Chapitre 1 : Il est temps de poser les bases de la naissance de Drea

Tout commence bien loin de Boston, bien loin du continent américain, dans une petite ville d'Italie, du Sud de l'Italie exactement à Catanzaro, petite ville d'une centaine de milliers d'habitants c'est là que vivent le père Angelo De Rossi et la mère Maria De Rossi du jeune homme dont vous allez apprendre toute la vie. Cette petite ville est construite sur des collines, impossible de cultiver pour se nourrir, impossible d'y implanter des industries, pas de pollution ici, non la plupart des gens qui vivent et travaillent ici sont dans la soie. C'est le métier que les deux parents d'Andrew font, ils tissent de la soie, passion plus qu'un métier quand on voit ce que ça rapporte au couple, à peine de quoi vivre normalement et encore je dirais à peine de quoi vivre décemment. Ils ont vingts ans tous les deux, sont mariés depuis qu'ils sont majeurs des suites d'un choix familiale, ils ne se sont pas choisis, mais s'aiment, ils s'aiment de cet amour véritable que l'on voit de moins en moins dans les grandes villes. Ils n'ont rien ou presque rien, mais sont heureux, il ne manque qu'une chose pour que ce bonheur soit total, l'arrivée d'un fils et après deux ans de mariage il arrive sans crier gare. Car oui même dans sa façon de naitre le jeune homme ne fait pas comme tout le monde. Sa mère ne va jamais voir qu'elle est enceinte, je vous passe les détails, mais durant les neuf mois tout va se passer comme d'ordinaire, le couple allant même à se poser des questions du fait qu'elle ne tombe pas enceinte.
C'est le 2 Juin à 14 heures qu'elle va donner naissance à Drea De Rossi dans sa cuisine, un beau lundi, comme d'habitude en juin il fait une chaleur à crever. Elle va perdre les eaux pendant un repas et c'est là qu'elle va comprendre qu'elle est enceinte. Accoucher seule dans la petite ville ou les campagnes reculées ça se fait beaucoup, mais là sans préparation, sans aide et surtout sans le savoir le moment va être très difficile pour la mère du jeune enfant. Tellement difficile qu'elle va échapper de peu à la mort. Les pompiers arrivant juste à temps pour lui donner les premiers soins. Cette histoire le jeune De Rossi va l'entendre souvent durant son enfance. Il était voulu, mais c'est caché jusqu'au dernier moment pour faire la surprise à ses parents.

Des parents qui je vous le donne en mille sont totalement paniqués, pas prêt, pas assez riche pour tout acheter le petit va donc dormir dans le lit des parents pendant ses six premiers mois de vie, lui dormant, ses parents veillant de peur de l'écraser ou qu'il ne respire pas dans son sommeil. De l'argent ? Il ne va pas y en avoir du tout dans la famille, la soie étant le seul revenu du couple, la femme devant s'occuper de ce fils très chronophage. Les choses ne vont pas s'arranger, un seul petit salaire pour nourrir une famille de trois, c'est difficile, mais possible, les parents se privant pour l'enfant. Puis quand on dit l'argent n'achète pas le bonheur, c'est totalement vrai quand on voit cette famille. Toujours souriant le père va au travail à six heures du matin pour revenir à vingt-deux heures, toujours avec le même sourire, heureux d'avoir une femme aussi aimante et agréable et un fils qu'il trouve magnifique comme tous les parents. Sa mère quant à elle pour essayer de s'occuper et surtout de gagner un peu d'argent en s'occupant de son fils va se lancer dans le repassage, recevant le linge de personnes bien plus riches qu'eux qui vont l'exploiter pour se faire repasser les affaires. Des heures durant elle va repasser pour un salaire de misère, mais elle aussi toujours avec se sourire qui caractérise les De Rossi.

C'est donc dans ce foyer qu'il va vivre, loin des strass et des paillettes, bien loin de Boston et de son université d'Harvard. Une famille qui survit plus qu'elle ne vit et pourtant qui a l'air bien plus heureuse que tous les habitants de Boston qui font la gueule en enchainant le métro, le boulot et le dodo. Quand on a rien on ne sait pas forcement ce qu'on loupe, c'est dans cette façon de voir les choses qu'il va grandir. Puis bon pas d'argent, mais le soleil et la mer à quelques pattés de maison. Maison qui appartient à la famille depuis des décennies, maison qui n'a pas de chauffage, pas l'eau courante qui a de l’électricité uniquement dans la cuisine, mais un foyer aimant comme l'on en croise si peu de nos jours.

Chapitre 2 : L'éducation dans une famille pauvre → L'amour

Maintenant que vous savez tout sur les parents et la ville du jeune enfant il va être temps d'en apprendre un peu plus sur lui, le personnage principal de l'histoire et surtout la personne la plus importante de la famille De Rossi. Famille De Rossi qui je dois quand même le souligner même si l’événement est malheureux se limite maintenant à ses parents et uniquement ses parents. Les quatre grands-parents du jeune homme sont morts et ses tantes et oncles ne s'entendent pas avec ses parents, ils vivent à Rome, la ville la vraie, ils ont de l'argent et ne veulent rien avoir à faire avec cette partie pouilleuse de la famille que peut-être le côté de Drea. C'est donc un bébé qui va porter des couches en tissu, qui va boire le lait qu'il n'a pas finit dans le biberon suivant, un bébé qui mangera des choses pas forcement pasteurisé, mais quand vous allez voir l'adulte qu'il est devenu vous allez surement vous dire que de nos jours on fait trop attention à tout alors qu'il faut que jeunesse se fasse. L'argent n'est pas là, mais heureusement les premiers mois de l'enfant se font en été, il n'aura donc pas froid, bien au contraire il fait une chaleur à crever dans ses collines, la proximité de la mer apporte un peu d'air, mais pas beaucoup, pas assez. Voilà pourquoi le jeune enfant ayant du mal à prendre du poids va faire un long séjour à l’hôpital, un séjour de deux mois dont tous les frais vont être prit en charge et fort heureusement pour la famille incapable de subvenir à ce  coup du sort.
Il revient donc à la maison en pleine forme, un beau bébé avec de belles joues, des dents qui poussent et un sourire déjà très présent. L'enfant est heureux et rigole tout le temps, pourtant il joue avec des bouts de bois, les rouleaux de papier WC finit, tape sur la table, mais voilà n'est ce pas la vraie vie pour un enfant ? Il a ça mère pour lui tout seul toute la journée, pas de nounou parce qu'elle va travailler. Il mange à sa faim même si les choses sont toujours les mêmes, des patates, du gras de porc, du poulet qu'ils vont manger pendant plusieurs repas d'affilé, mais voilà le petit grandit et grandit bien.

Il a maintenant 4 ans et commence déjà à aller jouer dehors, arpentant les rues étroites et en pente de sa ville, il connait déjà tout le voisinage et on lui donne souvent des choses à manger, des bonbons, des morceaux de pains. Il ramène toujours ça à la maison pour partager ça avec ses parents. Jeune, mais déjà conscient des efforts qu'ils font pour lui, il se promet chaque soir avant de se coucher d'un jour leur faire construire une magnifique maison dans la ville, une maison qui surplomberait tout et tout le monde, pour qu'ils voient tous que ses parents sont les meilleurs. Avant de se coucher il prit, tous les jours, issus d'une famille croyante il l'est aussi. Il n'en veut pas du tout à Dieu de ne pas avoir donné d'argent à sa famille, mais le remercie de l'avoir mit dans une famille si aimante que celle qu'il a.
Le jeune homme est très inventif, quand on n'a rien on récupère tout pour faire des cabanes et du haut de ses six ans il est déjà le petit leader des enfants du quartier. Ici rares sont les personnes qui ont de l'argent, donc personne ne vous juge et c'est ça qu'il aime. Tout le monde dit bonjour, tout le monde à une attention particulière, il voit souvent ses parents qui n'ont rien donner à l'église de l'argent pour les plus démunis. C'est donc cette éducation qu'il va avoir, à l'école il apprend beaucoup de choses, mais c'est au contact de ses parents qu'il apprend l'essentiel. Le don de soi, tendre la main aux autres, donner à ceux qui sont dans le besoin. Le bébé souriant qu'il était donne un enfant tout aussi souriant, inventif et actif. Il est apprécié des voisins, de ses camarades, de ses maitres d'écoles et a déjà plein d'ambition, il veut être vétérinaire, pilote d'avion, astronaute ou plutôt spacionaute comme il aime le dire. Un enfant comme les autres, comme tous les enfants que l'on peut croiser à Boston, sauf que lui ne vit pas dans l'opulence, il ne mange pas de caviar, il ne fait pas la gueule quand il a eu moins de cadeaux cette année que l'année d'avant. Il chérit ses parents et est content de tout ce qu'il a et surtout chose important n'envie pas ce qu'il n'a pas...

Chapitre 3 : L'adolescence au soleil

Comme dit quelqu'un de cher à mon cœur, l'adolescence l'age des conneries, mais pour Drea le début de l'adolescence va se passer d'une manière surprenante. Sa mère va tomber enceinte, elle qui ne voulait qu'un enfant, son père qui n'en voulait qu'un car déjà avec un il y avait de gros problèmes d'argent alors avec deux ça serait pire, mais voilà Dieu en a décidé autrement. Dans une famille croyante et sans contraception soit vous avez des parents qui ne font pas de sexe, soit vous avez quelques frères et sœurs, Drea sur ce coup s'en sort bien vu qu'il a vécu seul sans frère ni sœur pendant dix ans, dix longues années pendant lesquels ses frères et sœurs étaient les amis et amies du quartier, mais maintenant il va avoir sa propre sœur. Comme à son habitude il prend ça avec la banane annonçant à ses parents qu'il veut bien dormir dans la cuisine pour donner le canapé à sa sœur, qu'il est prêt à tout pour qu'elle soit bien comme lui l'a été quand il était bébé. Bon heureusement que nos souvenirs sont souvent plus beaux que la réalité car sinon il serait déçu le petit Drea. La joie de l'annonce passer les neufs mois de grossesse de sa mère se passent relativement bien, elle qui n'avait pas eu de grossesse avec Andrew vivait ses joies et ses peines, ses rires et surtout ses pleures. Drea se tiendra calme très calme, aidant sa mère, allant travailler avec son père le week-end pour faire le berceau de la petite avec du bois ramassé un peu partout dans les ordures.
Mais voilà l'adolescence va faire ses ravages, le jeune enfant toujours aussi croyant, toujours aussi conscient que ses parents sont tous pour lui et surtout qu'il doit leur rendre va commencer les conneries. Mais pas dans son quartier non pas dans cette douce ville qui l'a fait grandir, mais un peu plus loin à quelques kilomètres. Dégradations, vol, violence, il ne va rien oublier dans la panoplie du parfait adolescent qui pète un plomb. On ne compte plus les aller et retour chez les policiers de la ville d'à côté. Toujours sourire aux lèvres il va prendre des coups de la part de son père, ne pleurant pas, ne se plaignant pas et finissant toujours par un « Papa je t'aime quand même tu sais ». Comment réagir à ça ? Son père se le demande et ne peut qu'assister impuissant à la descente aux enfers de son fils, fils qui est toujours aussi joyeux, qui travaille toujours autant à l'école, mais qui une fois lancé le week-end dans la rue fait des conneries aussi grosses que lui.

Alors qu'il a 14 ans, c'est les filles qui vont faire leur entrée dans sa vie, le jeune homme va rapidement embrasser la première fille de sa vie et enchainer par une première fois dans une ruelle sombre de la ville qui l'a vu naitre. Croyant oui, mais pratiquant quand ça l'arrange, le sexe il aime déjà ça en étant tout petit, trop tard pour attendre le mariage. Il ira se confier au prêtre de sa paroisse qui lui demandera d’arrêter tout ça sous peine d'aller au diable. Qu'importe il prend le risque, les filles l'apaisement et font de lui une personne plus calme, quand il baise il fait moins de connerie et son père l'a vite comprit. Entre un fils qui finit tous les week-end chez les flics et un fils qui baise dans la rue son choix et vite fait, le deuxième est bien plus discret.
Et sa sœur la dedans ? Tout comme ça famille il en prend bien soin, il sait déjà qu'il va devoir frapper des gens pour la défendre, elle est si belle la petite De Rossi. Drea est très protecteur avec elle comme avec son père et sa mère, il n'a que 16 ans et quand on met de coté les conneries qu'il peut faire dans la rue c'est le fils parfait. Il bosse en cours, travail avec son père pour essayer de faire rentrer de l'argent dans la maison. Il aide aussi sa mère pour le ménage, le repassage qu'elle fait encore pour les autres, sa sœur et le tout en ayant un peu de temps pour prendre soin de lui et de son corps. Impossible d'aller dans une salle de musculation donc il fait du sport dehors, des pompes, des tractions, un peu de cross de rue et d'acrobatie. En plus d'être mignon le jeune homme est bien bâtit ce qui n'enlève rien au phénomène.
Pour ce qui est du futur choix qui va se présenter à lui, celui d'aller faire des études, il pense s'orienter vers une fac de médecine à Rome, lui qui a toujours voulu être vétérinaire dans l'espace à revu ses prétentions d'enfant à la baisse.

Chapitre 4 : Les études de médecines

Voilà le lycée est fini et il va être l'heure pour le jeune homme de s'envoler vers d'autres cieux et surtout loin de cette famille qu'il n'a jamais quittée même pour aller vers un voyage scolaire quelconque, loin de cette ville qui l'a vu naitre, faire des conneries et surtout faire connaissance avec les femmes. Le baccalauréat en poche avec une moyenne qui avoisine les 17, le jeune homme a donc le droit d'avoir une bourse pour aller là où il veut en Italie, c'était le seul moyen pour lui d'avoir une grosse faculté et surtout de pouvoir un jour espérer devenir cardiologue, son nouveau rêve. Le jeune homme a fait son choix, il ira à la faculté de médecine de Rome, très réputée en Italie pour donner beaucoup de temps aux élèves pour leurs stages et accentué la formation sur la théorie. La bourse va lui payer ses études, va lui payer une chambre d'étudiant il lui faut donc trouver un job étudiant afin d'avoir un peu de sous pour envoyer à ses parents et pour pouvoir se nourrir. Le job est vite trouvé il ferra 20 heures par semaine au Mac Donald qui se trouve proche du centre ville de Rome, quelques pas de son appartement et quelques centaines de mètres de sa fac franchement le pied totale. Enfin sur le papier, parce qu'arrive le mois d'aout, le mois de faire ses adieux à sa sœur de 8 ans, à ses parents et à cette ville qu'il aime tant. Autant dire que les larmes coulent à flot, mais le jeune homme sait qu'il faut en passer par là pour réaliser le rêve qu'il a fait pour ses parents. Celui de leur construire une maison magnifique dans sa ville natale.

Arrivé à Rome il a un mois pour se faire à cette grande ville qu'il n'a jamais visité même si cela peut vous surprendre, quand on a du mal à se nourrir on ne pense pas à passer des vacances dans la capitale. Alors voilà l'occasion pour lui en temps qu'étudiant de visiter les monuments, de faire le touriste pour pas un rond, son travail au Mc Donald lui permet de manger gratuitement, quand il fait les fermetures il prend de la nourriture pour la semaine et cela lui permet d'envoyer l'intégralité de son salaire à sa famille qui refuse au début, mais en profite de plus en plus. Savoir que sa famille commence à avoir de la nourriture sans avoir à se priver et ça juste parce qu'il travaille lui fait un bien fou. Rajoutez à ça la rencontre qu'il va faire à Mc Donald, une fille formidable, une belle Romaine avec qui il va vivre une idylle magnifique, le jeune baiseur qu'il est va très vite s'assagir et surtout va tomber raide dingue de la jeune femme. Il ne lui cachera rien du tout, lui avouant pour ses parents pauvres, pour sa vie modeste et qu'il ne pourra jamais lui faire de beau cadeau pour le moment et qu'il n'a que son amour à lui offrir. Quand on parle avec le cœur tout va bien et elle tombe elle aussi amoureuse de lui.

En parallèle les études se passent aussi bien qu'au lycée, il est bosseur et apprécié de ses professeurs et de ses camarades. Il choisit même d'effectuer ses stages au profit de l'armée pour aider sans toucher de salaire les blessé de guerre ou d’exercice. Là où ses camarades ont un salaire pour leur boulot d'interne, lui ne touche rien, pas un sous, mais il apprend beaucoup et surtout fait des opérations sur des corps déchirés par la guerre ou simplement par des échanges de balles. La première année passe très vite et très bien, il va rentrer de temps en temps chez lui et surtout en profiter pour présenter Alycia sa belle copine avec qui il fête déjà ces un an de couple. Ils vivent même ensemble et parlent même de mariage, il n'a que dix-neuf ans, mais c'est parfaitement ce qu'il veut, ce qu'il ne veut pas et surtout quel sens il veut donner à sa vie. La seconde année commence comme la première, Mac Donald, stage dans l'armée, idylle avec sa dulcinée, tout est beau dans le meilleur de mondes. Il ne roule pas sur l'or, mais a un peu d'argent de côté chose qu'il n'a jamais eu durant son enfance. Ses parents eux partent pour la première fois en vacances à Rome grâce à lui, il leur réserve énormément de choses et surtout parle de cette envie de se marier avec Alycia, envie que ses parents appuient fortement.
La bague est enfin trouvée, une bague pour laquelle il s'est endetté pour quelques années, rien est trop beau pour sa belle. Il va profiter d'une ballade à la plage pour lui demander sa main. Malheureusement tout ne va pas se passer comme prévu, un camion va louper un virage et engloutir leur voiture. Elle meurt sur le coup, lui a de la chance s'en sort avec quelques blessures et après une grosse opération sur la colonne vertébrale il va pouvoir reprendre une vie normale. Enfin normal, il vient de perdre la femme de sa vie...

La seconde année se termine dans des pleurs, mais encore une fois ses notes sont top, il comprend vite qu'il ne peut plus travailler bénévolement, que c'est l'argent qui régit le monde. Il va donc choisir un hôpital qui paie énormément, se lancer dans la chirurgie esthétique et surtout arrêter de conduire et de s'attacher aux femmes. Un nouveau Drea est né, moins sensible, plus porté sur le pognon et surtout accro au sexe. Depuis la perte d'Alycia il ne s'attache plus, baise à tout va et surtout commence à avoir des tendances  bizarres au lit. Mais voilà sa gueule d'ange et son corps quasiment parfait lui permettent d'enchainer les conquêtes, ça nouvelle spécialité lui plait énormément et en plus de ça il est très bon et très bien noté de ses chefs. Il est maintenant en septième année et l’hôpital lui propose un boulot. Il refuse voulant changer et profiter surtout de ses deux dernières années pour peaufiner ses techniques dans un hôpital parisien.
Un échange fructueux pour le jeune homme qui va finir ses deux dernières années à Paris, travaillant directement sur les champs Elysée, il n'oublie toujours pas ses parents à qui il envoie toujours plus d'argent, leur paie des voyages et surtout une visite guidée de Paris. Sa vie est en marche, le cœur abandonné tout comme son envie de devenir cardiologue, il a tout perdu en même temps qu'Alycia. Maintenant le nouvel Drea est présent, imbus de lui même, narcissique, se prenant pour Dieu avec ses mains qui font de la magie.

Chapitre 5 : L'arrivée à Boston

Drea est à l'aube de ses 27 printemps, il parle trois langues, français, italien et anglais, il a déjà travaillé dans deux grands pays européen, il aurait pu être cardiologue si son cœur n'avait pas explosé en vol, il a choisi une catégorie de médecine encore décrié, mais qui rapporte tellement d'argent la chirurgie esthétique et il s'est auto-proclamé le meilleur chirurgien de la bouche, repulpant, remodelant les lèvres de ses patients à merveille. Voilà l'heure de la remise des diplômes, ses parents sont là, les patrons des plus grands hôpitaux mondiaux aussi, parmi les invités il y a aussi d'autres chirurgiens qui cherchent des investisseurs pour leur cabinet. Drea est premier de sa promotion, major de promo il doit faire un discours, son discours est fort s'appuyant sur des malheurs qu'on vécus des camarades à lui, mais ne flirtant jamais avec sa vie à lui, il ne parlera jamais d'Alycia morte il y a quelques années, de son changement radicale, passant de l'être apprécié à l'être craint. Ses parents sont fiers, sa sœur aussi, sa magnifique sœur qui est maintenant presque majeure et qui va commencer des études de mode à Milan, études financés par son frère. La maison de ses parents dans tout ça ? Et bien le prêt est contracté, les études sont remboursées, Drea va leur construire cette magnifique maison.

Et son avenir dans tout ça ? Le jeune homme souhaiterai travailler en Suisse, le pays commence petit à petit à monter des cabinets financer par l'état histoire d'attirer toujours plus de fortune, il ne serait pas loin de ses parents et aurait un salaire à 6 chiffres, chose que ses parents n'ont jamais pu avoir. Mais une autre offre va venir lui faire les yeux doux, un vieux chirurgien américain veut prendre sa retraite, il cherche le meilleur pour reprendre son cabinet. Travailler en équipe les premières années et ensuite lui faire reprendre totalement le cabinet. Franchement l'offre est trop alléchante, il parle anglais, l’Amérique est le rêve de tous alors il signe directement sans en parler à ses parents. L'annonce est difficile, ses parents sont en pleur, lui aussi, sa sœur est inconsolable, mais bon un coup d'avion et ils se verront. L'argent de manque plus chez les De Rossi, il envoie chaque mois une belle somme à ses parents pour qu'ils vivent convenablement dans cette nouvelle maison, il paie les études de sa sœur en attendant qu'elle puisse se financer toute seule. Et il a encore assez pour vivre convenablement à Boston.

Son arrivée en Amérique est un grand changement, il a un appartement de luxe qui lui est prêté par son confrère, il travaille avec des stars et très vite il se tisse un réseau lui permettant de financer son futur achat. Il va devoir reprendre le cabinet de son confrère et ça va lui couter bonbon. Mais voilà tout à l'air de réussir au jeune homme depuis qu'il a fait le choix de ne pas écouter son cœur, il enchaîne les plans cul avec des femmes, mais aussi n'hésite pas a payer pour assouvir ses désirs, le jeune homme se la joue Christian Grey aimant attacher et plus si affinité les femmes avec qui il couche. Ses parents vont venir lui rendre visite pour faire un road trip en Amérique ce qui permettra aussi au jeune homme de visiter les autres villes, il tombe amoureux de la Californie et se promet d'y vivre un jour, le soleil, la mer lui faisant penser à sa petite ville natale.
Il a trente ans quand il devient le seul patron de son cabinet, choisissant de bosser seul avec un anesthésiste l'argent coule à flot, les stars parlent beaucoup de lui et des bouches qu'il fait parfaitement. Son carnet d'adresse grandit aussi vite que sa notoriété dans le business. En parallèle il ne change pas de bord, dur, renfermé, plus on le complimente plus il devient imbus de sa personne, il ne peut s’empêcher de regarder les gens et de dire ce qu'il faudrait refaire chez eux. Trente ans célibataire et la ferme intention de le rester.

Chapitre 6 : Devenir professeur, un choix pas si surprenant

Que faire quand vous avez tout ? Et surtout quand vous n'avez jamais eu cette habitude, ce remettre en question tout le temps, se débrouiller avec peu voir avec rien voilà ce qui caractérisait le jeune enfant que Drea était, mais maintenant que tout va bien pour lui il a comme l'impression de voler des choses, de devoir rendre. Alors oui il prie toujours autant, oui il croit en Dieu même s'il ne fait pas grand-chose de catholique avec les femmes, même dans sa façon d'être il ne correspond en rien à ce que Dieu demande de l'homme. Mais voilà Drea pense qu'il rend assez de services comme ça en s'occupant des femmes et hommes qui viennent dans son cabinet pour qu'il refasse quelque chose. Vendeur de bonheur, vendeur de rêve voilà comment il voit son métier. Les gens viennent chez lui et il s'occupe de tout refaire pour qu'ils se sentent mieux. Se sentir mieux parlons en, il vient d'avoir trente ans et il est temps de regarder derrière lui. Il a un appartement hors de prix qu'il a quasiment payé, il est propriétaire de son cabinet de chirurgie esthétique, sa sœur réussit bien dans la mode et gagne aisément sa vie. Tous les deux envoient de l'argent à leurs parents qui vivent dans une magnifique villa dans la ville qui a vu naitre les enfants De Rossi. Et pourtant le jeune homme va passer dans une zone de turbulence durant sa trentième année, pas de caprice en achetant une voiture il n'aime pas ça, mais voilà il va commencer à se droguer, la coke la drogue des riches va faire des vas et viens dans ses narines. Il va tomber en dépression et c'est grâce à un psychologue de renom qu'il va enfin remonter la pente. Forcement personne chez lui n'est au courant que ça ne va pas, il a tout pour être heureux et ne l'est pas alors que plus jeune il n'avait rien et était l'un des enfants les plus heureux que la terre ai pu compter. Accuse t'il le coup du manque d'amour ? Peut-être, son corps s'essouffle à faire semblant.

C'est à trente et un an qu'il va comprendre qu'il a besoin d'un nouveau défi et quoi de mieux que d'enseigner à Harvard ? Un bon moyen d'arroser la jeunesse de son savoir et pourquoi pas de lier l'utile à l’agréable en se tapant quelques élèves de son cours. Elles sont toutes majeures et vaccinées alors pourquoi se priver. Il va se rendre sans rendez-vous au bureau du directeur, le doyen l'accueil surpris et son aplomb va rapidement le pousser à lui offrir un poste. Drea n'a jamais enseigné, n'a pas de diplôme de professeur, mais son niveau en médecine, sa spécialité et surtout sa renommé le précède. Il va donc devenir professeur de médecine à Harvard en Septembre 2017, 20 heures de cours par semaine lui permettant de continuer à faire son métier, son métier adoré qu'est la chirurgie esthétique. Drea est le genre de professeur beau gosse que les filles admirent, que les mecs jalousent, il est imbus de lui même et tout tourne autour de ses anecdotes. Apprécié ? Oui il l'est, il est jeune, souriant, le genre de professeur que l'on suit les yeux fermés, mais son côté narcissique peut choquer et déplaire.
La coke toujours présente dans sa vie, mais la déprime est maintenant bien loin, donner des cours lui donne encore de l'importance et de l'autosufissance, il arrose la jeunesse de son savoir, il rayonne comme il l'a toujours voulu. Comme il a toujours dit, savoir c'est pouvoir, enseigner, c'est diriger. Une phrase qui ne veut rien dire, mais qu'il aime se répéter et qui le motive. Malheureusement pour lui à Harvard il va tomber sur le sosie de ça défunte Alycia, la belle Bambi et son nom de biche va lui faire les yeux doux dans une soirée. Chamboulé, choqué et surtout attiré par le physique de la jeune femme il va se battre et se bat encore entre l'envie de se la taper et celui de ne pas le faire par respecte pour Alycia.

A côté de tout ça sa vie continue, le sexe, la drogue, la fête, mais toujours pas d'alcool, il sait que cela fait vieillir plus vite que prévu. Maintenant que l'histoire est posée il est temps pour vous de venir écrire la suite avec lui...