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{i used to be into you}
crédit/ tumblr ✰ w/jaga

Je comprenais pas comment elle avait pu faire ça. Jamais je n’aurais touché sa sœur en fait alors pourquoi elle touchait mon frère ? C’était la question que je me posais. Pourquoi lui ? Pourquoi celui qui était mon sang, ma famille ? Je crois bien que je n’aurais jamais la réponse dans tous les cas. Qu’importe ses excuses, j’aurais jamais la version véridique de la chose et ça m’énervait puissance mille. Et ouais, j’avais la haine si bien que je me rapprochais d’elle, je me rapprochais avec le regard noir et le cœur battant. « Je t’aime » que je finissais alors par dire, sachant pertinemment que ça ne changerait rien à la situation. Je l’aimais mais je la détestais tout autant, si ce n’est pire. Parce que ouais, c’était impardonnable ce qu’elle avait fait et il fallait vraiment que je tourne la page si je souhaitais être heureux un jour. Sans elle, évidemment. Elle ne pourrait plus rien m’apporter de bon, si ce n’est que des souvenirs ou des représentations d’elle en train de prendre son pied avec mon petit frère. Dégoûtant, révulsant. Et pourtant, mes lèvres venaient se plaquer contre les siennes, laissant ma langue s’immiscer dans sa bouche, mon corps se collant au sien.

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dans tous les cas, j’ai pas envie de discuter avec toi. j’ai pas envie de t’entendre rabâcher que c’est à cause de moi sans que tu ne te remettes jamais en question. j’ai pas envie d’entendre que tu te considères comme tout blanc dans cette histoire alors que c’est loin d’être le cas. alors y a rien d’intéressant là. t’as entendu la triste vérité, tu l’as vu exposer et maintenant, la seule chose que tu peux faire c’est vivre avec. sauf que y a le je t'aime qui sort de ta bouche, moi qui me décompose pas prête à entendre ce genre de mot et tes lèvres qui viennent s'écraser sur les miennes avec une puissance non dissimulé. à quoi tu joue jax ? qu'est-ce que tu cherches à me coller contre toi, à venir chercher ma langue de la sorte ? je succombe les premières secondes, mes mains s'accrochent à tes cheveux. peut être en souvenir du bon vieux temps ? j'en sais rien. mais sûrement que j'avais un soudain éclair de lucidité et à bout de souffle, je posais mes deux mains sur ton torse te repoussant légèrement. "t'es mon passé" je soufflais, les prunelles encore fermés avant de te regarder. "et tu vas le rester. va t'en." que je lâchais. t'avais joué, t'avais perdu. moi, j'étais pas prête pour un retour en arrière. "la salope te congédie."

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Peut-être que ça faisait trop désespéré pour le coup mais qu’importe, le fait est que ouais, je l’aimais et ça me tuait de l’admettre. Ça aussi j’étais en train de regretter de l’avoir dit parce que dans tous les cas, la situation n’allait pas changer. Elle avait couché avec mon frère. Vega. Maël. Tous les deux nus dans un lit. Ugh, vision détestable et dégoûtante. Mais voilà, on était deux exs, on était deux personnes appartenant au même passé. Et est-ce que le présent pouvait se faire ensemble ? J’en doutais. Mais ça ne m’empêchait pas de venir plaquer mes lèvres contre les siennes. Et visiblement, ça ne l’empêchait pas de me rendre ce baiser, ses doigts se glissant dans ma chevelure. Et bordel que ça faisait du bien, même si ça brisait encore un peu plus ce cœur qui ne l’avait aimée qu’elle. Puis voilà que ses mains venaient me repousser, en se posant sur mon torse. « J’ai jamais dit que je voulais être ton présent » Parce que clairement, pour que je puisse la supporter tous les jours alors que j’allais être hanté par de vilaines images, il allait falloir beaucoup, beaucoup d’alcool. « Quoi, la salope veut pas tirer son coup ? Elle a pourtant toujours kiffé quand on la prenait de façon inattendue et sauvage. Elle a toujours kiffé sentir qu’on la dominait » que je finissais par dire, cette idée de coucher avec elle se faisant un peu plus présente dans mon esprit. C’était bien pour ça que mes doigts glissaient sous son haut, touchant sa peau brûlante. Excitant, c’est le cas de le dire.

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crois pas que j'ai oublié tes mots. crois pas que parce que tu m'embrasses ou parce que tu balances des mots doux, le trainée et le salope ils ont été effacés. c'est pas le cas. loin de là. alors ouais, j'préfère te repousser. te mettre à la porte parce qu'en soit, t'as rien à faire chez moi. t'as rien à faire ici, dans ma vie ni nul part ailleurs. "tant mieux, sors maintenant." si tu veux pas être mon présent ça nous arrange tous les deux. mais une nouvelle fois, ça ramène la question "qu'est-ce que tu fais là ?" parce que c'est pas logique ton discours et ta présence. ta présence et tes mots. et la suite ? ça se dégradait. tes mots, tes actions. ouais, j'avais bien compris comment tu me considérais mais il était hors de question que tu me traites de la sorte. y a tout qui me filait la gerbe. tes mots, tes actions. ta main qui venait s'engouffrer sous mon tee shirt touchant ma peau. et presque aussitôt je reculais, les yeux lançant des éclairs. "ne me touche pas" que je sifflais les dents serrées. "tu vois, c'est exactement pour ça que j'ai préféré aller voir ton frère. c'est exactement pour ça que j'ai plus voulu de toi. parce que t'es rien d'autre qu'un pauvre type."

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Elle ne faisait que de moi l’ombre de moi-même et je la détestais pour ça. Je la détestais vraiment. Comment pouvait-elle avoir encore cette emprise sur moi alors que je n’étais plus dans sa vie depuis quatre ans ? Quatre ans où elle avait baisé toute une nuit avec mon petit frère et qu’elle avait prétexté que j’étais le problème dans l’histoire. Bien sûr que c’est elle putain ! Elle peut pas faire comme tout le monde et dire stop dès qu’elle ne veut plus ? Elle doit briser un lien comme celui que Maël et moi avions sur le passage ? Visiblement. Et ouais, je la détestais, je la détestais encore plus maintenant qu’elle me repoussait. C’était vraiment qu’une trainée sans non et j’avais cette envie maladive de me casser loin d’ici, retourner à ma vie d’avant. Miami c’est très bien. Ou Las Vegas. Ou Los Angeles. Le sud quoi, pas le nord où rien n’était si génial que ça. « Ne me touche pas » que je répétais, une sale imitation de sa voix de crécelle. « Mais oui, je suis qu’un pauvre type, pauvre toi, pauvre vie que tu as pu avoir, gniagniagnia » Peut-être que je devenais un peu trop virulent, mais l’alcool m’embrouillait totalement et j’étais incapable de faire quoique ce soit pour stopper ce carnage. « Je comprends pas comment je peux toujours ressentir un truc pour toi… Va le retrouver si tu veux, il n’attend que ça de toute façon j’en suis sûr. Va le baiser dans tous les sens si ça te chante. T’es plus rien pour moi. Plus rien. Morte. »

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et crois moi, j'aurais largement préférée que les choses se passent différemment. parce que non, contrairement à ce que t'avais l'air de penser, j'avais pas prémédité tout ça. j'avais pas voulu que les choses se terminent de la sorte. j'crois que tu te rends pas compte en fait. j'ai passé nos trois ans à te défendre à tour de bras, à faire entendre à qui était là que non, tu n'étais pas qu'un pauvre type et que tu valais le coup. je crois que tu ne te rends pas compte qu'au moment même où j'ai reçu cette vidéo, y a trop de chose qui se sont écroulées. et ouais, j'ai vrillé. ouais, j'ai merdé. et j'savais que j'aurais pas dû, surtout pas avec maël mais c'était arrivé. alors même si t'avais envie de me haïr, ça n'allait pas changer le dénouement qu'il y avait eu. alors à quoi ça te servait de m'insulter ? de me manquer de respect encore et toujours ? parce que moi, je pouvais te le dire, ça t'avancerais à rien. et t'étais horripilant à m'imiter de la sorte. blessant avec les mots qui suivaient. ok, peut être que je l'avais mérité mais toi, t'allais trop loin. tu franchissais les limites encore une fois et j'étais fatiguée de voir que quatre ans après, t'avais même pas changé d'un pouce. "ok." j'essayais même pas de me débattre en fait. il me considérait comme morte ? très bien. j'avais pris ma dose d'insulte ce soir, si ça pouvait s'arrêter là ça m'arrangerait pas mal. "j'ai compris jaxon. tu me détestes, je suis une salope, une trainée, je vaux rien et je suis morte à tes yeux." j'crois que maintenant, tu pouvais vraiment t'en aller.

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Tout ce que je voulais, c’était lui arracher le cœur et la laisser voir à quel point elle avait ébranlé ma vie de A à Z, sans que je puisse m’y préparer. Mais non, c’était pas possible de faire ça, de lui montrer de façon bien visuelle qu’elle m’avait brisé. Et sûrement que j’allais trop loin de bien des façons mais je ne savais pas comment réagir autrement face à cette déception encore plus immense. Parce que ouais, je l’aimais et j’avais foiré cette relation à la base. Mais là, je venais d’apprendre quelque chose qui changeait considérablement la donne et c’en était plus que perturbant. Et elle semblait si sûre d’elle, comme si elle n’avait rien à se reprocher, comme si tout était de ma faute encore et toujours et non, je n’acceptais pas. « Ouais, bien résumé. » crachais-je à sa gueule alors que je m’approchais de la porte pour m’en aller et m’enfermer dans l’appartement qui se trouvait juste à côté. Elle était ma voisine, elle allait le voir encore et toujours ce petit con. Et ouais, quand je le verrai, il sera mort. Véritablement mort. Lui aussi allait disparaitre de ma vie, traitre. « Adieu et aies une mauvaise vie » J’allais presque rajouter un “salope” mais bon.. elle avait compris que c’en était une et sortant de l’appartement, je claquais la porte derrière moi, la colère toujours bel et bien présente en moi.