de toi me fascinent. C’est mal, j’sais que c’est mal. Bref, tandis que tu quittes mon champ de vision, je nettoie le bazar que j’ai foutu en te soignant et j’éteins les lumières sur mon passage pour m’arrêter devant la porte de la salle de bain. Tu l’as laissé entrouverte. Est-ce une invitation ? Ma main se pose sur la poignée. Je mordille ma lèvre inférieure et passe à peine mon nez tout en entendant l’eau qui coule à flots « Soledad ? Tu as tout ce qu’il te faut ? » que je te demande en entrant sur la pointe des pieds pour me poster près de la vasque. Ta silhouette floue m’apparaît à travers la cloison vitrée qui nous sépare. Mon coeur bat à mille à l’heure. Ma conscience se scinde en deux. Rester là ou me foutre à nue pour t’aider à te laver et toucher ton corps de rêve « Je vais aller te préparer ton pyjama, je le poserais sur le meuble… » Parce que c’est qui est le mieux à faire non ? Je jette un coup d'oeil à mon reflet empourpré et je tourne les talons, ne sachant pas si tu m'as entendu à travers ce torrent.