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{ to have bad luck }
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C’est toute essoufflée que tu quittes la cabine d’essayage. Pluton t’a foutu une vraie raclée, faut se l’avouer. Sexuellement, tu es vraiment épanouie avec le Dunster, il répond à tous tes désirs. En un seul regard, il sait où tu veux en venir et cette alchimie, tu commences sérieusement à y tenir. Côte à côte, vous décidez donc de rejoindre les caisses. Sur le chemin, tu ne manques pas de titiller la possessivité du brun à ton égard, tu ne t'en lasseras jamais « Mh okay. La "sécurité" avant tout » répliques-tu en posant un guillemet de ta main libre sur le mot principal. « Je vous trouve bien sûr de vous et de votre pouvoir de séduction monsieur Westerberg » Et il peut l’être. En une œillade, Pluton est capable de réveiller tes ardeurs. Déposant enfin ton stock de sous-vêtements à la caisse, tu te rapproches de lui pour enrouler ton bras au sien. Tendrement, tu déposes ta tempe contre son biceps tandis que tes yeux suivent les articles se faisant biper. Soudainement,  le suédois glisse sa main dans la poche de ton jean. Tu te raidis illico et détournes ton visage pour vérifier qu’il n’y a pas de clients derrière vous. Personne. Tu le contemples aussitôt avec admiration, celle qu’une petite amie pourrait avoir pour l’homme qui chamboule tout son monde. Malheureusement, ce moment de flottement se brise lorsque ta carte se fait refuser plus de trois fois. Tu abandonnes à contre-coeur Pluton pour t’occuper de cet imbroglio. Sous tes propres yeux, tu aperçois la machine qui recrache ta carte. Tu décides alors de ne pas t’acharner sur la caissière qui semble connaître son boulot. Tu t’adresses à ton petit-ami en marge, totalement sous le choc et dans l’incompréhension la plus totale. Il est l’élément le plus proche de toi à présent, avec Suzy. Par conséquent, tu te livres plutôt facilement sur l'état de tes finances, du moins sur ce qui se trouvait sur ton compte et qui semble dorénavant porté disparu. Dans la panique générale, tu abandonnes tes achats pour chercher l’origine de ce malentendu. Tu t’enfuis ainsi à l’extérieur et te plantes au milieu du trottoir en dégainant ton mobile. Tu ne sens plus le parfum de Pluton, où est-il ? Cherchant à l’intérieur de la boutique, tu le repères toujours près de la caisse, paquets en mains. « Fais pas ça, non » murmures-tu en le fixant avec émotion. Il revient ensuite avec les achats et te les tend pendant que tu secoues ta tête non stop « T’aurais pas dû chéri… T'aurais pas dû... » Tu l'enlaces et déposes un baiser à la commissure de ses lèvres « T’es le plus mignon des petits-amis du monde tu sais... » Tes bras se dénouent de sa nuque, tu respires et rassembles tes esprits éparpillés pour lui répondre convenablement « Les principaux services sont sur Internet… L’agence qui gère mon pognon est fermée à cette heure-ci… J’fais quoi ? J’espère que c’est une erreur… » Si jamais ce n’est pas le cas, que tout s’est envolé, au revoir le rêve américain et bonjour la France en grève « Il faut que je me pose pour consulter tout ça… Sur le téléphone ce n’est absolument pas pratique, je vais rentrer Pluton… Tant pis pour la robe. J’irais en sous-vêtements. On trouvera un joli boxer pour ton paquet et on sera au taquet. » Tu hausses tes épaules et ranges ton téléphone dans ton sac à main pour prendre le chemin de ton appart’ « J’suis désolée, je… je fais foirer notre rendez-vous avec ma poisse légendaire. Tu rentres avec moi ? T’as l’air bien plus responsable et doué que moi sur ces trucs… » lui adresses-tu en arrivant devant les marches menant au sous-terrain. « Mais je comprendrais que tu aies des trucs à faire, j’appellerais un de mes amis au pire… »

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Cette première fois dans une cabine d'essayage laissait présager que les prochaines seraient bien fades, sauf si évidemment, l'envie de recommencer les prendrait. Mais en attendant, on sortait tous les deux, côte à côte, en direction des caisses pour régler les achats de la belle Mather. « Ose me dire le contraire » Peut-être que j'étais un peu trop sûr de moi mais qu'importe, je sais que je lui faisais de l'effet, il suffisait de regarder ses yeux, sa posture et.. ouais, c'était tout ce que je faisais comme effet chez elle qui faisait que je l'appréciais toujours un peu plus à chaque seconde, développant alors des sentiments pour elle. Elle ne se rend pas compte mais ouais, c'est le bordel en moi et il me serait bien difficile de me défaire d'elle, si elle venait à vouloir rompre avec moi un jour ou l'autre. Calant ma main dans sa poche arrière de jean, je me contentais de ce simple rapprochement le temps que la caissière passe les articles au scanner. Et ouais, j'étais bien avec Louison, vraiment bien. Seulement, le moment était rompu par la carte qui ne passait pas et.. ouais, sacrilège. La panique envahissait la jeune femme qui finissait par tout abandonner sur place pour aller dehors. Forcément, je ne tardais pas à acheter moi-même les sous-vêtements qu'elle avait choisi pour ressortir de la boutique en lui tendant le sac rempli. « Bien sûr que si.. » Et je lui rendais le baiser, ravi mine de rien de lui avoir fait plaisir, non sans oublier ce qui se passait. « Y'a pas une hotline justement pour ce genre de souci ? » Je sais que moi, j'en ai une mais depuis que je suis ici, j'ai pris un compte sur une banque internationale pour justement ne pas avoir de problème. En tout cas, elle semblait vraiment être au bout du rouleau et je tentais de la rassurer mais c'était bien difficile. La stoppant dans son élan, en attrapant sa main avant qu'elle ne descende les escaliers, je la mettais face à moi, plongeant mon regard dans le sien. « Hey.. calme toi, on va trouver une solution, d'accord ? » Je venais lui voler un baiser avant de coller mon front au sien. « Laisse-moi t'offrir la robe que tu veux, ça sera mon cadeau pour cette fin d'année » Et puis égoïstement, j'avais envie de la voir avec des étoiles dans les yeux, avec cette envie de vivre et de m'apprécier tel que j'étais. J'avais envie de la rendre heureuse tout simplement. Et ça passait par des moments comme celui-là, des moments simples, juste tous les deux. Glissant mes doigts entre les siens, je cherchais à l'attirer vers d'où on venait. « Ou alors on s'occupe de ta banque et puis on revient ici, et je reste avec toi à chaque instant jusqu'à ce que tu t'endormes dans mes bras ce soir »

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C’est la panique générale. Ton esprit s’embrouille. Qui aurait pu sucer ton compte en banque jusqu’à la moelle sérieux ? N’importe qui, mais absolument pas toi. Et si… Nan. Camila a d’autres chats à fouetter que toi. Mais… si elle voulait t’éloigner un peu de Pluton, juste pour le plaisir ? Elle semble venue d’un autre monde où engager un génie de l’informatique pour te renvoyer en France serait envisageable. Stop, arrête ta paranoïa sur-développée. « Hotline ? Peut-être bien… Mais ce ne sont que des robots la plupart du temps, ou des gens qui ont des scripts à réciter pffou » La magie des préparations pour le bal se dissipe. De toute façon, tu n’as plus les moyens d'aller là-bas avec une tenue à la hauteur. C’est mort. Ainsi, tu te diriges vers le métro pour rentrer chez toi où tu pourras mieux tenter de comprendre ce mystère. Essoufflée par l’angoisse qui s’empare de ton palpitant, Pluton t’arrête et attire ton attention. Tes lèvres vibrent à cause de toutes ces émotions qui se combattent en toi « J’espère… » murmures-tu en fermant les yeux, son front contre le tien. Il t’apaise, c’est sûr. Rouvrant tes paupières, tu bats lentement des cils en observant tendrement le brun « Tu m’offres ça » Tu relèves ton bras et les deux paquets pendant à ton poignet « Maintenant tu veux m’offrir ma robe… Je commence à avoir trop de dettes auprès de toi chéri… Peut-être que je n’irais même pas au bal. Si mon compte est vide, je ne pourrais pas rester ici, je vais devoir l’avouer à mes parents et ils vont me rapatrier en vitesse… » Une larme déborde de ton oeil droit et s’écoule le long de ta joue pour poursuivre sa chute dans ton cou. Pluton t’émeut, rien que par sa façon d’être et cette dévotion grandissante que tu perçois à cet instant en lui. Tu le sens maintenant ? Tu la sens sa sincérité ou tu doutes encore ? Ta main gauche encadre sa maxillaire pour guider son visage vers le tien. Tu embrasses ses lèvres, démesurément, sans te lasser de leur douceur. « On peut toujours repérer la robe de mes rêves et la réserver… Je consulterais mon compte en rentrant et on avisera par la suite… Dans tous les cas, j'aurais effectivement besoin de tes bras, c'est non négociable » Tu soupires et te détaches du suédois pour enrouler tes doigts aux siens, direction la boutique de vêtements de soirée où tu as trouvé tes précédentes robes ces dernières années. « Le truc c’est que j’ignore encore le thème, j’imagine que ce sera encore un truc nian-nian ou fluorescent… » […] Enfin dans le magasin, tu laisses tes yeux explorer les robes proposées, le ventre noué et l’esprit à semi occupé par ta carte momentanément dysfonctionnelle. « J’ai envie de doré, de beige, de blanc… et de décolleté, bien plongeant, mais que ça reste quand même élégant et chic… Je hais le vulgaire. Mais vas-y, montre moi d’abord dans quoi tu voudras me voir lorsque tu m'offriras toutes tes danses. Ouaip, y a pas que toi qui est possessif ! »

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C’était une situation que je n’avais jamais connue et pour le coup, je n’avais pas tellement envie de la connaître. Mais Louison faisait face à ça et ouais, je ne pouvais pas la laisser mal comme elle pouvait l’être en cet instant. Alors ouais, je tentais de trouver des solutions, mais j’étais surtout avenant envers elle, cherchant à la réconforter. « Peut-être mais.. je sais pas, je peux même pas t’aider, mon français se résume à savoir dire je t’aime, merci et bonjour » que je disais en rigolant, tentant tant bien que mal d’alléger l’atmosphère mais hey, je suis pas non plus Dieu et c’était compliqué pour moi de réussir cet exploit. Mais alors qu’elle cherche à s’en aller, pour rentrer et s’occuper de ça, je la retenais, dans le but de l’aider à se calmer. Dans tous les cas, le problème est là et.. ouais, il fallait qu’elle se calme, on trouverait ensemble une solution, c’était certain. Et elle arrivait à se calmer, doucement mais sûrement. Son front contre le mien, ses yeux fermés, on était peut-être pas au bon endroit mais ça fonctionnait assez bien. « Tu me dois rien bébé, ce sont des cadeaux… certes, ça vaut pas la rose mais ça me fait plaisir de te faire plaisir. On trouvera une solution pour ton compte en banque, t’en fais pas » soufflais-je alors. Et visiblement, elle était émue de ma réaction, ce que je ne comprenais pas forcément mais je m’en fichais pas mal, elle m’embrassait et c’était le meilleur sentiment au monde. « Ou je te l’offre cette robe, sois pas réticente s’il te plait, ça me fait plaisir » glissais-je entre ses lèvres avant de lui voler un nouveau baiser. « C’est non-négociable. Comme les bras » que je disais alors fièrement avant qu’elle n’attrape ma main pour m’attirer de nouveau vers la rue piétonne où on, je l’espérais, trouverait la robe de ses rêves. Bon, on avait pas encore le thème mais certaines robes se fondent dans tous les thèmes de toute façon. C’était d’ailleurs les plus belles, les plus simples. « On trouvera la robe tellement parfaite qu’elle sera passe-partout » Je riais avant de la suivre jusqu’à la boutique de son choix. Une fois dedans, on était entourés de robes.. et ouais, je ne trouvais pas encore la perfection. Il allait falloir chercher pour la dénicher et visiblement, la jeune française avait quelque chose en tête. « Doucement le décolleté… » J’avais pas envie que d’autres mecs la reluquent un peu trop en fait. Puis je souriais et même riais à ses paroles. J’aimais qu’elle soit possessive damn.. ça me rendait tout chose et ouais, j’aimais ça. J’aimais le fait qu’elle puisse m’aimer un jour. « Mh, laisse moi regarder un peu tout ça » Et je commençais alors à faire le tour de la boutique, regardant toutes les robes les unes après les autres, avant de trouver un robe tellement belle que ouais, elle en rendrait plus d’un jaloux. « Celle là, elle est parfaite (photo) » 

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« Ces quelques mots pourraient me suffire toute une vie, j’dis ça, j’dis rien » Les trois premiers t'anéantiraient avant toute chose, ça, c'est clair et net. Pluton réussit finalement à te sortir de ta torpeur, et même à t’arracher un sourire. Il est plein de ressources et c’est sûrement sa vivacité d’esprit qui te séduit plus que tout chez lui. « D’accoooord mon couteau-suisse, j’te fais confiance, t’es rusé » Après tout, cela fait tellement de temps que tu n’as personne sur qui te reposer un tout petit peu, ça ne coûte rien d’essayer nan ? Mais à quel point ses épaules sont solides ? Jusqu’où pourra t'il répondre présent ? Quelle place lui laisseras-tu pour voler à ton secours ? Beaucoup de questions qui auront sûrement des réponses dans les heures voir les jours à venir. C’est d’ailleurs plutôt angoissant, parce que tu fonds beaucoup d’espoir en lui… Après un baiser fort en émotion, tu finis par accepter sa proposition pour rejoindre une boutique spécialisée dans les fringues de soirées. Tu pénètres dans le magasin, ne sachant pas où donner de la tête tellement ça brille. Tout est beau, trop beau. Trop cher. Encore perturbée par l'incident précédent, tu annonces très vite tes préférences au brun pour le guider dans ce temple de la robe. Plus vite vous dénicherez la tenue, plus vite tu pourras aussi élucider ton problème bancaire « Y aura que ta tête qui pourra aller dans mon décolleté, tu ne veux pas tous les rendre jaloux ? » Tu souris, un véritable exploit compte tenu des circonstances. Tu te laisses ensuite guider par Pluton dans le magasin jusqu’à ce qu’il décroche une robe sur son cintre pour te la présenter. Tes prunelles pétillent. Tu te mordilles la lèvre inférieure en oscillant entre cette tenue et le visage du suédois « Elle est magnifique. Trop magnifique. » Tes doigts s’aventurent sur le tissu. Tu la dérobes timidement des mains de Pluton pour la plastronner sur ta poitrine « Tu crois qu’elle m’irait ? Je devrais sûrement demander quelques retouches pour ne pas marcher dessus… Tu sais, vu que j’suis une naine de jardin là » Tu pouffes de rire et déplies le bas de la robe en faisant une révérence foireuse « Bébé, tes parents vont se demander d’où viennent ces dépenses non ? J’veux surtout pas t’attirer d’ennuis ou qu’ils croient que tu… tu fréquentes une femme vénale, j’me sens gênée, très gênée. Je me bats pour mon indépendance et là… c’est difficile. Okaaay, j'vais arrêter de te faire chier sur ça, promis » avoues-tu en déposant ta robe sur ton avant-bras « Je veux bien l’essayer… » Tu te balances sur place et poses ton regard sur les broderies dorées « J’veux voir si des étoiles s’allument dans tes beaux yeux lorsque je sortirais de la cabine… Si c’est le cas, c’est que c’est la bonne non ? »

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J’esquissais un sourire à ses mots… Forcément qu’ils lui suffiraient. Mais je n’étais pas encore prêt, je n’étais pas encore à ce stade mais un jour sûrement, ce sera possible. Et j’avais réellement envie de le penser dès qu’ils sortiront de ma bouche pour qu’elle puisse les entendre. En tout cas, j’arrivais à lui arracher un sourire et j’étais fier de moi pour le coup. C’était un exploit et peut-être que la journée ne s’annoncerait pas si pourrie que ça. « Couteau-suisse. C’est mon nouveau surnom ? » que je demandais alors, rigolant légèrement. Oui, je prenais chaque occasion pour tenter l’humour auprès de ma belle. Mais qu’importe, je crois que j’avais réussi à la convaincre de mettre ce problème de côté, le temps qu’on trouve la robe qu’elle voulait et j’en étais encore une fois pas peu fier. Une fois dans la boutique - très girly par les robes qui étaient omniprésentes - je ne savais même pas où donner de la tête. Mais j’étais vite revenu à la réalité en l’entendant me faire part de ce qu’elle souhaitait et.. ouais non, le décolleté, j’étais pas forcément pour en fait. Pas envie que tous les mecs qui lui tournent autour viennent à avoir une vision de ce que moi j’avais. « Ils le seront dans tous les cas. Avec ou sans décolleté » soufflais-je alors, pas forcément ravi de la voir se pavaner avec une fente au milieu de ses seins. « Mais c’est ta robe alors… je suppose que j’dois faire avec » Même si ça ne m’enchantait guère. Et je crois qu’elle l’avait compris. Ma mission à présent, c’était de la lui trouver cette robe, et qui me corresponde à moi aussi. Et ouais, je crois qu’après un petit tour, je trouvais celle qui me faisait pétiller les yeux. La montrant à la jeune femme, elle semblait carrément sous le charme. « Avec des petites retouches ouais, elle t’irait à la perfection » Et ses cheveux remontés en un chignon coiffé décoiffé.. ouais, autant dire qu’elle serait la plus belle de la soirée. Et encore une fois, elle s’inquiétait de l’argent que ça engendrait, les coûts sur mon compte en banque. « Ils seront jamais mécontents que leur fils se montre généreux envers la fille qu’il apprécie parce qu’elle a des problèmes financiers. Et si vraiment tu as du mal avec tout ça, tu me rembourseras dès que tout sera réglé » soufflais-je alors, déposant mes lèvres sur le coin des siennes. « File à la cabine alors » Et c’était ce qu’elle faisait, et j’avais pris place sur un des fauteuils présents dans la zone, attendant patiemment qu’elle sorte de la cabine pour me montrer le résultat. Et j’étais certain que ça lui irait à la perfection. Elle était belle Louison, elle me plaisait et avec cette robe, elle serait digne d’une déesse à mes yeux.

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« Ouais, c’est ça. Ça te va bien je trouve, mon petit couteau suisse chéri » tu ricanes et emboîtes le pas pour te diriger en sens inverse. Ouais, sur le coup, tu fais un peu bipolaire à osciller entre deux émotions contradictoires. On dira que c’est l’effet Pluton hein. Une fois à l’intérieur de la boutique, tu laisses ton petit-ami choisir ta tenue grâce à quelques informations approximatives que tu lui fournis. « Bébé, j’suis pour la discussion, si un décolleté jusqu’au nombril te dérange, je mets un col roulé » Tu pouffes de rire et déambules à ses côtés jusqu’à ce qu’il mette la main sur une robe à couper le souffle. Tu l’attrapes et la colles à ton corps pour avoir un premier aperçu. Elle est un peu longue, mais avec quelques retouches, elle t’ira comme un gant. Malheureusement, tes yeux louchent sur l’étiquette et le prix apposé dessus. Tu t’inquiètes logiquement pour Pluton et ses finances. T'es pas une croqueuse de diamants non mais oh. « D’accord… Je vais faire un crédit chez la Banque Westerberg » Tu hausses des épaules en soupirant avant que ton petit-ami embrasse la commissure de tes lèvres retroussées « À vos ordres mon colonel ! » Avec une marche très disciplinée, tu rejoins une cabine au fond de la boutique pendant que Pluton s’installe sur un fauteuil. Tu t'enfermes à l'intérieur et noues tes cheveux sur le sommet de ton crâne pour faciliter l’essayage. Tu retires ensuite tes vêtements pour la seconde fois afin de revêtir cette pièce bien plus noble que ton jean usé. Le tissus glisse facilement sur tes courbes. Tu remontes le bustier sur ta poitrine et le maintiens plaquer contre tes seins tout en essayant de remonter la fermeture à éclair dans ton dos. « Chéri, je… Je te préviens, ça ne sera pas aussi magique que dans les films » Espérant que les deux centimètres de fermeture à éclair remontés suffisent à tenir la robe en place, tu tires sur le rideau et sors de la cabine en plaçant tes mains sur les hanches. « Tadaaaaam » Tu te crispes et ne bouges plus du tout. Ton sourire étincelant est quand même de sortie. « J’suis comment ? J’ressemble à une vraie princesse ? » lui demandes-tu en apnée, le torse bien bombé pour soutenir le bustier qui semble glisser sur ta peau « Petite info mon coeur. Si j’bouge, je me retrouve sûrement topless. Tu veux quand même que je fasse un 360° pour voir la face cachée ? »

hj : espèce de romantique

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« Couteau-suédois plutôt non ? » Ouais bon, je me moquais de moi-même pour le coup mais je m’en fichais pas mal. Je n’avais pas peur du ridicule et encore moins de paraître totalement inlove. Peut-être que je tombais inlove d’elle d’ailleurs, d’où mes réactions de possessivité, de jalousie, de vouloir la protéger de tout le mal que le monde entier pouvait cacher. Ouais, j’étais peut-être en train de tomber sous son charme et c’était irrémédiable. « Quand même pas mais… ouais » Je n’avais pas envie que les mecs se branlent en pensant au décolleté de ma meuf, va savoir pourquoi. Même si c’était valorisant, c’était quelque chose que je ne souhaitais pas. Sexy oui, mais que pour moi. Lui expliquant ma situation financière, ma relation avec mes parents m’empêchait pas de faire quoique ce soit qui aille dans son sens à elle. Mais si vraiment ça la dérangeait, elle pourrait me rembourser, même si dans le fond, ça me faisait plaisir de lui offrir la robe de ses rêves. « Première banque de Suède » que je disais avec un haussement de sourcils, avant de finalement lui demander d’aller l’essayer dans la cabine d’essayage. Tandis qu’elle était seule dans la cabine - cette fois-ci - j’attendais patiemment sur un canapé, likant la plupart des photos instagram qui étaient sur mon fil. J’avais également pris soin de ne pas regarder certaines photos, me concentrant sur ma vie présente. Ne pas ressasser le passé. « Dis pas n’importe quoi, j’suis sûr que ça le sera » Et ouais, je verrouillais le téléphone que je remettais dans ma poche avant de regarder le rideau s’ouvrir sur une Louison plus que magnifique. Ses cheveux remontés allaient à l’image que j’avais d’elle et ouais, étoiles dans les yeux, sourire aux lèvres. C’était une très très belle vision. « À une reine… Ma reine » Et je n’osais pas bouger, la vue étant parfaite d’ici. Mais son petit point me fit me relever immédiatement. « Attends, je vais faire moi-même le tour » soufflais-je avant d’aller derrière elle, remarquant alors ce qui n’allait pas. Mes doigts s’occupaient de refermer la fermeture éclair et je finissais de faire mon tour pour me poster face à elle. « T’es magnifique comme ça… Si elle te plait vraiment on la prend… ou on la réserve jusqu’à savoir le thème du bal » Mais j’osais espérer qu’elle rentrerait dedans parce qu’elle était vraiment belle comme ça, la plus belle. Glissant mes deux mains de part et d’autre de son visage, je venais l’embrasser langoureusement. « Vraiment trop belle »

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Mince, t’as oublié que son humour est aussi craignos que le tien. « Je me demande ce qu’un couteau suédois à de plus qu’un suisse m'enfin bref » Tu ris et roules des yeux en le traînant jusqu’à la boutique. Pluton dégote un robe époustouflante et malgré ta réticence à le laisser la payer, tu fonces en cabine pour l’essayer. Tu en ressors mal à l’aise, à cause de ta difficulté à t’emballer correctement dedans. Tu jauges directement le regard de ton petit-ami. Ses yeux s’écarquillent et s’illuminent, tu te sens rougir comme une écrevisse. T’oublies pas non plus que tu peux te retrouver les seins à l’air si tu fais un mouvement de trop. « Reine ? Directement ? Je vais plus me sentir là » Ta robe se fait la malle, tu attrapes le bustier in extremis en alertant Pluton sur un incident à venir. « Parfait, viens m’aider mon roi » Tu souris, totalement sur ton nuage. Des tonnes de papillons s’envolent dans ton ventre. Tu laisses Pluton t’enfermer dans ta robe en sentant son souffle tiède sur ta nuque dégagée. Bordel, qu’est-ce que tu aimes cette sensation et le pouvoir qu’il peut avoir sur toi. Le suédois se plante de nouveau face à toi en t’observant de la tête aux pieds. « Je veux bien la réserver. Si elle me vaut autant de compliments, c’est sûr que c’est elle qu’il me faut » Le brun encadre ton visage et scelle ses lèvres aux tiennes. Un autre compliment se faufile entre vous. Tu souris mielleusement en plantant tes canines dans ta lèvre inférieure « Arrêteuh » Ta main gauche empoigne ses joues et les pressent pour faire ressortir sa bouche. Tu picores cette dernière plusieurs fois avant de relâcher sa frimousse rougie par la pression que tu viens d’exercer « J’ai le meilleur des cavaliers…» Tes mains se posent sur ses épaules. Tu le regardes avec cette passion qui t’anime depuis qu’il est devenu ton petit-ami. Tu te balances devant lui en récupérant un autre baiser. T’es insatiable sur ce point-là. « Et toi ? Ton costume…Tu veux qu’on aille visiter l’autre aile ? Celle des pingouins ? » Tu te marres toute seule. Tes soucis semblent être bien loin. Pluton a toute ton attention. Ton regard se perd dans le sien. Tout à coup, tu marches sur ta robe dans ton slow improvisé. Tu plonges vers l’avant en te rattrapant aux biceps de Pluton pour ne pas finir totalement sur les rotules. Tu exploses de rire et te blottis contre son torse « Faut vraiment la raccourcir un petit peu… » Ton sourire s’estompe, tu bats des cils lentement en compressant plus fort ta poitrine contre lui. Tes prunelles le supplient de t’embrasser, encore et encore « J’ai envie de toi. Il faut que tu t’échappes. Vite. Va trouver ton armure pour le bal des hypocrites. J’vais pas pouvoir résister longtemps là…»

hj : rien, c'est chouuuu  

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Je me mettais à rire à sa réponse avant qu’on n’aille au niveau des cabines d’essayage, préférant me concentrer à présent sur la robe que je lui ai dégoté quelques minutes auparavant. C’était une vraie perle et j’étais certain que ça lui irait parfaitement, qu’importe le thème qui serait choisi. Et puis quoi, c’était quand même une robe assez passe-partout, bien qu’il y ait de l’or. Bon, c’est vrai que si le thème des néons passait, autant dire qu’on était bon pour retrouver une autre robe. Mais j’osais espérer que le thème gagnant serait sur ces teintes là. Puis quand je voyais ma petite amie sortir de la cabine d’essayage, c’était l’arrêt cardiaque, les étoiles dans les yeux et puis bien plus encore. « Oui, t’es MA reine » La plus importante, celle pour qui je me mettrais à genou pour le moindre de ses caprices. Enfin presque. Mais l’idée était là. Faisant le tour pour découvrir ce qui l’habillait, j’étais vraiment en amour de cette robe sur elle. Refermant bien la fermeture éclair, elle était à présent bien mieux maintenue et elle pourrait bouger comme elle le souhaite. « Va pour la réserver alors » Et puis il y aurait aussi les retouches à faire mais ça, ça ne sera que lorsqu’on l’aura réellement prise. En tout cas, je venais l’embrasser, me sentant tout de même comblé, bien que les problèmes bancaires de la jeune femme me restaient dans un coin de la tête. C’était vraiment étrange tout ça. En tout cas, elle appréciait vraiment m’embrasser puisqu’elle continuait encore par la suite, plusieurs smacks qui me rendaient tout chose. « Et j’ai la meilleure des cavalières » finissais-je par dire alors que j’enroulais mes bras autour de sa taille, en position slow. Ouais, c’était un peu un slow improvisé qu’on était en train de se faire là et ça me plaisait bien. « Non, t’en fais pas… Je suis bien là » Mon regard plongé dans le sien, je me sentais apaisé, à ma place et j’en oubliais tout le reste. Il n’y avait que nous deux qui comptions en cet instant. Seulement, c’était pas ma maladresse qui venait foutre un frein à ce moment mais la sienne. Marchant sur sa robe, elle venait se rattraper à moi, riant de bon cœur. « Je crois ouais » la suivais-je alors dans son rire, attestant que oui, sa robe était bien trop longue. Je venais alors chercher ses lèvres pour une dernière fois. « Oui okay, je vais aller chercher ça de suite… Calme tes ardeurs ma reine ! » Un baiser volé et je m’en allais pour aller chercher ce fameux costume trois pièces pour le fameux bal. Mais encore une fois, j’y allais un peu à l’aveugle puisque nous n’avions pas le thème. Je trouvais alors un qui pouvait passer à peu près partout, mais pas noir pour changer de ce qui était classique. Arrivant avec l’ensemble, je me postais devant ma petite amie, posant le costume face à moi (TADAM). « Tu crois que ça m’irait bien ça ? »